REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 25 JANVIER 2013

25 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 25 JANVIER 2013








Elections législatives partielles à Bonon et à Facobly /
Bert Koenders : ''Aucune violence ne sera acceptée''





 





Le Patriote -


Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders a rencontré, le mercredi 23
janvier 2013, à Abidjan, les candidats des circonscriptions de Bonon et
Facobly en lice pour la reprise des élections législatives prévues le 3
février 2013. Cette rencontre est intervenue à 48 heures du lancement,
ce samedi 26 janvier, de la campagne électorale relative à ces
élections. Avec la reprise du scrutin à Bonon et Facobly, l'ONUCI doit
compléter sa mission de certification des élections en Côte d'Ivoire,
laquelle n'avait pu être terminée en raison de l'annulation des
résultats du vote dans ces deux localités, suite à de graves violences
qui avaient émaillé les scrutins.





Par cette rencontre avec les candidats, le Représentant
spécial, en sa qualité de certificateur, souhaitait leur lancer un appel
au strict respect du Code de bonne conduite signé le 8 avril 2008, en
présence du Secrétaire général des Nations Unies, par les partis
politiques, les groupements, forces politiques et candidats aux
élections en Côte d'Ivoire, et en parti- culier, afin qu'ils contribuent
à créer un environnement électoral apaisé. A l'issue de la réunion, le
Représentant spécial a indiqué qu'il avait « pris bonne note de la
parole donnée par les candidats pour le respect des règles du jeu
démocratique à savoir: l'inclusion de tous les citoyens au processus,
une campagne électorale fairplay, un déroulement du scrutin dans la
paix, le respect du choix des électeurs - donc des résultats, ainsi que
l'utilisation en cas de contestation, des voies légales en vigueur ».
Bert Koenders a par ailleurs rappelé que l'ONUCI avait mis en place un
dispositif d'appui aux forces de sécurité nationales pour la
sécurisation du scrutin. « Aucune violence ne sera acceptée », a-t-il
insisté, ajoutant qu'il se rendrait, avec le Commandant de la Force, le
Général Muhammed Iqbal Asi, ce vendredi, à Bonon et Facobly afin de
prendre le pouls de la situation sur le terrain à la veille du lancement
de la campagne.





 





 





Réconciliation nationale : L'ONUCI organise une
plateforme





 





Le Nouveau Réveil –


Les journalistes sont conviés à la plateforme sur « la
contribution des medias à la réconciliation nationale pour un
environnement apaisé » que l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire organise le 29 janvier 2013 à son siège de Sebroko.





 





 





Négociations Fpi-Gouvernement : Les débats de fond
commencent aujourd'hui





 





Notre Voie -


C'est aujourd'hui que s'ouvrent, à Abidjan, les débats de
fond du dialogue politique dit dialogue direct entre le Front populaire
ivoirien (Fpi) et le gouvernement Ouattara. Des discussions politiques
qui vont nécessairement porter sur les questions essentielles de la
sécurité, du jeu démocratique, de l'Etat de droit et de la
réconciliation nationale pour un retour définitif de la paix en Côte
d'Ivoire. C'est à ce sujet qu'une délégation du Fpi, conduite par son
président, Miaka Ouretto, a rencontré une délégation gouvernementale
pour mettre en place les commissions dans le but d'engager les
discussions dans les meilleures conditions. C'était le mercredi 23
janvier dernier au ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur, au
Plateau.





 





« Nous mettons beaucoup d'espoir dans ces négociations.
Nous sommes tous des filles et des fils de ce pays. Il n'est pas bon de
se regarder en chien de faïence pendant longtemps. Donc l'un des buts de
ces négociations, c'est de nous permettre enfin de regarder dans la même
direction en examinant sincèrement en profondeur les propositions que
nous avons faites au gouvernement et qui sont consignées dans un
document », a déclaré Dr. Richard Kodjo, secrétaire général et
porte-parole du Fpi.





 





Saluant au passage à la suite du maître des lieux, la
bonne ambiance qui a prévalu lors de la rencontre. Le ministre d'Etat
Hamed Bakayoko s'était, en effet, plus tôt réjoui de la volonté de
chaque partie « d'aller de l'avant, de renforcer ce dialogue-là afin
d'avoir un environnement apaisé et que le Fpi puisse participer au jeu
démocratique ».





 





Les travaux qui démarrent aujourd'hui et qui ont fait
l'objet de la mise en place de 4 commissions, mercredi dernier, devront
s'achever lundi prochain, à en croire le ministre d'Etat Hamed Bakayoko.
Situant une plénière pour mardi pour faire la synthèse des travaux à
proposer au Premier ministre Kablan Duncan. « Ces éléments de synthèse
diront sur quoi nous sommes d'accord ou sur quoi nous devons travailler
», a précisé le ministre ivoirien de l'Intérieur.





 





 





Dialogue Gouvernement – FPI / Kodjo Richard (Porte-parole
du FPI) : "Nous plaçons beaucoup d'espoirs en ces négociations"





 





Le Patriote, Le Nouveau Réveil -


« Depuis vendredi dernier, mardi et aujourd'hui (mercredi
Ndlr), nous avons rencontré successivement le Premier ministre, le
ministre d'Etat, ministre du Plan et maintenant le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur et de la Sécurité. Nous avons formalisé les
délégations gouvernementales et du Front populaire ivoirien, qui vont
travailler à partir du vendredi. L'ambiance a été bonne. Nous mettons
beaucoup d'espoir dans ces négociations. Nous sommes tous des filles et
des fils de ce pays et il n'est pas bon que nous nous regardions en
chien de faïence pendant longtemps. L'un des buts de ces négociations,
c'est de nous permettre de regarder dans la même direction en examinant
sincèrement et en profondeur les propositions que nous avons faites au
Gouvernement et qui sont consignées dans un document »





 





 





Commission électorale indépendante : Pourquoi
l'opposition exige sa recomposition





 





Fraternité Matin –


Conformément à sa politique de main tendue à l'opposition
pour une décrispation de la vie politique nationale, le gouvernement a
repris le dialogue républicain. Les réunions s'enchaînent à l'effet
d'examiner les préoccupations des uns et des autres. Que ce soit les
partis membres du Cadre permanent de dialogue (Cpd) ou du Front
populaire ivoirien, ex-parti au pouvoir, deux thèmes reviennent de façon
récurrente : le financement des partis politiques et la recomposition de
la Cei. En ce qui concerne le 1er point, il est utile de rappeler que
c'est le 28 septembre 2004, à la clôture de la 2e session
extraordinaire de l'Assemblée nationale, que la loi sur le financement
des partis politiques sur fonds publics, a été votée. Par la suite,
quelques partis, représentés à l'Assemblée nationale ou ayant obtenu des
mairies, ont pu en bénéficier, au gré du gouvernement sortant, jusqu'en
2008. A la veille des élections législatives, eu égard à la
revendication du parti de Laurent Gbagbo, qui conditionnait sa
participation aux législatives à ces fonds publics, le Gouvernement
actuel a décaissé plus de 100 (cent) millions de Fcfa destinés au Fpi.
Même si en définitive, ce parti a refusé de prendre part à ces
élections. Aujourd'hui, tous les partis politiques, y compris ceux qui
viennent de naître (Lider, Cap-Udd, Urd), réclament leur part du gâteau
national. Le dossier est en train d'être réexaminé par le Premier
ministre Daniel Kablan Duncan et son équipe, mise en place dans le cadre
du dialogue avec l'opposition ivoirienne. Quant à la recomposition de la
Cei, l'opposition se réfère non seulement aux accords de Pretoria I (du
3 au 6 avril 2005) mais aussi à la nouvelle donne politique. Dans
lesdits accords, « les partis signataires conviennent d'apporter des
modifications quant à la composition, l'organisation et le
fonctionnement de l'actuelle CEI ».
Ainsi, elle sera composée de
deux représentants nommément désignés par chaque partie signataire de
l'accord de Linas Marcoussis (du 15 au 23 janvier 2003) dont six pour
les Forces nouvelles (ex-rébellion) (Mpci, Mpigo et Mjp). En outre,
''seuls ont voix délibérative : les représentants des parties
signataires de l'Accord de Linas Marcoussis, ainsi que le représentant
du Président de la République et celui du Président de l'Assemblée
nationale''
. Enfin, les Accords de Pretoria I précisent que ''le
mandat des membres de la Commission centrale prend fin à l'issue des
élections générales''
. Pour l'opposition ivoirienne, les élections
générales ayant pris fin par l'organisation des législatives, il est
temps de respecter cette disposition des Accords. En outre, et tenant
compte de la nouvelle donne politique, elle estime que le MPCI, le MPIGO
et le MJP s'étant fondus dans les Forces nouvelles et que les autres
forces politiques s'étant coalisées en Rhdp et alliées aux Forces
nouvelles, il ne reste plus que le Fpi et l'Udcy qui font figure
d'opposition à la Cei. Cette disproportion, pour elle, pourrait être
corrigée par l'entrée des nouveaux partis non représentés au Parlement 
à la Commission centrale de la CEI et ce, pour équilibrer les choses.
D'Où la nécessité de revoir, selon elle, la composition de la CEI,
surtout que le Président de la République exprime l'ardent désir de voir
l'opposition participer aux élections locales afin de prendre part au
développement de la Côte d'Ivoire réconciliée.





 





 





Municipales et régionales en Côte d'Ivoire : Pas de vote
dans 5 localités





 





Soir Info –


Les populations issues de cinq (5) localités ivoiriennes
ne prendront pas part aux scrutins régionaux et municipaux  couplés dont
les dates seront connues, très prochainement. Le collège électoral, dans
ces élections couplées se distingue en quatre (4) catégories. Celle
concernée uniquement par les municipales, l'autre par le scrutin
régional, la troisième catégorie par le double scrutin municipal et
régional) et la quatrième catégorie qui n'est concernée, ni par l'un, ni
par l'autre. Il s'agit, notamment, des sous-préfectures de Bingerville,
d'Anyama, de Songon, d'Attiékpakro et la sous-préfecture de
Yamoussoukro, où il n'y aura pas de vote. Ces populations ne sont « pas
exclues » par l'Etat, mais, parce qu'elles, « ne sont pas concernées »,
au regard de la loi N° 2000-514 du 1er août 2000 portant code
électoral. Dans 14 communes ivoiriennes, il n'y aura qu'un seul vote.
Les municipales. Il s'agit des 13 communes d'Abidjan et de l'unique
commune de Yamoussoukro. Les élections couplées, municipales et
régionales se dérouleront dans 183 communes. Mme Margueritte Yolou-Bi,
Directeur Etude et éducation Civique à la Commission électorale
indépendante (CEI), qui exposait, récemment sur « le mode opératoire des
élections couplées et l'implication des journalistes », dans le cadre
d'un atelier de formation initié par « Electoral reform
interrnational service » (Eris))
a présenté, à la presse, ce que
sera, « la couleur » technique et démocratique de ces élections. [...]





 





 





Cérémonie de présentation de vœux / Le Président Ouattara
à la presse : ''Votre rôle est d'accompagner la Nation ivoirienne vers
la paix, la réconciliation et le développement''





 





L'Intelligent d'Abidjan -


La presse nationale et internationale, dans toute sa
diversité est allée présenter ses vœux au Président de la République,
Alassane Ouattara. C'était le mercredi 23 janvier 2013, au Palais
présidentiel au Plateau. Le Chef de l'Etat a saisi l'occasion pour
traduire ses attentes aux acteurs de la presse. (...)





L'occasion était toute trouvée pour faire le bilan de
l'année écoulée et présenter les perspectives pour 2013. Au nombre des
actions entreprises en 2012 par le gouvernement, le Président de la
République a rappelé, entre autres, la formation des journalistes et des
dirigeants d'entreprises de presse et les appuis financiers à travers le
Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP). La migration de
la télévision analogique vers la télévision numérique terrestre (TNT) et
la libéralisation de l'espace audiovisuel sont, à entendre le Chef de
l'Etat, pour bientôt. Au niveau de la TNT, le chef de l'Etat propose la
date de juin 2015 où il espère que tout le processus sera achevé. Quand
à la libéralisation de l'espace audiovisuel, il informe : «très
prochainement, le gouvernement va entériner la date de la libéralisation
ainsi que le budget y afférent». En 2013, a affirmé le Président
Ouattara, le renforcement des capacités des journalistes pour une grande
professionnalisation des acteurs de la communication et des décideurs va
se poursuivre. Aussi, dira-t-il, le gouvernement entend accélérer la
mise en conformité des entreprises de presse aux normes de l'acte
uniforme de l'OHADA et renforcer la protection des journalistes dans
l'exercice de leur métier. «Le gouvernement continuera à œuvrer pour
l'amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes
ainsi que des professionnels de la communication», a-t-il rassuré.





 





Le Chef de l'Etat qui veut faire de la Côte d'Ivoire un
pays émergent à l'horizon 2020 dit compter sur la presse pour réaliser
cette ambition. «Vous (Ndlr, la presse) avez un rôle essentiel à jouer
dans la transformation des mentalités. C'est pourquoi j'attends beaucoup
de vous et je compte sur vous. Je vous exhorte à nous aider dans cette
tâche ardue mais passionnante. En cela, nous avons besoin de vous
analyses pertinentes, de vos critiques objectives des choix économiques
et institutionnelles que nous opérons au quotidien afin d'améliorer
notre gouvernance. Nous avons besoin des remontées équilibrées des
ressenties des populations pour ajuster nos pratiques et nos politiques.
C'est ainsi que vos rendriez service à notre pays. Et en retour, le pays
vous en sera reconnaissant. Vous devez assumer votre responsabilité qui
est de donner une information fiable et vraie aux populations. Votre
rôle est aussi d'accompagner la nation ivoirienne vers la paix, la
réconciliation et le développement», a exhorté le Président de la
république. [...]





 





 





Les avocats de Blé Goudé veulent poursuivre la Côte
d'Ivoire et le Ghana devant la Cour de Justice de la CEDEAO





 





Abidjan.net / APA, Le Démocrate, Fraternité Matin, Soir
Info, L'Expression, Le Mandat, Le Jour plus, Nord-Sud, Le Quotidien
d'Abidjan, Notre Voie, Le Temps, LG Infos, Le Nouveau Réveil -


Les avocats de Charles Blé Goudé ont dénoncé jeudi un
''vice de procédure '' dans l'arrestation de leur client et ont promis
de poursuivre devant la Cour de Justice de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) le Ghana et la Côte d'Ivoire pour
''violation des Droits de l'Homme et des Droits de la défense''.





'`Ce que nous dénonçons dans la procédure de notre client
c`est la violation des droits de la défense Charles Blé Goudé a été
arrêté et conduit en Côte d`Ivoire de façon irrégulière``, a soutenu
lors d`une conférence presse, Me Serges Gougnon, membre du Conseil des
cinq avocats commis à la défense de M. Blé Goudé. '`De son domicile, Blé
Goudé a été conduit à la BNI l`équivalent de la DST (direction de la
surveillance du territoire) ici et de-là il a été conduit sans autre
forme de procès à la frontière Ivoirienne``, a-t-il ajouté.





 





'`Maintenant, M. Blé Goudé est détenu où ?`` s`interroge
Me Gougnon, dénonçant que les Conseils de M. Blé Goudé ne sachent pas où
il est détenu. '`Nous, ses conseils, ne savons pas où il est détenu et
ça c`est une grave violation des droits de l`Homme. Il s`agit d`un
véritable kidnapping.`` A conclu Me Gougnon entourés de ses confrères Me
Hervé Gouaméné et Félix Bobré.





 





Charles Blé Goudé, partisan incontesté de l`ancien
président Laurent Gbagbo arrêté au Ghana et extradé en Côte d`Ivoire a
été entendu lundi par un juge d`instruction, puis inculpé et placé sous
mandat de dépôt pour '`crimes de guerre, assassinats, atteinte à la
sureté d`Etat et vols de deniers publics en réunion``. En exil depuis la
chute de son mentor Laurent Gbagbo en avril 2011, le très médiatisé
Charles Blé visé par un mandat d`arrêt international, avait été arrêté
jeudi dernier à Téma au Ghana par une opération conjointe entre la
police ivoirienne et son homologue ghanéenne. [...]





 





 





Arrestation et extradition de Chales Blé Goudé : le COJEP
interpelle Banny et la CDVR





 





L'Inter, LG Infos –

Le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep),
le mouvement politique créé par Charles Blé Goudé a pondu une
déclaration dont copie nous est parvenue hier jeudi 24 janvier,
relativement à l'arrestation de leur leader. Sous la signature de Joël
Poté, président intérimaire du mouvement politique, le Cojep a condamné
l'arrestation et l'extradition de Blé Goudé en Côte d'Ivoire. Joël Poté
a interpellé la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) sur
cette arrestation qu'il considère comme un coup porté au processus de
réconciliation nationale. «Considérant que cette arrestation va
accroître les rancœurs, accentuer la méfiance et la division entre les
Ivoiriens qui croupissent sous le poids de la cherté de la vie et du
chômage galopant, la Direction intérimaire du COJEP interpelle la CDVR
de Monsieur Konan Banny pour cette autre arrestation qui met en péril
l'espoir d'une réconciliation entre les populations Ivoiriennes; demande
instamment au gouvernement d'indiquer au peuple de Côte d'Ivoire le lieu
de détention exact de Charles Blé Goudé en vue de permettre aux avocats
commis pour sa défense d'avoir accès à lui ; demande urgemment au
gouvernement de préserver son intégrité physique ; exige du pouvoir, la
libération sans délai et sans condition de son président
», lit-on
dans la déclaration. [...]





 





 





Déstabilisation du pouvoir ivoirien/Après le Ghana : Le
Liberia menace les pro-Gbagbo





 





L'Expression -


Le Ghana, à la surprise générale, a permis la semaine
dernière, l'extradition du leader de la galaxie patriotique. Le Liberia
qui avait déjà extradé, en juin, une quarantaine de miliciens ivoiriens
soupçonnés d'être impliqués dans des crimes commis pendant la crise
postélectorale, menace les réfugiés sur son sol, contre toute action
visant à déstabiliser leur pays, la Côte d'Ivoire. Avec le Haut
commissariat aux réfugiés (Hcr), le gouvernement libérien, à travers des
équipes mixtes de la Commission libérienne du rapatriement et de la
réinstallation des réfugiés (Lrrrc), mène une campagne de
sensibilisation mettant en garde les réfugiés ivoiriens au Liberia.
Selon l'Afp, pendant les dix jours de cette campagne, ces réfugiés
seront informés qu'ils sont des civils et non des combattants, et que la
loi du Liberia n'est pas seulement faite pour les Libériens, mais aussi
pour ceux qui vivent sur le territoire libérien. Ainsi, des équipes
mixtes de la Lrrrc et du Hcr vont sillonner tous les camps de réfugiés
ivoiriens dans le pays, pour leur transmettre ce message. « Les réfugiés
ont des droits, mais ils ont aussi la responsabilité d'obéir aux lois du
pays dans lequel ils ont trouvé refuge », a averti Wheatonia Dixon
Barnes, présidente de la Lrrrc, lors du lancement de cette campagne. Les
autorités libériennes ont démontré leur bonne foi à soutenir leurs
homologues ivoiriens, dans leur volonté de lutter contre les attaques
d'individus armés, aux frontières entre les deux pays, après la crise
postélectorale de 2010. Le pays d'Ellen Johnson Sirleaf avait fermé ses
frontières en juin, après des attaques répétées à la frontière commune
entre les deux Etats, et sanctionnées par la mort de sept casques bleus
nigériens dans cette zone à risque. Monrovia et Abidjan, soutenues par
les forces onusiennes et françaises ont entrepris des patrouilles
communes pour débarrasser l'Ouest ivoirien et l'Est libérien de la
menace des hommes en armes qui circulaient dans cette zone. La dernière
patrouille mixte date de la fin décembre 2012. La collaboration entre
Abidjan et les capitales voisines semble parfaite. Les pro-Gbagbo sont
donc avertis. La moindre tentative de déstabilisation du régime
d'Abidjan risque de leur être fatal.





 





 





Des agents de Ouattara envahissent Accra : Don Mello,
Assoa Adou, Guiriéoulou, Mangly... dans le viseur





 





Le Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan -

Le régime Ouattara a décidé de jouer à fond la carte de
la traque des exilés politiques dans la capitale ghanéenne, après
l'«extradition» de Charles Blé Goudé. Selon des informations en
provenance de la capitale ghanéenne, plusieurs agents des services de
renseignements ivoiriens, de la DST notamment, sont arrivés à Accra le
mercredi 23 janvier 2013 dernier. Avec un agenda bien précis : «procéder
à l'enlèvement de cadres pro-Gbagbo vivant à Accra». Une opération bien
ficelée qui devrait se dérouler sur 72 heures. L'équipe a trois jours
pour localiser et mettre le grappin sur Assoa Adou, président de la
Coordination FPI en exil, les ex-ministres Don Mello, Emile Guiriéoulou,
Dosso Charles Rodel, l'Ambassadeur Koudou Kessié, l'ex-directeur des
Douanes, Alphonse Mangly, Idriss Ouattara et plusieurs autres leaders de
l'ex-galaxie patriotique... L'opération est entrée dans sa phase active
avec l'enlèvement, hier jeudi 24 janvier 2013, à son domicile, d'un
membre de la Copie (Coalition des patriotes ivoiriens en exil, ndlr)
répondant au nom de Mosis Christian Pierre. Toujours dans la même
journée d'hier, selon des informations, Dosso Charles Rodel, Idriss
Ouattara et Claude Gohourou ont échappé à un enlèvement alors qu'ils
échangeaient. La vigilance est donc de mise dans le milieu des exilés
politiques au Ghana.





 





 





Massacre du peuple wê : Une plainte déposée à la CPI





 





Le Nouveau Courrier -


Une plainte a été déposée le 29 décembre 2012 à la Cour
pénale internationale (CPI) afin que la lumière soit faite sur les
massacres dont fait l'objet le peuple wê depuis au moins la rébellion
armée de 2002. C'est ce qu'a déclaré le président de l'Association pour
le développement des Wê (ADEWE) Armand Zahon lors d'une conférence de
presse qu'il a animée le mercredi 23 janvier à la Maison de l'Afrique à
Paris (France). «Nous, filles et fils issus du peuple wê réunis en
association dénommée ADEWE, exigeons par l'intermédiaire d'une plainte
formellement formulée et adressée le 29/12/2012 à l'endroit de la plus
haute juridiction internationale (La CPI) chargée de juger les crimes
contre l'humanité, que la lumière soit faite sur tous les événements
décrits plus haut [massacres dans l'ouest de la Côte d'Ivoire]; et que
soient arrêtés les auteurs, pour que ces derniers répondent de leurs
actes», a-t-il déclaré Armand Zahon. L'ADEWE exige aussi la libération
systématique et sans condition des terres, des forêts et des villages
occupées par des populations étrangères dans l'ouest du pays. Armand
Zahon précise que cette association a été créée le 19 août 2012 par les
Wê vivant en Europe, en Amérique et dans le reste du monde pour venir en
aide à leurs parents Wê. Il a pour finir invité la communauté
internationale à ouvrir les yeux sur le drame que vivent les populations
de l'ouest. Afin d'œuvrer à mettre fin à cette «forfaiture qui s'inscrit
désormais dans le sombre registre des crimes impunis et génocide
méconnus».





 





 





Réforme des cabinets ministériels : La mesure de Ouattara
qui inquiète





 





Nord-Sud -


Plus d'un an après que le président de la République,
Alassane Ouattara en a promu l'idée, la création des postes de
secrétaires généraux de ministère tarde à se concrétiser.





 





La bonne gouvernance a encore du chemin à parcourir.
Depuis plus d'un an, Alassane Ouattara a émis l'idée de créer dans les
cabinets ministériels, un poste de secrétaire général, censé être la
mémoire desdits cabinets. Une idée réaffirmée, solennellement lors du
tout premier séminaire gouvernemental, tenu les 5 et 6 juillet 2011. Si
de bonnes sources, cette réforme a fait son petit bonhomme de chemin
dans les arcanes de l'exécutif, la lenteur avec laquelle, elle
progresse, démontre combien ceux qui doivent la mettre en musique, sont
réfractaires à son application dans les termes voulus par Alassane
Ouattara. Il s'agissait de soustraire la gestion des cabinets
ministériels des contingences politiques. « Avant, le directeur de
cabinet représentait, en général des administrateurs sortis de l'Ena
(Ecole nationale d'administration, ndlr) la mémoire des cabinets
ministériels. Les ministres passaient mais, eux étaient là. Cela
permettait de ne jamais rompre la continuité de l'action
gouvernementale. Seuls les chefs de cabinet pouvaient être des bras
droits du ministre qui arrive », renseigne Lanciné Koné, ancien
fonctionnaire au ministère de la Communication, qui salue l'idée du
nouveau chef de l'exécutif, de redonner sa place à un tel personnage
dans les cabinets ministériels. [...]





 





 





Crise au Mali / Henriette Lagou encourage les présidents
Hollande et Ouattara





 





L'Inter -


La crise malienne continue de susciter des réactions.
Dans une déclaration dont nous avons reçue copie hier jeudi 24 janvier,
Mme Lagou Henriette, présidente du Renouveau pour paix et la concorde
(RPC), un parti politique ivoirien, a condamné cette agression menée par
des islamistes dans le nord du Mali. Elle a surtout salué et encouragé
l'engagement du président français, François Hollande et son homologue
ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Cedeao, à
redonner au Mali son intégrité territoriale. «Le RPC salue le courage
du président français, François HOLLANDE, qui a pris le risque d'engager
les forces françaises dans une opération que lui-même a décrit qu'elle
«durera le temps nécessaire» afin d'éradiquer le terrorisme dans la zone
du sahel et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale.
Le RPC salue également l'engagement du président de la République de
Côte d'Ivoire, président en exercice de la CEDEAO, S.E.M. Alassane
OUATTARA, qui dans un élan de solidarité, a pris son bâton de pèlerin
pour sillonner les capitales africaines et européennes pour demander aux
pays amis de venir à la rescousse du Mali
», lit-on dans la
déclaration. Qui précise par ailleurs que «le RPC exhorte la CEDEAO
et la communauté internationale à prendre les dispositions nécessaires
pour sécuriser la zone du sahel et empêcher que les terroristes ne
trouvent refuge dans nos pays
».





 





 





Réunion ce vendredi du Conseil de paix et de sécurité de
l`UA sur le Mali, le Soudan et le Soudan du Sud





 





Abidjan.net / APA -


Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine se
réunira vendredi en fin d`après-midi sur le Mali, le Soudan et le Soudan
du Sud, a appris APA auprès d`un ministre ouest africain qui a pris part
aux travaux du Conseil exécutif. La réunion se déroulera en présence des
présidents Dioncounda Traoré, Omar el Bechir, Salva Kiir et du président
en exercice de l`organisation continentale, Yayi Boni.





On annonce également la présence à cette rencontre
d`Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique
des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO), a expliqué la même source
qui a requis l`anonymat.





 





Au cours de la même réunion, le Niger, le Bénin, le
Sénégal et le Nigeria ont clairement salué l`intervention de la France
au Mali pour stopper net l`avancée, du nord vers le sud, des troupes
djihadistes, a dit le ministre. Par ailleurs, outre le Burundi,
l`Ouganda et éventuellement la Tanzanie, enverront également des troupes
au Mali, a affirmé le ministre.





 





 





Libération du Nord-Mali : Zuma salue l'intervention de la
France





 





L'Expression -


L'intervention de l'armée française au Mali fait
l'unanimité au sein de l'Union africaine, à commencer par la présidente
de sa Commission, Nkosazana Dlamini-Zuma. La nationaliste sud-africaine
a applaudi l'entrée en guerre de l'ancienne puissance coloniale contre «
l'Internationale terroriste » qui occupe le Nord de ce pays sahélien. Ce
n'est pas un appui franc et total, mais plutôt un remerciement pour
avoir contribué à éviter le pire. Devant les ministres des Affaires
étrangères africains, réunis hier à Addis-Abeba à l'occasion du Conseil
exécutif de l'Union africaine (UA), elle a « reconnu la contribution de
la communauté internationale, en particulier de la France, au besoin
urgent de rétablir l'intégrité territoriale du Mali ». Cette prise de
position annonce-t-elle un changement de cap de celle qui est issue d'un
pays traditionnellement critique quand une grande puissance se mêle des
affaires africaines ? Le temps nous situera. Pour l'ex-épouse du
président Zuma, l'Afrique doit jouer les premiers rôles au Mali. [...]





 





 





Crise au Mali : Le président Ouattara au 20e Sommet de
l'Union africaine





 





Le Démocrate, Le Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan -


Le président de la République, Alassane Ouattara, se
rendra à Addis-Abeba ce vendredi, pour prendre part au 20 ème Sommet
ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine,
rapporte un communiqué de la Présidence. Nul doute que ce sommet va
accorder une large place à la crise malienne. Le chef de l'Etat
regagnera son pays le 29 janvier.