REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 7 JUILLET 2010

7 juil 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 7 JUILLET 2010








Maintien de la paix- Y.J Choi instruit un groupe d'Italiens




Fraternité Matin -
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Y J Choi, a appelé mardi à Pise, à l'ouest de l'Italie, 200 km de
Rome, à accorder une place centrale au maintien de la paix en Afrique. Dans un
séminaire devant des étudiants et des chercheurs de l'Ecole supérieure
Sainte-Anne de Pise, M. Choi a expliqué l'évolution du maintien de la paix au
cours des soixante deux (62) dernières années.




De
1948 à 1988 (en 40 ans), on a enregistré dix huit (18) missions de maintien de
la paix dans le monde. A partir des années 90, il y a eu une explosion dans ce
domaine avec la création d'une quarantaine de missions de maintien de la paix
dont la majorité se trouve en Afrique. Au cours de la même période les
populations civiles ont constitué 80% des victimes contrairement aux conflits
précédents ou les pertes étaient essentiellement militaires. 




Au vue
de ce qui se passe actuellement, a expliqué le chef de l'ONUCI, il faut
s'attendre a un accroissement de ces opérations. (...)




 






Vérification de la liste électorale- Gbagbo a tranché hier à Yakro : « Qu'on
s'en tienne au mode opératoire »





Le
Nouveau Courrier 
-
« Qu'on s'en tienne au mode opératoire accepté par toutes les parties à la mi
juin. » Si l'on devait résumer en une phrase le message que le président Laurent
Gbagbo a passé aux structures techniques impliquées dans la préparation du
scrutin présidentiel, à propos de la vérification du scrutin présidentiel, a
propos de la vérification de la liste électorale, ce serait bien celle-là.
Recevant à la Résidence officielle de Yamoussoukro les représentants de Sagem,
de l'INS, de la CEI mais aussi les experts des paris membres du CPC, le
président Gbagbo a posé une question claire : « Comment en est-on arrivé à moins
de 170.000 personnes soumises à la vérification alors qu'on était parti sur
presque 1800.000 personnes ? » (...) Face à leurs explications qu'il a trouvé
incohérentes, le chef de l'Etat leur a demandé de manière ferme de s'en tenir au
mode opératoire consensuel validé par tous.





(....)
Une de nos sources rejette la date du 26 juillet annoncée par Guillaume Soro
comme la fin du contentieux. « Il a sans doute donné cette date  à Bedié et
Ouattara pour les amadouer mais Gbagbo ne l'a pas, à notre connaissance,
validée. » Les experts du camp présidentiel affirment que l'opération de
vérification peut durer deux mois, et qu'elle doit avoir lieu concomitamment
avec le contentieux de manière globale et ...le désarmement ». (...)





 




La
CEI  veut proposer seule un chronogramme au Premier ministre




Fraternité Matin -
La
Commission électorale indépendante (Cei) a décidé de ne pas discuter du dossier
du chronogramme électoral avec les structures intervenant dans le processus
électoral. aussi, a-t-elle demandé et obtenu lundi, lors d'une réunion convoquée
à la primature sur le sujet, d'en faire son affaire. Conformément à la loi qui
lui donne, à elle seule, cette prérogative. ainsi, depuis hier, le bureau de la
Cei attend-elle les exposés des quatre sous-commissions créées et qui sont «
des
structures de réflexion et de proposition

», a indiqué le
porte-parole de l'institution, Bamba Yacouba, joint par téléphone.(...) La
prudence avec laquelle la Commission, travaille mais qui n'est pas comprise de
l'opinion publique a été expliquée par M. Bamba qui s'est voulu rassurant. «
La
Cei veut aller aux élections, mais pas à n'importe quel prix. Nous voulons avoir
toutes les garanties. Ainsi, dès qu'on lance l'opération, on n'aura plus à
revenir là-dessus. Dans un bref délai, nous allons annoncer le démarrage du
contentieux en collaboration avec le ministère de la Justice et Droits de
l'homme. Mais, il faudra que nous ayons la liste électorale provisoire qui doit
être produite par Sagem et l'Ins»
,
a-t-il dit. Le porte-parole a ajouté que les données du pré-contentieux
devraient être disponibles dans 48 heures et que sagem travaille en ce moment
sur les dernières fiches, celles de la diaspora. Ensuite, la Cei et les
partenaires devront confronter les données recueillies pour s'assurer de leur
concordance. (...)




 





 





 





A
propos de la réouverture de nouvelles candidatures à l'élection présidentielle -
Pr. Ouraga Obou : «Je ne vois pas au plan juridique, comment on pourrait ouvrir
une nouvelle candidature »




Le
Mandat  -

L'annonce de la réouverture
des candidats à l'élection présidentielle qui défraie la chronique depuis
quelque temps, surtout au sein du premier parti ivoirien (Pdci) connaîtra-t-elle
une réponse définitive ? La réponse à cette question semble avoir été donnée
hier. Sur la radio Onuci-Fm, le Pr. Ouraga Obou enseignant, en droit à
l'Université et l'une des personnalités ressources, ayant pris part à
l'élaboration de la constitution de la deuxième République sous feu, le général
Robert Guéi, a été plus clair. « De toutes les façons, le conseil
constitutionnel a déjà publié la liste des candidats et attend que la date soit
fixée. Alors je ne vois pas, au plan juridique, comment on pourrait ouvrir une
nouvelle candidature », a indiqué le constitutionnaliste. Faut-il dire que le
débat est clos ? Comme en Côte d'Ivoire tout fonctionne à l'envers, il faut donc
éviter de tirer une conclusion hâtive. (...)




 





Yao
Kouadio Séraphin (JUDPCI) - «Bientôt, nous reprendrons la rue».




Le Patriote -

Le président de la Jeunesse de l'Union pour la démocratie et la
paix en Côte d'Ivoire, (JUDPCI), Yao Kouadio Séraphin ne voit pas d'autres
alternatives pour aller aux élections que la rue. C'est pourquoi, il le dit
clairement dans cette interview. Pour lui, c'est le seul message que Gbagbo
comprenne : «La seule action que Gbagbo connaît et comprend facilement c'est
l'action de la rue. On n'a pas le choix», martèle-t-il. (...)





 






Boundiali-Tengrela/Sortie de crise - Le Pnrrc poursuit la démobilisation





L'Expression -

Le programme national de
réinsertion et de réhabilitation communautaire ne veut laisser aucun
ex-combattant en rade. A cet effet, il sillonne différentes villes de la région
des Savanes. Après Korhogo, Ferké, Ouangolo et Niéllé, les techniciens de Daniel
Ouattara ont séjourné du lundi au jeudi derniers dans les départements de
Boundiali et de Tengrela. « En venant ici, c'est une autre chance qu'on donne
aux ex-combattants. Il s'agit d'une phase de ratissage», a révélé Koné Satigui,
responsable de la communication au Pnrrc. Et d'ajouter : « Le Pnrrc est
conscient que pour une raison ou pour une autre, certains ex-combattants ne
pouvaient pas se rendre à Korhogo pour se faire démobiliser. On a voulu leur
faciliter la tâche en venant les trouver où ils sont.» (...)En attendant les
chiffres précis de ce ratissage, le Pnrrc a mis à la disposition de la presse
les résultats des autres sites de démobilisation, à savoir Korhogo, Ferké,
Ouangolo et Niellé. Sur 2152 effectifs à traiter, 1074 ont été traités. Ce qui
représente 49,91%. Par sexe, cela fait 1034 hommes contre 40 femmes. Et 724
parmi les ex-combattants démobilisés demandent à être suivis par le Pnrrc pour
leur projet de vie. (...)