REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 8 OCTOBRE 2008

8 oct 2008

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 8 OCTOBRE 2008


Alain Lobognon prévient : « Les FN ne resteront pas inertes face au sabotage du processus d'identification »
Fn-ci.com
– « Le Directeur de la communication des Forces Nouvelles M. Alain Lobognon était face à la presse ce mardi à Bouaké. Deux questions essentielles étaient à l'ordre du jour à savoir le prochain séminaire des Forces Nouvelles et le processus d'identification.
[...]
Est-ce que les Forces Nouvelles que l'on considère comme les premières responsables de l'application de l'APO sont-elles prêtes à accepter que des personnes entravent le bon déroulement du processus de sortie de crise ?AL : Depuis le début, on l'a dit, on ne saurait accepter qu'il y ait des entraves à ce processus-là. Déjà, on voit se dessiner certaines entraves, qu'est ce qu'il faut faire ? Je parle de certaines entraves, ce sont des interrogations sur la question de l'identification. Pour nous qui avons fait de la question de la carte nationale d'identité un enjeu majeur de la sortie de crise, il y a des interrogations. Et au jour d'aujourd'hui on se pose la question de savoir si ce qui se passe en ce moment même au niveau d'Abidjan, dans certaines grandes villes, dans toutes les régions où des équipes peinent à être mises sur pied, où des centres d'enrôlement peinent à s'ouvrir. On se demande, dis-je, si ce n'est pas du sabotage du travail du Premier Ministre qui est Secrétaire Général des Forces Nouvelles. On se demande si ce n'est pas planifié. Toujours est-il que les Forces Nouvelles ne resteront pas inertes. Déjà, en dénonçant ce qui se passe, nous prenons conscience du fait que c'est dangereux et grave pour la sortie de crise.
Après le lancement de l'opération d'identification dans certaines villes, à quand le démarrage effectif de cette opération à Bouaké ?
AL : C'est vrai, on s'interroge à quand le début de l'identification à Bouaké dans la vallée du Bandama ? L'interrogation est nationale. L'ensemble des régions de la Côte d'Ivoire est concerné par le début de l'identification. Je l'ai dit tantôt l'opération a été lancée officiellement le 15 Septembre, nous apprenions hier que le seul centre qui était ouvert à Ferké est fermé. Alors que depuis le 15 septembre, il s'est passé plus d'une vingtaine de jours. On aurait pu voir d'autres équipes sur le terrain. A Abidjan, ce sont des coups de points qui sont lancés. Alors que nous aurions pu adopter la méthode du Premier Ministre, Secrétaire Général des Forces Nouvelles, qui est de privilégier la concertation pour mettre les uns et les autres ensembles afin de faire avancer le processus. Donc il faut s'interroger. On ose croire que dans les prochaines heures, les bureaux au niveau de Bouaké seront ouverts.

A cette allure, le 30 octobre prévu pour la fin de l'opération d'identification est t-il toujours tenable ?
AL : Il est déplorable de constater qu'à cette allure, le 30 octobre verra des ivoiriens qui ne sont pas encore identifiés parce qu'il s'agit de plusieurs millions de personnes. Il ne s'agit pas de communiquer sur quelques chiffres en disant que nous avons fait enrôler une centaine de personnes. Il est question de millions d'ivoiriens qui sont concernés par cette opération. Donc en saisissant cette question, je voudrais également associer nos compatriotes qui sont à l'extérieur parce qu'il n'y a pas que les ivoiriens résidant en Côte d'Ivoire, il y a des ivoiriens résidant à l'étranger qui sont concernés par cette opération d'identification. Je dirais les entraves politiques n'existent plus. Aujourd'hui, il est question d'entraves techniques. Ce sont des responsables de l'Etat qui ont à charge la conduite de ce processus. Les Forces Nouvelles tiennent à dénoncer ce type d'agissement qui frise le sabotage. Et il faut le dire, il faut le souligner c'est du sabotage et nous attendons qu'il soit prouvé que ce n'est pas du sabotage. Et que malgré tout ce qui se dit avec les moyens qui ont été mis en place par le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro, l'identification connaîtra un véritable démarrage avec des enrôlements de masse comme c'est entendu par l'ensemble de la Côte d'Ivoire et la communauté internationale qui nous regarde. [...] ».

Les populations dénoncent la lenteur de l'opération
Le Patriote
– « 15h10 minutes, hier. Nous sommes à l'Ecole primaire publique du Groupement Foncier (EPP-GFCI) à Marcory. La salle de classe qui sert de bureau d'enrôlement des populations est encore ouverte. Mais la vingtaine de personnes arrêtées devant la salle peine à se faire enrôler. La raison : « l'opération est très lente. On prend près de 30 minutes pour recenser une seule personne. En plus de cela, les agents ici sont constamment de mauvaise humeur », nous lance M.T, visiblement remonté contre les agents recenseurs....Au Groupe scolaire Konaté de Williamsville, où nous sommes arrivés à 16h 20 minutes, l'affluence est un peu plus grande. Une centaine de personnes, hommes, femmes et jeunes, attendent d'être identifiées et inscrites sur la liste électorale. Là encore, on dénonce la lenteur de l'opération. [...] A Marcory, le chef de centre, Mlle Gwladys N'Gatta, s'ouvre à nous. « Il faut reconnaître que l'opération est un peu lente. Cela, parce qu'enrôler une personne prend souvent du temps. Mais aussi, il y a souvent trop de désordre dans les rangs. Ce qui fait que nous sommes toujours obligés d'arrêter l'opération pour mettre de l'ordre », se justifie-t-elle. Mlle N'Gatta souligne par ailleurs que tout son personnel est présent. Les cinq représentants de la CEI, la Sagem, l'INS, l'ONI et la CNSI sont effectivement présents dans la salle de l'opération. Après ce centre, nous mettons le cap sur Koumassi, précisément à l'EPP ''Abri 2000'' 1 et 2. Il est 17 40 mn. Cet établissement compte deux centres d'enrôlement. L'ambiance est la même qu'à Williamsville. Car, malgré l'affluence, l'opération est toujours lente. [...] A l'instar de Koumassi, Williamsville et Marcory, c'est dans l'ensemble du District d'Abidjan que les populations dénoncent la lenteur, et souvent le désordre dans l'opération d'enrôlement. Les acteurs politiques et la Commission électorale indépendante (CEI) sont donc interpellés. »

Sensibilisation sur le processus électoral - La CEI échange avec les Maires du District d'Abidjan
Le Patriote
– « Le Président de la Commission Electorale Indépendante Electorale (CEI) M. Mambé Beugré a eu une séance de travail mardi avec les Maires du District d'Abidjan. « Il expliqué que la phase actuelle du processus procède de plusieurs étapes. Celle qui a consisté à travailler ensemble pour adopter un mode opératoire, celle qui a consisté à s'entendre sur les critères de recrutement des agents techniques etc. S'adressant particulièrement aux Maires, il a fait savoir que leur mission est capitale dans la réussite du processus. Pour lui, les élus locaux sont des vecteurs importants de sensibilisation dans leurs cités respectives. La réussite de l'opération dans le district d'Abidjan sera un grand succès dans la mesure où, selon lui, le District à lui seul constitue le tiers de la population ivoirienne. « Par conséquent, nous devons tout mettre en œuvre avec vous les Maires, pour réussir ce processus », a encore dit le Président qui avait à ses côtés quelques Vice Présidents de la CEI, le Président de la Commission Nationale de Supervision de l'Identification (CNSI), les Directeurs de l'Office National de I' Identification (ONI), de l'Institut National de la Statistique (INS), le Responsable de la Division de l'Assistance électorale de l'ONUCI. Toutes les questions ont été passées au peigne fin. De la sécurisation du processus aux questions d'ordre budgétaire en passant par les contentieux électoraux, toutes les questions ont été posées par les Maires et répondues par le Président de la CEI. Interrogés à la fin de la rencontre par les journalistes, les Maires de Cocody, Jean Baptiste Gomont Diagou, d'Attécoubé, Danho Paulin, et d'Abobo, Adama Tounkara, ont salué l'initiative de CEI de les associer à un tel processus. Avant de promettre par la suite, qu'ils joueront pleinement leur partition pour la réussite de l'identification de la population et du recensement électoral dans leurs communes respectives. »

Sécurisation du processus d`identification et d`enrôlement des électeurs -Le CCI absent des centres de collecte
Le Temps
–« Au cours de la séance de travail entre le président de la CEI, Robert Mambé Beugré avec les maires du District d'Abidjan hier, au siège de ladite institution...les problèmes rencontrés sur le terrain des opérations ont été passés en revue. Il s'agit principalement de la sécurisation des centres de collecte et la question de la présence effective de l'ensemble des structures dans un même centre de collecte donné. Sur le premier point, M. Yua Koffi, président de la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI) a confié qu'"il y a des équipes mobiles de la CNSI qui sillonnent tous les centres. Parce que le Centre de commandement intégré (CCI) n'a pas encore installé des équipes fixes". Informant, par ailleurs, qu'un peu plus de 75% des 774 sont opérationnels. Et que la couverture sera à 100%, d'ici le vendredi 10 octobre prochain. Concernant le second point, il a été demandé aux maires d'aider à faciliter l'accès aux centres à tous ceux qui ont droit. Appel reçu 5/5 par les maires. Car, de l'avis des maires Gaumont Diagou (FPI) de Cocody et de Adama Tounkara (RDR) d'Abobo, les réponses à leurs préoccupations sont satisfaisantes. Aussi ont-ils décidé à l'unanimité, de s'impliquer dans la sensibilisation et veiller à ce que la logistique soit sécurisée dans les centres. [...] ».

Identification et enrôlement : L'INS donne les raisons de son abscence
Fraternité Matin
– «Le Secrétaire général de l'Institut national de la statistique explique l'absence de ses agents dans les centres de collecte à Abidjan, au début de l'opération et rassure.
Monsieur le secrétaire général, on a constaté l'absence des agents Ins dans les centres de collecte à Abidjan au début de l'opération. Comment expliquez-vous cela?
Le constat est effectif. Cela s'explique par le fait que les partenaires qui doivent travailler dans les mêmes centres de collecte n'ont pas les mêmes dispositifs de travail. Faut-il le rappeler, dans un centre de collecte, il y a un agent Cei (Commission électorale indépendante) et un agent Oni (Office national d'identification) qui travaillent seulement avec des stylos. Mais à côté de ceux-ci, il y a un agent Ins qui travaille avec un micro-ordinateur pré chargé de la liste de 2000. Puis il y a un agent Sagem qui, lui, travaille avec une valise. Après le coup d'envoi donné par le Premier ministre dans le district d'Abidjan, tous les agents que je viens de citer devaient être présents dans les différents centres de collecte. Il est bien facile pour ceux qui travaillent avec seulement des stylos, de se déplacer. Mais nos agents Ins attendaient le redéploiement des micro-ordinateurs, leur matériel de travail dans les centres, pour s'y rendre. Il se trouve que nous avions quelques difficultés financières (que nous avons portées à la connaissance des autorités), qui nous ont empêchés de redéployer rapidement notre dispositif informatique. [...]
Finalement, où en êtes-vous aujourd'hui ? Vos agents sont-ils présents sur les sites?
Au moment où nous faisons cet entretien, je peux vous assurer que l'Ins a couvert la quasi-totalité des centres de collecte dans le district d'Abidjan.[...]
Cela est-il valable aussi pour l'intérieur du pays?
Pour le moment, nous travaillons dans le district d'Abidjan. Mais, la Cei nous a dit que les 29 premiers départements de l'intérieur du pays vont commencer à être enrôlés à partir de jeudi (demain. Ndlr). Nous allons y appliquer la même méthodologie, car il nous faut préserver nos données.
L'Ins a-t-il pris des dispositions pour ne plus connaître les flottements d'Abidjan dans la couverture de ces 29 départements?
Je vous ai expliqué que ce retard était dû aux ressources financières qui n'étaient pas dégagées pour le transport de notre matériel. A partir du moment où les moyens sont donnés pour que les premiers moments de l'enrôlement ne connaissent plus de difficultés, nous pensons qu'il n'y aura plus de flottement comme celui que nous avons connu ici. [...]».

Alphonse Tiorna Soro (président du FAN) à propos des tentatives de blocage : "Nous allons prendre les dispositions qui s'imposent"
Le Patriote
– « Le président de la CEI, Beugré Mambé, a eu une séance de travail avec les maires du District d'Abidjan. C'était hier, au siège de ladite institution. Le District d'Abidjan regroupant au moins le tiers de la population ivoirienne, il est du devoir de la Commission électorale indépendante (Cei), de tout mettre en œuvre avec ses maires, pour réussir le processus d'identification. C'est le sens de la rencontre d'hier à hui clos, entre Beugré Mambé et les premiers magistrats de la capitale économique ivoirienne. Ainsi, les problèmes rencontrés sur le terrain des opérations ont été passés en revue. Il s'agit principalement de la sécurisation des centres de collecte et la question de la présence effective de l'ensemble des structures dans un même centre de collecte donné. Sur le premier point, M. Yua Koffi, président de la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI) a confié qu'"il y a des équipes mobiles de la CNSI qui sillonnent tous les centres. Parce que le Centre de commandement intégré (CCI) n'a pas encore installé des équipes fixes". Informant, par ailleurs, qu'un peu plus de 75% des 774 sont opérationnels. Et que la couverture sera à 100%, d'ici le vendredi 10 octobre prochain. Concernant le second point, il a été demandé aux maires d'aider à faciliter l'accès aux centres à tous ceux qui ont droit. Appel reçu 5/5 par les maires. Car, de l'avis des maires Gaumont Diagou (FPI) de Cocody et de Adama Tounkara (RDR) d'Abobo, les réponses à leurs préoccupations sont satisfaisantes. Aussi ont-ils décidé à l'unanimité, de s'impliquer dans la sensibilisation et veiller à ce que la logistique soit sécurisée dans les centres. »

Yamoussoukro / Recrutements des agents de la CEI - Beugré Mambé et ses hommes accusés de magouille
Le Temps
–« 407 agents retenus dont 167 pour le compte de l`Office national de l`Identification (ONI) et 240 autres pour la Commission électorale indépendante (CEI) pour la circonscription de Yamoussoukro. C`est le résultat des travaux de recrutements des agents, pour l`opération d`identification et d`enrôlement des populations de Yamoussoukro. Ces résultats ont été remis en cause par plus de plusieurs jeunes qui se disent lésés par les hommes de Beugré Mambé. Pour manifester leur colère, ils ont pris d`assaut le Lycée Mamie Adjoua, le lundi 6 octobre dernier, proférant des menaces et tenant parfois des propos déplacés à l`égard des responsables locaux de la CEI, jusque-là injoignables. Selon ces jeunes, ce sont au départ 400 agents, qui avaient auparavant été retenus. Après les premiers tests d`aptitudes. Ceux-ci ont pris part à la phase 1 de la formation qui a eu pour cadre le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro. A leur grande surprise, certains ont été éliminés, sans qu`on donne les raisons. [...] ».

Cote d`Ivoire : Vers une présidentielle sans le désarmement des Forces nouvelles
Le Temps
–«C'est plus qu`une certitude. L`élection présidentielle dont la date initiale est fixée au 30 novembre 2008 et qui probablement sera repoussée entre fin février et début avril 2009, est en passe de se tenir sur le contrôle de toutes les forces armées présentes sur le territoire ivoirien. En clair, cela veut dire que les Forces armées des Forces nouvelles ne déposeront pas les armes. En tout cas, pas après que ladite élection présidentielle se tienne. Cette information bénéficie du sceau officiel tant du Conseil de Sécurité des Nations unies que de celui des Forces nouvelles. Le maintien en armes de la rébellion ivoirienne est en effet, entériné par la dernière résolution 1826 de l`ONU. En son point 3 ladite résolution dit clairement que le Conseil de Sécurité des Nations unies "engage vivement les Forces de Défense et de Sécurité de Côte d`Ivoire et les Forces nouvelles à élaborer un plan global pour la sécurité des élections, en coordination étroite avec le Facilitateur avec l`appui technique et logistique de l`ONUCI qui est soutenue par les forces françaises". Le Secrétariat général des Forces nouvelle a rendu public un communiqué annonçant pour les 10, 11 et 12 octobre prochains, la tenue d`un séminaire d`évaluation de l`Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007 entre le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro, Secrétaire général des Forces nouvelles. Ce séminaire a pour thème " L`Accord politique de Ouagadougou, 18 mois après, entre doute et espoir : quel bilan". Cette réunion pourrait bien être un simple prétexte, car dans le fond il s`agira pour les dirigeants de la rébellion ivoirienne de donner l`impression qu`ils sont pour un processus de paix réussi. Mais sans réelle intention de déposer les armes. D`ailleurs, le ministre du Tourisme et de l`Artisanat Konaté Sidiki, porte-parole des Forces nouvelles est non seulement prolixe mais suffisamment clair sur la question du désarmement qui ne semble pas être une préoccupation pour eux. Du moins pour le moment. " Elles (les Forces nouvelles, ndlr) réaffirment ici et maintenant, devant vous et devant la nation ivoirienne, qu`elles veilleront à la sécurisation, avant, pendant et après les élections générales, conformément aux prescriptions de l`Accord politique de Ouagadougou et au plan de sécurisation qui en sera issu ". Y`a-t-il langage plus clair que les propos du porte-parole des Forces nouvelles ? Il est donc à craindre que l`inquiétude de la plupart des animateurs de la galaxie patriotique qui avaient fait du désarmement des Forces nouvelles un principe sacro saint, se fonde dans le camp présidentiel. Le désarmement des Forces nouvelles ne sera pas effectif, le dire c`est faire preuve de réalisme. [...]».

Frontiere/ affrontement entre Ghanéens et Ivoiriens - On a frôlé le pire !
Le Temps
–« Une rixe entre Ivoiriens et Ghanéens, à la frontière entre les deux pays a failli dégénérer en affrontements sanglants, n`eût été la réaction prompte des autorités administratives ivoirienne et ghanéenne. Un affrontement entre les populations de Soko et de Sampa premier village frontalier entre la Côte d`Ivoire et le Ghana a été évité de justesse grâce à l`action conjuguée des autorités administratives de Sampa et de Bondoukou, le vendredi 3 octobre 2008. [...] Mais comment en est on arrivé là. M. Ahoudou dit ``Yamankoudji``, chauffeur de son état, habitant du village de Soko, nous l`explique " notre frère Ouattara Abou qui est originaire de Soko et de Tomogossié et chauffeur à Sampa est venu nous insulter ici en nous disant que nous ne sommes pas des garçons. On ne peut pas le renvoyer parce que Soko lui appartient aussi. Chaque fois qu`il arrive ici, il insulte les jeunes. Mais ce mardi-là, les jeunes n`ont pas été patients parce qu`il a giflé l`un d`eux. Ils ont riposté et cela a entraîné des palabres...Heureusement, l`action conjuguée de Mme Elisabeth Hoba, préfet du District de Sampa et M. François Goun Gervais, préfet de région du Zanzan, a porté ses fruits. Ce qui a avorté un affrontement le samedi 4 octobre 2008. Ce même jour, Kragbé Didier, Secrétaire général de la préfecture, le Colonel Adu Albert du bataillon ghanéen de l`ONUCI, le Préfet de police Kouadio Benoît, les Commandants de Brigade et de l`escadron de la gendarmerie de Bondoukou, sur instruction du préfet de région, se sont rendus successivement à Soko et à Sampa où ils ont rencontré le préfet de Sampa, les transporteurs et les populations. Un appel à la retenue a été lancé afin de préserver " ce lien séculaire qui existe entre la Côte d`Ivoire et le Ghana qui ont en commun la même histoire ", selon Kragbé Didier...Pour l`heure, le calme est revenu sur l`ensemble de la frontière et la circulation a repris avec comme point de chute, la rivière ``Tahin`` qui sert de frontière entre la Côte d`Ivoire et le Ghana. »