REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 6 MARS 2009

6 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 6 MARS 2009





Nouvelle page 1








1000 microprojets
pour les ex-combattants YJ Choi fait le point à Ado




Le Jour plus – « Le
Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi, a
échangé, jeudi, à Abidjan, avec le leader du Rassemblement Des Républicains
(RDR), M. Alassane Dramane Ouattara, sur la sortie de crise, notamment, sur
l'initiative des 1000 microprojets et le processus électoral. M. Choi, qui vient
d'effectuer une tournée nationale sur le programme de 1000 microprojets dans les
villes de Bouaké, Séguéla, Daloa, Issia et San Pedro, a échangé avec le
président du RDR sur la meilleure manière de mettre cette initiative au service
de la sortie de crise dans le pays. « Nous avons échangé sur la manière
d'utiliser l'opération au profit du processus de paix en Côte d'Ivoire », a
déclaré à la presse, M. Choi, estimant que l'opération présente beaucoup de
potentiels. «Dans deux ou trois mois, je vais faire un troisième tour pour
constater les progrès. Si cela est positif, nous avons l'intention d'augmenter
le budget global de l'opération », a ajouté M. Choi, soulignant que deux
milliards de francs CFA avaient été mobilisés pour la première tranche de cette
opération. M Choi a également indiqué à la presse avoir échangé avec le
président du RDR sur le processus électoral et la réunification du pays. « Comme
vous le savez, Ouaga IV [le quatrième accord complémentaire à l'Accord Politique
de Ouagadougou] a lié maintenant les deux processus d'une façon assez ferme. Il
faut désormais considérer, en même temps, les deux aspects du  processus
électoral et la réunification du pays », a-t-il souhaité. Le Représentant
Spécial était accompagné de son adjoint, M. Georg Charpentier, et du chef de la
section du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de l'ONUCI, M. Sidi
Ould Zahabi. La même délégation avait été reçue, la veille, par le Président de
la République ivoirienne, M. Laurent Gbagbo. »




 






Y.J. Choi à sa sortie d'audience - "La réunification et le
processus électoral doivent aller ensemble"
 




Le Patriote  – «Je
viens de terminer mon deuxième tour à l'intérieur du pays pour les
micros-projets. Je lui ai rendu compte des progrès de l'opération 1000
micros-projets en Côte d' Ivoire. Nous avons échangé les points de vue. Nous
avons vu comment cette opération peut être utilisée au profit du processus de
paix en Côte d'Ivoire. Nous avons mobilisé 2 milliards F CFA pour l'opération
1000 micros-projets. Dans deux ou trois jours, je ferai un troisième tour pour
évaluer les progrès réalisés. Nous avons l'intention d'augmenter le budget total
alloué aux micros-projets, puisque c'est une opération qui a beaucoup de
potentialités. Nous avons échangé nos points de vue sur le processus de paix,
notamment le processus électoral et la réunification. Il faut, maintenant,
considérer le processus de la réunification du pays et le processus électoral.
Les deux doivent aller ensemble».
 




 




Nord Sud
  affiche
à sa Une l'information suivante : « 
identification et
enrôlement - scandale à la CEI : les Ivoiriens d'Arabie Saoudite, d'Egypte,
...exclus ».
Selon ce quotidien ; les Ivoiriens qui
résident dans les pays du Moyen-Orient, (Egypte, Yémen, Territoires
palestiniens, Iran, Israël, Jordanie, Liban, Oman, Qatar, Arabe Saoudite,
Bahreïn, Émirats Arabes Unis...) ne prendront certainement pas part aux élections
dans leur pays. Et pour cause, dans la constitution de sa matrice pour
l'enrôlement des Ivoiriens de la diaspora, la CEI a choisi de les exclure. Nous
n'avons pas pu obtenir des données officielles exactes. Mais des spécialistes
s'accordent à reconnaitre l'importance de la diaspora ivoirienne que se trouve
dans cette partie du monde. » 




 





02 dames faussaires épinglées à Guéssabo




L'inter  – « 
L'opération
d'enrôlement et d'identification qui a démarré dans le département de Zoukougbeu
le 1er février 2009, les 11 et 12 février avec 51 centres de collecte
fonctionnels sur les 71 prévus, a connu un arrêt de travail les 14 et 15 février
derniers pour cause de grève à Guéssabo. La reprise des activités depuis le 16
février, a permis de mettre la main sur deux pétitionnaires domiciliées au
quartier Djinébougou de Guéssabo. Venues se faire enrôler le mardi 03 mars 2009,
aux environs de 10 heures, elles n'ont pu répondre aux questions- des agents du
centre opérationnel. La nommée DIABATE Karidjatou née le 15 juillet 1984 à
Yopougon, n'a pu être capable de répondre à la question relative à l'identité de
ses parents. Elle semblait l'ignorer totalement. La confusion dans les arguments
avancés a mis la puce à l'oreille de l'agent enrôleur. Après des balbutiements,
elle lance en Malinké : « je ne connais pas la date de naissance de mes parents
ni leurs villages d'origine. Mais ce que je sais, ils sont Maliens ». Un aveu
qui n'échappe pas aux agents qui constatent que la pétitionnaire n'a pas de
documents relatifs à sa naturalisation ivoirienne. Pour situer les
responsabilités, ils font appel à l'honorable Gouani Sourou, député de
Zoukougbeu. L'élu Fpi (Front Populaire ivoirien) du département découvre par la
suite que l'extrait d'acte de naissance de Dame DIABATE Karidjatou portant la
mention "née le 15 juillet 1984 à Yopougon'' a été enregistré le 16 juillet et
délivré le 17 juillet 1984, en l'espace de deux jours ce qui paraît
invraisemblable dans la logique de la délivrance de la pièce d'état civil
établie dans la commune de Yopougon. Les investigations approfondies exposent la
femme qui fait un autre aveu : « Tous ceux qui habitent notre cour de
Djinébougou se sont fait enrôlés. Ce sont mes voisins qui m'ont poussé à faire
comme eux. Ils sont nombreux dans mon cas ». En attendant d'en savoir un peu
plus sur ce réseau de faussaires, installées au quartier guinéen de Guéssabo,
DIABATE Karidjatou a également dénoncé sa tante Naminata DIABATE qui elle aussi
été épinglée. Le député Gouani a conduit les deux dames faussaires au poste de
gendarmerie de Zoukougbeu le mardi 03 mars 2009 pour nécessité d'enquête. »




 




 






Appelé devant le conseil de discipline du PDCI : Gnamien Yao a
subi le courroux de la JPDCI
 




Le Nouveau
Réveil  –

Appelé pour être entendu par le conseil de discipline du PDCI
présidé par Noel Némin, Gnamien Yao a eu maille à partir avec quelques jeunes
dudit parti. -Dès 11h 05mn, l'ancien ministre des PME a fait son apparition à la
maison du parti à Cocody. Attendant son tour de passage devant la commission de
discipline, Gnamien Yao a été installé dans une salle jouxtant celle où N'dri
Appolinaire, le gouverneur de Yamoussoukro, se faisait entendre.C'est alors que
Kouadio Konan Bertin dit KKB président de la JPDCI entre dans la salle pour
demander des explications à l'accusé sur son interview accordée, hier, à
Nord-Sud Quotidien. Les échanges se font sans civilité. La tension monte d'un
cran. Des jeunes de la JPDCI accourent. On se bouscule. La violence et le
désordre s'installent. Se sentant en insécurité, Gnamien Yao escalade la fenêtre
pour se soustraire de ses adversaires. Il est rattrapé dans la cour et subit le
courroux des jeunes déchaînés toujours avec KKB à leur tête. Gnamien Yao réussit
à se défaire de ses adversaires et s'engouffre dans un taxi "wôrô-wôrô" en
direction de la Riviera 2. Au feu de Ste-Marie, il se rappelle avoir oublié ses
documents à la maison du PDCI. Rebroussant chemin, il est de nouveau rattrapé
par les hommes de KKB, déterminés à en découdre avec lui. La tension
s'intensifie et la frayeur devient manifeste. Ils en vinrent aux mains. Echanges
de coups, bousculade. Passant sur le boulevard de France par hasard,
l'Ambassadeur du Burkina-Faso, SEM Emile Ilboudo, réussit à exfiltrer Gnamien
Yao pour l'emmener à bord de sa voiture de commandement. Il y a eu plus de peur
que de mal. »




 






Gnamien Yao, ancien ministre - "C'est Bédié qui m'a fait frapper"
 




Nord Sud : – « «
Je considère que c'est le président Bédié qui m'a fait frapper. Je ne suis pas
allé faire de la provocation. Je remercie l'ambassadeur du Burkina Faso qui m'a
sorti des griffes de KKB et de ses loubards. Dans toutes les familles
politiques, lorsqu'il y a une guerre de succession, c'est normal qu'on se donne
des coups. On me reproche d'avoir rejoint le camp présidentiel. Or, 90% de ceux
qui m'ont convoqué sont nuitamment avec le président Gbagbo. Y compris parmi
ceux qui m'ont frappé. C'est la peur de débattre avec moi, potentiel successeur
de Bédié à la tête du Pdci Rda, qui les effraie. Némin doit savoir que quand le
tribunal convoque une personne, il a le devoir d'assurer la sécurité de la
personne convoquée. Il verse des larmes de crocodile. Il est le chantre de
l'exclusion, du tribalisme. Si le parti me convoque, j'irai répondre. Mais je
souhaite que Bédié soit présent ce jour-là pour lui dire qu'il est temps qu'il
parte à la retraite. Ce qu'on m'a administré ce matin, c'est ce qu'on réserve
aux hommes aux grands destins (...)»




 






Réunion du Conseil de discipline du PDCI-RDA, hier/ KKB, pdt de
la JPDCI: "Je n`ai jamais porté main à Gnamien Yao"
 




Le Nouveau Réveil
– « 
Gnamien
Yao accuse Kouadio Konan Bertin dit KKB d'être le fer de lance de l'agression
dont il a été victime, hier, à la maison du PDCI à Cocody. Face à cette
accusation, le président de la JPDCI se défend.




Président, on
vous a vu très excité face au ministre Gnamien Yao. Qu'est-ce qui est à
l'origine de ce débordement ?




[...] Le concept de
"judas" vient de là. Tous ceux qui trahissent Bédié sont des judas et c'est
Gnamien Yao qui l'a édité au PDCI-RDA...Alors qu'il était invité devant le
conseil de discipline, Gnamien avait-il besoin de se répandre dans les journaux
comme il l'a fait ? Traiter Bédié comme moins que rien ? Parler de Bédié comme
si c'était son égal ? La jeunesse du PDCI-RDA ne peut pas tolérer cela aussi
longtemps. Voilà ce qui nous a excédé.




Et donc qui vous
a amené à lui porter main ?




Je m'inscris en faux
contre tout ce que Gnamien veut faire croire qu'il est la victime. Jamais, je
n'ai porté main à Gnamien Yao. [...] ».




 




Audition dans
l'affaire Guy-André Kieffer : Simone Gbagbo exige le respect des règles




Fraternité Matin  –

« 
La
Première dame, séjournant à Washington, s'est prononcée sur certaines
accusations.

La Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo, était en visite
privée aux Etats-Unis. Au terme de son séjour, l'ambassade de Côte d'Ivoire a
organisé une rencontre d'échanges entre la diaspora ivoirienne et leur «première
maman». Les échanges ont littéralement tourné autour de la crise et le processus
de sortie de crise qui a cours en ce moment. A la fin de la rencontre, elle a
bien voulu s'exprimer sur l'affaire Guy André Kieffer dans laquelle elle est
citée à comparaître comme témoin. «L'affaire Kieffer est une affaire délirante.
Ce monsieur s'appelle Kieffer. On dit que ce monsieur est mort. On n'a jamais vu
de corps. Quelque temps après, mon beau-frère (Michel Legré) déclare qu'il fut
la dernière personne à l'avoir vu vivant. Mais,  moi, je ne connais pas ce
monsieur. Mais apparemment, lui, mon beau-frère, le connaît. Il paraît qu'ils
seraient amis. En plus, il a fait des déclarations. Le juge Ramaël  l'interroge
à Abidjan et dans ses déclarations, il annonce qu'il y a un certain nombre de
personnes qui ont participé à la disparition de M. Guy André Kieffer. Il cite
des noms de personnes qui sont dans le cabinet du Président de la République, de
même que dans le mien. Et à partir de ce moment, ils affirment que c'est le
Président (de la République) et moi qui avons fait disparaître le journaliste
Kieffer. Pour quelles raisons? On n'en sait rien. A un moment donné, ils ont
prétendu que Kieffer détiendrait des informations, sur un certain nombre de
détournements qui se feraient au niveau du fonds de cacao. Par conséquent, ceux
qui l'ont fait disparaître, auraient agi ainsi parce qu'il était sur le point de
les compromettre. Ni le Président (de la République), ni moi-même ne sommes
impliqués dans le négoce du café et du cacao. Cela ne nous concerne point . J'ai
suivi ce dossier de très près pendant longtemps jusqu'à ce que, l'année
dernière, on vienne me citer nommément en affirmant que c'est moi qui ai donné
l'ordre de tuer M. Kieffer. Pourtant, on n'a jamais eu la preuve que ce monsieur
est mort. Ils sont passés de la disparition à la mort. Mais pour passer de la
disparition à la mort de quelqu'un, il faut qu'on ait trouvé le cadavre.
Cependant, le juge Ramael ne semble pas être préoccupé par cela. Il a fait
publier dans des journaux pendant un bout de temps, qu'il nous avait adressé une
convocation. La presse française et d'autres médias ont repris cela. Mais, moi,
je n'ai reçu aucune convocation. Et quand on s'est renseigné, il s'est avéré
qu'il n'avait pas envoyé de convocation. C'était de la publicité malveillante.
Et parce que  son acte a été dénoncé, le juge Ramael a fait envoyer une
convocation. Seulement, cette convocation n'était pas aux normes. Et récemment,
il a fait revenir une autre convocation, cette fois en bonne et due forme. Je
lui ai répondu en lui disant que s'il veut m'interroger, et comme je n'ai rien à
me reprocher, je n'y trouve aucun incovenient. Mais, il faut que cela se passe
dans les normes. Et ces normes exigent que s'il veut m'interroger, qu'il fasse
le déplacement sur Abidjan. S'il ne peut pas se déplacer à Abidjan, qu'il mette
sur pied une commission rogatoire afin que des juges à Abidjan m'interrogent.
Voilà ce que
j'ai déclaré"."