REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 9 JANVIER 2013

9 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 9 JANVIER 2013







Drame du feu d'artifice au Plateau : Un rapport de l'ONUCI contredit le pouvoir




 




Le
Quotidien d'Abidjan –


L'hécatombe du feu d'artifice du 1er janvier survenu dans la commune
du Plateau n'a pas fini de livrer ses secrets. Un rapport de l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui circule pour l'instant sous les
manteaux prend le contre pied des déclarations des autorités sur ce drame.
D'abord les fuites de ce rapport, dont les informations nous sont parvenues, bat
en brèche le nombre de 63 morts avancé par le pouvoir. Selon ledit rapport, ce
nombre est loin de la réalité, et que c'est plus de 100 personnes qui auraient
perdu la vie lors du lancement de ces feux d'artifice. Ce rapport précise
également que ces nombreux morts ne sont pas seulement du fait de la bousculade.
On dénombrerait aussi des corps par brûlures provoquées les pétards et des morts
par balles. (...) Nulle part dans le rapport du procureur de la République, il
n'est fait mention de ces détails dévoilés par le rapport de l'ONUCI. Ce qui
laisse croire que l'enquête de Simplice Kouadio Koffi a été bâclée. Comme si le
pouvoir voulait manifestement cacher des choses aux Ivoiriens. Les résultats de 
son enquête indiquent que l'autopsie a été réalisée sur une trentaine de corps.
Pourquoi seulement une trentaine au lieu de l'ensemble des corps. Ces nouveaux
indices du rapport de l'ONUCI, apportent donc de l'eau au moulin des parents des
victimes qui exigent une autopsie générale des corps. [...]




 




 





Sabotage du processus électoral par le gouvernement : Le FPI écrit à l'ONU




 





Notre Voie –

Le
Front populaire ivoirien (Fpi) demande au Conseil de Sécurité des Nations unies
de faire pression sur le gouvernement ivoirien pour qu'il applique les termes de
la Résolution 2062 relative à l'ouverture d'un dialogue en vue des futures
élections locales. C'est le sens d'une lettre adressée le 29 décembre dernier au
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon. « Le FPI appelle solennellement tous
les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ayant droit de véto à prendre les
dispositions idoines pour faire respecter les termes de la Résolution 2062 du 26
juillet 2012 du Conseil de sécurité, notamment en ce qui concerne le dialogue
politique et les réformes électorales avant le prochain scrutin local », écrit
le Fpi. Le paragraphe 16 de la Résolution 2062 stipule ne effet ce qui suit : «
demande au Gouvernement ivoirien et à tous les acteurs politiques de veiller à
ce que les prochaines élections locales soient ouvertes, transparentes, libres
et régulières et se déroulent dans le calme, et à ce qu'elles favorisent la
représentativité politique et la réconciliation, en choisissant une date
opportune, en assurant la sécurité et procédant aux réformes électorales utiles...
». Or, jusqu'au 29 décembre, le FPI s'étonnait que quatre mois après le vote de
la Résolution, le gouvernement ne montrait aucun empressement à la mettre en
œuvre. [...]




 




 




10
janvier, date butoir du dépôt des candidatures : Bakayoko embarrassé, Ouattara
et les partis politiques coincés. Tout se décide au Conseil des ministres
aujourd'hui




 




Le
Nouveau Réveil –

Le compte à rebours a commencé, officiellement depuis le 26 décembre dernier. La
date butoir pour le dépôt des candidatures fixée au 10 janvier approche à pas de
géant. Et pourtant, ni les candidats ni les partis politiques ne se bousculent
devant les box de la Cei pour faire enregistrer leurs dossiers de candidature.
Une situation qui inquiète au plus haut point le président Youssouf Bakayoko et
ses collègues de la commission centrale de la Cei qui sont allés saisir lundi
dernier le gouvernement des soucis des partis politiques. Mais 48 heures après,
le Premier ministre Daniel Kablan Duncan n'a pas encore libéré les partis de
leur stress. Le fera t il aujourd'hui à l'issue du conseil des ministres ? Les
élections seront elles   légèrement décalées ? Mystère. De fait, si l'on en
croit des sources dignes de foi, c'est avec le chef de l'Etat que la Cei avait
souhaité échanger lundi dernier. Mais le président Ouattara qui devrait
impérativement honorer de sa présence la cérémonie de prestation de serment du
prési dent ghanéen, John Dramani, le même jour à Accra, n'était pas disponible.
Compte tenu de l'urgence, Daniel Kablan Duncan a été chargé de recevoir la
délégation de la Cei. Au cours de cette rencontre, le président Youssouf
Bakayoko informe le chef du gouverne ment qu'il a été saisi par les partis poli
tiques qui souhaitent, dans leur ensemble, un léger décalage de la date butoir
du 10 janvier fixée pour le dépôt des candidatures. Une rallonge d'une semaine
pour mettre en forme les dossiers compte tenu de la difficulté à réunir
certaines pièces administratives. (...) Mais si l'on en croit des sources dignes
de foi, le report pourrait être de une à deux semaines. Dans tous les cas, il
n'ex cèdera pas le 24 mars. On parle plus de lamimars2013.Hier, il y a eu un
conseil de gouvernement, aujourd'hui se tient un conseil des ministres. Et l'on
pense que ce sera l'ultime occasion de prendre une décision si le gouvernement
veut accéder à la volonté des partis politiques. Dans le cas contraire, celui
qui n'aura pas déposé ses dossiers le jeudi 10 janvier avant 17 heures sera
simple ment forclos.




 




 





Dépôt des candidatures à la Cei / Des cadres Fpi ouvrent le bal




 




Le
Nouveau Réveil –

Les candidats indépendants risquent de perturber les prévisions au cours des
prochaines municipales et régionales. Pour preuve, au moment où l'on attend les
partis politiques, ce sont des candidats indépendants qui ont ouvert, hier, le
bal dans le dépôt des candidatures dans les bureaux de la Cei. Mieux, ce sont
des militants du Fpi qui, officiellement, n'est pas candidat, qui ont été les
premiers à déposer leurs dossiers. En effet, les équipes techniques de la Cei
ont enregistré, hier, la candidature de M. John One Téké Norbert à la mairie de
Bonoua. Ce militant du Fpi qui n'a pas suivi le mot d'ordre de son parti avait
déjà pris part aux législatives du 11 décembre 2011. Et il s'est fait élire
député de cette circonscription. M. John One Téké est actuellement président du
groupe parlementaire espérance à l'Assemblée nationale. De même à Bodokro, un
autre cadre du Fpi proche du ministre Amani N'guessan a déposé sa candidature
pour la mairie. [...]




 




 





Drame du Plateau : le dossier depuis, hier, aux mains d'un juge d'instruction




 





Fraternité Matin

- Depuis l'annonce samedi dernier des premiers résultats de l'enquête par le
procureur de la République, plus aucune autre information officielle relative à
la procédure judiciaire n'a été rendue publique. Toutefois, il nous revient de
source anonyme qu'après avoir ouvert une information judiciaire, le Parquet
d'Abidjan – Plateau a confié l'affaire à un juge d'instruction à charge pour ce
dernier de conduire désormais l'enquête.




Si
cette information faisant état de la saisine par le Parquet d'un juge
d'instruction est avérée, il reviendra alors à celui-ci d'identifier à travers
des indices et preuves irréfutables, les présumés responsables du drame survenu
aux environs de 2 h du matin le 1er janvier dernier au Plateau et qui a fait 63
morts et 49 blessés. Il sera loisible au juge qui dispose de la force publique
de procéder aux interpellations et inculpations. A sa guise, il pourra décerner
ou non des mandats de dépôt à l'encontre de quiconque sera inculpé. Et dans la
grisaille, se trouvent les auteurs indirects du drame comme le laissaient déjà
transparaître les premiers résultats de l'enquête. Mais, aussi et surtout, il
reste bien entendu que le glaive de la justice s'abattra principalement sur les
auteurs directs des crimes. Il s'agit ici, de ces individus qui, en grand
nombre, ont expressément provoqué la panique qui a donné lieu à la bousculade
meurtrière sur les lieux. Le juge qui usera de tous les moyens légaux pour faire
éclater la vérité des faits, n'est, malheureusement, pas assujetti à un délai
prescrit pour boucler son enquête. [...].




 




 





Akoun jugé en appel ce mercredi




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, Soir Info, Le Nouveau Courrier, Nord-Sud, Notre Voie
-

Laurent AKOUN, le Secrétaire Général par intérim du FPI - incarcéré à la MACA
depuis plusieurs mois - sera jugé en appel ce mercredi 9 janvier 2013, au palais
de justice d'Abidjan-Plateau, à partir de 14h00. Consignée sous le n° 810, la
déclaration pour interjeter appel du jugement n° 3426 du 31/08/12 a été déposée
au tribunal d'Abidjan le 3 septembre 2012, informe le secrétariat national du
FPI chargé de la communication. Depuis cette date, Me Dako Zahui Toussaint,
l'avocat de M. Akoun, est restée sans nouvelle jusqu'à la semaine dernière. Pour
mémoire, il a été interpellé au corridor de l'entrée nord d'Adzopé, par une
dizaine de FRCI commandée par le chef de brigade de gendarmerie de ladite ville
le dimanche 26 juillet 2012. Poursuivi pour « trouble à l'ordre public », M.
Akoun a été condamné le 31 août 2012 en 1ère Instance à 6 mois de prison ferme,
1 an de privation de droits civiques et 1 an d'interdiction de séjour sur tout
le territoire national en dehors de sa ville natale. Le procès en appel aura
lieu à un mois de sa libération.




 




 





Déployée depuis juin 2012 : L'armée libérienne se retire de l'Ouest ivoirien




 





Soir Info, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, Le Patriote –

Les militaires libériens présents à la frontière ivoirienne depuis le mois de
juin 2012 ont entamé hier, mardi 8 janvier 2013, leur retrait. L'information,
selon une dépêche de l'Agence France presse (Afp) a été donnée à la presse par
Bernie Samukai, ministre libérien de la Défense. Sans préciser le nombre de
soldats concernés par l'opération, le ministre libérien a expliqué que ces
soldats pourraient, au besoin, revenir. « (...) Si le besoin se présente (...),
les forces armées libériennes sont prêtes à se redéployer. De notre point de
vue, la frontière est sûre et sécurisée », a indiqué Bernie Samukai. Le
déploiement de ces soldats avait été décidé par les gouvernements ivoiriens et
libériens pour mettre un terme aux attaques répétées survenues dans l'ouest de
la Côte d'Ivoire.




 




 





Vagues d'attentats contre les Frci : Miaka revendique les attaques




 





L'Expression -

C'est un aveu de taille. Miaka Ouretto qui croyait faire le grand déballage
s'est découvert. Dans une interview accordée à ''Notre Voie'' dans sa parution
d'hier, le président du Fpi a fait des déclarations qui laissent transparaître
clairement la responsabilité de son parti dans les attaques qui visent les
forces de l'ordre. De quoi conforter dans leur position ceux qui accusaient le
parti de Laurent Gbagbo d'être à la base de ces offensives meurtrières. Morceaux
choisis. « Nous le disons très clairement. Si Laurent Gbagbo sort de prison, la
réconciliation va passer comme lettre à la poste. C'est une vérité de La Palice.
Pour aller définitivement à la paix, il faut que Laurent Gbagbo soit libre »,
déclare Miaka Ouretto, très en verve. Comme pour justifier les entraves à la
paix, observées ici et là depuis des mois. Mais le leader frontiste ira plus
loin dans ses explications. «... Il y a la justice et les responsabilités qu'on
assume au nom de la cohésion sociale. Je suis économiste et l'économiste parle
de risque-pays. Parce que dans un pays, qui vit de façon boiteuse, parce que
l'investisseur n'a pas la certitude que dans les deux mois à venir, il n'y aura
pas de violences, c'est difficile d'investir. Or, il faut que la Côte d'Ivoire
sorte de cette mauvaise passe. Il faut que les investisseurs viennent ; qu'ils
soient mis en confiance. C'est pour cela que nous devons aller à la
réconciliation et nous pensons que l'une des conditions sine qua non, c'est la
libération de Laurent Gbagbo », a indiqué le successeur d'Affi N'guessan à la
tête du Fpi. On le constate, Miaka Ouretto est trahi par ses propos. Il est
certain que le patron du parti bleu n'avait pas voulu extérioriser ce qu'il
gardait comme secret pour lui. Mais l'homme, certainement désillusionné par les
échecs répétés de ses missionnaires armés et jaloux des succès du régime en
place, a révélé l'origine des attaques contre la République. Miaka ne pouvait
pas être plus clair dans ses propos. Sans faux-fuyant, il fait de la libération
de son mentor un préalable à l'arrêt des violences. En d'autres termes, si
Laurent Gbagbo est libéré tout de suite, les attaques cesseront. Si ce n'est pas
le cas, elles se poursuivront. [...].




 




 





Mali : l'Onu préoccupée par la situation des femmes dans le nord




 





Soir Info -

La secrétaire générale adjointe de l'ONU et directrice exécutive d'ONU Femmes,
l'ex-présidente chilienne Michelle Bachelet, s'est déclarée mardi à Dakar "très
préoccupée par la situation des femmes" dans le nord du Mali, occupé depuis plus
de neuf mois par des islamistes armés. "Nous sommes très préoccupée par la
situation des femmes dans le nord" du Mali, "où les femmes sont victimes de
violences sexuelles, de même que les enfants", a déclaré Mme Bachelet lors d'une
rencontre avec la presse à Dakar et à la veille d'un voyage au Mali. "Nous
voudrions montrer ce que nous pouvons faire pour protéger les femmes contre ce
genre de dangers", a-t-elle ajouté, au nom d'ONU Femme, entité des Nations unies
pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Le nord du Mali est
occupé depuis plus de neuf mois par Ansar Dine, mouvement essentiellement
composé de Touareg maliens, et les jihadistes surtout étrangers d'Al-Qaïda au
Maghreb islamique (Aqmi) ainsi que du Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao). Ces groupes prônent la charia (loi islamique) dont
ils ont une interprétation rigoriste, et prétendent l'appliquer dans les zones
sous leur influence en commettant en son nom diverses exactions, notamment des
lapidations et amputations. [...]