REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 7 JANVIER 2009

7 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 7 JANVIER 2009







Acquis de 2008 :
Choi invite les Ivoiriens à les consolider




Le Temps Hebdo 

« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, YJ Choi, a invité mardi à Abidjan les Ivoiriens à consolider les
acquis de 2008 pour permettre la tenue d'élections en 2009. Dans un message de
vœux à l'occasion de la nouvelle année, M. Choi a noté des avancées stratégiques
et historiques en 2008 sur la route de la paix. Selon lui, en dépit de quelques
difficultés, essentiellement logistiques, le processus électoral suit son cours
et se déroule de manière encourageante. L'identification tant attendue est
devenue une réalité et elle couvre en ce moment la quasi totalité du pays et se
tient sans incidents majeurs, a-t-il ajouté. Au regard de l'Accord Politique de
Ouagadougou, qui conduit pas à pas vers la réunification du pays, le chef de la
mission onusienne a exhorté les Ivoiriens à poursuivre  leurs efforts avec le
soutien de la communauté internationale en vue de relever avec succès les défis
à venir. En outre, M. Choi a tenu à assurer les Ivoiriennes et les Ivoiriens que
l'ONUCI continuerait d'exécuter son mandat de maintien de la paix et de la
sécurité ainsi que celui de certification des élections. [...] ».




 






Processus électoral: La CEI fait le point des avancées au
Facilitateur




Communiqué de la
CEI sur Abidjan.net– « 
Une
délégation de la Commission Electorale Indépendante (CEI) conduite par son
Président, Monsieur Robert Beugré Mambé...a été reçue en audience par le
Facilitateur dans la crise ivoirienne, Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré,
Président de la République du Burkina Faso....La délégation ivoirienne a de prime
abord informé le Facilitateur de ce que plus de trois millions de personnes
avaient été enrôlées au niveau du district d'Abidjan et de l'intérieur du pays.
Le Président de la CEI, a exprimé au Facilitateur les contraintes liées à
l'opération d'identification de la population et de recensement électoral ainsi
que les solutions envisagées par le Premier Ministre et le Gouvernement. La
question des élections a bien évidemment été abordée. A ce sujet, la CEI a
énuméré les conditions d'établissement d'un bon chronogramme des opérations
d'identification et de recensement électoral qui devraient aboutir à la fixation
d'une date fiable du premier tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire.
D'ailleurs à ce sujet, le Président de la Commission Electorale Indépendante a
informé le Facilitateur de la réunion qu'il a eue dans la nuit du lundi 05 au
mardi 06 Janvier 2009 avec le Premier Ministre pour voir dans quelles mesures
trouver rapidement des solutions aux différentes contraintes liées au bon
déroulement du processus. Pour lui, des solutions ont été envisagées. Les
ivoiriens et la communauté internationale devraient pouvoir constater dans les
tous prochains jours une redynamisation desdites opérations. « Les perspectives
sont bonnes », a déclaré le Président Mambé qui a, par ailleurs, sollicité le
soutien du Président burkinabé pour faciliter l'exécution des actions
programmées. Le Président du Burkina Faso...a dit qu'il rencontrera le Président
ivoirien, Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, ce mercredi 7 janvier 2009
avec lequel, il échangera à Accra, en marge de la cérémonie d'investiture du
nouveau Président Ghanéen, pour consolider les acquis et les perspectives. »




 






Débats sur le financement du processus électoral : Branle-bas au
sommet - Gbagbo et Compaoré se concertent aujourd'hui à Accra - Soro et Mambé se
sont parlé
 




Fraternité Matin
 – « 
La
Commission électorale indépendante a été reçue hier, en audience par le
facilitateur, à Ouagadougou. Les perspectives sont bonnes. Nous sommes venus
faire le point du processus d'identification de la population et de recensement
électoral au facilitateur.... La Cei a échangé sur le chronogramme de
l'identification et du recensement en insistant sur la nécessité de son respect.
Pour notre interlocuteur (le porte-parole adjoint de la CEI, Bamba Yacouba), «le
plus dur n'est pas de faire le chronogramme, mais de l'appliquer». Et cela passe
par la résolution des obstacles sécuritaires et surtout financiers. Dans ce
cadre, a-t-il dit, «nous avons beaucoup insisté dans nos échanges avec le
facilitateur sur la question de la reconstitution des registres». A ce niveau,
des solutions sont préconisées notamment l'ouverture dans l'urgence de
«tribunaux ad hoc» pour permettre aux magistrats de travailler et de délivrer
des actes... La Cei espère aussi que «le délai du 15 février donné par le ministre
de la Justice et des Droits de l'homme» pour mettre les registres à disposition
sera tenu. «Et si tel est le cas, nous verrons comment intégrer les personnes
concernées dans l'opération d'identification». En ce qui la concerne, la
Commission électorale affirme avoir pris en compte, dans ses études
d'élaboration de budget, les différents paramètres de changements de délais.
Cependant, pour tenir dans le délai de 45 jours prévu pour l'enrôlement,
l'institution est même prête à renforcer les équipes de l'intérieur du pays avec
ceux qui ont terminé la phase d'Abidjan. D'autant que la concentration de la
population n'y est pas importante comme au sud. »




 




A quoi sert
Badini ?




Le Temps  – 

«Aidez-moi à comprendre. Boureima Badini est le Représentant du Facilitateur
Blaise Compaoré. Sa présence à Abidjan devrait éviter, à Robert Beugré Mambé et
autres, de se rendre à Ouaga à tout moment. Sous le prétexte de rendre compte de
l'avancement de leur mission. On parle de manque d'argent. Or, chaque voyage,
avec les frais de missions, coûte les yeux de la tête. L'on pouvait remettre à
Badini les rapports destinés au Facilitateur  A quoi cela sert si le dernier
recours devient le premier recours ? Il faut rendre utile ce représentant afin
qu'il justifie ses émoluments. C'est parce qu'on ne doit pas voir Ban Ki-moon
aux USA à tout moment, qu'il nous a envoyé Y. J. Choi le représenter à Abidjan.
C'est pareil. Ou si nous estimons que Badini est inefficace, disons le à son
patron. Mais ne finissons pas l'argent sur l'axe Abidjan. Ouaga. »




 




Soro et Mambé
clarifient leurs positions




Fraternité Matin
 – « 
La
polémique naissante entre la Primature et la Commission électorale indépendante
(Cei) autour du financement du processus électoral va-t-elle être vite étouffée
? Tout laisse à le croire. Et pour cause ! Selon Bamba Yacouba et Méité Sindou
(que nous avons interrogés hier par téléphone), respectivement secrétaire
permanent adjoint de la Cei et porte-parole du Premier ministre, Guillaume Soro
et Beugré Mambé ont échangé sur la question dans la nuit de lundi à mardi. Une
rencontre qui, selon eux, a permis au chef du gouvernement et au président de la
Cei de «clarifier les positions»....Hier, la Cei a levé un coin du voile sur la
destination de l'argent que l'Etat a décaissé dans le cadre de l'identification.
«Tous les milliards de francs (qui ont été décaissés) ont été remis à la Sagem»,
nous a confié Bamba Yacouba par téléphone. Non sans préciser : «Nous ne disons
pas que nous n'avons pas reçu d'argent, sinon nous ne serions pas là où nous
sommes aujourd'hui. Mais nous disons que nous n'avons plus d'argent ; si bien
que l'identification est bloquée»... Nos sources ont aussi indiqué que la
rencontre entre le chef du gouvernement et le patron de la Cei a permis au
premier de comprendre que le second a déposé sur sa table, depuis le 31
décembre, le chronogramme de l'identification. Alors qu'il était en vacances en
Europe. Aussi Bamba Yacouba pense-t-il que Méité Sindou, qui confiait à la
presse, lundi, que le Premier ministre attend de la Cei «un chronogramme, le
plus réaliste possible, sur la fin de l'enrôlement et de l'identification» n'en
était pas informé! »




 




Palabres autour
du financement : pourquoi Soro et Mambé se battent, voici qui a pris l'argent




Notre Voie  –
« [...] Selon des sources bien introduites, le système de décaissement au profit
des structures nationales qui interviennent dans l'opération d'identification
pose un véritable problème...C'est que la convention que la primature a signée
avec la société française Sagem sécurité place la société française, au centre
du processus. Concrètement, l'Etat vire l'argent nécessaire sur le compte de
Sagem qui, à son tour, rétrocède une partie aux structures nationales que sont
la CEI, l'INS, l'ONI et la CNSI...conformément à la convention, environ 7,5
milliards de francs CFA a été viré sur le compte de la Sagem qui devait a son
tour le rétrocéder aux structures concernées. Le problème c'est que l'Etat
restait devoir deux échéances à la société française. Soit un peu plus de 11
milliards de francs CFA. Sagem ne s'est donc pas fait prier pour se servir
d'abord...Ce que les structures nationales souhaitent maintenant c'est que l'Etat
honore ses engagements vis-à-vis de Sagem afin que celle-ci les paie comme prévu
par leur convention. C'est donc à raison que le porte-parole du premier ministre
soutient le que l'Etat a payé...Selon les mêmes sources, l'Etat a effectivement
décaissé les 80% des financements nécessaires pour l'identification. Mais près
de 90% de décaissement est parti à Sagem sécurité, les structures nationales se
partageant les 10% restant. »




 






Redéploiement de l`administration en zone CNO - Une semaine de
pression sur Guillaume Soro
 




Le Temps  – « Le
4e accord complémentaire doit être appliqué à la lettre et c'est ici que
Guillaume Soro se trouve au pied du mur. Le 15 janvier, c'est dans une semaine
et tout porte à croire que cette date pourrait être reculée...Le chef du
gouvernement dont la mission spécifique est de conduire à terme le processus de
paix, n`a plus de temps à perdre. Lui qui n`a plus qu`une semaine pour procéder
à l`affectation des agents de la fonction publique civile de l`Etat dans les
zones CNO où ils étaient en fonction avant le déclenchement de la rébellion en
septembre 2002. Seulement huit (8) jours, pour se conformer aux exigences du
quatrième accord complémentaire de Ougadougou qu`il a paraphé, le 24 décembre
2008 avec les Présidents ivoiriens Laurent Gbagbo et burkinabé Blaise Compaoré.
Ce 4e accord complémentaire indique, en effet, que "les agents de la fonction
publique civile de l`Etat doivent être affectés dans la zone Centre-Nord-Ouest (Cno)
par leurs ministères respectifs et prendront fonction au plus tard le 15 janvier
2009. "Parmi ces agents, il y a les préfets de région, les préfets de
département et les sous-préfets nommés dans la zone Cno, ces derniers
exerceront, précise le 4e accord complémentaire, "la plénitude de leur pouvoir
au plus tard le 15 janvier 2009". Au rythme très lent avec lequel le processus
de sortie de crise se déroule, il y a lieu de s`inquiéter. Une inquiétude que
vient alimenter la guéguerre entre la Primature et la Cei concernant le
financement du processus électoral. [...] ».




 






Forces nouvelles : Six ex-combattants proches de Koné Zacharia
arrêtés
 




Fraternité Matin
 – « 
Des
ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), proches de
l'ex-homme fort de Séguéla, Koné Zacharia, ont été arrêtés récemment à Séguélon,
dans le département d'Odienné. Cette information nous a été rapportée par
téléphone, par des proches des détenus. Selon nos informateurs, c'est dans la
nuit du 23 au 24 décembre dernier, aux environs de 3 heures du matin, qu'est
arrivée dans la ville, une colonne de véhicules de type 4X4 de la compagnie
Anaconda (une brigade que dirige le chef d'état-major adjoint des Fafn et
commandant par intérim de la zone 5, le commandant Ouattara Issiaka dit Wattao),
pour procéder à ces arrestations ciblées. Six personnes au total sont
concernées. Ce sont Diarrassouba Siaka, Manbafolo Koné, Ibrahim Doumbia
(animateur à radio Naholo), Koné Issouf, Koné Losséni et un certain François.
Ces derniers, autrefois en poste dans la zone de Séguéla, nous dit-on, étaient
revenus à la vie civile à Séguélon, leur village natal, après le départ de l'ex-com'zone,
Koné Zacharia. Rappelons qu'avant ces arrestations, les hommes du nouveau
com'zone de Séguéla, le commandant Issiaka Ouattara, ont fait l'objet de deux
attaques d'insurgés supposés proches de Koné Zacharia. Le domicile du Cema
adjoint des Fafn n'avait non plus été épargné. [...] ».