REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 10 MAI 2013

10 mai 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 10 MAI 2013







Situation sécuritaire. L'Onuci reconnait les efforts du
gouvernement.




 




Fraternité Matin

– Sylvie
van den Wildenberg, porte-parole de l'Opération des Nations unies en côte
d'Ivoire (Onuci), a animé, hier, sa traditionnelle conférence de presse, au
siéège de l'institution à Sébroko. Elle a indiqué que le représentant spécial
adjoint du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, chargé de
l'état de droit, Arnauld Akodjénou, a poursuivi cette semaine, avec les
autorités nationales, les discussions sur l'établissement de critères devant
permettre d'évaluer les progrès accomplis par la Côte d'Ivoire sur la voie de la
stabilité et de la consolidation de la paix. Ces critères devraient déterminer
les prochaines réductions des effectifs de l'Onuci. « Ces critères seront
intégrés au prochain rapport que le Secrétaire général des Nations unies doit
soumettre au Conseil de sécurité en vue de sa décision relative au
renouvellement du mandat de l'Onuci, qui expire au 31 juillet 2013 », a-t-elle
rappelé. (...)  




 




L'Onuci instruit aux droits de l'Homme.




 




Nord-Sud Quotidien –


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a organisé les 7 et 8 mai
derniers, un atelier sur la gestion de la rumeur et le respect des droits de
l'Homme à l'intention de trente représentants des médias et de la société civile
des localités de San Pedro, Doba, Gabiadji, Grand-Béréby et Tabou. A l'issue de
la formation, les participants se sont engagés à créer dans leurs régions
respectives, des comités de veille autour des radios de proximité en vue d'une
bonne gestion des rumeurs et établir un réseau de vérification de l'information.




 




Après un bref séjour à la PISAM : Simone Gbagbo est retournée à
Odienné




 




Le Patriote
– L'ex-Première dame
ivoirienne, Simone Gbagbo, transférée la semaine dernière à Abidjan pour raisons
médicales, a été reconduite mercredi à Odienné (nord-ouest), où elle est détenue
pour son implication présumée dans la crise de 2010-2011, a-t-on appris de
sources concordantes. "Elle est arrivée à 16H00 (locales et GMT). Elle a été
escortée par du personnel de l'ONU et des militaires ivoiriens jusqu'à la
résidence où elle était auparavant", a déclaré à l'AFP une source militaire
ivoirienne à Odienné. "Elle est retournée aujourd'hui (mercredi) à Odienné", a
confirmé une source proche du dossier.




Plus tôt, l'un des avocats de Mme Gbagbo, Me Rodrigue Dadjé, avait
fait état du départ de l'ex-Première dame de la clinique d'Abidjan où elle était
internée depuis le 2 mai. "Ni les avocats ni la famille ne savent l'endroit où
elle a été emmenée", a-t-il dit.




Une autre avocate de Mme Gbagbo, Me Habiba Touré, a dénoncé un
"transfert effectué dans la précipitation", y voyant de "graves violations" des
droits de l'Homme. Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI,
ex-parti au pouvoir) a protesté contre l'"enlèvement sous anesthésie" de celle
qui fut l'une de ses responsables. Le FPI "dénonce avec force ces agissements
d'une autre époque" qui relèvent, selon lui, de la "dictature". Il n'avait pas
été possible d'obtenir mercredi soir une réaction des autorités. Détenu comme
Simone Gbagbo depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011, le
Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, fils d'un premier mariage de l'ancien président
Laurent Gbagbo, est interné dans la même clinique d'Abidjan depuis l'an dernier.
L'épouse de l'ex-chef de l'Etat avait été transférée dans la capitale économique
à la demande de ses avocats. Le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly, avait
indiqué qu'elle avait besoin de "soins médicaux", tandis que le président
Alassane Ouattara a évoqué un "bilan de santé". Née en 1949, Simone Gbagbo est
poursuivie par la justice ivoirienne pour génocide et crimes de sang, atteinte à
la sûreté de l'Etat et infractions économiques commis lors de la crise qui a
fait quelque 3.000 morts après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa
défaite à l'élection de novembre 2010. Elle est aussi sous le coup d'un mandat
d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui la soupçonne de crimes
contre l'humanité. Les autorités ivoiriennes n'ont pas encore donné leur réponse
à la Cour mais ne cachent pas leur préférence pour la tenue en Côte d'Ivoire des
procès des détenus et inculpés proches de l'ex-chef de l'Etat. Laurent Gbagbo
est incarcéré depuis fin 2011 à La Haye par la CPI, qui le soupçonne aussi de
crimes contre l'humanité.




 




 




De retour d'Europe : Miaka dénonce le transfèrement de Mme Gbagbo à
Odienné




 




Notre Voie
– Le président par
intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), Sylvain Miaka Ouretto, a réagi, hier,
au transfèrement forcé de Simone Gbagbo à Odienné, à sa descente d'avion en
provenance de Paris (France), où il a passé trois semaines. « J'ai noté qu'un
certain nombre d'actes était posé de façon désordonnée, de nature, c'est
évident, à créer l'émoi et à nous amener à créer le bordel. Puisque sachant que
le mois de mai est un mois auquel nous sommes accrochés par rapport au résultat
de l'audience de confirmation ou d'infirmation des charges contre Laurent
Gbagbo. Il faut donner des prétextes pour noyer son chien... S'ils veulent, ils
n'ont qu'à éliminer Simone, mais je crois qu'ils ne peuvent pas», a-t-il
soutenu. M. Miaka a félicité les responsables du Fpi pour avoir su faire preuve
de grandeur d'esprit en restant calmes. Le secrétaire général par intérim,
Richard Kodjo, a donné les nouvelles du pays en évoquant l'actualité politique
marquée par la tenue des élections municipales et régionales ainsi que la
célébration de la 15ème édition de la Fête de la liberté marquée par le
séminaire sur l'endettement. « Du boycott des élections locales en passant par
le séminaire sur l'endettement, tout s'est bien passé», a-t-il déclaré. Dr.
Richard Kodjo a annoncé les dossiers qui attendent le président Miaka et sur
lesquels il doit se prononcer rapidement. Il s'agit de la mission du Fpi dans le
Zanzan et la commémoration du 5ème anniversaire du décès du Pr. Harris Memel
Fotê. Miaka Ouretto a donné son avis favorable pour la tournée projetée par la
direction intérimaire dans le Zanzan. Miaka Ouretto est allé en France à
l'invitation des représentations du Fpi dans l'hexagone et en Italie. A Paris,
il a apporté son onction à la nouvelle représentation qui a été investie.




 




 




Cei, liste électorale : Ouattara annonce des réformes




 




Nord-Sud Quotidien
– Le
porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, dans son point-presse d'après
conseil des ministres mercredi, a annoncé la réforme de la Cei et la mise à jour
de la liste électorale. Des réformes sont engagées pour la recomposition de la
Commission électorale indépendante (Cei) et de la liste électorale pour la
présidentielle de 2015. L'information a été donnée par Bruno Nabagné Koné,
porte-parole du gouvernement, lors de son point-presse qui a suivi le conseil
des ministres de mercredi. Selon lui, ces changements à venir dans le
fonctionnement de la structure chargée des élections et du listing électoral,
mettent un terme au cycle des élections entamées en Côte d'Ivoire depuis 2010. «
Le processus des élections qui a démarré avec l'élection présidentielle en
novembre 2010, était très encadré par les accords successifs dont Marcoussis qui
ont eu à traiter de la crise ivoirienne. Evidemment, le chef de l'Etat a tenu à
ce que nous restions strictement dans le cadre qui avait été tracé pour éviter
justement les polémiques et les débats inutiles », a-t-il justifié le maintien
en l'état jusque-là, de la Cei par le gouvernement. Puis d'informer que « le
calendrier électoral terminé aujourd'hui, la composition de la Cei sera adaptée
à la situation à laquelle nous sommes désormais. Et la liste électorale sera
également mise à jour, compte tenu de toutes les évolutions qui ont eu lieu
depuis 2010 ». (...)




 




 




 




Conseil des ministres : Le gouvernement lance un appel pour le
retour des exilés au bercail




 




Le Patriote
– Les militaires et
les civils encore en exil sont attendus au pays et ils peuvent rentrer quand ils
le voudront. C'est ce qui ressort du message livré, mercredi par le porte-parole
du gouvernement, Bruno Nabagné Koné lors de la conférence de presse qu'il a
animée à l'issue du Conseil des ministres de mercredi dernier. L'émissaire du
gouvernement a fait remarquer que la Côte d'Ivoire souhaite que tous ses fils
participent au développement. Au cours de ce Conseil des ministres, plusieurs
projets de lois, projets de décrets et communications ont été adoptés.
Relativement à une communication présentée par le ministre de l'Education
nationale et de l'Enseignement technique, les dates pour la tenue des examens à
grand tirage ont été arrêtées. Le Certificat d'études primaires et élémentaires
(CEPE) se déroulera le 28 mai. S'ensuivra le Brevet d'études du premier cycle
(BEPC), dont les épreuves orales vont se dérouler du 04 au 07 juin. Les épreuves
écrites elles, auront lieu les 11 et 12 juin. Les épreuves orales du
Baccalauréat sont prévues pour se tenir du 11 au 21 juin. Quand aux épreuves
écrites, elles auront lieu du 25 au 28 juin. Le gouvernement qui entend assurer
une couverture totale du territoire national par la Radiodiffusion télévision
ivoirienne (RTI) a autorisé le démarrage des travaux de tous les centres
émetteurs. Deux milliards FCFA ont été dégagés pour que le signal puisse couvrir
l'ensemble du territoire. Une communication a été faite relativement au point de
la visite d'Etat du président de la République dans la Région du Tonpki. A ce
sujet, Bruno Nabagné Koné a annoncé la prochaine visite du chef de l'Etat pour
le District des Savanes. Un projet de décret pris porte sur le rattachement de
l'Agence de régulation des marchés publics à la Présidence de la République. Cet
aménagement s'inscrit dans le sens de la bonne gouvernance. Un projet de loi de
finances rectificatif du budget 2013 a été aussi adopté. Relativement à ce
projet de loi, le porte-parole du gouvernement a réalisé que le budget de 2013
sera en hausse. Un autre projet de loi relatif à la création d'un ordre national
des sages femmes et des Hommes exerçant ce métier a été pris. Cette mesure vise
à rendre la profession plus crédible en la dotant d'un code de déontologie. Au
titre des mesures individuelles, l'on a enregistré la nomination de diverses
personnalités au sein du Conseil d'administration de l'Agence ivoirienne de
gestion des fréquences. Le directeur général de la RTI, Aka Sayé Lazare fait
partie de ces personnalités. Répondant à la question d'un confrère qui s'est
interrogé de savoir pourquoi les nouveaux majeurs n'ont pu être pris en compte
sur le listing, dans le cadre des élections locales, le ministre Bruno Nabagné
Koné a expliqué que cette mesure avait pour but d'éviter de nouvelles polémiques
autour de la question.




 




 




Naturalisation, foncier rural Mamadou : Koulibaly et le FPI font
courir une nouvelle guerre




 




Le Patriote
– «Amadé Ouéremi
occupe une propriété de l'Etat de Côte d'Ivoire qui a, à sa tête quelqu'un, qui
est chef de l'Etat, président de la République, président du Conseil national de
défense et qui est nargué par Amadé Ouéremi qui n'a aucun grade. Si le puissant
Ouattara qui a cinq grade est incapable de sortir Ouéremi de la forêt, ma thèse,
c'est que Ouattara est complice de Ouéremi ». Le discours est de Mamadou
Koulibaly. A la première lecture, il parait anodin. Mais à force de le rabâcher,
il finira par produire l'effet escompté. Comme s'ils s'étaient passés le mot,
depuis un moment, certains hommes politiques ont décidé de faire passer le chef
de l'Etat aux yeux de l'opinion comme un antipatriote qui ne pense qu'à brader
les intérêts de la Côte d'Ivoire. Avant-hier, c'était le Front populaire
ivoirien qui par la voix de son président par intérim, Miaka Oureto, qui
appelait le PDCI-RDA d'Henri Konan Bédié à le rejoindre pour, dit-il, sauver la
Côte d'Ivoire d'un imaginaire péril qui le guette. « On nous demande de vivre
ensemble dans notre propre pays sans nous », a osé écrire Miaka Oureto dans son
appel au PDCI-RDA paru à la première page du quotidien Notre Voie, en avril
dernier. Prétextant de la commémoration de « la fête de la liberté », les
économistes du FPI, avant-hier, dans une longue communication ont tenté de
démontrer que les dettes contractées en ce moment par le président de la
République pour mener à bien sa politique de reconstruction de la Côte d'Ivoire
sont des moyens subtils utilisés par Alassane Ouattara pour aliéner au maximum
le pays de Félix Houphouët-Boigny dans le but de faire plaisir à certains de ses
amis à l'extérieur. Aujourd'hui, c'est l'ancien président de l'Assemblée
nationale qui prend le relais de cette campagne de diabolisation rondement menée
pour, dit-il, empêcher Ouattara de faire un deuxième mandat. « Onze groupes
politiques ne peuvent pas rester inactifs face à tout ce qui se passe et si
cette opposition coalisée arrivait à répondre à notre appel, ensemble nous
vaincrons Ouattara, nous pourrons mettre une barrière au Dr Ouattara et résumer
son mandat en un seul mandat, parce que le fait qu'il soit déclaré candidat
cache beaucoup de choses », a lancé lundi dernier Mamadou Koulibaly. Ce n'est
pas que le président de LIDER et ses camarades de l'opposition veuillent
empêcher le président Ouattara de faire un deuxième mandat qui pose problème.
Mais les moyens et le discours qu'ils veulent utiliser pour réussir leur
ambition, somme toute, légitime. Actuellement, toute la stratégie mise en place
par l'opposition vise à faire passer le président Ouattara dans l'opinion, comme
le fossoyeur des intérêts du peuple ivoirien. Les conflits intercommunautaires à
l'Ouest entre autochtones et allochtones ne sont pas du fait du premier des
Ivoiriens. Il y a toujours eu des conflits fonciers dans cette partie de la Côte
d'Ivoire. Ces différends consécutifs aux problèmes de terre existaient depuis
belle lurette. Amadé Ouéremi était dans le mont Péko avant même que le président
Ouattara n'arrive au pouvoir. Pis, il y a été établi dans cette forêt classée
avec l'aide et la complicité de certains fils de la région. Loin de chercher à
le prendre comme prétexte, le président de la République a promis régler ce
problème rapidement. Au niveau du Conseil nation de la Sécurité, des
dispositions ont été déjà prises avec le ministère des Eaux et Forêts pour gérer
définitivement la question. Mais pas comme le veulent Mamadou Koulibaly et
consort qui, en le clamant à haute voix, souhaitent dans leur for intérieur que
tout cela se termine dans un bain de sang. La solution durable au problème du
foncier rural à l'Ouest n'est pas l'usage démesuré de la force par l'Etat. Mais
l'application des dispositions du Code foncier rural adoptées à l'unanimité en
1998 par tous les élus de la Nation. (...)




 En ce qui concerne la vague de naturalisation à laquelle l'on a
assisté au mois d'avril dernier, sous l'égide du HCR, le Garde des Sceaux,
ministre de la Justice s'est voulu clair : « Le Président Ouattara n'a signé
aucun décret de naturalisation portant sur des populations de Koupéla, ni de la
région de la Marahoué », a rappelé le ministre Gnénéma Coulibaly le 29 avril
dernier, au cours d'une conférence de presse. Les 8.133 personnes d'origine
burkinabé de Koupéla vivant dans la région de Bouaflé, récemment naturalisées,
ont reçu la citoyenneté ivoirienne et figurent dans le journal officiel depuis
1996. Des choses que l'on peut aisément vérifier. Mais l'opposition à travers
ses journaux, continuent d'intoxiquer les Ivoiriens. Laissant entendre que le
président de tous les Ivoiriens est en train de brader la nationalité ivoirienne
dans le but de se constituer un bétail électoral en 2015. Le président de la
République, en la matière, ne fait qu'appliquer un décret qui existe depuis
longtemps et les traités internationaux relatifs à la lutte contre l'apatridie,
signés par l'Etat de Côte d'Ivoire. Selon Mme Ann Encontre, la représentante
résidente du HCR, on dénombre 950 mille apatrides en Côte d'Ivoire dont 600.000
cas ont été réglés. « Nous continuons le travail pour régulariser le tiers
restant », avait indiqué Mme Encontre au cours de la cérémonie de Koupéla en
mars dernier, supervisée par le HCR. (...)




 




 




L'ADDR va marquer 1450 armes de démobilisés




 




L'Inter

– L'Autorité du désarmement, de la démobilisation et de la
réinsertion (ADDR) procédera, ce vendredi 10 mai au Bataillon de commandement et
de soutien (BCS), au marquage de plus de 1450 armes, récupérées avec les
ex-combattants démobilisés. En collaboration avec l'État-major général des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), cet événement aura lieu au camp
Galliéni, au Plateau.