Côte
d'Ivoire: la nouvelle date de la présidentielle pourrait être connue "la semaine
prochaine" (ONUCI), Xinhua, 19 novembre 2009-
La nouvelle date de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, initialement
fixée au 29 novembre prochain mais assurée d'être "déplacée un peu" en raison de
retards dans la réalisation du chronogramme électoral, pourrait être connue "la
semaine prochaine", a indiqué mercredi l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI). Selon un communiqué de la mission onusienne citant le
représentant du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Choi
Young-jin, "la fixation de la nouvelle date revenait au Cadre permanent de
concertation (CPC) prévu la semaine prochaine à Ouagadougou" (...). Le communiqué
qui rend compte d'une séance de travail entre M. Choi et le président du
Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Ouattara, indique que les deux
hommes ont discuté de l'affichage de la liste électorale, du point de
l'assistance à la sécurisation du processus électoral et la certification. "Sur
ces questions, M. Choi a soutenu que les perspectives étaient très bonnes",
indique le texte. L'ONUCI a assuré le convoyage de la liste électorale
provisoire dans les centres de collecte sur toute l'étendue du territoire
national en vue de son affichage. "Il faut afficher la liste électorale dans les
meilleurs délais pour qu'on puisse commencer le traitement des contentieux qui
est une étape cruciale", a plaidé M. Choi, selon le communiqué (...)Pour sa part,
le président du RDR a déploré les retards dans le calendrier d'exécution du
chronogramme électoral avant de souhaiter que dans "deux à trois semaines plus
tard, puisse se tenir le premier tour de l'élection présidentielle, soit en
janvier 2010". "Nous ne sommes pas contents que cette date (le 29 novembre)
n'ait pas été respectée mais pour la paix, nous sommes prêts à accepter qu'un
décalage de quelque semaines soit autorisé", rapporte le communiqué qui cite M.
Ouattara

COTE
D'IVOIRE :
L'obstacle des grades surmonté, Le Pays, 19 novembre
2009- Ça y est ! Le président ivoirien Laurent Gbagbo a signé dans la
soirée du 16 novembre dernier, le décret portant harmonisation des grades des
Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) avec ceux de l'armée nationale. Par
cet acte, c'est le sort d'environ 400 éléments des FAFN promus, qui au grade de
caporal, qui au grade de général au temps fort de la crise socio-politique, qui
est ainsi tiré au clair. En d'autres termes, ils intégreront la future armée
nationale réunifiée qu'ils avaient désertée pour retourner leurs armes contre
elle. Dans le même temps, c'est la fin de la longue attente dans l'antichambre
de la résolution d'une question épineuse dont on a plusieurs fois dit qu'elle
pouvait remettre en cause le processus de sortie de crise. Les grades étaient,
avec le désarmement des ex-rebelles et des milices, les points sur lesquels
venaient buter les négociations pour tirer le pays d'Houphouët Boigny de cette
mauvaise passe (...) La situation de jeu de rôle dans laquelle on se trouve,
commande aux Forces nouvelles de montrer leur disponibilité à aider ce pays à
sortir de la crise. Le chef de l'Etat ayant signé le décret tant attendu sur les
grades, il revient maintenant aux Forces nouvelles de déposer, une bonne fois
pour toutes, les armes. Cela doit être fait en toute sincérité sans
considération politicienne. Tout compte fait, on peut dire sans exagérer que
seul le désarmement des ex-combattants constitue aujourd'hui la grosse arête
dans la gorge du processus. Gageons que la résolution du problème des grades,
comme un effet domino, fasse tomber cet os ... rebelle. C'est tout le mal que l'on
souhaite aux Ivoiriens dont les principaux acteurs politiques et militaires
doivent se retrouver dans les tout prochains jours à Ouagadougou autour du
facilitateur Blaise Compaoré, à l'occasion des rencontres périodiques du Cadre
permanent de concertation (CPC).

Le FMI verse une
deuxième tranche d`un prêt à la Côte d`Ivoire, AFP, 19 novembre 2009- Le Fonds
monétaire international (FMI) a annoncé mercredi le versement d`une deuxième
tranche d`un prêt à conditions préférentielles à la Côte d`Ivoire, pour un
montant de 57,3 millions de dollars. Un prêt de 607 millions de dollars, dans le
cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance,
destinée aux Etats membres les plus pauvres du FMI, avait été accordé à la Côte
d`Ivoire en mars (...)Un prêt de 607 millions de dollars, dans le cadre de la
Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, destinée aux
Etats membres du FMI les plus pauvres, avait été accordé à la Côte d`Ivoire en
mars. Le versement portera la somme déboursée à 52% du total prévu pour ce prêt
sur trois ans, a indiqué le FMI dans un communiqué. Le conseil d`administration
du Fonds a exempté la Côte d`Ivoire de deux obligations prévues dans le cadre du
prêt, concernant le niveau de son déficit budgétaire, et "la non-accumulation de
nouveaux arriérés sur la dette extérieure". Cité dans le communiqué, le
directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, s`est félicité des "performances
satisfaisantes" de l`économie, tout en estimant que "l`aide de la communauté
internationale reste cruciale pour la normalisation politique complète et la
réussite économique de la Côte d`Ivoire" (...). Pour le FMI, la priorité du
gouvernement du président Laurent Gbagbo doit être d`améliorer la gestion des
finances publiques, "afin d`accroître la marge de manoeuvre budgétaire dégagée
grâce aux réformes et à la normalisation politique". La Côte d`Ivoire s`est
engagée à "continuer à réorienter les dépenses vers des domaines cruciaux pour
réduire la pauvreté et améliorer les infrastructures", a expliqué M. Lipsky.
Elle doit aussi "mettre en oeuvre une grande réforme de la fonction publique en
2010", et d`autres "réformes structurelles résolues, combinées à une plus
intégration" avec ses voisins, a affirmé le numéro deux du FMI (...)

Côte d'Ivoire: les candidats à la
présidentielle ivoirienne à la conquête des jeunes, Xinhua, 19 novembre 2009-
Même
si aucune date n'a encore été encore officiellement annoncée pour le scrutin
présidentiel, après le décalage celle du 29 novembre prochain, les principaux
candidats à cette élection continuent d'aller à la "pêche des voix ". La
pré-campagne qui bat son plein sur le terrain depuis plusieurs mois se présente
comme une opération de séduction à l'endroit de la jeunesse, tant il est vrai
qu'en Côte d'Ivoire, les jeunes constitueront 30% de l'électorat pour les
prochaines élections. Par le passé, l'âge minimum de vote était de 21 ans, mais
le nouveau code électoral autorise le citoyen à voter à partir de 18 ans. D'où
une masse importante de jeunes que chaque leader veut mettre à son profit (...)