REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 24 AVRIL 2009

24 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 24 AVRIL 2009









Nouveau mandat de l'Onuci : Choi
attend le Conseil de sécurité
 




Fraternité Matin
 – « 
Ce
que nous attendons, c'est que le Conseil de sécurité nous trace la voie à suivre
pour le reste du mandat», a indiqué, hier, le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun
Touré, à propos de la mission que le Représentant spécial du SG de l'Onu conduit
à New York depuis mercredi. Où il aura des discussions sur la situation en Côte
d'Ivoire après la présentation, le 28 avril, du 20e rapport de la mission
onusienne au Conseil de sécurité. Avant de rappeler que le mandat de la mission
prend fin en juillet. Interrogé sur ce que pense l'Onuci après la signature,
mercredi, d'un contrat entre le Groupe de presse Fraternité Matin et Charles Blé
Goudé, écrivain et leader des jeunes patriotes pour l'édition de son second
ouvrage, ''D'un stade à un autre'', le porte-parole s'est abstenu de toute
déclaration. «L'Onuci n'a pas de commentaire», a-t-il dit. L'autre sujet qui a
préoccupé le conférencier est le lancement manqué, mardi, de la phase de
rattrapage de l'opération d'identification et de recensement électoral. Phase
qui devait se dérouler dans 205 centres de collectes à l'intérieur du pays et
qui n'ont jamais été visités parce que difficiles d'accès ainsi que dans les
communes du district d'Abidjan. Et pourtant, a-t-il fait observer, les
pétitionnaires se sont rendus dans les centres de collecte. La raison de cet
échec est liée, selon lui, à des difficultés financières éprouvées par les
structures techniques et des revendications salariales des agents
d'identification. Toutefois, l'Onuci a félicité les acteurs et réaffirmé sa
disponibilité à appuyer le processus aux plans technique et logistique,
notamment à travers l'opération transport. Dans le cadre de ses activités, la
mission abritera, a indiqué M. Touré, le mardi 28 avril, une journée de
réflexion sur la détention préventive. Avec l'appui de la section Etat de droit
de l'Onuci, l'Ong Prisonniers sans frontières et la Direction de
l'administration pénitentiaire du ministère de la Justice et des Droits de
l'Homme. Les participants vont axer leurs réflexions sur la problématique des
longues détentions préventives et sur les difficultés qu'ont les personnes
condamnées à exercer leur droit d'appel. «Il s'agira notamment de faire le point
sur les différentes initiatives mises en œuvre par les intervenants afin de
contribuer à la réduction des longues détentions préventives». Le Forum
itinérant de l'Onuci se rendra le même jour à Jacqueville. »




 






Processus de paix : Le Chef de
l'État s'adresse bientôt à la Nation
 -
Fraternité Matin  – « 
Le
Conseil des ministres s'est tenu, hier, de 11 heures 50 à 13 heures 50, au
Palais de la Présidence de la République, sous la présidence du Chef de l'état.
[...] Avant de lever la séance du Conseil des ministres de ce jour, le Président
de la République, après avoir marqué sa satisfaction du déroulement du processus
de sortie crise, a annoncé qu'il fera une importante déclaration à la nation
dans les tout prochains jours. A cette occasion, il se prononcera sur la tenue
de l'élection présidentielle ainsi que sur les opérations en cours dans le cadre
du programme de sortie de crise. »




 






Sortie de crise : "Les élections
sont une condition de la paix ; mais pas la solution"




Fraternité Matin
 – « 
Le
président du Conseil économique et social, Dona-Fologo, a profité de la
cérémonie d'ouverture de la 2e session pour dégager les pistes à explorer pour
le retour de la paix. Le président du Conseil économique et social a ouvert,
hier matin, la deuxième session ordinaire de ladite institution. Laurent Dona-
Fologo, comme il l'avait déjà indiqué dans son intervention du 15 janvier, a
réaffirmé le souhait du Conseil économique et social de ne voir la Côte d'Ivoire
sortir de l'année 2009, sans la tenue des élections.Il a subordonné la tenue des
élections à la satisfaction de toutes les conditions techniques, financières qui
permettront un ou des scrutins dont les résultats seront acceptés par tous.
Comme une bonne liste électorale garantit un scrutin apaisé et donc de bonnes
élections, il a fait de l'enrôlement de tous les Ivoiriens (nationaux de souche,
par naturalisation et par mariage) et en âge de voter, une exigence que la Cei,
qui conduit le processus électoral, doit satisfaire. Il n'a pas oublié la
sécurité qui doit entourer l'opération de vote de manière à permettre à tout le
monde de se rendre sur les sites, de consulter le listing électoral et
d'accomplir son acte de vote sans être inquiété outre mesure. Le président du
Conseil économique et social a interpellé tous les politiciens nationaux et les
puissances étrangères qui fixent prétendument des dates pour les élections, sur
le fait que cette compétence est exclusivement dévolue à la Commission
électorale indépendante. Cette structure, sur proposition, donne l'occasion au
Président de la république de fixer la date des élections par décret en conseil
des ministres. Augustin Laurent Dona-Fologo a traduit son soutien et renouvelé
sa confiance au Président de la république qui, avec le Premier ministre,
conduit en toute conscience et de manière solidaire, le processus de paix, se
souciant peu des manipulations internes et extérieures. Toutefois, il a tenu à
rappeler que les élections ne sont pas une panacée qui viendra mettre fin de
façon systématique aux souffrances des Ivoiriens. Elles font partie des
conditions qui doivent créer l'environnement nécessaire pour leur permettre de
se mettre au travail et améliorer leur cadre de vie. [...] ».




 






Apres le conclave de Bouake - Des
chefs militaires Fn veulent éliminer Soro




Le Temps  – « Les
décisions historiques des Forces nouvelles tant entendues par les Ivoiriens sont
enfin, en circulation sur les lèvres de certains chefs militaires Fn : faire la
peau à Guillaume Soro. Les raisons. Quatre jours après le conclave des instances
dirigeantes des Forces nouvelles -qui a eu lieu le lundi 20 avril dernier à
Bouaké-, des langues se délient à propos des décisions " courageuses et
historiques " des Forces nouvelles (Fn), promises aux Ivoiriens. Restées dans
les tiroirs au moment de la publication de déclaration finale qui a sanctionné
ledit conclave, ces décisions dites "courageuse et historiques" sont
communiquées officieusement, entre certains chefs militaires des Forces armées
des forces nouvelles (Fafn), il y a trois jours. De sources proches de ce
conciliabule, il est question d'une lourde sentence à l'endroit du Premier
ministre, Guillaume Kigbafori Soro, par ailleurs, Secrétaire général des Fn, que
certains grands commandements militaires des Fafn considèrent comme " un traître
", (selon le terme de notre informateur). Notre source va plus loin : "des chefs
de guerre et non des moindres, veulent l'éliminer ". Les péchés de Soro sont
nombreux. Entre autres plaintes, ils lui reprochent de vouloir faire la
politique. Alors que ce n'est pas ce qu'ils avaient décidé lorsqu'ils étaient en
exil. Il y a aussi que des chefs militaires voient d'un mauvais œil, les
nombreuses relations personnelles de Soro avec des personnalités internationales
et particulièrement, celle que le Secrétaire général des Fn entretient avec le
Président Laurent Gbagbo. Puis, vient l'épineux problème de traitement dont
certains chefs militaires Fn déclarent ne pas en être satisfaits. "Ils disent
que lorsqu'ils abordent ce volet, le secrétaire général leur brandit l'argument
de la sortie de crise, qui va profiter à tous et que pour l'instant, rien ne va
pour que chacun puisse tirer profit. Mais ce qu'il ignore, c'est que les chefs
le suivent de près. Ils voient ces réalisations. D'où tire-t-il son argent pour
envoyer des missions à l'extérieur du pays, acheter des appartements en son nom,
si tel est que rien ne va ? " Voilà quelques griefs formulés contre Guillaume
Kigbafori Soro. En marge de la réunion du 20 avril dernier, convoquée par le
Directoire politique des Fn. Ces mêmes langues indiscrètes informent que cette
rencontre qui a duré six (6) heures (de 12 heures à 18 heures 55 minutes), ne
s'est pas déroulée dans le calme. Il revient en effet, qu'avant l'entame des
discussions ce jour-là, des chefs militaires en provenance de Tengrela,
Boundiali et d'autres départements du nord ont été interdits d'accès. Quand
d'autres, mécontents, ont claqué la porte. Les raisons qui ont motivé le
refoulement des chefs de guerre et la réaction de ceux qui ont pris part au
conclave sont encore ignorées. Cependant, il est certain que ces agissements ne
garantissent pas la sérénité au sein des Fn. On pourrait même avancer, sans
risque de se tromper, que les clans rivaux se mettent en place. D'autant plus
que d'autres chefs militaires, notamment les anti-Soro, font passer IB pour
celui qui avait raison depuis le début de la crise. »




 




DESARMEMENT -


Les Forces nouvelles, pas
concernées




 Fn-ci.com
(Site officiel d'information des Forces Nouvelles) – « 
Le
débat sur l'épineuse question du désarment alimente depuis quelques jours
l'actualité politique dans notre pays, où les Forces nouvelles sont accusées à
tort ou à raison par certaines personnes d'être à l'origine du retard pris dans
le processus DDR. Et pourtant, le mouvement de Guillaume Soro n'est concerné ni
de près ni de loin dans le retard constaté au niveau du désarment. Est-il
nécessaire de rappeler que les Forces nouvelles avaient entrepris la
démobilisation de leurs ex - combattants depuis la signature de l'Accord
politique de Ouaga en mars 2007. De Bouaké à Kani, en passant par Man et Ferké,
plus de 25 rotations de démobilisation avaient été réalisées par le chef d'Etat
major des FAFN, le général Soumaïla Bakayoko dans la zone CNO. Ces rotations ont
été réalisées sans aucune politique véritable de réinsertion des ex -
combattants qui avaient accepté de déposer les armes. Ne voyant pas de
lisibilité dans leur avenir, ces ex - combattants démobilisés sont descendus
dans les rues de Bouaké le mois d'août dernier pour manifester bruyamment. Dès
lors il a été décidé de suspendre le processus de démobilisation au niveau des
FAFN, pour permettre la réinsertion des ex - combattants déjà démobilisés.
L'Etat major des FAFN attend toujours que des dispositions pratiques soient
prises au sommet de l'Etat pour que les milliers de soldats FAFN démobilisés
puissent être réinsérés ou bénéficier tout simplement de la prime qui avait été
prévue par Ouaga IV. « Afin d'accélérer la démobilisation des ex - combattants
des Forces Nouvelles, les deux Parties invitent le Gouvernement à verser aux ex
-  combattants démobilisés une prime ou aide directe de démobilisation d'un
montant de cinq cent mille (500 000) francs CFA pour solde de tout compte...»
précise le Quatrième accord complémentaire à l'Apo en son article 4. Quatre mois
après la signature dudit accord, les ex - combattants des FAFN attendent avec
beaucoup d'impatience le versement de cette somme pour se réinsérer dans le
tissu social et économique. Au regard de ce qui précède, les Forces nouvelles
n'ont jamais été opposées au processus DDR au point de tout bloquer, comme le
prétendent certaines personnes. »




 






Affaire Kieffer/ Les avocats de
Mme Gbagbo et de M. Bohoun : le dossier vide - Les juges français ont
auditionné, hier, la Première dame et le ministre d'État pendant plus de 7
heures




Fraternité Matin
 – « 
Les
avocats de Mme Gbagbo et du ministre d'Etat Bohoun Bouabré s'étonnent de la
vacuité du dossier après l'audition de leurs clients. Commencée un peu au-delà
de 13 h, l'audition de la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo et celle du
ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, M. Antoine Bohoun Bouabré
devant les magistrats ivoiriens et français dans le cadre de l'enquête sur la
disparition en avril 2004 du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, se
sont achevées aux environs de 21 h à la Cour suprême. Premier à se présenter
devant les deux juges français, le ministre a fait sa déposition pendant 4 h 30
quand celle de la Première dame qui s'est présentée à 18 h, a duré un peu plus
de 2 heures. Des auditions faites dans un cadre hermétiquement fermé à la
presse. Fort heureusement, les journalistes nationaux et internationaux vont
assouvir leur soif d'informations à travers la conférence de presse animée tard
dans la nuit à la résidence de Mme Gbagbo par son avocat et ceux, Français, du
ministre Bouabré. Lesquels, s'ouvrant sur les auditions de leurs clients,
dénoncent unanimement «la vacuité » du dossier. Me Ange Dadjé Rodrigue, conseil
de la Première dame, et les avocats français commis par le ministre d'Etat
Bohoun Bouabré que sont, Me Georges Kiejman, Me Pierre Cornut-Gentille et Me
Christine Courrégé disent s'étonner et s'indignent à la limite, de constater
qu'en fait d'interrogatoire sur des questions de fond, le juge Patrick Ramaël et
son collègue Nicolas Blot soient demeurés évasifs face à leurs clients. « Aucune
question de fond sur la disparition de Kieffer, ou tendant à établir une
quelconque implication de nos clients ne leur a été posée. Ce que nous pouvons
retenir globalement des auditions menées, c'est que tout lien entre la
disparition du journaliste Kieffer et la Présidence de la République de Côte
d'Ivoire, d'une part et du ministre d'Etat Bohoun Bouabré d'autre part est
totalement dissipé », clame haut et fort Me Dadjé » Rodrigue. Intervenant par la
suite tour à tour, les avocats français expriment clairement leur indignation
face au comportement des magistrats français en charge du dossier. Et pour
cause, ils trouvent inconcevable que dans une affaire aussi grave, leur enquête
ne s'oriente que sur la seule piste de la Présidence ivoirienne, piste qui,
malheureusement, ne leur a été insufflée que par un témoin douteux, en la
personne d'un certain Méité Seydou alias Berthé Seydou, ancien chauffeur de taxi
du capitaine Toni Oulaï. Lequel croupit depuis lors en France, sur la base des
affabulations du même individu à qui le statut de réfugié politique a été
accordé en France. Sur les raisons qui ont amené Mme Simone Gbagbo et le
ministre Bohoun Bouabré à exiger d'être auditionnés, Me Georges Kiejman répond
sans ambages : « C'est vrai que nos clients qui ne se reprochent rien du tout,
étaient en droit d'attendre sans réagir. Mais face aux insinuations et autres
affirmations gratuites abondamment véhiculées dans la presse étrangère et
reprises en échos par certains organes ivoiriens, il était loisible de pousser
et d'aider les enquêteurs dans la recherche de la vérité des faits. C'est
pourquoi, il était important pour Mme Gbagbo et toutes les autres personnalités
dans le sillage du Président Laurent Gbagbo de dire haut et fort qu'en fait, ils
n'ont rien à dire dans cette affaire de disparition de Kieffer». A la question
de savoir pourquoi avoir attendu si longtemps avant de réagir, les avocats
répondent en chœur qu'en aucun moment, les enquêteurs français n'ont daigné
convoquer régulièrement un seul de leurs clients. Pour les avocats, l'épouse du
Chef de l'Etat ivoirien, en acceptant de répondre à la convocation du juge au
lieu indiqué par ce dernier, démontre de la belle manière qu'en Côte d'Ivoire,
la démocratie et la promotion de l'Etat de droit ne sont pas une vue de
l'esprit. Rappelons que le mercredi, les magistrats français ont auditionné le
commandant Séka Séka Anselme, aide de camp de la Première dame, ainsi que quatre
agents des FDS, reconnus comme étant d'anciens collaborateurs du capitaine Tony
Oulaï, incarcéré depuis près d'un an en France par le juge Ramaël toujours dans
le cadre de cette affaire.




 




L'inter
 annonce
à sa UNE photo à l'appui :

« SIT-IN A SEBROKO :
LES AGENTS DE L'ONUCI EN GREVE : ILS DENONCENT UNE DISCRIMINATION »