REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 5 JUIN 2009

5 juin 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 5 JUIN 2009





Nouvelle page 1










Certification des élections : Choi a échangé avec le corps
diplomatique




Fraternité Matin
 – « 
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Y.J. Choi a reçu jeudi à Abidjan, l'ensemble du corps diplomatique
accrédité en Côte d'Ivoire. Cette annonce a été faite (peu avant) par le
Porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun
Touré, lors du point de presse hebdomadaire de la mission.




Selon M. Touré, la
rencontre offrira l'opportunité à M. Choi de poursuivre les explications sur
l'exécution du mandat de certificateur que lui a confié le Conseil de sécurité.
Elle sera également l'occasion de tenir informé le corps diplomatique, «des
derniers développements du processus de paix ivoirien. L'accent sera mis sur le
processus électoral, notamment sur la certification des élections», a-t-il
ajouté.




Le Porte-parole a
annoncé que dans le cadre de la phase de rattrapage de l'opération
d'identification et de recensement électoral, les statistiques officielles,
arrêtées au 02 juin, donnaient le chiffre de 76 381 personnes enrôlées, y
compris les 41.000 enrôlés à Abidjan. A cet effet, il a réaffirmé la
disponibilité de l'Onuci d'apporter son appui logistique pour la réalisation des
objectifs attendus. Il a annoncé à cette occasion que huit villes, Bondoukou,
Bouaké, Daloa, Divo, Gagnoa, Korhogo, San-Pedro et Soubré ont pu bénéficier
chacune d'un groupe électrogène de 15 Kva. Leur rôle, a précisé M. Touré, sera
de «faciliter le démarrage des tâches techniques de numérisation et de
dé-doublonnage au niveau des grands centres de coordination de
l'identification»...




 




Certification de la
présidentielle – le FPI : « l'Onu ne validera pas les résultats » - Sokouri
Bohui (SN du FPI charge des élections) : « la certification sera un simple avis
de l'ONU »




Nord Sud : - « [...]
Vous emblez vouloir faire de la certification de l'ONU une mission quelconque




 




SB : Non, nous au
FPI, nous acceptons le mandat de certification de l'ONU. Mais nous disons que
c'est pour donner un avis. Je répète que ce n'est pas l'ONU qui valide ou
invalide les résultats des élections dans notre pays. C'est surtout ce Nord Sud
quotidien doit écrire. [...]




 




Affi N'Guessan a
semblé dire qu'il faut que l'Onuci travaille de concert avec la CEI et le
Conseil constitutionnel dans le cadre de sa mission.




 




SB : Dans ce cas,
approchez Affi N'guessan. Demandez-lui ce qu'il a voulu dire exactement par
concertation. Pour l'instant moi je vous dis le droit. C'est qu'en matière
électorale ce n'est pas parce qu'il y a l'ONU sur notre territoire, que tout ce
qu'il y a à faire doit être validé par l'ONU. Non, le droit doit être dit en
Côte d'Ivoire. L'Onu certifie certes, mais les institutions de notre pays font
leur travail. [...] ».




 




Onuci ou Conseil constitutionnel – qui certifie les élections ?




Le Jour plus  –
« 

L'étape cruciale de la certification de la présidentielle
ivoirienne de novembre prochain par la mission onusienne ou par le conseil
constitutionnel soulève des interrogations. Est-ce l'ONUCI ou le conseil
constitutionnel qui dira si le prochain président ivoirien a été élu dans de
bonnes ou mauvaises conditions ? Qui d'entre ces deux structures validera
l'élection de ce président ? [...]




Devoir de
clarification

– Vu que cette configuration peut déboucher sur un conflit de compétences entre
la représentation onusienne et cette institution étatique, on est en droit de se
demander qui va certifier la présidentielle de novembre prochain. Un devoir de
clarification s'impose pour ne pas saper le travail abattu. A l'heure où on se
démène pour enlever toute entrave à la sortie de crise, il y a nécessité
d'anticiper ce couac qui se profile à l'horizon. Selon une source consultée à la
commission électorale indépendante (CEI), la question est prise au sérieux. Pour
notre informateur, les différentes structures impliquées dans le processus
électoral savent ce qu'elles doivent faire. A l'en croire, tout est mis en place
pour que les chevauchements d'actions soient vite jugulés. « Le représentant
spécial du secrétaire général a rencontré tous les acteurs politiques ainsi que
les responsables des structures qui prennent part au processus électoral. Ils se
sont parlé et un mécanisme est mis en place pour que tout obstacle soit levé »,
a rassuré notre interlocuteur. Envisage-t-on une certification collégiale de la
présidentielle prochaine par l'ONUCI et le conseil constitutionnel ? Cette
solution, selon notre source, ne s'impose pas étant entendu qu'en accord avec
les autorités, la représentation onusienne a reçu mandat pour certifier les
résultats de la présidentielle prochaine. »




 




Opération
d'identification : L'ONUCI toujours disposée à apporter son appui logistique





Abidjan, (AIP)
-L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) réaffirme sa  disponibilité à
apporter son appui logistique pour la réalisation des objectifs attendus dans le
cadre de la phase de rattrapage de l'opération d'identification et de
recensement électoral lancée depuis quelques semaines à l'intérieur du pays, a
annoncé jeudi son porte-parole, Hamadoun Touré. Lors du point de presse
hebdomadaire de la mission à son siège de Sébroko, Hamadoun Touré a indiqué que
l'ONUCI a déjà mis à la disposition de huit villes des groupes électrogènes de
15 KVA, en vue de "faciliter le démarrage des tâches techniques de numérisation
et de dé-doublonnage au niveau des grands centres de coordination de
l'identification". Toujours dans le cadre de l'appui logistique, selon M. Touré,
120 véhicules avec chauffeurs sont mobilisés chaque jour pour transporter des
équipes et des superviseurs de l'identification sur le terrain. "L'ONUCI
encourage le gouvernement et les parties au processus de sortie de crise, ainsi
que les structures impliquées dans la conduite des opérations à maintenir la
dynamique pour garantir le respect des délais annoncés pour l'organisation
d'élections conformes aux standards internationaux", a dit le porte-parole. Les
statistiques officielles arrêtées au 02 juin donnent le chiffre de 76.381
personnes enrôlées dont 41.000 à  Abidjan, a révélé le porte-parole de l'ONUCI,
soulignant que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, a reçu l'ensemble du corps diplomatique
accrédité en Côte d'Ivoire pour lui expliquer l'exécution du mandat de
certificateur que lui a confié le Conseil de sécurité en 2007. La résolution
1765 adoptée en juillet 2007 par le Conseil de sécurité des Nations Unies confie
au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG), "à titre
exclusif et personnel", le mandat de certification pour garantir la tenue
d'élections présidentielles et législatives ouvertes, libres, justes et
transparentes, conformément aux normes internationales.




A ce
titre, cinq critères-cadres, à savoir la paix, l`inclusion, les médias d`Etat,
la liste électorale et les résultats, ont été retenus en concertation avec les
acteurs politiques ivoiriens et le Facilitateur. Pour assurer cette mission, le
certificateur est assisté par une cellule d`experts établie au sein de l`ONUCI
qui effectue un suivi au quotidien de toutes les étapes du processus électoral,
rappelle-t-on. »




 






Soro parle de sa collaboration avec Gbagbo : "Nous travaillons
dans la sincérité et c`est serieux !"

(Cliquez sur le
lien pour obtenir la première partie de l'interview)




Fraternité Matin




Ma première
question, comment allez-vous? L'image qu'on a de vous dans le peuple, c'est que
vous êtes un peu comme une femme qui a accouché, il n'y a pas longtemps, le 26
mai dernier, mais qui a eu besoin d'un forceps. Comment se passe la suite de
l'accouchement?




 




PM : Maintenant, la
passation des charges faite le 26 mai, dit aux commandants de zone que,
désormais, ils sont confinés dans une activité strictement militaire. Donc ils
auront maintenant une activité de défense dans les casernes. Le 4e accord
prévoit qu'à l'issue du processus de sortie de crise, ceux-ci vont à la
retraite. Ça veut dire qu'après les élections, les commandants de zone ne feront
plus partie de l'armée réunifiée, ils iront faire valoir leurs droits à la
retraite. Ce sera le moment de la reconversion. Cependant, si certains voudront
aller dans la Fonction publique, cette possibilité leur est offerte. Les autres
encore voudront-ils aller en politique? C'est aussi de leur responsabilité.
Comme d'autres encore voudront s'engager dans des activités lucratives. C'est
une porte ouverte. [...]




 




Monsieur le
Premier ministre, une transition pour parler des élections. Mais juste deux
questions. Quelle est la réalité de vos rapports avec le Président Laurent
Gbagbo? Est-ce un jeu de façade ou alors est-ce vraiment sérieux?




 




Si c'était un jeu de
façade, je crois que ça se serait découvert au bout de six mois, un an.
Maintenant, cela fait deux ans qu'avec le Chef de l'Etat, nous travaillons. En
tout cas, dans la sincérité et c'est sérieux. Je pense qu'on doit se réjouir
qu'il n'y ait pas une forme de dyarchie au niveau de l'exécutif, qu'il y ait
cette homogénéité au niveau de l'exécutif. Si non ce serait intenable. Peut-être
que les relations anciennes que j'avais avec le Chef de l'Etat ont permis
justement que très rapidement, nous puissions nous parler et que nos relations
s'améliorent de façon notoire aujourd'hui. Ce qui est un adjuvant pour le
processus de sortie de crise. Et je pense que c'est important. En ce qui nous
concerne, nous sommes sincères dans la façon de se parler, de travailler et de
présider aux destinées de ce peuple. [...]




 




Nous allons
ouvrir le chapitre de l'identification et des élections. Les élections, c'est
dans 5 mois. L'enrôlement a été relancé pour les retardataires. A l'étranger,
les choses sont annoncées mais n'ont pas encore commencé. Où sommes-nous
exactement?




 




Effectivement, cette
opération a été lancée l'année dernière. Nous sommes aujourd'hui à plus de 6
millions de citoyens qui sont allés dans les centres de collecte et qui se sont
inscrits. Le Cpc a décidé qu'il ait une prolongation de l'enrôlement jusqu'au 30
juin pour permettre aux centres de collecte qui n'avaient pas été ouverts, il y
a en avait 205, de l'être et de donner la possibilité aux citoyens qui le
désirent de venir se faire enrôler. L'enrôlement à l'étranger va démarrer le 11
juin pour prendre fin aussi le 30 du même mois. C'est une opération qui se
déroule très bien. Il est vrai qu'elle a connu des difficultés au démarrage,
comme à tous les processus. Par la suite, elle devient une chose courante.
L'enrôlement est aujourd'hui, courant. Je voudrais saisir l'opportunité pour
inviter tous les Ivoiriens qui ne se sont pas encore déplacés, de le faire. Car
le 30 juin, c'est le dernier jour.




 




Il n'y aura donc
plus de prolongation?




 




Non. Il n'y en aura
plus. Le Cpc l'a formellement décidé. Le dernier jour pour s'enrôler est le 30
juin. Je demande à tous, de prendre des dispositions pour le faire.




 




M le Premier
ministre 6 millions de personnes sont allées dans les centres de collecte.




Cela
correspond-il à 6 millions d'électeurs?




 




Non. C'est une base
de données. Nous avons plus de 6 millions de personnes qui se sont déplacées
dans les centres de collecte et qui se sont fait enrôler. Une fois que
l'enrôlement sera arrêté le 30 juin, va commencer le traitement informatique.
Qui va consister à bien vérifier si sur les inscrits, certains ne l'ont pas fait
deux ou trois fois. C'est la première étape. Nous allons bien nous assurer qu'il
n'y a pas eu de double inscription. Par la suite, faire un croisement avec des
fichiers historiques pour nous assurer que sur les 6 millions et plus, il n'y a
pas de gens qui ont tenté de frauder. Ceux par exemple n'étaient pas Ivoiriens,
mais qui ont cherché à s'inscrire. Nous allons vérifier, recouper, faire le
croisement et tous ceux qui seront retenus à l'issue du croisement sont bel et
bien ceux qui ont le droit d'être inscrits. Et nous procéderons ensuite au tri
pour voir ceux qui seront électeurs. Pour l'être, il faut être âgé de 18 ans et
plus, Ivoirien. Si vous êtes naturalisé, il faut avoir joui de la nationalité
ivoirienne au moins pendant 5 ans. Ainsi, après ce tri, nous enverrons dans la
base de données élections, ceux qui remplissent les critères. Ceux qui sont
en-déça de 18 ans, soit entre 16 et 18 ans, leurs données seront acheminées dans
la base identification. Confiée à l'Office national d'identification pour qu'ils
puissent obtenir leur carte nationale d'identité. Ce n'est qu'au bout de ce
processus que ceux qui remplissent les conditions pour se retrouver sur la liste
électorale vont être inscrits sur la liste dite provisoire. Cette liste sera
publiée par tout moyen, par voies de media, d'internet, etc pour que les partis
politiques et tout autre citoyen puissent regarder cette liste provisoire. Et
s'assurer qu'ils ne figurent pas sur cette liste de personnes qui n'ont pas le
droit d'y être. Cela va donner lieu ce qu'on appelle le contentieux électoral,
les réclamations des partis politiques. Par exemple, pour dire qu'un tel citoyen
n'a pas le droit d'être sur la liste électorale. Nous allons gérer le
contentieux électoral. Ce sera à la Cei de transmettre les différents dossiers
qu'ils peuvent traiter. Ceux qu'ils ne peuvent pas traiter sont ramenés à la
justice. Et les magistrats auront 8 jours pour rendre leur verdict. Et la liste
électorale définitive sera produite et va servir pour aller aux élections. Ce
qui suppose que sur cette liste électorale définitive, ne figurent que les
citoyens qui ont le droit de voter, le droit d'être des électeurs dans notre
pays. [...] ».




 






Daniel Ouattara crache ses vérités
 :"
La sortie de crise en Côte d'Ivoire ne doit pas être un fonds de commerce " .




L'inter   
« 
[...] -




Jusqu'à présent, on
parle beaucoup de réinsertion, mais on ignore tout sur le volet réhabilitation
communautaire de votre mission. Qu'en est-il ?




 




Il s'avère que
depuis 2007, au niveau du budget national, rien n'a été consacré au volet RC
(Réhabilitation communautaire) en terme de financement. Nous avons dû, à un
moment donné, utiliser les ressources de la réinsertion pour travailler dans des
zones éligibles à ce programme. Il faut retenir que la composante RC concerne
les zones d'accueil des ex-combattants. Que ce soit au sud ou au nord, tous ceux
qui ont combattu sont issus de localités diverses. L'ex-combattant, qui revient
chez lui, doit participer avec son village et sa communauté au développement.
L'objectif stratégique est de fixer les ex-combattants démobilisés et de faire
en sorte qu'ils deviennent des agents potentiels de développement avec la
communauté. A ce titre, nous avons pu poser quelques actions. Nous comptons sur
les partenaires au développement dans le cadre de la coordination pour que la
répartition des activités tienne compte des besoins de l'Etat de Côte d'Ivoire.
Parce que nous avons le sentiment que leurs interventions se font selon des
agendas et des enjeux qui leur sont spécifiques. Les gens n'aiment pas que
j'utilise cette expression, mais la sortie de crise en Côte d'Ivoire ne doit pas
être un fonds de commerce. Il faut pouvoir aider les décideurs politiques à
avoir les instruments pour la relance économique de ce pays. La normalisation
dont on parle est à ce prix. Il ne faudra pas que, voulant nous accompagner, on
nous étouffe. C'est pour cela que nous nous tenons disponibles pour donner
toutes les informations à l'effet d'obtenir des résultats cohérents et logiques
sur le terrain. Parce que réaliser un doublon, ça ne facilite pas la
compréhension sur le terrain.




Il y a une polémique
sur la disparition ou non des ''comzones''. Quel est votre avis sur la
question ?




Votre question a
deux volets. Il a un volet militaire sur lequel je ne voudrais pas m'appesantir.
Le deuxième volet porte sur les préoccupations des ''comzones''. Ce n'est
d'ailleurs pas que les ''comzones'' seuls. C'est tous ceux qui, à un moment
donné, ont eu des groupes dont ils ont été des chefs. A Akouédo, j'ai rencontré
les différents chefs des groupes d'autodéfense. J'ai partagé leurs inquiétudes.
Ils ont eu à gérer des gens qui ont pris des risques, qui se sont sacrifiés.
Maintenant, on est à la fin d'un processus où chacun se pose la question de
savoir ce qu'il va devenir. Je salue l'initiative de certains ''comzones'' qui
se sont investis dans la réinsertion de certains de leurs éléments. Il est
question d'occuper les éléments qu'ils ont eu à gérer pour qu'ils se sentent
plus à l'aise, parce que eux aussi sont pris en otage. Ce sont des gens qui leur
ont été loyaux. En contrepartie, ils doivent se préoccuper de leur sort. La
conjoncture sociale apaisée dont je parle passe par-là. De toutes les façons,
toute séparation est difficile, mais il va falloir un jour que ça se fasse, mais
pas au détriment des jeunes. Il faut qu'on les accompagne harmonieusement dans
la sortie de crise.




Après l'état des
lieux que vous venez de faire, peut-on être optimiste ?




Je suis très
optimiste. [...] ».




 




 




La visite de
travail du chef de l'Etat guinéen en Côte d'Ivoire reportée




Abidjan, 05 juin
(AIP)- « 
La
visite de travail que devait effectuer le chef de l'Etat guinéen, le Capitaine
Moussa Dadis Camara, à Yamoussoukro ce vendredi, a été reportée à une date
ultérieure, a appris l'AIP de source officielle. »