Revue de presse internationale du 1er décembre 2009

1 déc 2009

Revue de presse internationale du 1er décembre 2009







Le
président Gbagbo convie l'ONUCI à une rencontre sur la sécurisation du processus
électoral, African press Organization, 1er décembre 2009-

Le
Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général des Nations unies
pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa, a pris part cet après midi, à une séance de
travail consacrée au processus électoral et à la sécurisation des élections. Au
terme de la rencontre présidée par le Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, M
Moussa a indiqué que l'ONUCI avait défini les domaines dans lesquels elle
apporterait un appui concernant la sécurisation des élections. De son côté, le
président de la Commission électoral indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé,
également présent à la réunion, a dit avoir fait le point de la situation du
processus électoral dans sa phase d'affichage des listes provisoires. Il a
invité les Ivoiriens à continuer à faire preuve de discipline dans la
consultation de ces listes. « Il y a des problèmes et nous avons des
solutions », a ajouté le président de la CEI qui a indiqué qu'un schéma était
déjà en place pour la date des élections.

« Nous attendons
d'avoir tous les ingrédients pour l'annoncer et la proposer au gouvernement qui,
à son tour, prendra un décret connexe », a-t-il précisé. En plus du Représentant
spécial du Facilitateur du dialogue inter ivoirien, les Commandants des Forces
impartiales et des Forces militaires ivoiriennes ont également pris part à la
rencontre.




Cote
d'Ivoire : « Il n'y aura pas de prorogation » pour le contentieux sur la liste
électorale, avertit le président de la CEI, Apanews, 1 décembre 2009-


Le président de la commission électorale indépendante ivoirienne
(CEI), Robert Beugré Mambé a avertit lundi ses compatriotes que « il n'y aura
pas de prorogation » pour les contentieux sur la liste électorale provisoire, a
constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Il n'y aura pas de
prorogation. 30 jours, ça suffit largement pour faire ce travail, et c'est ce
que nous allons tenter de respecter »a-t-il a déclaré au terme d'une séance de
travail avec le Président Laurent Gbagbo.

A propos des
contentieux, il a indiqué que « nous avons remarqué que les points essentiels
concernent les articulations sur les noms; ensuite certaines personnes qui n'ont
pas été retrouvées sur les fichiers historiques ».

Selon le président de la CEI,
des données sur le terrain permettent à son institution de commencer à trouver
des solutions. Nous avons aussi remarqué, a-t-il ajouté que « les réclamations
portent sur les changements des lieux d'enrôlement. Il y en a qui ont été
enrôlés dans des endroits, mais on n'y trouve pas leurs noms ».

Les Ministres de la
Défense et de l'Intérieur ; l'Adjoint au Représentant Spécial du Secrétaire
Général de l'ONU en Côte d'Ivoire ; le Représentant Spécial du Facilitateur dans
la crise ivoirienne ; le Chef d'Etat- Major des Armées, le Général Philippe
Mangou ; le Chef d'Etat- Major des Forces Armées des Forces Nouvelles, le
Général Soumaila Bakayoko et les Forces impartiales ont pris part à cette séance
de travail.




UN Peacekeepers
Plant Trees to Fight Climate Change, Newsedge, 1st December 2009-

United
Nations peacekeepers planted nearly 600 trees in a botanical garden in Cote
d'Ivoire over the weekend, a small but symbolic step in a project to combat
climate change that has already surpassed its target of 7 billion trees - one
for every person in the world. The planting in the town of Bingerville follows a
similar ceremony in neighbouring Liberia where UN blue helmets planted 1,000
trees earlier this year as part of the initiative launched by UN Environment
Programme (UNEP) to plant 7 billion trees by the end of 2009, a goal it reached
in September (...)The one-hectare lot in Bingerville
botanical garden will now be known as ONUCI, the initials of the UN peacekeeping
mission that has been stationed in
Cote d'Ivoire

since 2004 to help ensure a ceasefire and pave the way for permanent peace and
democratic elections after civil war in 2002 split the West African country into
a Government-ruled south and a rebel-controlled north. Reauthorized repeatedly
since then, most recently until 31 January 2010, it currently comprises nearly
8,400 uniformed personnel, as well as 407 international civilian staff.




Les
autorités ivoiriennes invitées à fixer la date de l'élection, Panapress, 30
novembre 2009-
 
Des acteurs politiques ivoiriens et la Société civile ont demandé dimanche à la
Commission électorale indépendante (CEI) de fixer une nouvelle date pour
l'élection présidentielle initialement prévue le 29 novembre (...)




REPORT
DE LA PRESIDENTIELLE EN CÔTE D'IVOIRE
 :
Du tintamarre pour dire « y en a marre ! », Le Pays, 30
novembre 2009-

De
plus en plus, le PDCI a de la peine à contenir son irritation face aux reports à
répétition d'une présidentielle ivoirienne qui, décidément, semble reculer à
l'infini, au fur et à mesure que le temps, lui, avance, inexorablement. Et il
décide de le faire savoir, en disant haut ce que d'autres pensent tout bas (...).
Tout à fait clair, le PDCI a choisi de dire « basta ! ». Et ce ras-le-bol est un
message destiné au gouvernement de Gbagbo (...)De fait, cette succession
d'annonces- reports finit par revêtir quelque chose d'incongru, d'inexplicable
voire d'indécent. En Côte d'Ivoire, les protagonistes de la crise ont depuis
belle lurette, répété à l'envi, que la guerre est bel et bien finie. Ils ont
régulièrement promis et juré, la main sur le cœur, qu'ils appelaient tous de
leurs vœux les plus chers, la tenue de cette présidentielle qui devrait résonner
comme une vraie délivrance pour l'ensemble des Ivoiriens. Malheureusement, en
dépit des pressions diverses de la communauté internationale pour pousser au
scrutin, c'est de l'intérieur du pays que l'on traîne les pieds et que l'on
freine le processus. Une partie de la classe politique ivoirienne fait de la
résistance et il faut l'avouer, elle y parvient à merveille. A ce jour, on se
contente de la désormais célèbre formule qui veut que « tchoco tchoco » les
élections se tiendront (un jour) en Côte d'Ivoire. Pour la précision de la date,
il faudra repasser : aucun signe à l'horizon. La « manifestation » du PDCI est
certes symbolique (...)On se doute bien que le concert de casseroles que tiendront
ses militants, chacun posté à la devanture de son habitation, ne produira pas le
tintamarre qui troublera le sommeil des caciques du régime de Gbagbo. Mais, il
se peut qu'il produise l'effet d'une boule de neige (...)





Présidentielle en Côte d'Ivoire
:
On attend maintenant une date définitive, L'Observateur
Paalga, 1 er décembre 2009-
 
Après de multiples reports, à quand la prochaine date du premier tour de la
présidentielle ivoirienne ?

(...).

Et il faut
bien qu'une date soit enfin fixée et qu'on s'y en tienne pour régulariser la
succession au fauteuil présidentiel en Côte d'Ivoire.

Car
cela fait trop de reports maintenant, de sorte que Laurent Koudou Gbagbo aura
fait, en 2010, deux mandats présidentiels au lieu d'un. En effet, élu en 2000,
lui, qui devrait mettre son fauteuil en jeu 2005, a bénéficié de dix ans de
règne en raison de la crise qui secoue son pays depuis septembre 2001.


Il faut donc véritablement régulariser cette situation. Car, à
l'heure actuelle, chacun de la vingtaine de candidats, qui a fourbi ses armes et
déposé sa caution, n'attend que le top de départ de la course à la magistrature
suprême. Il est vrai que certains n'ont pas intérêt à ce que la situation se
normalise en Côte d'Ivoire, mais il faut bien mettre fin à ce désordre. Alors la
CEI doit prendre ses responsabilités et nous fixer une date définitive et fixe,
surtout que maintenant les prétendants au fauteuil présidentiel sont connus




Côte
d'Ivoire : Les acteurs politiques exigent une nouvelle date pour les élections,
Fasozine, 30 novembre 2009-

Le report de la présidentielle en Côte d'Ivoire, qui devait se tenir le 29
novembre dernier, provoque le courroux des partis politiques de ce pays.

Entre
meetings et manifestations de tous genres, ces derniers dénoncent des manœuvres
orchestrées par la Commission électorale indépendante (CEI), et s'accusent
mutuellement de tout faire pour retarder le scrutin (....)Ce report n'est pas du
goût des partis politiques qui tirent à boulets rouges sur la CEI, à commencer
par l'ex-parti unique, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), qui ont
protesté contre le report dimanche à coup de sifflets et en brandissant des
cartons jaunes.

Mieux,
le parti de Henri Konan Bédié, opposant et ex-chef de l'Etat ivoirien, compte
accentuer la pression sur la CEI, en appelant les Ivoiriens à «manifester
bruyamment leur mécontentement», à «faire du tintamarre» à travers le pays «en
tapant sur des casseroles, en klaxonnant et sifflant, pendant 10 minutes chaque
jour à 12H00», ce, «jusqu'à nouvel ordre». C'est que le PDCI soupçonne le camp
présidentiel d'empêcher les élections de se tenir, en orchestrant des «manœuvres
dilatoires» (...) Accusant la CEI de duper les Ivoiriens après le nouveau report
de l'élection, le 6e depuis la fin du mandat du président Laurent
Gbagbo en 2005, Charles Blé Goudé, qui est également le directeur de campagne du
candidat Laurent Gbagbo pour la jeunesse, a exigé qu'une nouvelle date soit
fixée. «On n'acceptera plus une date qui va au-delà de trois mois. Nous voulons
être situés avant le début de l'année 2010», a-t-il lancé à une foule de
partisans.




Le
camp présidentiel n'est pas en reste, et pointe lui aussi la commission
électorale et...l'opposition du doigt. C'est ainsi que Charles Blé Goudé, le
leader des «patriotes» ivoiriens, partisans du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, a
estimé que la commission électorale «dominée par l'opposition» est «le principal
obstacle» au scrutin.




 





L'Amérique a mobilisé plus de 55 milliards de FCFA dans la lutte contre le VIH/SIDA
en Côte d'Ivoire, Apanews, 30 novembre 2009-


Le Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR),
un programme des États-Unis a mobilisé en 2009, plus de 124 millions de dollars
soit environ 55 milliards 800 millions de FCFA pour soutenir les actions de
lutte contre le VIH/SIDA en Côte d'Ivoire, a appris APA lundi de source
diplomatique dans la capitale économique ivoirienne. Selon cette source, ce
soutien représente la source de financement la plus importante pour la Côte
d'Ivoire et permet d'offrir des services de qualité en matière de prévention et
de prise en charge avec les anti rétroviraux rendus disponibles sur l'ensemble
du territoire ivoirien. Jusqu'au 30 septembre 2009, a ajouté la même source, le
PEPFAR a soutenu le traitement de 49 000 personnes et apporté de l'aide à plus
de 95 000 orphelins et enfants vulnérables et leurs familles d'accueil. Le
programme a également mené des actions visant à la prévention de l'infection, ce
qui a permis de sensibiliser plusieurs centaines de milliers de personnes sur le
VIH/SIDA (...). La communauté mondiale célèbre ce mardi la journée de la lutte
contre le VIH/SIDA. La Côte d'Ivoire, avec 3.697de séropositifs pour 100.000
personnes, détient le taux de prévalence le plus élevé de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. Le Nigeria suit avec 2.886/100.000
dans la même aire géographique qui regroupe, quinze pays