REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 2 JUILLET 2010

2 juil 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 2 JUILLET 2010








Sortie
de crise - Choi est-il essoufflé?




Le Patriote -

«Depuis 3 ans, les élections sont sans cesse reportées. Est-ce
qu'elles auront lieu un jour?» c'est la question que RFI a posé le 12 mars au
Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, YJ Choi.
Réponse de celui-ci : «Il faut d'abord établir la liste électorale définitive
pour prévoir la date de la présidentielle. C'est vrai qu'on a passé 3 ans, mais
on a fait aussi beaucoup de progrès, telle que la liste électorale provisoire
qui est bien équilibrée et fiable. Donc, il faut franchir la dernière étape pour
aller aux élections». Le mot est donc lâché : « la liste électorale provisoire
est équilibrée et fiable », a reconnu le diplomate. Mais il ne s'est pas arrêté
là. Le 17 mars dernier, devant le Conseil de sécurité, le premier responsable de
l'ONU en Côte d'Ivoire a donné les mêmes assurances : à savoir que la liste
électorale de 5.300.000 électeurs était «crédible et hautement équilibrée». Ce
que l'on constate, c'est que depuis un certain temps, la Refondation n'entend
pas les choses de cette oreille. Pour les caciques de ce régime, il faut auditer
ladite liste. (...) Il ne se passe pas de semaine sans que les Sokouri Bohui et
consorts ne s'égosillent pour réclamer l'audit de la liste. Et que dit Choi dans
tout ça ? Bien naturellement, il reste bouche bée. Et l'on s'explique
difficilement ce mutisme du numéro un de l'ONUCI. Lui qui a soutenu devant le
Conseil de sécurité de l'institution mondiale que la liste électorale ivoirienne
était ''crédible et fiable'', semble cautionner les exigences de la Refondation,
qui n'ont pour seul objectif que de retarder le processus de sortie de crise en
général et le processus électoral en particulier.





 





Que
veut concrètement l'ONU ?




Le Patriote -

L'organisation des Nations Unies se signale à nouveau en Côte
d'Ivoire. Son dernier conseil de Sécurité vient de prendre une nouvelle
résolution sur la crise ivoirienne. Dans son contenu, la 1933 proroge le mandat
de l'ONUCI pour six mois, maintient la médiation du président Blaise Compaoré et
exige la tenue de la présidentielle avant le 22 octobre 2010. A n'en point
douter, si la dernière résolution met la pression sur les acteurs de la vie
politique nationale, il n'en demeure pas moins vrai qu'elle se précise comme une
mesure inopérante. Que de résolutions, cette instance internationale n'a-t-elle
prise dans le cadre de la crise ivoirienne. Une pléthore de décisions qui n'ont
véritablement pas apporté les résultats escomptés. (...) A trop se comporter
ainsi, elle ne fait qu'apporter du grain à moudre à la maxime du Général Charles
de Gaule qui la traitait, non sans raison de « grand machin » tant la mise en
pratique de ses résolutions véhicule tant de lourdeur. C'est à se demander ce
que veut réellement l'Onu en Côte d'Ivoire. Pourquoi ne fait-elle pas preuve de
grande fermeté, comme elle l'a fait ailleurs pour mettre au pas la refondation
qui ruse, depuis cinq ans avec les Ivoiriens ? (...) De toute évidence, il ne sert
pratiquement à rien de prendre des résolutions si leur application n'est pas
effective sur le terrain. (...)





 





Choi
échange avec le commandant jordanien





L'Intelligent d'Abidjan -

Le Représentant
Spécial du Secrétaire General de l'ONU  a reçu le 1er juillet à
Sebroko une délégation de l'armée jordanienne, conduite par son chef.





 





Les
encouragements du Quai d'Orsay




Nord Sud -

Le
Quai d'Orsay a encouragé hier les autorités ivoiriennes à tout mettre en œuvre
pour la tenue des élections cette année en 2010. « Le règlement de la crise
politique en Cote d'Ivoire passe par la reprise du processus électoral, en
premier lieu, par la publication d'une liste électorale définitive, dans le
respect des acquis. Nous encourageons les autorités ivoiriennes à poursuivre
leurs efforts en ce sens, avec la facilitation apportée par le président
Compaoré et l'appui des Nations Unies » a indiqué Bernard Valero, porte parole
du ministère des Affaires étrangères.





 





 





L'UA
exige un chronogramme à la CEI




Le Patriote -

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en
sa 234ème réunion tenue le 28 juin 2010, a adopté la décision qui suit sur la
situation en Côte d'Ivoire : Le Conseil : (...) - Demande instamment à la
Commission électorale indépendante et aux parties ivoiriennes concernées de
convenir, sans délai, d'un calendrier électoral et de tout mettre en œuvre pour
organiser l'élection présidentielle au cours de l'année 2010. Le Conseil
souligne la nécessité pour les parties de promouvoir un climat favorable à la
tenue d'élections ouvertes, libres, transparentes et régulières; -  Réitère son
appréciation au Président Blaise Compaoré, Facilitateur du Dialogue direct inter
ivoirien, pour les efforts qu'il ne cesse de déployer en vue de l'application
intégrale de l'Accord politique de Ouagadougou et de ses Accords
complémentaires, et l'encourage à poursuivre et à intensifier ses efforts en vue
de la résolution rapide des difficultés qui font obstacle à la tenue des
élections en 2010 (...)




 




Le désarmement
concomitant des 2 forces s'impose




L'Inter
-

Les épreuves écrites
du Baccalauréat session 2010, démarrées depuis le mardi 29 juin dernier, se
poursuivent dans le calme et la sérénité dans les zones CNO.

Contrairement à la zone dite
gouvernementale où depuis l'entame des examens, des hommes en armes, notamment
des gendarmes de la promotion 2005–2007, menacent la quiétude des candidats dans
certains centres d'écrits et troublent le bon déroulement des compositions.C'est
avec beaucoup de stupéfaction que les ivoiriens ont appris que des gendarmes que
l'on qualifie de corps d'élite s'en prennent à des élèves, candidats à des
examens de fin d'année pour réclamer des primes.

Après donc les
bagarres dans les maquis avec à la clé des pertes en vie humaine, les gendarmes
de l'armée régulière se sont signalés une fois de plus en se déportant dans les
établissements pour semer la zizanie oubliant que ce sont leurs petits frères et
leurs enfants qui sont en examen.

(...) Cette sortie inexplicable des Forces de défense et de
sécurité pose inévitablement la question du désarmement des hommes du Général
Mangou, car l'Accord politique de Ouagadougou est clair à ce sujet : le
désarmement qui concerne les deux forces en présence se fait de façon
concomitante.

Vivement que les Fds dans toutes leurs composantes rentrent aussi en caserne
afin d'éviter que des éléments incontrôlés en armes fassent des descentes ou des
irruptions dans des centres d'examen pour perturber le travail des candidats.
(...)




 






Désarmement, démobilisation et réinsertion: Des Ex-combattants reçoivent le
complément de leurs kits




Fraternité Matin -

Trente-quatre (34)
ex-combattants des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), frais émoulus du
2ème cycle de la formation "Option boutique" du Centre national du service
civique, ont reçu, hier mercredi au Bureau de Gestion des Démobilisés (BGD) à
Bouaké, le complément de leurs kits de réinsertion.

(...)Le premier responsable du Bureau de
Gestion des Démobilisés, a fait savoir que les 34 ex- combattants concernés par
la cérémonie du jour avaient déjà bénéficié d'une première partie de leurs kits
de réinsertion. Avant de préciser que depuis le 23 juin dernier, sa structure a
transféré toute la gestion des démobilisés de la zone 3 au bureau régional des
démobilisés (BRG) dirigé par le Délégué général des Forces nouvelles de la zone
3. (...)




C'est le lieu de rappeler
qu'au cours de ce mois de juin, 600 ex-combattants rebelles ont rejoint les
rangs des forces armées régulières de Côte d'Ivoire, dans le cadre de la seconde
phase du programme de démobilisation, après avoir suivi un programme de
démobilisation organisé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI). (...)




 






Réunion, hier, à la Primature sur les élections - Soro et Bakayoko fuient les
journalistes





L'Expression -

Après la présidence, une
autre réunion s'est tenue hier à la Primature, sur le processus électoral. Au
terme de cette rencontre, Guillaume Soro et ses hôtes ont fait faux bond à la
presse. Pour la fixation de la date de la présidentielle ivoirienne, les
réunions se succèdent et se ressemblent. 24 h après une réunion au sommet tenue
à la présidence de la République autour du numéro 1 ivoirien, c'était au tour de
son Premier ministre de faire hier une autre réunion à son cabinet avec toutes
les structures en charge de ce processus. Ils étaient tous là. A commencer par
Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante en passant
par Meleu Mathieu de l'Ins, Benjamin Djobo Essoh de l'Oni, Yua Koffi de la Cnsi,
Sidi Kagnassi de Sagem Sécurité et Boureïma Badini, représentant spécial du
facilitateur. Comme il fallait s'y attendre, aucune décision concrète n'est
sortie de cette énième réunion sur le processus électoral.


Comme s'ils s'étaient passé
le mot, aucun responsable n'a voulu s'adresser à la presse au terme de cette
réunion.  (...) Voyant que les journalistes étaient livrés à eux-mêmes et
fulminaient contre son patron et ses hôtes, Koffi Koffi Paul, directeur de
cabinet adjoint du Premier ministre, vient aux nouvelles. Après un bref exposé,
celui-ci improvise une réaction pour donner de la matière aux hommes des médias
en ces termes : « La réunion a porté sur la suite de la rencontre entre le chef
de l'Etat et les leaders des partis politiques. Le Premier ministre a convoqué
l'ensemble des structures pour la mise en œuvre des décisions qui ont été prises
hier ; à savoir des gages et des assurances sur l'opération de vérification qui
a démarré sur le fait que les structures pourront respecter les délais à savoir
qu'au plus tard le 26 juillet tous ces travaux soient réalisés, finis et remis
au Premier ministre ». (...)





 






Contentieux sur la liste électorale provisoire/ Doumbia Brahima (RDR – Election)
: "La vérification ne permet pas de rejeter quelqu'un"




Le Patriote -

Dans sa parution d'hier, un quotidien de la place a annoncé qu'à
l'issue de la vérification informatique de la liste électorale provisoire,
765.000 personnes pourraient être rejetées. Une information réfutée par M.
Doumbia Brahima, collaborateur du chargé des questions électorales du RDR, M.
Sanogo Mamadou. Entretien.




 Le Patriote: Selon une
information publiée hier par un organe de la place, 765.000 personnes pourraient
être rejetées à l'issue de la vérification informatique de la liste électorale
provisoire. Confirmez-vous cette information?




 Doumbia Brahima:
Effectivement, j'ai lu en même temps que vous cette information. Je ne sais pas
d'où l'on sort cette information, parce que cette vérification informatique dont
parle le journal n'a même pas encore été réalisée. Je voudrais indiquer que la
vérification n'est pas une opération électorale. Donc, cette vérification ne
peut en aucun cas rejeter un électeur de la liste électorale. Cela est une
observation dont tous les Ivoiriens doivent s'imprégner pour dire que la
vérification sert juste à rassurer le FPI qui doute de la fiabilité de la liste.
Mais elle n'est pas une opération électorale qui aurait pour finalité de retirer
un électeur de la liste électorale. (...)