Le chef
de l'ONUCI décore les casques bleus togolais, Xinhuanet, 17 août 2009-
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi
Young-jin, a présidé samedi la cérémonie de remise de médaille aux soldats de la
paix du 11 contingent togolais de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI). Au cours de la cérémonie, M. Choi a souligné le professionnalisme des
casques bleus du bataillon déployé au sein de l'ONUCI et les a exhorté à
continuer d'afficher leurs qualités dans la conduite de tous les jours, a-t-on
appris d'un communiqué onusien publié lundi. Selon le texte, le chef de l'ONUCI
a estimé que "nous sommes en face d'une phase cruciale du processus de sortie de
crise en Côte d'Ivoire, à savoir les échéances électorales" (...)

Plan-Ivoire réalise un téléfilm sur les enjeux électoraux en Côte d'Ivoire,
Panapress, 16 août 2009-


Le président de l'ONG Plan-Ivoire, Bernard Bolly Bouekré, a
remis, mercredi, l'exemplaire d'un téléfilm intitulé "La Robe Noire" traitant
des enjeux électoraux en Côte d'Ivoire, à l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) (...)

Côte
d'Ivoire : Election : La dernière ligne droite ?, Jeune Afrique, Du 16 au 29
août 2009-


Avec la présidentielle prévue en novembre, après sept ans de
trouble et d'incertitudes, le pays est en passe de tourner la page de la crise,
Si certains demeurent sceptiques, les Ivoiriens n'ont en tout cas jamais été
aussi près de renouer avec le rituel du vote (...)

ELECTION PRESIDENTIELLE EN COTE D'IVOIRE :


LE CONTRE-PIED DU FACILITATEUR
A UNE CERTAINE OPINION, San Finna, Du 17 au 23août 2009-

Depuis
le décès d'Omar Ondimba Bongo, bien de signes avant-coureurs présageaient un
retour au lynchage médiatique et diplomatique contre les autorités ivoiriennes
et pire, une réactivation de la belligérance (...)
Lorsque des médias nationaux et internationaux ont embouché la vieille rengaine
des qualificatifs déconsidérant à l'endroit du premier Ivoirien comme au plus
chaud de la crise, on s'est dit « Ca y est, c'est reparti comme en l'An 40 ! ».
En se disant cela, convaincus que le top-départ avait été donné par le premier
des Français, on s'attendait à ce que tout le dispositif de la curée soit remis
en branle, que d'abord au sein de l'ex Rébellion Forces nouvelles, le
durcissement s'invite 

au débat et que le Facilitateur de son côté, adopte un langage
plus distant voire mordant au sujet des empêcheurs de tourner en rond
c'est-à-dire ceux du Camp Gbagbo (...) Et puis, tout à coup, comme les esprits
s'étaient échauffés après Libreville, ils se sont refroidis et les langues comme
les plumes se sont faites moins acerbes. Certains articles ou éditoriaux ont
même repris la mise en garde du président du Faso quasiment à leur compte (...)
Voilà qui témoigne d'un certain courage et d'une volonté de ne pas voir
entraîner la Facilitation dans les miasmes de l'instrumentalisation, « dans le
mur ». Si tel est vraiment le déterminant principal de la mise en garde de
Blaise Compaoré, Laurent Gbagbo a de quoi désarmer demain les accusations contre
lui si jamais les élections étaient reportées pour défaut de désarmement. Mais
si par ailleurs, le chef de l'Etat burkinabé a parlé avec le cœur, il faut
croire que la partie qui se joue actuellement en Côte d'Ivoire n'est pas perçue
comme devant seulement  marquer d'une pierre blanche la vie de ce pays et de ses
dirigeants : la même attente semble exister chez nous.

A Blaise Compaoré maintenant de joindre
l'acte à la parole et de mouiller en conséquence un peu plus le maillot pour que
les choses rentrent vite dans l'ordre avant le 30 septembre prochain, date
butoir du désarmement !

Search
For Common Ground forme à la gestion des conflits en Côte d'Ivoire, Panapress,
18 août 2009-


Search For Common Ground (SFCG), une ONG américaine oeuvrant pour
la prévention des conflits, initiera des sessions de formation pour le
renforcement des capacités des leaders communautaires et des jeunes dans la
gestion et la prévention des conflits du 17 au 25 août prochain dans les
localités de Bouaké, Guiglo, Sassandra et Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire.

Joël Dervain : «
La crise n'est pas encore finie », Jeune Afrique, 16 août 2009-

Première entreprise ivoirienne, leader en Afrique de l'Ouest dans
le raffinage, la société est directement affectée par la baisse de la
consommation des produits pétroliers. Mais maintient ses investissements (...)Avec
quelles conséquences sur votre chiffre d'affaires ? (...) Il devrait baisser de
40 % [1 300 milliards
de F CFA en 2008, soit 2 milliards d'euros, NDLR].
C'est une période un peu
difficile, car nous avons enregistré 14 milliards de F CFA de perte l'année
dernière et l'État peine à apurer sa dette, qui s'élève à près de 70 milliards
de F CFA. Heureusement, nous avions réalisé plus de 40 milliards de bénéfices
sur les années 2006-2007. Une note positive toutefois :
dans le nord de la Côte d'Ivoire, on regagne des parts de marché. Les
ex-rebelles rendent progressivement les stations-service à leurs propriétaires,
qui recommencent à s'approvisionner chez nous. Globalement, le marché ivoirien
progresse de plus de 10 % cette année. 

Cette conjoncture
difficile remet-elle en question vos projets de développement ?

Non, mais elle les
diffère. Aujourd'hui, le problème est le même pour toutes les raffineries. Notre
plan d'investissement, intitulé SIR 2020, poursuit deux grands objectifs (...)