REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 27 MARS 2009

27 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 27 MARS 2009









Processus électoral - L'Onuci exige un
chronogramme à Mambé
 




Le Patriote  - « Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, YJ Choi, suit avec
une attention particulière les consultations initiées depuis le début de la
semaine par le Président Laurent Gbagbo en vue de donner un nouveau coup de
fouet au processus de paix, a annoncé jeudi à Abidjan, le Porte-parole de
l'ONUCI, Hamadoun Touré. S'exprimant lors du point de presse hebdomadaire de la
mission onusienne, M Touré a réitéré les encouragements de M. Choi à toutes les
parties ivoiriennes « à continuer de s'impliquer pour que les résultats atteints
dans l'identification puissent être consolidés et permettre la publication sans
délai d'un chronogramme électoral avec les étapes ». Selon M. Touré, au moins
quatre raisons militent en faveur de la publication d'un chronogramme électoral.
La première consiste à permettre aux populations de bénéficier des dividendes de
la paix de manière concrète et durable à travers l'exécution d'activités de
développement. Il s'agit ensuite d'offrir aux investisseurs étrangers la
possibilité de matérialiser leurs plans d'investissement, outil essentiel de la
relance économique en Côte d'Ivoire. La troisième raison, selon le porte-parole,
est que la tenue effective d'élections va restaurer la crédibilité de la Côte
d'Ivoire après la perte de date et période pour les élections depuis plus de
cinq mois et enfin des élections, a-t-il expliqué, devraient « aboutir à la mise
sur pied d'un gouvernement plus harmonieux et plus efficace, car un Gouvernement
de Transition, par définition, ne devrait pas durer trop longtemps ».
estime-t-il. Il a rassuré que pour sa part, l'ONUCI fait tout ce qui est en son
pouvoir afin que les conditions soient remplies pour l'annonce sans délai d'un
chronogramme et invite les parties ivoiriennes à en faire de même car a-t-il
rappelé, « un Gouvernement de transition a un rôle bien précis pour exécuter des
tâches en attendant l'arrivée du Gouvernement définitif, conformément au mandat
qui a été donné par les mandants que sont les électeurs ». [...] Il a également
saisi l'opportunité de ce point de presse hebdomadaire pour donner les derniers
chiffres de l'opération d'identification qui portent le nombre de personnes
enrôlées à 5 898 723. [...] Il a également indiqué qu'au plan de la reconstitution
des registres perdus ou détruits, sur les 81 811 requêtes portant sur les
naissances, décès, mariages et autres, « 25 762 requêtes ont été jusqu'à présent
traitées, parmi lesquelles 22 389 ont été acceptées et 3 373 rejetées ».




 






L'ONUCI suit les consultations initiées par le Président
Gbagbo, selon son porte-parole





Abidjan

- «Le
porte parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Hamadoun
Touré, a annoncé jeudi, à Abidjan, que le Représentant spécial du Secrétaire
général des Nations Unies, Young Jin Choi, suit avec une attention particulière
les consultations initiées depuis lundi par le président Laurent Gbagbo, en vue
de donner un nouveau coup de fouet au processus de paix. M. Choi réitère ses
encouragements à toutes les parties ivoiriennes "à continuer de s'impliquer pour
que les résultats atteints dans l'identification puissent être consolidés et
permettre la publication sans délai d'un chronogramme électoral avec les
étapes", a ajouté M. Touré, lors de son point de presse hebdomadaire. [...] A
propos de son éventuelle saisine de l'ONUCI  à la suite de son interpellation
après une déclaration au cours de l'émission télévisée, M. Touré a encouragé
toutes les parties ivoiriennes à tout faire "pour que cet incident ne perturbe
pas le déroulement normal du processus de paix" dans le pays. »




 






Pour réclamer des élections - De jeunes Ivoiriens en grève de la
faim devant la CEI




Le Patriote  - « Une
grande banderole sur laquelle on peut lire : «Grève de la faim pour réclamer une
date des élections» soutenue par plusieurs pancartes aussi expressives les unes
que les autres et sur lesquelles ont peut lire entre autre : «A quand les
élections en Côte d'Ivoire? On est fatigué du report des élections, on préfère
mourir maintenant ... ». Etendus sur des cartons, la mine grise, une quinzaine de
jeunes se sont donnés rendez-vous depuis près d'une semaine, en face du siège de
la Commission électorale indépendante (CEI) sis aux 2 Plateaux. C'est le cri de
cœur et de détresse que veut lancer le Mouvement de la jeunesse citoyenne de
Côte d'Ivoire (MJCCI). Selon Léon Tétialy, leur porte parole, cette action est
menée pour réclamer et obtenir une date pour la tenue des élections. «Nous
naviguons à vue, nous voulons une date pour les élections», argumente-t-il. Pour
Tétilay, c'est à travers les élections qu'on peut sortir de cette forme de
dictature qui ne dit pas son nom. La grève de la faim qui a débuté aux environs
de 8h n'a pas laissé les responsables de la CEI indifférents. En l'absence de
Beugré Mambé, premier responsable de la CEI, ce sont ses collaborateurs que sont
son chef de cabinet, le chargé d'études et l'un des chargés de mission qui ont
reçu Serges Soma Essoh, président du MJCCI et ses camarades. A la fin de cette
rencontre, Serges Essoh a indiqué que les collaborateurs de Beugré Mambé avaient
demandé de mettre fin à leur action. «Nous avons dit niet», a-t-il indiqué. Pour
lui, la grève de la faim continue. «Nous attendons d'être reçu par le président
Mambé lui-même, qui nous l'espérons nous donnera des garantie quand à
l'indication d'une date pour les élections», a-t-il conclu. Mais à la veille de
la levée de leur grève hier, les grévistes ont haussé le ton. «Au début, il
était prévu qu'on lève notre mot d'ordre de grève ce matin. Mais depuis hier
nous avons changé de position », a déclaré hier leur porte parole. Et leur porte
parole d'avertir : «ni les intimidations, ni notre état de santé n'auront raison
de nous». Parlant d'état de santé, il est a noté que depuis hier, leur leader
est sous perfusion. «Les médecins qui m'ont consulté ce matin, (hier ndrl) Dr
Latt et Dr Aboké ont dit que j'étais déshydraté», a expliqué Serges Essoh. »




 






Election présidentielle en Côte d`Ivoire : Des jeunes mettent la
pression sur la CEI pour obtenir une date précise
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
Esso
Serge, président du MJCCI et Djibo Jean Richmond sont sous perfusion depuis hier
matin. Malgré l'insistance de leur médecin de les interner dans un centre, ces
deux jeunes ont refusé. Et ont préféré prendre leur perfusion sur leur natte. Au
pied d'un bâtiment qui fait face au bâtiment de la CEI. Où ils ont été chassés
aux premières heures de leur mouvement. Le Mouvement de la Jeunesse Citoyenne de
Côte d'Ivoire a décidé d'aller jusqu'au bout dans sa volonté d'obtenir du
président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), un calendrier clair
pour les élections dans le cadre de la sortie de crise. Le président du MJCCI,
Esso Serge et ses camarades observent depuis le 23 mars dernier, une grève de la
faim. Qu'ils ne sont pas prêts à abandonner si certaines conditions ne sont pas
satisfaites. "Nous manifestons ici parce que nous exigeons de la part de la CEI
des dates claires pour les élections en Côte d'Ivoire. Nous sommes là depuis le
lundi 23 mars. Nous avons été reçus par des membres de la CEI qui nous ont
entretenus. Ils nous ont fait savoir que les commissaires étant absents, les
représentants ne pouvaient pas parler à la place du président pour satisfaire à
nos revendications" a expliqué Tapé Ange Patrick, secrétaire général du MJCCI. A
défaut, soutient Constant Koffi du mouvement Côte d'Ivoire Nouvelle Conscience
"Il faut que la CEI nous dise quels sont les obstacles. Ainsi, la Côte d'Ivoire
saura qui est à la base des blocages". Ces jeunes ont reçu hier la visite de la
Coordination nationale des Femmes pour les élections et la reconstruction
post-crise. "Nous avons appris qu'il y a des jeunes qui font une grève de la
faim. En tant que mères, il était de notre devoir de venir les voir pour qu'ils
nous expliquent pourquoi cette grève de la faim. En tant que mères, nous ne
voulons pas que nos enfants souffrent. Pour l'heure, nous nous informons et
après on verra ce qu'il faut faire" a déclaré Dr Kodjo Marie Paule. "On est
fatigué des reports des élections, on préfère mourir maintenant", "Gbagbo, Soro
et Mambé, arrêtez de nous tourner en bourrique", "on est prêt à cotiser pour les
élections comme en 2000"...Les messages inscrits sur les pancartes que tenaient
ces jeunes grévistes de la faim en disent long sur leur détermination à avoir
gain de cause dans leur lutte. »




 




A ce sujet : Le
Jour plus  
indique

« présidentielle :
les grévistes de la faim à Mambé : «  Nous irons jusqu'a la mort pour obtenir
une date... »




 




L'intelligent
d'Abidjan

 annonce à la Une 

« Conseil des
ministres hier : Election présidentielle un calendrier réaliste annoncé »

Ce
journal publie le communiqué du conseil des ministres sous le titre suivant
 :
« Soro et la CEI vont proposer bientôt un calendrier réaliste pour les
élections »




 




 






Sortie de crise en Côte d'Ivoire - Wodié persiste et signe : "Il
nous faut une nouvelle constitution "- " Nous avons une mentalité monarchiste "




L'inter  – « En
présence des ministres, d'hommes de droit, d'ambassadeurs, des représentants des
partis politiques et de la société civile, l'éminent homme de droit a tenté,
pendant deux heures, de montrer aux Ivoiriens ce qu'est une bonne Constitution.
" Une constitution doit être composée de deux matières : Le principe du partage
et de l'équilibre des pouvoirs. Il nous faut une nouvelle Constitution ", a-t-il
indiqué d'entrée. Dans la Constitution ivoirienne, selon Wodié, ces principes
n'existent pas, de sorte que tout le pouvoir est concentré entre les mains d'une
seule personne " qui en jouit abondamment ". Sur le plan sociologique, il
analyse cela comme une propension des populations africaines à personnaliser le
pouvoir. " Nous avons une mentalité monarchiste. On ne demande pas qui a le
pouvoir, mais on se demande qui est le pouvoir. Les gouvernés voudraient donner
un visage au pouvoir ", a-t-il analysé. Conclusion, relève-t-il, " nous sommes
plus des sujets des rois que des citoyens actifs ". Il souhaite donc que dans la
nouvelle constitution, ces pouvoirs soient dilués de sorte à garantir les
libertés des citoyens. Car, justifie-t-il, " plus le pouvoir des gouvernants
s'élargit, plus les libertés des gouvernés se rétrécissent ". Et la Constitution
ivoirienne, en déduit-il, offre un boulevard au président de la République de
faire tout ce qu'il veut. La Constitution ivoirienne, démontre-t-il toujours, ne
s'applique pas ou s'applique de manière partielle. " Certains s'y accrochent
comme une bouée de sauvetage et d'autres la rejettent comme un serpent de mer ",
a-t-il ironisé. Et d'être plus précis dans sa démonstration : " le président est
élu pour 5 ans. Aujourd'hui, nous sommes à la 9ème année. Quelle est la
légitimité de ce pouvoir ? Les dispositions qui prorogent ce pouvoir ne sont pas
pertinentes. [...] ».




 






Conférence de Francis Wodié hier - "Le pouvoir prolongé de Gbagbo
ne repose pas sur la Constitution»




Nord Sud : – « Le
président du Parti ivoirien des travailleurs a animé une conférence hier à
Cocody autour du thème : «Quelle Constitution pour une Côte d'Ivoire nouvelle
?». «On pourrait dire aujourd'hui que nous sommes dans la situation d'un Etat
qui n'a pas ou qui n'a plus de Constitution», a estimé hier, le président du
Parti ivoirien des travailleurs (Pit) au cours d'une sorte de cours magistral.
Dans une salle archi comble de l'hôtel communal de Cocody, au premier rang
duquel l'on a revu avec plaisir l'ancien Premier ministre Seydou Diarra, les
responsables de plusieurs partis politiques (Djédjé Mady -Pdci- Amadou Gon
-Rdr-, Alassane Salif N'Diaye -Udpci- Mfa...), des diplomates de grands pays
accrédités en Côte d'Ivoire, des présidents d'institutions, le professeur de
droit a démontré que la prolongation de mandat de Laurent Gbagbo s'est passée
dans l'illégalité. «La Constitution actuelle dit que le président est élu pour
cinq ans, mais, nous sommes dans la 8ème ou 9ème année. Sur quoi repose un tel
pouvoir ? Pas sur la Constitution. Parce que les dispositions qui sont données
comme servant de base au pouvoir prolongé du chef de l'Etat ne sont pas dedans.
Elles ne sont pas applicables dans la cadre qui nous préoccupe», a-t-il martelé.
Pour le constitutionnaliste, il y a donc deux catégories de gens aujourd'hui.
Ceux qui continuent de «s'accrocher (à cette Constitution) comme à une bouée de
sauvetage». Et une autre catégorie qui «la rejettent comme serpent de mer».
«Quelle est donc cette Constitution qui fonctionne comme un essuie-glace. Ça
marche, ça ne marche pas ? Il y a lieu de revoir les choses très clairement.
Aujourd'hui, la Constitution ne s'applique que de façon sélective. Et les
autorités qui en sont issues, se trouvent affectées dans leur logique», a-t-il
affirmé. Il a déploré le recours aux résolutions des Nations unies pour
justifier la situation d'exercice du pouvoir. «Ce sont les résolutions des
Nations unies qui sont prises comme servant de fondement à la prolongation du
mandat. Mais, est-ce que nous pouvons recevoir ces résolutions des Nations unies
comme une nouvelle Constitution de la Côte d'Ivoire ? Les résolutions nous font
passer d'une situation de délégation du pouvoir qui est reconnu par la
Constitution à une situation de partage de pouvoir qui n'y figure pas. Nous
nageons en pleine confusion. Il faut en sortir», a recommandé le savant. »




 




Plusieurs 
quotidiens reviennent sur cette conférence animée hier par le président du Parti
ivoirien des travailleurs (PIT), Francis Wodié, autour du thème : «Quelle
Constitution pour une Côte d'Ivoire nouvelle ?».




 




La nécessaire
compréhension




Fn-ci.com  – « 
Les
signataires de l'accord de Ouagadougou sont déterminés à donner un bon coup de
fouet à l'accord complémentaire de Ouaga IV. Et ils le démontrent de fort belle
manière. Coup sur coup, ils ont eu deux rencontres entre lundi et mercredi. Au
moins 3 heures d'horloges, à parler des questions militaires, des pouvoirs à
transmettre par les Com'zones aux préfets déjà installés dans les zones sous
contrôle des Forces nouvelles. On le constate, la remise des pouvoirs aux
préfets est une nécessité si l'on est d'accord, comme les FN le sont, qu'il faut
sortir de la crise. Cependant, il sied d'admettre qu'il faut aller pas à pas
dans la poursuite du processus de paix... Après des années de crise, une habitude
s'est installée, une façon de gérer également. Peut-on faire subitement table
rase du passé ? D'ordinaire, il est dit que l'on se sert du passé pour préparer
le présent ; et du présent pour préparer le futur.  Le mode de gestion des zones
sous contrôle des FN a beau être critiqué, on ne peut tout lui nier. De bonne
foi, il faut savoir reconnaître que de nombreux efforts ont été faits pour
garder intactes les villes, ou pourquoi pas, de leur donner fière allure...C'est
dire que l'on ne doit pas donner l'impression que les Com'zones sont des parias
dont on doit se débarrasser dès la première heure parce que les préfets ont posé
leurs valises dans les départements. Vétcho, Fofié, Loss, Chérif, Morou et les
autres vont certainement céder la place aux préfets et ils ne sont pas contre ce
fait. Eux-mêmes le confient à longueur de journée aux journalistes qui les
rencontrent jour et nuit. « Si nous voulons aller à la paix et à la
réconciliation, il faut qu'on parte. Ce n'est pas un plaisir pour nous de
demeurer Com'zones éternellement  »
, expliquait récemment Vétcho dans les
colonnes de Fraternité Matin. Disons-le tout net, il n'y a pas péril en la
demeure, pour que les uns et les autres veuillent voir disparaître sur le champ
les Com'zones. De deux choses l'une. Soit la sincérité n'est toujours pas de
mise entre les deux camps, ce qui serait très grave, dans la mesure où on se
fout des Ivoiriens, soit du côté du pouvoir, l'on a une autre idée derrière la
tête. Mais laquelle ? Nous ne saurions le dire....A présent, les deux camps
devaient cesser de se mettre la pression, étant donné que le plan de travail
présenté au Chef de l'Etat par les Forces nouvelles porte sur la remise des
pouvoirs aux préfets, le redéploiement de l'administration et des Forces
militaires, tels que mentionnés par le ministre Sidiki Konaté, par ailleurs
porte parole des Forces nouvelles. [...] ».




 






Opération "mains propres" dans la filière café cacao -
L'enquêteur tué, sa maison incendiée
 




Nord Sud : – « Un
épisode dramatique dans l'enquête dans la filière café cacao. Mabo Gohou,
comptable agréé a perdu la vie mercredi dans des conditions obscures. Pour
rappel Mabo Gohou et Bernadin Yapi Joachin, inspecteur général des finances ont
été investis par décret présidentiel de la mission d'auditeurs des structures de
gestion de la filière café cacao. Il y a un mois environ l'enquêteur a bouclé
l'essentiel de son rapport. En phase rédactionnelle de ses conclusions, il s'est
rendu le 6 février à Gagnoa dans le cadre justement de ses investigations.
Arrivé sur place, le soir, selon un de ses neveux, Gohou est allé prendre un
repas dans un restaurant. Là où son malheur va commencer. Après avoir stationné
son véhicule dans le parking du restaurant, il descend et malheureusement un
véhicule qui était embusqué, vient le percuter violemment. L'engin monte sur lui
avant de disparaître. Mabo Gohou qui a perdu connaissance, est transporté
d'urgence au Chr de Gagnoa. Vu son état alarmant, ses parents se mobilisent pour
obtenir une prise en charge médicale à la présidence. Il est donc évacué sur
Abidjan à la Pisam toujours sans connaissance. Au dire du neveu, bien que le
patient ait une prise en charge, ses parents étaient contraints de payer 400.000
Fcfa par semaine pour ses soins. Les tentatives de la famille pour joindre la
présidence sont restées vaines, puisque le médecin de cette institution
expliquait qu'il n'était pas en possession du dossier médical du malade. Chose
étonnante, pendant son hospitalisation, son domicile qui est à la Riviera 3 a
été incendié. Tout est parti en fumée. Voulait-on dissimuler des preuves?
Curieusement cette maison qui appartient à un inspecteur des finances, qui sans
attendre les enquêtes pour déterminer l'origine de l'incendie, a déblayé toute
la maison pour la réhabilitation. Vu qu'il ne recouvrait pas sa santé, les
médecins de la Pisam demandent une évacuation de Mabo Gohou en Europe. Les
membres de sa famille toujours selon la même source, ont fait mains et pieds
pour obtenir en vain une prise en charge à la présidence. Finalement les parents
(les frères et neveux qui vivent Europe) du "juge" de la filière café cacao se
manifestent. Ils veulent prendre en charge les frais liés à son évacuation et à
ses soins dans l'Hexagone. Les coûts sont estimés à 130 millions Fcfa. Mais la
famille négocie et obtient que son fils soit interné à l'Hôpital américain de
Paris. Au vu de l'accord de cet établissement, la Pisam lui a transféré le
dossier médical de Mabo Gohou. Tout était donc prêt pour l'évacuation du malade,
lorsque mercredi à minuit, on appelle de la Pisam la famille, pour l'informer du
décès de Mabo Gohou. Un de ses neveux qui est médecin, s'interroge sur ce décès
subit. Vu que les causes du décès diffèrent d'un médecin à l'autre. Tantôt les
hommes en blouse blanche parlent d'insuffisance rénale, tantôt c'est un accès
palustre qui serait à l'origine de la mort de cet enquêteur de la filière café
cacao. Curieux tout ça. La famille est convaincue que Mabo Gohou a été tué dans
la cadre de sa mission dans la filière café cacao. [...] ».




 






Aboisso - Affrontement FESCI -UNESCI fait 5 blessés
 




Le Patriote  – « La
cohabitation entre les éléments de la FESCI et ceux de l'Union estudiantine et
scolaire de Côte d'Ivoire (UNESCI) du lycée Moderne d'Aboisso devient de plus en
plus difficile. Hier jeudi, aux environs de 8 heures, il y a eu un affrontement
cinglant entre ces deux formations syndicales dans l'enceinte de cet
établissement. Bilan : cinq blessés. Selon nos sources, la FESCI aurait exigé
que l'UNESCI soit sous sa tutelle. Et que l'UNESCI ne devait coller aucune
affiche sans l'accord du Premier syndicat estudiantin en Côte d'Ivoire. Cette
décision a été rejetée par l'UNESCI. « Nous avons collé des affiches au tableau
mercredi 25 mars dernier, la FESCI les a déchirées. C'est ainsi que tous nos
camarades ont également déchiré les affiches. C'est à l'issue de cela que les «
fescistes » ont interdit l'accès à l'établissement aux « UNESCISTES », a
expliqué le coordonnateur de l'UNESCI de la Région de l'Agneby, M. Stéphane
Kouao Kadjo. S'en est suivi une bagarre entre les deux groupes. Le directeur
régional de l'Education Nationale (DREN) et le Proviseur ont été saisis pour
faire revenir le calme. »