REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 2008

6 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 2008

Sortie de crise : La Banque mondiale félicite les autorités ivoiriennes
Fraternité Matin
– « Le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo a été félicité vendredi par la Banque mondiale pour ses efforts en faveur de la normalisation du pays. C'était à l'occasion d'une audience que le Président ivoirien a accordée en sa résidence à Abidjan, à la vice-présidente de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, Mme Obiageli K.Ezekwesili. Etaient également au centre de cette rencontre l'assainissement du climat des affaires et l'intensification de la lutte contre la corruption, a déclaré la vice-présidente de la BM à sa sortie d'audience. «Nous avons discuté avec le Président de la République des différents secteurs dans lesquels la lutte contre la corruption doit être intensifiée, pour rendre la Côte d'Ivoire attractive et en faire une destination privilégiée par les investisseurs », a-t-elle précisé. La Banque mondiale a également réaffirmé son soutien à la Côte d'Ivoire, en tant qu'institution partenaire engagée dans la lutte pour la réduction de la pauvreté. Avant le Président Gbagbo, Mme Obiageli K.Ezekwesili a été reçue à la Primature par le Premier ministre Soro Guillaume, avec qui elle a évoqué l'importance de la normalisation de la situation politique. Car, sans «normalisation politique, il n'y a pas de paix. Et sans paix, il n'y a pas de développement », a-t-elle indiqué. La vice-présidente de la BM a, en outre, déclaré être attentive à l'évolution du processus électoral qu'elle souhaite voir se dérouler dans de bonnes conditions et sur la base d'un consensus national. »
Ce quotidien souligne dans un autre article « Allègement de la dette : 3000 milliards attendent la Côte d'Ivoire si... (...) Si la Côte d'Ivoire parvient à l'apurer et est éligible à l'initiative PPTE, le ministre Charles Diby a révélé qu'elle bénéficiera d'un excédent de 3000 milliards de francs Cfa. Cet excédent servira, selon lui, à financer les investissements et favorisera ainsi un regain de l'économie ivoirienne. Il est donc important que la Côte d'Ivoire atteigne le point de décision d'ici à la fin de l'année 2008.

On peut organiser les élections le 30 novembre et elles seront réussies » Les réponses de Djédjé Mady aux questions des journalistes
Le Nouveau réveil
– «Vous demandez le respect de la date du 30 novembre 2008 pour l'élection présidentielle. Dans un journal, le président de l'Assemblée Nationale, Koulibaly Mamadou, demande le report de cette élection au risque de la bâcler. Quel est votre avis ?
On peut organiser les élections dans dix ans et elles peuvent être bâclées. Comme on peut les organiser le 30 novembre et les réussir. C'est une question de volonté politique et de tâches essentielles à exécuter. L'opposition que nous sommes, n'avons pas la charge de l'exécution des tâches en question. Notre rôle, c'est de mobiliser nos militants et les amener à répondre aux appels du gouvernement. Pour que ce qui doit être fait pour respecter le 30 novembre le soit. Or, nous savons, le gouvernement, la Commission électorale indépendante, toutes ces structures habilitées à remplir les conditions indispensables au déroulement d'un bon scrutin, continuent de nous affirmer que la date est respectable. La SAGEM qui est l'opérateur technique estime qu'en six semaines, elle peut boucler l'opération d'identification des Ivoiriens. En principe, le 15 de ce mois, ce processus doit démarrer. Nous nous en tenons au dire des structures officielles chargées de l'exécution de ce programme. Nous pensons que pour tout ce que nous venons de dire tout à l'heure, dans l'intérêt de la santé de ce pays, de la satisfaction des besoins élémentaires des Ivoiriens, plus tôt l'on pourrait faire les élections en remplissant les conditions minimales indispensables, mieux ce sera. Et le RHDP reste convaincu que la date du 30 novembre 2008 est une date tenable si chacun sait ce qu'il doit faire pour que l'identification ait lieu. Pour que, comme le dernier CPC qui s'est réuni à Yamoussoukro, l'a décidé et proposé au gouvernement. Si un mois avant le scrutin, l'on peut arriver à afficher les listings, alors nous pouvons aller aux élections le 30 novembre. De toutes les façons, le RHDP pense qu'il faut absolument tout mettre en œuvre pour remplir les conditions et aller aux élections en 2008. Faute de quoi, nous serons obligés de renégocier un nouveau cadre institutionnel, parce que l'accord de Ouagadougou aura montré ses limites, pour ne pas dire aura échoué. Comme nous ne souhaitons pas l'échec de l'accord de Ouagadougou, nous pensons raisonnablement que les choses sont encore possibles. Nous agissons en sorte que le 30 novembre soit respecté. [...] ».

Pr. Djédjé Mady (Président du directoire du RHDP) : "Le RHDP dénonce et condamne les agissements inappropriés et dangereux de madame Gbagbo"
Le Nouveau réveil
– « Le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) était face à la presse, hier, à la Maison du PDCI-RDA à Cocody. Dans la déclaration liminaire qui a précédé les échanges avec les journalistes et que nous vous proposons, le Pr Alphonse Djédjé Mady, président du directoire, s`est offusqué de ce que la vice-présidente du FPI a mobilisé les moyens de l`Etat pour faire la propagande de son parti. Mesdames et messieurs les journalistes de la presse nationale et internationale. (...) Depuis le 30 août dernier. Madame Simone EHIVET GBAGBO, en sa qualité de première vice-présidente du FPI, a entrepris une campagne de mobilisation au profit de Laurent GBAGBO, investi candidat du FPI, à la prochaine élection présidentielle. Cette campagne mobilise, ainsi qu`on le voit, d`importants détachements des Forces de défense et de sécurité transportés dans des cargos, avec des chars de combat, des hélicoptères et toute une armada de véhicules officiels. Le RHDP rappelle que les candidats sont égaux devant la loi et que par conséquent, le FPI ne peut utiliser les moyens de l`Etat pour sa campagne (...) Par ailleurs, le RHDP relève des attitudes, des propos désobligeants et discourtois de Madame Simone EHIVET GBAGBO face aux Forces Nouvelles, co-signataires de l`Accord Politique de Ouagadougou avec le FPI, ainsi que les injonctions, humiliations et contraintes exercées sur les représentants des Forces Nouvelles à ses meetings. Le RHDP fait remarquer que Madame Simone EHIVET GBAGBO, agissant en tant que vice-présidente du FPI en campagne politique, n`a aucun pouvoir pour apostropher de la sorte les Forces Nouvelles. C`est pourquoi, le RHDP dénonce et condamne ces agissements inappropriés et dangereux de Madame Simone EHIVET GBAGBO qui frisent la provocation qu`il ne saurait tolérer indéfiniment. Le RHDP attire l`attention de la communauté internationale et celle du Facilitateur, chargés de la régularité du scrutin sur de tels agissements. Dans le même esprit, le RHDP stigmatise l`utilisation abusive des média d`Etat par le FPI alors que les manifestations des autres Partis politiques sont à peine mentionnées. [...] Le RHDP exhorte le Conseil de Sécurité de l`ONU et le Facilitateur SEM Blaise COMPAORE, à redoubler de vigilance, afin que tous les sacrifices et efforts déjà consentis ne soient vains. »

Désarmement des FN : Que dit Simone Gbagbo des milices du Sud ?
Le Patriote
– « Dans sa chevauchée au centre du pays, la deuxième vice-présidente du FPI, ne va pas avec le dos de la cuillère, pour brocarder les Forces Nouvelles. Elle crache du feu dans l'antre des insurgés du 19 septembre 2002. Principalement à Katiola, elle a eu des propos on ne peut plus provocateurs à l'endroit des ex-rebelles, allant jusqu'à ridiculiser en public, le Commandant de zone. Non satisfaite de ses propos belliqueux, la Dame de fer du FPI exige le désarmement ici et maintenant des ex-combattants de Guillaume Soro, faisant fi des accords complémentaires de Ouagadougou. Et pourtant, lesdits accords ont clairement tracé le cadre du processus de désarmement des ex-combattants et de réunification de l'armée. Parlant exclusivement des éléments des Forces nouvelles, Simone Gbagbo en campagne pour le compte du candidat du FPI, feint d'ignorer l'existence des milices tribales qui pullulent dans le sud, créées et entretenues par le camp présidentiel. Ces milices qui se sont un tant soit peu mises en veilleuse, n'attendent certainement que le claquement de doigts de leurs commanditaires pour se mettre en action. L'accord de Ouaga, en son chapitre 3, article 2, dispose que « les parties conviennent d'accélérer le démantèlement et le désarmement des milices ». Ce qui veut dire que les signataires de cet accord ont reconnu que les milices constituent un véritable danger pour une paix durable. L'on se souvient en effet des exactions de ces milices pompeusement baptisées groupes d'autodéfense. Alors qu'elle vie dans le sud avec des « hommes qui ne sont pas habilités à porter des armes » et qui sont donc des milices, la vice- présidente du FPI exige le désarmement des combattants des FN, oubliant que ces derniers, conformément à l'accord politique de Ouaga, sont en plein regroupement. En réalité, la vice-présidente du FPI est partie au centre du pays pour narguer les Forces Nouvelles. C'est pourquoi, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a dénoncé hier, au cours d'une conférence de presse, «ces agissements inappropriés et dangereux de Simone Gbagbo qui frisent la provocation ». En tout état de cause, le RHDP appelle ses militants et l'opinion nationale à la plus grande vigilance afin d'enrayer toute entreprise de sabotage du processus électoral. »

Polémique entre Mme Gbagbo et les Forces nouvelles : qui est contre l`Accord de Ouaga ?
Fraternité Matin
– « «Ces messages sur le désarmement ne sont pas nouveaux, elle n'a rien inventé. Ce sont des questions à l'ordre du jour et qui sont mêmes inscrites dans un programme. Ce ne sont pas des questions taboues ni honteuses. C'est une nécessité nationale, tout le monde adhère à ce programme. Je ne comprends donc pas qu'on s'offusque de voir qu'on interpelle les uns et les autres à accélérer le programme de désarmement." Telle est la réaction du président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'Guessan, joint hier soir, pour savoir ce qu'il pensait des commentaires et autres réactions qui font suite aux déclarations de Mme Simone Ehivet Gbagbo. Aussi, demande-t-il aux Ivoiriens de "faire preuve de sérénité et de retenue" pour poursuivre la marche vers la sortie de crise et l'organisation des élections. Autre question d'actualité à la quelle il n'a pas manqué de donner son avis, c'est l'interpellation de la Première dame, ce vendredi, par le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Celle alliance s'est en effet offusquée par rapport à la logistique déployée dans la région de la Vallée du Bandaman pour assurer la sécurité et la tournée de Simone Ehivet Gbagbo et qui est considérée comme un acte de mauvaise gouvernance. "Nous utilisons tous les services et les moyens de l'Etat", a rétorqué Affi N'Guessan. Seulement, l'importance des moyens déployés dépend, a-t-il dit, du statut de la personnalité. "Elle est la Première dame", a tenu à rappeler le président du Fpi. Avant de s'interroger: "Devrait-elle se déplacer dans l'insécurité totale? Lorsqu'une personne a besoin d'une sécurité renforcée, il est de la responsabilité de l'Etat de la lui assurer. Pourquoi doit-on dénoncer le fait que l'Etat joue son rôle?", a-t-il ajouté. Affi N'Guessan a également rappelé que les mêmes dispositions ont été prises pour le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié, lors de sa récente tournée politique dans la même région et au niveau social, quand bien même il est un ancien Chef d'Etat. "Une pension lui est reversée par la République. Les autres méritent aussi d'être traités autant, pourquoi leur refuser ce droit ?", s'est-il interrogé. La vraie raison de la sortie musclée du Rhdp réside, selon lui, dans la peur que le Pdci éprouve au regard du succès de la tournée de la vice-présidente du Fpi sur un terrain considéré comme le bastion imprenable du parti cinquantenaire. "C'est un mauvais procès. Nous comprenons que cela puisse faire mal car c'est la preuve de l'avancée du Fpi dans la région", a-t-il conclu. »

Menace sur l'élection présidentielle de novembre 2008 Un coup d'Etat se prépare, IB et Tagro les acteurs clés, Bouaké et Abidjan dans la ligne de mire, Avant les élections de novembre 2008: Gbagbo veut tout mélanger
Le Patriote – Ce journal qui affiche ces titres à sa ''Une'', indique que « [...] c'est en fait un grand coup qui se prépare contre le processus de paix en général et le processus électoral en particulier. Deux hommes sont en contact très avancés pour porter un coup d'arrêt à la sortie de crise. D'un côté, l'inusable ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro et de l'autre, l'indécrottable des coups de ce genre, le sergent Ibrahim Coulibaly dit IB. [...] Ce qui est sûr, c'est que des soldats des Forces nouvelles sur place à Bouaké, ont été déjà contactés par IB pour lui prêter main forte tout comme certains éléments des FDS...Si on y ajoute l'assassinat programmé du Premier ministre révélée par un confrère de la place, il y a quelques jours, la disparition ''mystérieuse'' des kalach à la poudrière de la garde républicaine de Yamoussoukro, la grogne des militaires dans les casernes, tout est réuni pour passer à l'acte. Mais, les services de renseignements suivent de près cet autre coup. «Comment Désiré Tagro peut-il ''cautionner ou à la limite être impliqué dans un coup d'Etat contre Gbagbo?» [...] Le grand bénéficiaire d'un événement qui pourrait entraîner le report ou une pure annulation des élections n'est pas à rechercher ailleurs. Il se trouve dans le clan présidentiel. En tout état de cause, Laurent Gbagbo ne bouderait point du tout un report des joutes électorales pour une raison ou une autre. Même s'il soutient du bout des lèvres qu'il attend les élections et qu'il est pressé d'y aller, le chef de l'Etat est convaincu qu'une élection présidentielle très bien organisée et bien certifiée par l'ONU, signerait la fin de son règne... Il a donc décidé de ne pas aller aux élections. En tout cas pas de si tôt. Toujours fidèle au double jeu, il veut que ce soient des événements « graves » qui viennent contrarier le calendrier électoral entraînant le report de l'élection « à laquelle il tient tant ».

Le Président du PDCI chez Compaoré – Bédié à Ouaga Dimanche, les secrets d'une visite
Nord Sud
– « Le président du PDCI se rend à Ouagadougou ce dimanche. Henri Konan Bédié sera reçu en audience par le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Les deux hommes devraient échanger autour du processus de sortie de crise ivoirien. Le recensement et le calendrier électoral devraient aussi figurer au menu de cette rencontre. Selon une source bien informée, le Facilitateur de la crise ivoirienne entame ainsi une série de rencontres avec les acteurs politiques Il s'agit pour Blaise Compaoré de s'assurer, dans la dernière ligne droite du processus, que tout le monde est toujours bien engagé pour les élections transparentes, mais surtout apaisées. Il veut donc éviter tout dérapage qui viendrait réduire à néant ses efforts. (...). ».

« Après deux semaines à l'étranger, ADO à Abidjan depuis hier » annonce le quotidien le Patriote à sa Une.

Bouaké
: Les services de l'état-civil des zones CNO bientôt paralysés- Les agents municipaux réclament des arriérés de salaire
Le Patriote – « Le mouvement pour la défense des droits des agents municipaux de Côte d'Ivoire (MODDAMCI) entend paralyser les services de l'état-civil dans les zones CNO, à compter du 11 septembre prochain. Cette décision a été prise le jeudi dernier, à l'état-civil de Bouaké 1, lors de l'assemblée générale du MODDAMCI pendant laquelle les agents municipaux ont revendiqué plusieurs mois d'arriérés de salaire...Le secrétaire général du MODDAMCI, Barro Souleymane a été incisif : ''L'ensemble des agents municipaux des zones centre nord et ouest (CNO) décide d'observer un arrêt de travail de 72 heures, dans tous les états-civils des mairies CNO, à compter du mercredi 11 septembre 2008...Et d'ajouter : « Nous allons nous donner les moyens pour que le mot d'ordre soit suivi parce qu'il faut qu'on se fasse entendre ». « Si après 72 h d'arrêt de travail, rien n'est fait allant dans le sens de l'amélioration de nos conditions de vie, le MODDAMCI se verra dans l'obligation d'entreprendre d'autres actions d'envergure», a-t-il averti. L'un des membres du syndicat a indiqué que c'est bientôt la rentrée des classes et qu'ils entendent bloquer toute délivrance d'acte de naissance et tout autre document, de l'acte de décès aux célébrations de mariage. [...] ».

Traitement de l'information en période électorale - 40 journalistes à l'école de la consolidation de la paix
Le Patriote
– « Très préoccupé par la situation de crise que traverse la Côte d'Ivoire, le syndicat national des agents de la presse privée (SYNAPP-CI) veut mettre à contribution, les journalistes de la presse privée. Il veut leur faire jouer leur partition dans la consolidation de la paix et la démocratie. Avec l'appui de la Fondation OSIWA (open society initiative for West Africa), le syndicat a ouvert un atelier de formation à leur intention autour du thème : « le traitement de l'information en période électorale ». Ce séminaire qui a commencé hier, au Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC) à Cocody, vise, selon le secrétaire général du Syndicat, Guillaume Gbato, à renforcer les capacités des journalistes. « Nous voulons travailler à la construction de médias puissants dans notre pays. En jouant de façon aussi éloquente notre partition dans le dénouement du processus électorale pour aboutir à une paix durable, consolidée et démocratique », a-t-il lancé hier à l'ouverture de la cérémonie...Deux titans de la presse ivoirienne, Alfred Dan Moussa, président de l'Union de la presse francophone et par ailleurs directeur des rédactions du groupe Fraternité Matin, Zio Moussa, président de l'OLPED, ont été choisis pour assurer la formation des journalistes. Deux grands modules sur «la consolidation de la paix et de la démocratie ; rôle des journalistes» et «les techniques de traitement de l'information» ont été requis pour l'atelier. »

Office national d'identification : pour cause de salaires impayés - Le DGA pris en otage par les agents
Le Patriote
– « Rien ne va plus entre les agents et la direction de l'Office national d'identification (ONI). Une histoire d'arriérés de deux mois de salaire (juillet et août) serait à l'origine de ce désamour. Les premiers cités pour exiger le paiement des arriérés de salaire ont séquestré toute la journée de vendredi, le Directeur général adjoint de l'ONI, M. Sery Wayoro. Ces agents qui ont été recrutés dans le cadre du projet de reconstitution des registres d'état civil, accusent la direction de ne pas tenir ses engagements. Les agents mécontents disent être liés à la structure d'identification par un contrat de trois mois renouvelable. Mais contre toute attente disent-ils, ils n'ont reçu qu'un seul mois de salaire, celui du de juin. « Depuis troius mois que nous travaillons, c'est seulement un mois de salaire qui nous a été payé. Pour les deux autres mois, on nous tourne en bourrique », martèle Bléou Arsène, opérateur de saisie et porte-parole des manifestants. Les agents révoltés accusent également leur hiérarchie de faire des retenues sur leurs salaires. Selon eux, le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA), qui est chargé du financement du projet leur verse chacun comme salaire, la somme de 150.000 F. Alors que, soutiennent-ils, la direction les paie à 50.000 F par agent. «Les deux mois d'arriéré de salaire sont indépendants de notre volonté. Cela ne nous fait pas plaisir que des gens travaillent pendant deux mois sans salaire », réagit de son côté,M. Sery Wayoro, le D.G.A. de l'ONI. Il explique que le retard accusé est dû à un dysfonctionnement au niveau du financement du projet. Au moment où nous mettions sous presse le D.G.A. était toujours bloqué dans ses bureaux.

Recherchée par la police économique : Le DAAF de Bohoun Bouabré en fuite
Le Nouveau réveil
– « [...] La police économique est en effet depuis quelques jours aux trousses de Mme Bléou Agbo, Directeur des affaires administratives et financière (DAAF) du ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré. Soupçonnée d'avoir détourné une importante somme d'argent, le montant n'a pas été encore révélé, Mme Bléou Agbo aurait pris la clef des champs. Elle serait en tout cas introuvable. La police qui la recherche activement aurait procédé, hier, à la saisine de tous ses véhicules, de grosses cylindrées, à son domicile sis à la Riviera les Elias. M. Sakré, l'un des proches collaborateurs de Mme Bléou Agbo, suspecté de complicité dans cette affaire, a été interpellé par la police économique, gardé à vue avant d'être déféré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA).Tout en laissant la police faire son travail pour dénouer l'énigme de ce détournement qui porterait sur des sommes colossales à vous couper le souffle, au ministère du Plan, on essaye de faire le moins de bruit possible sur cette affaire. Le patron de ce département, Bohoun Bouabré, a procédé au remplacement en douceur de son DAAF depuis un mois qu'il est sans nouvelle ( ?) de Mme Bléou Agbo. Le nouveau DAAF de Bohoun Bouabré n'est autre que M. Yao Anoh Théodore, précédemment en fonction à l'ambassade de Côte d'Ivoire à Genève (Suisse)...En attendant les conclusions de l'enquête de police, l'on peut s'interroger sur les circonstances de ce détournement. Comment s'est-il opéré ? Mme Bléou Agbo a-t-elle agi seule ou en intelligence avec d'autres responsables ? Lesquels ? »

Enquête dans la filière café cacao/ Mme Obiageli K. (Vice-présidence de la Banque mondiale Afrique) : "Le gouvernement a notre soutien"
Le Nouveau réveil – «Au siège de la Banque mondiale (Côte d'Ivoire), Mme Obiageli K. Ezekwesili, vice-présidente de cette institution pour l'Afrique, a échangé, hier, avec la presse nationale et internationale. A cette occasion, elle réaffirmé le soutien de la banque à continuer à aider ce pays dans le cadre de ces projets de développement. Néanmoins, elle reste attachée aux règles de la bonne gouvernance, à l'assainissement des finances publiques. Sur ce plan, Mme Obiageli K. Ezekwesili a salué l'enquête dans la filière café cacao. "Le gouvernement a notre soutien. Il y a eu des signes qu'il voulait frapper fort sur les mauvais comportements" a-t-elle déclaré. [...] ».