REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 9 DECEMBRE 2009

9 déc 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 9 DECEMBRE 2009







L'Onuci encourage les habitants de Lokosso à contribuer à un
environnement électoral apaisé




Le Jour plus  – « 
La
caravane
de
sensibilisation pour un environnement électoral apaisé de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), dénommée« ONUCI TOUR », a fait escale
lundi, 6 décembre, à Lokosso, village situé à 18 km de la ville de Duekoué, dans
l'Ouest de la Côte d'Ivoire. La délégation de l'ONUCI, constituée de
représentants des divisions des Droits de l'homme, des Affaires civiles, de
l'Assistance électorale et de l'information publique, était accompagnée du
commissaire départemental de la Commission électorale indépendante (CEI) locale
de Duekoué, Oula Zéhia Denis. Cette rencontre, saluée par le porte-parole de la
chefferie, Koné Raoul, a permis aux habitants de Lokosso de mieux comprendre le
mandat et les actions de l'ONUCI ainsi que la contribution de la mission au
processus de sortie de crise. [...] ».




 




L'ONU demande un scrutin crédible




Nord Sud : – « Le
Conseil de Sécurité des Nations Unies appelle à l'organisation d'une élection
présidentielle crédible en Cote d'Ivoire « le plus tôt possible », alors que le
scrutin a encore été une fois reporté. L'ambassadeur du Burkina Faso aux Nations
Unies, Michel Kafando, qui occupe la présidence tournante du Conseil de sécurité
pour le mois décembre, a lancé cet appel dans un communiqué publié lundi à New
York. Il a déclaré que le Conseil de 15 membres a pris note du report du premier
tour de l'élection présidentielle, initialement prévu le 29 novembre, pour des
raisons techniques et financières ainsi que la non-réalisation de projet
importants prévus. « Ces élections, initialement prévues depuis 2005 et
constamment reportées, constituent une étape majeure dans le rétablissement de
la stabilité après qu'une guerre civile a divisé, il y a sept ans ce pays
d'Afrique de l'Ouest entre le Sud dirigé par le gouvernement et le Nord dominé
par les rebelles des Forces Nouvelles », a soutenu M. Kafando. Le communiqué a
été rendu public suite à une réunion à huit-clos entre le diplomate burkinabé et
le secrétaire général adjoint de l'ONU pour le maintien de la paix, Alain Le
Roy. M. Le Roy a fait un compte rendu aux membres du Conseil de Sécurité sur les
conclusions de la sixième réunion du Cadre de consultation Permanent de l'accord
de paix inter-ivoirien signé en mars 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso, et qui
constitue le plan pour la réconciliation politique en Cote d'Ivoire. »




 








L'UA exhorte les candidats à maintenir un climat apaisé
 




Le Patriote  – « L'Union
Africaine (UA) suit de près le processus électoral en Côte d'Ivoire. Hier, le
Représentant spécial de son bureau de liaison, M Ambroise Niyonsaba, a rencontré
la presse nationale à Cocody II Plateaux, pour exprimer la satisfaction de
l'Organisation concernant les progrès enregistrés par le processus électoral.
L'affichage de la liste électorale provisoire a indiqué M Ambroise Niyonsaba,
constitue une étape déterminante vers la tenue d'élection présidentielle tant
attendue. Il a également salué la publication de la liste des 14 candidatures
retenues à l'élection présidentielle par le conseil constitutionnel. Dans la
foulée, le représentant spécial de l'UA s'est félicité que le CPC (cadre
permanent de concertation) réuni le 3 décembre à Ouagadougou, ait entériné «les
étapes du processus électoral proposées par la commission électoral
indépendante, y compris la tenue du 1er tour de l'élection présidentielle fin
février-début mars 2010». Une attention particulière a déclaré le diplomate
africain, «sera accordée au traitement du contentieux qui permettra, entre
autres, de clarifier la situation de plus d'un million de pétitionnaires dont le
statut est à préciser. Dans la même dynamique nous encourageons le gouvernement
à prendre toutes les mesures appropriées pour la sécurisation du processus
électoral, en recourant si nécessaire à l'appui des forces impartiales présentes
dans le pays». Convaincu que tout cela n'aboutira que dans un climat de
confiance, M Ambroise Niyonsaba a exhorté les candidats à maintenir la sérénité
dans leur rang. «C'est une loi quasi universelle : les populations font ce que
les dirigeants leur demandent de faire. En Côte d'Ivoire, comme dans d'autre
régions du monde, les élections seront apaisées si les leaders politiques et en
particulier, les candidats à l'élection présidentielle, tout en se livrant à une
compétition dynamique, maintiennent la sérénité dans leur rang et un climat
apaisé sur l'ensemble du territoire national. Il en est de même pour la presse
qui véhicule les mots d'ordres des dirigeants et des partis politiques», a-t-il
insisté. Du reste, il a annoncé l'arrivée d'observateurs de l'organisation, lors
de l'élection présidentielle. »




 




Des observateurs
internationaux à Gagnoa pour apprécier l'affichage des listes électorales
provisoires et les contentieux




Gagnoa, 09 déc 
(AIP) –

« Une équipe d'observateurs du centre Carter et de l'Institut
sud-africain pour les élections (EISA) effectuent, depuis lundi, une visite à
Gagnoa  pour apprécier l'affichage des listes électorales provisoires et la
phase de gestion des  contentieux. L'équipe d'observateurs, composée de Mme
Thérèse Muila Benyi, originaire du Congo RDC, et de l'italien Michele Camerota,
vont visiter les villes et  villages de la région du Fromager, avant de
rencontrer les Commissions électorales locales, les juges, les leaders de la
société civile et des partis politiques. "Nous  sommes venus observer comment se
déroule l'affichage au niveau des commissions électorales et observer aussi les
contentieux tant au niveau des commissions que du tribunal", a affirmé Thérèse
Muila pour expliquer leur présence dans le centre-ouest du pays. Selon Michele
Camerota, ces observateurs ont été invités par le président de la République de
Côte d'Ivoire et son premier ministre. Cette mission a démarré, a-t-elle ajouté,
une semaine plutôt par la région du Sud Bandama et se poursuivra dans le Bas
Sassandra après la région du Fromager. Au total dix observateurs, constitués en
cinq équipes,  se sont déployés dans différentes  régions de la Côte d'Ivoire
dans le cadre de cette mission qui va durer trois semaines, a fait savoir M.
Camerota, révélant qu'à la fin de celle-ci,  un rapport sera envoyé au centre
Carter et à l'EISA, en attendant les autres étapes du processus électoral en
cours. »




 








Cas des "erreurs matérielles sur les noms de certains électeurs"
: Une bombe à désamorcer pour sauver le processus électoral
 




Le Nouveau
Réveil  – « [...]

"Afin de ne pas retarder le processus électoral, le Cpc
recommande qu'en raison de la fiabilité du système, les erreurs matérielles sur
les noms des électeurs ne soient pas un obstacle à la participation des
détenteurs des cartes d'électeurs à l'élection présidentielle". Voilà en
substance la décision importante prise par les membres du Cpc pour régler au
moins deux problèmes urgents : la nécessité d'aller rapidement aux élections et
l'impossibilité de confectionner en tenant compte du nouveau timing électoral
arrêté à Ouaga de nouvelles cartes d'identité ou d'électeurs. En effet, selon
les informations qui nous sont parvenues de la rencontre du 3 décembre dernier à
Ouaga, les cartes d'identité et les cartes d'électeurs des Ivoiriens qui
figurent sur la liste électorale provisoire seraient déjà confectionnées et
prêtes. Il se trouve cependant que de petites erreurs d'orthographe se sont
glissées dans l'inscription de certains noms. Et ces erreurs ont été logiquement
répétées sur les cartes d'identité des électeurs. Dès lors que faire ? Les
membres du Cpc ont estimé qu'il serait fastidieux de demander à tous ceux qui se
trouvent dans cette situation de corriger lesdites erreurs et transmettre par la
suite leurs dossiers à Sagem et à l'Ins pour la confection de leur nouveau titre
d'identité. Cela prendrait du temps et allongerait davantage l'opération dans
son ensemble...C'est pourquoi, il serait judicieux d'éventer la question et
d'expliquer déjà aux Ivoiriens les motivations d'une telle décision. Qui, non
seulement, ne remet pas en cause la fiabilité du système mais permet d'aller
vite aux élections. Mais avant tout, il y a urgence à désamorcer cette bombe...»




 








Arrêt de travail des greffiers - Une grève politique?
 




Le Patriote  – « L'un
des maillons essentiels du système judiciaire est paralysé depuis un bon bout de
temps. Le comble, c'est que personne ne sait avec exactitude, quand prendra fin
sa grève. Les greffiers, car c'est bien d'eux qu'il s'agit, ont arrêté le
travail. Ils exigent que Gbagbo leur signe le décret d'application de
l'ordonnance portant nouveau statut du greffier. C'est le chef de l'Etat
lui-même, qui leur a fait cette proposition quand il était en tournée dans le
Worodougou, dans le mois de novembre dernier. Et comme depuis, rien n'est fait,
alors ils ont décidé de se faire entendre. Réaction légitime certes, mais il va
sans dire que ce débrayage qui dure depuis des jours, n'est pas fait pour
arranger les choses. Surtout en ce qui concerne le fonctionnement du processus
de sortie de crise. Pour la simple raison que les greffiers jouent une partition
très importante dans le contentieux électoral qui s'est ouvert après la
publication de la liste électorale provisoire. Ceux qui ne figurent pas sur
cette liste et pensent qu'ils ont toutes les raisons d'y figurer, doivent
produire un certificat de nationalité, seul document administratif et légal qui
confère la nationalité à un national d'un pays. Or, il se trouve que dans la
confection de ce document, les greffiers jouent un très grand rôle. Ils sont
même indispensables. Alors, s'ils arrêtent le travail pendant des jours comme
ils l'ont fait, c'est sûr que le délai des réclamations ne sera pas respecté.
Plus grave, c'est que ces derniers soutiennent qu'ils ne sont pas prêts à
reprendre le travail s'ils n'obtiennent pas gain de cause. Cette grève, selon
eux, ''est une grève illimitée''. Une espèce de pain béni pour Laurent Gbagbo
qui pourrait, s'il ne veut pas aller aux élections, prendre tout son temps avant
de signer, ou bien refuser du tout de signer. Dans tous les cas, le délai du
contentieux ne pourra pas être tenu. A moins que l'on décide de ''sacrifier'' le
million d'Ivoiriens sur l'autel des ambitions personnelles. C'est donc en
connaissance de cause que les uns et les autres s'interrogent de savoir si cette
grève n'a pas des relents politiques. [...] ».




 








Consultation des listes provisoires électorales : Des milliers de
personnes jettent l'éponge à Bouaflé
 




L'Expression  –
« 
Les
conséquences des mouvements de grève des greffiers et des personnels des
sous-préfectures sont incommensurables pour de nombreux pétitionnaires à Bouaflé.
Le département compte à lui seul quelque 18000 cas litigieux. Principalement,
des personnes que la Cei a classées dans la catégorie C3. Elles doivent verser à
leurs dossiers, soit un certificat de nationalité, soit un certificat
d'individualité, ou un extrait d'acte de naissance. Les deux premiers documents
cités se produisent à la justice. A Bouaflé, la majorité des personnes recalées
parmi les populations naturalisées doivent obligatoirement accompagner leur
dossier de réclamation avec un certificat d'individualité et de nationalité.
«Nous avons l'impression qu'on laisse faire ces grèves pour perturber le
processus électoral», se lamentait, hier, un responsable local de parti
politique. «Sans la justice, tout ceci est bloqué et c'est sûr que ces personnes
ne pourront pas prendre part aux scrutins», a-t-il poursuivi. Rien que dans les
trois villages des ressortissants burkinabés, où l'on enregistre le gros lot de
personnes naturalisées à Bouaflé, quelques 400 pétitionnaires sont concernées.
Autres catégories de personnes directement frappées par ces kyrielles de grèves,
les populations vivant en sous-préfecture. «Je dois braver les coupeurs de route
sur 35 kilomètres pour me rendre en ville, la sous-préfecture est fermée pour,
dit-on, cause de grève. Je dois joindre un extrait d'acte de naissance à ma
réclamation. Cela fait trois semaines que je défile. Je n'en peux plus ! Qu'ils
gardent leurs papiers», explique Kouadio Ruffin, natif de Diacohou- sud. Selon
une source proche de la Cei locale, le nombre total de cas litigieux dans toute
la sous-préfecture de Bouaflé, l'une des plus vastes du pays, s'élève à plus de
3000. «C'est certain que ces personnes ne seront pas pris en compte», avertit
notre source. »




 








Après l'agression du Dr Malick à Korhogo - La DNC de Gbagbo
réagit : « C'est une chasse sournoise aux sorcières »
 




Le Quotidien  –
« 
La
direction nationale de campagne du président Laurent Gbagbo a réagi hier à
l'agression dont le Dr Malick a été victime à Korhogo.

Le directeur de cabinet du DNC de Laurent Gbagbo, le Pr Alphonse Voho Sahi, a
animé, hier mardi 8 décembre, une conférence de presse au QG de campagne du
candidat de La Majorité Présidentielle à Cocody. L'objectif de cette rencontre
avec la presse était, selon l'ambassadeur Voho Sahi, de réagir à l'agression
dont le Dr Issa Malick, DNC du président Laurent Gbagbo, a été victime le 26
novembre dernier, jour de la fête de Tabaski à la mosquée de Korhogo. Mais aussi
prendre la communauté nationale et internationale à témoin des dérives qui
pourraient porter atteinte au bon déroulement du processus de sortie de crise.
Dans la déclaration qui a été produite à cet effet, le directeur de cabinet du
Dr Malick explique en effet, après être, bien entendu, revenu sur les faits, que
l'attitude que le ministre Amadou Gon a eue envers le collaborateur du chef de
l'Etat est l'illustration de la frilosité du RDR mais surtout de « la chasse aux
sorcières sournoise, menées contre les partisans du président Laurent Gbagbo en
zone CNO »... Par la voix du Pr Voho Sahi, la DNC de La Majorité Présidentielle,
qui dit avoir déjà saisi toutes les personnes et institutions compétente sur le
sujet, « demande l'application complète de l'accord de Ouaga, s'agissant en
particulier du désarmement et de la sécurisation du processus électoral, par le
déploiement dans les meilleurs délais du dispositif du Cci dans la zone CNO ».
Le directeur de cabinet du Dr Issa Malick était pour l'occasion, entouré de
plusieurs membres de l'équipe de campagne du président Laurent Gbagbo »