Revue de presse internationale du 28 janvier 2009

28 jan 2010

Revue de presse internationale du 28 janvier 2009







COTE D'IVOIRE:
Beyond the law on land disputes, Irinnews, 27 January 2010-


In Côte
d'Ivoire land disputes – fuelled by the 2002 rebellion and subsequent fighting –
have yet to be resolved legislatively, leaving communities to seek their own
solutions. Conflict forced hundreds of thousands of people from their homes,
among them Ivorian citizens and immigrant farmers who fled plantations in the
west where many of them had held customary



land access rights
.

 
Many
of the displaced who have recently tried to return to their farms have found
their land occupied by others, according to officials in Man, 450km west of the
capital, Abidjan. Now access to cocoa and coffee plantations – long a source of
inter-ethnic tensions in the country – is at the heart of unrest in the west,
particularly as more people return, say workers with the International Rescue
Committee (IRC), which has an office in Man.


Little-used law.

A 1998
law that might have helped resolve disputes – vetoing verbal land agreements,
converting customary rights to formal deeds and providing a



conflict resolution framework

– is little-known and little-used, experts say. Most residents in the west have
never heard of the law or have no idea how to apply it, Man magistrate Kroman
Lahassani told IRIN. Fewer than half of adults in Côte d'Ivoire can read and
write so cannot read the document, he noted. "It [the law] is still applicable
and it abrogates other laws, but so far no one has come forward with a case," he
said. Instead, land agreements are still predominantly verbal or noted down with
the help of a village chief, or people enter into temporary pacts, according to
UN Special Representative to the Secretary-General in Côte d'Ivoire, Georg
Charpentier.

Local solutions.

Civil
society activists say the law is not yet effective on a practical level so they
are helping villagers resolve land disputes in other ways. IRC runs
peace-building committees in 65 villages in the 18 Montagnes region. One such
village is Baibly, which was split in two in 2002, with immigrants forced to
live on one side and native Ivorians on the other. Since 2004 a peace committee
has been set up, its members going house-to-house to resolve land tenure
disputes, implement joint building projects and discuss human rights. Not a
single member has heard of the 1998 land law. "People from everywhere live here
now," said Burkinabe resident Daouda Coulibaly. "Ivorians, Burkinabe, Guineans,
Malians, we all live together."
.

Tensions
persist between natives and immigrants and land conflicts are still villagers'
main worry, but since the committee formed these disputes have abated, said
committee member Nguessan Allissialine. Peace committee members said they remain
concerned about a trend in which youths sell land without their parents'
knowledge.


(...)







Côte d'ivoire : L'opposition ivoirienne demande la demission du
ministre de l'intérieur, Apanews, le 27 janvier 2010-

le
Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP,
opposition) a réclamé mercredi la démission du ministre ivoirien de l'intérieur,
Désiré Tagro, militant du front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) accusé de
« piétiner » le processus électoral, a constaté APA à Abidjan, la capitale
économique ivoirienne (...)



Accès des opposants aux médias publics
:
Un abcès africain qu'il faut crever, L'Observateur paalga, 28 janvier 2010- (...) 
De fait, la question de la quasi-monopolisation de la RTI par le clan
présidentiel allait tôt ou tard se poser. Et c'est un nœud gordien qu'il faut
impérativement trancher dans la sérénité surtout dans le contexte d'une Côte
d'Ivoire qui s'efforce de sortir d'une profonde crise. A l'hebdomadaire Jeune
Afrique qui, lui, faisait cas de cette haute mainmise du Front populaire
ivoirien (FPI, parti au pouvoir) sur la RTI, Laurent Gbagbo avait rétorqué que
ces opposants le faisaient rire sur cette question puisque, soutient-il, du
temps où ceux-ci étaient aux affaires, lui Gbagbo et ses partisans ne pouvaient
même pas avoir un filet dans la presse d'Etat ou un off sur les antennes de la
télévision nationale.

Interprétation : l'opposition devrait s'estimer
suffisamment heureuse de n'être pas totalement interdite d'antenne ou de petit
écran. Une lecture qu'on peut certes comprendre de la part d'un opposant
historique qui a tant bavé sous les précédents régimes mais qu'on ne saurait
partager puisque les temps ont changé (...)Bien sûr, dans nos contextes où bien
des responsables aiment aller au-devant des désirs du chef, l'ordre ne vient pas
toujours d'en haut : certains journalistes, si ce ne sont les médias eux-mêmes,
ont toujours du mal à se départir des réflexes panurgiques du temps des régimes
d'exception ou des partis uniques où l'opposant politique n'était pas traité
comme un adversaire mais plutôt un ennemi à abattre. Ce geste citoyen posé mardi
dernier par les jeunes houphouétistes interpelle donc tous les Etats du
continents et invite leurs différents dirigeants à plus de tolérance et
d'ouverture d'esprit pour permettre à l'opposition d'exister non seulement
légalement mais aussi médiatiquement. Il y va de leurs propres intérêts, car la
roue tourne comme on dit et qui se trouve au pouvoir peut se retrouver de
l'autre côté. Un Henri Konan Bédié dont les jeunes partisans ont manifesté
l'autre jour est suffisamment illustratif de ce mouvement de balancier de
l'Histoire.