REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 06 SEPTEMBRE 2012

6 sep 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 06 SEPTEMBRE 2012







 




Côte d'Ivoire : L'ONUCI annonce son soutien
dans l'organisation des législatives partielles, municipales et régionales




 




Koaci.com

(05/09/2012)

-
En attendant la fixation des
dates des élections législatives partielles, municipales et régionales, l'Onuci
s'engage dans l'appui technique et logistique de la Commission électorale
indépendante. C'est du moins ce que l'on retient d'un entretien que le président
de la CEI Youssouf Bakayoko a eu ce mercredi avec l'adjoint au représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Arnold
Akodjenou.




Accompagné d'une délégation composée des
responsables en charge de la Division de l'Assistance Electorale et de la
Certification des différentes étapes des élections législatives partielles,
municipales et régionales, le numéro deux de l'ONUCI a au sortir de cette
rencontre précisé le rôle de l'Onuci qui selon lui aidera les ivoiriens à
organiser ces élections dans un environnement de sérénité et de confiance. « Il
faut consolider les acquis et faire en sorte que les défis à relever le soient
», a insisté Arnold Akodjenou. Le président Youssouf Bakayoko a rassuré les
électeurs que les élections à venir ne souffrent d'aucun problème de
financement, sans toutefois donner le montant de ces différents scrutins.
Rappelant le mode opératoire de ces élections locales, Youssouf Bakayoko a
indiqué qu'elles seront couplées. Ce mode peu connu par les électeurs ivoiriens
leur sera expliqué. «Une vaste campagne de formation, de sensibilisation et de
communication sera faite à l'endroit des électeurs qui participeront pour la
première fois à un scrutin couplé dans les mois à venir, » a-t-il annoncé.




Pour la réussite de cette campagne la CEI se
fera accompagner par les chefs traditionnels, les guides religieux, les
organisations de la société civile, la presse, les radios de proximité, les
leaders d'opinion et le corps préfectoral. « Toutes ces entités seront associées
à ces sensibilisations de masse afin que l'objectif d'organiser un scrutin
apaisé avec un fort taux de participation soit atteint, » a soutenu Youssouf
Bakayoko, refusant de donner la date de démarrage de ces scrutins.




 




 




Côte d'Ivoire : Le Ghana refuse d'être la
base arrière des déstabilisateurs du régime Ouattara




 




Koaci.com

(05/09/2012)

-
Le territoire ghanéen ne
servira jamais de base arrière aux fins de la déstabilisation de la Côte
d'Ivoire. Le président John Dramani Mahama l'a réaffirmé ce mercredi au Palais
présidentiel à l'occasion d'une visite rendue au président ivoirien, Alassane
Ouattara dans un communiqué qui a sanctionné cette brève visite. Le président
John Dramani Mahama réitère par ailleurs, l'engagement du Ghana en faveur de la
paix et de la sécurité dans la sous-région, lit-on également dans ce communiqué
final signé conjointement par le ministre d'Etat ministre des Affaires
Etrangères de Côte d'Ivoire et du ministre des Affaires Etrangères et de
l'Intégration Régionale du Ghana. Le président ghanéen exprime son soutien au
chef de l'Etat, au gouvernement et au peuple ivoirien pour les efforts soutenus
en vue de la réussite de l'œuvre de reconstruction entamée sous les auspices du
président Alassane Ouattara et de la restauration définitive de la paix en Côte
d'Ivoire, précise le communiqué. Au cours d'un entretien qui s'est déroulé à
huis clos, les deux chefs d'Etat ont également débattus des grandes questions
d'actualité, en particulier celles du développement économique et social, ainsi
que celles liées à la paix et à la sécurité en Afrique. « Les deux chefs d'Etat
ont exprimé leur satisfaction pour le rôle positif joué dans le règlement des
conflits par les organisations sous régionales, notamment la CEDEAO. Ils se sont
félicités de l'évolution de la situation politique au Mali et ont exprimé leur
appréciation de la requête des autorités maliennes adressée à la CEDEAO pour
l'envoi d'une force ouest-africaine au nord du Mali, » souligne le communiqué.
[...]




 




 




Le
procès des militaires pro-Gbagbo démarre le 18 septembre prochain




 





Connexionivoirienne.net


(06/09/2012)


Le procès des militaires pro-Gbagbo, inculpés pour des crimes commis durant la
crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 et qui a fait plus de 3000
morts démarre le 18 septembre, a annoncé mercredi à Abidjan, le procureur
militaire ivoirien, Ange Kessi. 'L'audience commence le mardi 18 septembre par
le procès du général Brunot Dogbo Blé'', a dit Ange Kessi cité par la radio des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI FM). Inculpé en juillet pour génocide,
Bruno Dogbo Blé était le Commandant de la garde républicaine sur laquelle a
reposé le régime de Laurent Gbagbo. Il est incarcéré à Korhogo dans l'extrême
nord du pays après son arrestation le 15 avril à Abidjan.




 




 




Réconciliation en Côte d'Ivoire: Eviter un
nouveau faux départ




 




Le Pays

(06/09/2012) - En Côte d'Ivoire, la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (CDVR) est de nouveau à pied d'œuvre. Depuis le 4 septembre, la
structure de l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny tente de renouer les
fils du dialogue entre Ivoiriens dont beaucoup se regardent en chiens de
faïence.




Chacun à son tour, les représentants des
partis politiques et d'organisations de la société civile sont reçus par le
secrétariat exécutif de la CDVR dans le cadre de ce que la commission a baptisé
les « pré-concertations de la relance du dialogue politique ».  Il était temps,
dans un pays où le mois d'août a été marqué par des attaques contre des
objectifs militaires tant dans la capitale Abidjan qu'à l'intérieur du pays. Des
attaques dont des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo sont accusés
d'être les instigateurs, voire les commanditaires et qui valent à certains
d'entre eux des emprisonnements comme par exemple le secrétaire général du Front
populaire ivoirien (FPI), Laurent Akoun, ou des arrestations comme le
porte-parole de Laurent Gbagbo en exil au Ghana, Justin Koné Katinan. (...) Au
nombre des partis du landernau politique ivoirien qui ont répondu à l'invitation
de la CDVR le 4 septembre dernier, il y a eu le FPI. Finalement, le parti de
l'ex-président Laurent Gbagbo n'a pas évoqué sa situation actuelle pour snober
Banny. Ses premiers responsables se sont déplacés et ont laissé entendre leur
disponibilité à aller au dialogue. Un dialogue dont on parle tant depuis la fin
de la crise ivoirienne mais qui a du mal à se concrétiser du fait des
ressentiments, des extrémismes, du manque de sincérité et de confiance. C'est
tout cela que la CDVR essaie d'aplanir depuis tout ce temps, sans y être
véritablement parvenue pour le moment. Chaque protagoniste se dit disposé au
dialogue sans réellement poser des actes qui vont dans ce sens. Ce qui complique
la tâche de Charles Konan Banny et de son équipe qui doivent avoir un moral de
fer pour ne pas être tentés souvent de jeter l'éponge tant les embûches sont
nombreuses sur leur route. (...) Il reste à espérer que ces conciliabules
aboutissent à des résultats durables. (...) Croisons les doigts pour que cette
fois soit la bonne et non un énième faux départ. Il est plus que temps de rompre
avec le surplace qui fait perdre du temps à tout le monde et plombe la véritable
réconciliation dont a besoin le pays pour repartir de plus belle.




 




 




La société
financière d'investissement va injecter 200 millions de dollars en Côte d'Ivoire




 




Afrik.com -
La société financière d'investissement (SFI) a promis mardi d'injecter 200
millions de dollars en Côte d'Ivoire. La filiale de la Banque mondiale a déjà
investi 50 millions de dollars dans le pays, « notamment avec la mise en place
d'un portefeuille risque dans le cadre de [son] programme de financement de
micro, petites et moyennes entreprises en Afrique », a expliqué Cassandra
Colbert, la représentante locale de la SFI. Dans cette enveloppe financière, 125
millions seront débloqués pour faire aboutir le projet d'extension de la
centrale thermique d'Azito, près d'Abidjan, dont le coût est estimé à 400
millions de dollars. Au moins 75 millions de dollars serviront à financer les
paysans, le secteur de l'agro-industrie ainsi que les petites et moyennes
entreprises (PME). [...]