Revue de presse internationale du 25 octobre 2010

25 oct 2010

Revue de presse internationale du 25 octobre 2010








L'ONUCI pour un environnement électoral apaisé en Côte d'ivoire, Panapress, 23
octobre 2010-



Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies
pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, a encouragé le peuple ivoirien et ses
dirigeants à maintenir un environnement apaisé avant, pendant et après
l'élection présidentielle du 31 octobre 2010 (...)




 




Côte d'Ivoire : un
"comité d'experts" mis en place pour la centralisation des résultats, Xinhua, 24
octobre 2010-

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a annoncé dimanche la mise en place
d'un "comité d'experts" pour la centralisation des résultats du scrutin
présidentiel du 31 octobre après la décision de la Commission électorale
indépendante (CEI) de recourir au comptage manuel des voix (...)Ce "comité
d'experts" doit être composé de "techniciens" issus du Cabinet du Premier
ministre, de la CEI, de la Facilitation burkinabé, d'une société informatique de
droit suisse dénommée et d'observateurs issus de l'Opération des Nations unies
en Côte d'Ivoire (ONUCI). La CEI avait décidé de recourir au comptage manuel des
voix après une récusation de la part de certains de ses membres de la société
informatique SILS Tdechnology, filiale d'une structure publique dirigée par un
proche de laurent Gbagbo. La décision a entraîné, à une semaine du scrutin
présidentiel, une polémique née d'inquiétudes dans des états-majors de candidats
susceptibles de menacer la tenue du scrutin (...). Le "Comité d'experts", en
collaboration avec SILS Technology procédera "en toute transparence à la
transmission sécurisée des résultats du scrutin présidentiel et en garantira
ainsi leur inviolabilité", selon le texte. Toujours selon le texte, le "Comité
d'experts" exercera ses missions "sans préjudice" de toutes les autres mesures
prises par la CEI, seule institution responsable de la proclamation des
résultats provisoires de l'élection présidentielle. Le Premier ministre rassure
que l'élection présidentielle du 31 octobre sera "transparente à tout point de
vue" et qu'aucune " manipulation" susceptible d'altérer la sincérité du vote des
électeurs ne sera possible au regard du "dispositif rigoureux" mis en place (...)





Présidentielle : la CEI revient in extremis au comptage informatique des voix,
Jeune Afrique, 25 octobre 2010-

La CEI abandonne le comptage manuel des voix pour revenir au mode de compilation
informatique, avec de nouvelles garanties négociées sous l'égide du Premier
ministre Guillaume Soro (...)La CEI avait opté pour le comptage manuel, car ses
membres issus de l'opposition

récusaient
la société informatique initialement retenue, Sils Technology,
filiale détenue à 75 % par le Bureau national d'études techniques et de
développement (BNETD), une société d'État héritière de la Direction et contrôle
des grands travaux (DCGTX), dirigée par

Ahoua Don Mello
. Or cet ingénieur émérite et militant de la première heure
au Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), était chargé du système
informatique durant la campagne de Gbagbo lors de la présidentielle de 2000. 
Don Mello dirigeait notamment les opérations de compilation des résultats
électoraux en parallèle du comptage officiel.




Comité d'experts
indépendants




Pour résoudre ce problème, Guillaume Soro « a fortement
recommandé la mise en place d'un comité d'experts indépendants », après de
« multiples consultations » avec la CEI et le représentant de l'ONU
dans le pays, Youn-jin Choi
. Ce comité sera composé entre autres de
techniciens de la CEI, de la médiation burkinabè et de la société informatique
suisse Crypto AG. Il travaillera « en collaboration avec Sils Technology,
procédera en toute transparence à la transmission sécurisée des résultats du
scrutin présidentiel et en garantira ainsi l'inviolabilité », assure le
communiqué du Premier ministre. Mais la tenue de la présidentielle à la date
prévue reste encore suspendue la résolution des problèmes logistiques :
formation du personnel, acheminement du matériel de vote et, surtout,
distribution en cours de quelque 5,7 millions de cartes d'identité et
d'électeur. Ce qui n'est toujours pas achevé, à moins d'une semaine du scrutin.




Présidentielle ivoirienne,
L'Observateur paalga, 25 octobre 2010- Gare au syndrome de Floride !




Dur, dur d'être
Premier ministre de Côte d'Ivoire par ces temps de course au fauteuil
présidentiel. Et Guillaume Soro, qui en a vu d'autres, ne peut pas dire le
contraire, lui qui, par la force des choses, doit, en plus de ses attributions
administratives, régenter le bon fonctionnement des rouages de la machine
démocratique. Tout, pourtant, semblait aller pour le mieux dans le meilleur des
processus électoraux, jusqu'au couac survenu ce jeudi lorsque la Commission
électorale indépendante a fait un bond en arrière, préférant le comptage manuel
à son corollaire informatique. Rien de tel qu'un couac retentissant pour casser
l'ambiance, à seulement quelques jours du scrutin. Il n'en fallait pas plus pour
plonger le Premier ministre dans l'embarras, car alors comment concilier
fiabilité des décomptes et respect du délai légal de seulement trois jours ?
Violente question à laquelle Guillaume Soro a choisi de répondre en coupant la
poire en deux. Pour faire vite et bien, il propose une technique médiane alliant
tradition du comptage manuel et modernité des nouvelles technologies. Ainsi,
grâce à la diligence du chef de l'exécutif, le processus entamé avec l'Accord de
Ouagadougou conserve ses chances de parvenir cahin-caha à la sortie de crise que
tous espèrent. Mais bien malin qui saurait déjà affirmer que ce deal sera
payant, car loin d'être la panacée, le comptage manuel a plus d'une fois montré
ses limites. En 2000, lors de la présidentielle opposant George Bush à Al Gore,
l'Amérique était restée suspendue pendant plus d'un mois au feuilleton du
décompte des voix dans le seul Etat de Floride. Un syndrome qui peut encore
faire des ravages, surtout dans nos démocraties encore balbutiantes (...)




COTE D'IVOIRE: Spiral of lawlessness in Côte d'Ivoire's Wild
West, Irinnews, 22 October 2010-


Residents of western Côte d'Ivoire are relentlessly subjected to
brutal physical and sexual violence by armed groups as the region festers in a
state of near lawlessness, according to a



report by Human Rights Watch

(HRW) released today. The report paints a bleak picture in which human rights
are subjugated to rule of the gun as state authorities fail to react to the
disturbing reality: "Criminal gangs, militiamen, police, gendarmes, and rebel
forces subject locals to an unrelenting stream of abuses, including banditry,
assault, extortion, and the rape of women, girls, and even babies... "State
institutions tasked with preventing and holding accountable those responsible
for the violence have largely failed to act, allowing a dangerous culture of
impunity to take hold," the report added (...)"While politicians and foreign
diplomats have wrangled over election preparations, residents in western Côte
d'Ivoire are consumed by fear of violent robbery or of being pulled from a bus
and raped," Corinne Dufka, senior West Africa researcher for HRW, said. The two
regions are among several that were left in the hands of rebel Forces Nouvelles
following a 2002 army uprising. After the conflict, guns proliferated in the
west along the Liberian border, falling into the hands of rebels, pro-government
militias, irregular combatants and ordinary criminals. Although state
authorities have been deployed to these regions under a 2007 peace deal, in Dix-Huit
Montagnes, the Forces Nouvelles continue to maintain effective control. Moyen
Cavally is ruled by government security forces, but pro-government and
independent militia continue to roam freely. All have turned their guns on
ordinary citizens struggling to rebuild their lives (...)Armed militia, criminals,
soldiers and rebels set up road blocks to collect bribes - amounting to
US$200-300 million annually, according to a 2008 World Bank study. Checkpoints
are also used to stop transport vehicles and assault passengers, HRW said:
"Attackers work meticulously, often stripping their victims to find every last
coin, inflict physical abuse and, at times, kill those who refuse to relinquish
money or who try to identify the attackers." An incident in January 2010 in
which 20 girls and women were raped spotlights how female passengers often bear
the brunt: "The assailants routinely pull women and girls off of trucks, one by
one, march them into the bush, and rape them while other bandits stand guard,"
the report said. Even in their own homes, females - ranging from those over 70
to babies - are vulnerable to such attacks, says HRW (...)




 




Côte
d'Ivoire : Criminalité rampante et violences sexuelles dans l'ouest du pays,
Irinnews Dakar





L'incapacité du gouvernement à protéger les habitants et à sanctionner leurs
agresseurs alimente l'anarchie