REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 5 AOUT 2009

5 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 5 AOUT 2009







Certification des
élections : l'ONU désavoue le Conseil constitutionnel




Le Mandat  –

« La question de la certification des élections resurgit encore dans les débats
à l'approche des élections. Même si le représentant du SG de l'ONU, YJ Choi,
avait argué qu'il n'y aura pas de clash entre le président du conseil
constitutionnel et lui, il est  à craindre un conflit de compétence les jours à
venir. En effet la dernière réunion du Conseil de sécurité tenue le 30 juillet
dernier a réaffirmé le pouvoir du représentant spécial de l'ONU. Le point 7 du
chapitre indique « le conseil de sécurité réitère que le Représentant spécial du
Secrétaire général en Côte d'Ivoire certifiera que toutes les étapes du
processus électoral fournissent toutes les garanties nécessaires pour la tenue
d'élections présidentielles et législatives ouvertes, libres, justes et
transparentes, conformément aux normes internationales et réaffirme son plein
appui au Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d'Ivoire dans son
rôle de certification; [...] le conseil de sécurité souligne qu'il fondera son
évaluation du processus électoral sur la certification qui sera préparée par le
Représentant spécial du Secrétaire général, conformément aux cinq
critères-cadres visés dans le document S/2008/250 et après des contacts sans
exclusive avec tous les acteurs en Côte d'Ivoire, y compris la société civile ».
On le voit clairement, le conseil constitutionnel sur lequel se base le clan
présidentiel a été royalement ignoré dans la dite procédure. »




 




Fonctionnement des
sites de coordination – Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci : « Nous sommes
sur le terrain pour constater »




Nord Sud : – « La
CEI a annoncé que tous les sites de coordination sont prêts.l'ONUCI peut-elle
confirmer cela ?




HT : Nos hommes sont
le terrain pour constater. Jeudi, au cours de notre conférence de presse
hebdomadaire nous répondrons à la question. Mais pour l'instant nous ne pouvons
pas répondre à la question.




Quelle a été la
contribution de l'ONUCI dans l'installation des sites de coordination ?




HT : Nous avons
contribué à équiper les sites, transporter les commissaires, grâce à une
opération spéciale. Nous avons aidé à convoyer le matériel électoral vers les
zones difficiles d'accès. Et nous continuons aujourd'hui d'appuyer la CEI avec
nos ressources humaines et à travers la division de l'assistance électorale
[...] ».




 




Nord Sud 

annonce à sa Une

« Equipement des centres de coordination : Le scandale que cache la CEI »  




 






En Off n° 33 du 5 08 - Réunion du Cea à Ouaga dimanche




L'expression   –
« 
Le Comité
d`évaluation et d`accompagnement (Cea) de l`Accord politique de Ouagadougou
(Apo), se réunit dimanche 9 août à dans la capitale burkinabé pour faire le
point des avancées du processus électoral. Le facilitateur, Blaise Compaoré,
exhortera à l'occasion les uns et les autres à poursuivre leurs efforts pour
tenir le rendez-vous de la présidentielle en Côte d'Ivoire fixée le 29
novembre. »




 




Le Conseil
National de la Communication Audiovisuelle (CNCA) à la Radiodiffusion télévision
ivoirienne (RTI).




Nord Sud : –

« La direction du CNCA a rendu visite hier au responsables de la Radiodiffusion
télévision ivoirienne. Objectif : leur demander de donner les mêmes chances
d'accès à l'information aux politiques en période électoral. La RTI a confié
avoir des hommes et le matériel pour faire le travail. Ce qui manque c'est
l'argent. 2 milliards de FCFA pour le fonctionnement. »





 




Bataille pour le contrôle de la CNSI - Yua Koffi- Alain Lobognon
: La guerre se poursuit




Le Quotidien  –
« 
La
crise qui secoue depuis quelques jours la commission nationale de supervision de
l`identification suit son cours. Le bras de fer entre le président Yua Koffi,
dont le mandat serait forclos depuis le 19 mai, et Alain Lobognon premier
vice-président à qui les textes donnent droit d`assurer l`intérim en cas de
vacance de la présidence n`est donc pas près de prendre fin. En dépit de la
réunion qui s`est tenue dans la nuit de lundi et au cours de laquelle les
commissaires ont décidé de calmer le jeu, la tension risque encore de monter
d`un cran. Sur convocation d`Alain Lobognon, les commissaires de la CNSI,
doivent en principe se réunir ce matin à 10h, pour statuer sur la liste des 150
ingénieurs informaticiens que la commission doit mettre à la disposition de
l`opération de croisement des fichiers. Mais selon nos sources au sein de la
CNSI le président Yua Koffi aurait quelque temps après envoyé des SMS aux mêmes
commissaires pour convoquer la même réunion, avec le même ordre du jour, pour
cet après-midi à 16 h. Quand on se rappelle le clash qu`il y a eu lors de la
récente rencontre entre la CNSI et les autres acteurs du processus électoral, on
peut donc présager de l`ambiance qui va prévaloir aujourd`hui au siège de la
commission. »




 






Présidentielle 2009/La vérité cachée sur le sondage SOFRES:
Comment la France veut pousser Gbagbo à aller aux élections




L'inter  – « Depuis
quelques jours, un sondage d'opinion à caractère électoral réalisé par la
célèbre et crédible maison TNS SOFRES, référencée d'ailleurs en la matière,
agite l'univers politique national. Ce sondage, d'abord paru dans le grand
journal français « Le point », a été ensuite repris par le célèbre hebdomadaire
panafricain « Jeune Afrique/ L'intelligent ». Il donne le Président Laurent
Gbagbo vainqueur à la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire devant
ses grands rivaux que sont le Président Henri Konan Bédié, candidat du PDCI-RDA,
et le Dr Alassane Dramane Ouattara, candidat du RDR. Selon ce sondage, le Chef
de l'Etat ivoirien gagnerait, avec 43%, le 1er tour de la Présidentielle devant
Bédié, avec 29%, et Ouattara avec 28%. Et au second tour, le même Président
Laurent Gbagbo l'emporterait avec 52% contre 48% pour le candidat du PDCI-RDA,
derrière qui, il faut le préciser, toute l'opposition politique, réunie au sein
du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et pour la Paix (RHDP),
fera bloc. Pour qui a suivi les résultats des élections générales de 2000 avec
la Présidentielle et les Législatives, en 2001 avec les Municipales, et en 2002
avec les Conseils généraux, ce sondage laisse quelque peu perplexe. [...]




 




COMMENT LA FRANCE
POUSSE GBAGBO DANS LE DOS... Du coup, certains analystes estiment que les
calculs politiques du camp présidentiel tendant à marquer le pas dans
l'organisation de l'élection présidentielle aux différentes dates indiquées,
résultent de la peur de l'actuel Chef de l'Etat ivoirien de perdre le scrutin
devant le retour du vote sociologique au profit de ses adversaires du RHDP. D'où
la nécessité de pousser le Chef de l'Etat dans le dos, afin qu'il accepte
d'aller au scrutin. Pas le pousser à le froisser, de peur qu'il se rebiffe, mais
le rassurer sur une issue favorable du scrutin pour lui, de sorte qu'il décide à
faire le saut vers la tenue de la Présidentielle. En effet, de sources
diplomatiques bien introduites, l'on évoque que la publication d'un pareil
sondage émanant d'une maison de sondages pourtant réputée très crédible comme
TNS SOFRES, a pour ambition finale de pousser dans le dos le Chef de l'Etat
ivoirien à accepter d'aller enfin à des élections générales. « Même s'il a été
commandité d'ici, c'est un sondage qui a été instrumentalisé. Il faut avant tout
rassurer le Président Gbagbo pour qu'il accepte d'aller au vote. En le faisant
terminer 1er au 1er tour et 1er encore au 2è et dernier tour, il n'y a pas mieux
pour le mettre en confiance », nous révèle-t-on de sources diplomatiques très
sérieuses. [...] ».




 






« Nous sommes à 90% de personnel redéployé » Ministre Hubert
Oulaye




Fn-ci.com  – « 
Après
la rencontre avec les autorités politiques et militaires des Forces nouvelles,
le Ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, le Professeur Hubert Oulaye
a répondu aux préoccupations des journalistes.




M. le
ministre, vous venez de rencontrer les autorités des Forces Nouvelles qui ont
profité de votre présence pour aborder certains problèmes et vous faire le point
du redéploiement de l'administration, quel est votre sentiment aujourd'hui après
toutes ces années ?




Nous
avons commencé ce processus de redéploiement depuis 2003 et dans la zone CNO qui
constitue la phase de redéploiement général depuis 2007. Vraiment, nous sommes à
pied d'œuvre. Je suis donc venu voir comment les choses se passent sur le
terrain.




J'ai
rencontré les Forces Nouvelles qui pendant tout ce temps, ont non seulement
sollicité la présence de l'administration et des services de l'Etat mais qui ont
aussi assuré la sécurité. Vous avez vu que nous avons échangé sur un certain
nombre de points relatifs souvent aux mécontentements exprimés par les
fonctionnaires quant au non paiement ou retard des primes. Ils ont eu à gérer
ces questions et ces mécontentements. Sans oublier la question des
réhabilitations puisqu'il faut bien que les administrations retournées soient au
travail dans les sites prévus. A cet effet, j'ai eu à les remercier pour tous
les efforts qu'ils ont eu à faire.




Mais,
il y a un constat Monsieur le ministre, c'est que beaucoup de fonctionnaires
sont revenus mais les lieux de travail sont malheureusement occupés et qu'est-ce
que vous comptez faire en tant que Coordonnateur pour permettre  à ces
fonctionnaires de travailler ?





Ecoutez, d'abord il faut faire le point des lieux de travail occupés, sinon tous
les services qui sont là travaillent. Pas toujours dans les endroits normaux
mais ils travaillent. Le personnel de santé travaille dans les CHU et dans les
dispensaires. Le personnel de justice que nous visiterons tout à l'heure est là
et travaille également, les enseignants sont dans les classes. Je veux dire dans
l'ensemble que le personnel est là et travaille là où il faut.




Mais
je sais que c'est marginal, il y a encore d'autres services publics de l'Etat
qui ne sont pas dans les lieux indiqués. Nous avons discuté avec eux, ils nous
ont fait part de leur volonté de libérer ces sites quand c'est eux qui les
occupent. Ils nous ont posé le problème de la délocalisation ou de la
relocalisation de leurs éléments et de leurs services qui seraient dans ces
sites là. Nous allons étudier avec eux la question, je ne pense pas que ça
puisse poser de sérieux problèmes. Nous trouverons un terrain d'entente.




 




Quel
est à ce jour le pourcentage du personnel qui a été redéployé dans la zone ?




Nous
sommes pratiquement à 90% de personnel redéployé. Il nous faut bien entendu
atteindre nos objectifs de façon totale mais cela se fera d'ici la fin de la
crise. Pour les réhabilitations, nous avons réalisé énormément aussi. Il faut
dire qu'il y a beaucoup à réaliser, nous avons dénombré près de trois milles
(3000) bâtiments de l'Etat à réhabiliter mais nous sommes très avancé également.
[...] ».




 






Réhabilitation Communautaire - Soutien aux communautés d'accueil
des ex-combattants démobilisés: Le PNRRC apporte un appui en matériels médicaux
aux populations de Didiévi




Abidjan.net
– « 113.899. 268 FCFA, c'est la valeur du don que le Programme National de
Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC) a fait aux populations de
Didiévi, le samedi 1er août 2009. C'était à la faveur de la cérémonie de
restitution du rapport de l'enquête situationnelle menée dans le département par
le PNRRC en vue d'identifier les besoins réels des populations. Composé
d'équipements et de matériels médicaux ce don a été remis en présence de M.
Ahonzo Alexis, Conseiller Spécial, représentant Son Excellence Monsieur le
Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume, parrain de la cérémonie.  En
remettant ce don, Monsieur Daniel Kossomina Ouattara, Coordonnateur National, a
expliqué que sa structure accomplissait ainsi un pan de la mission qui lui a été
assignée par le Premier Ministre, à savoir, l'appui aux communautés d'accueil
des ex-combattants démobilisés et des communautés affectées par la crise.  Le
Coordonnateur National du PNRRC a ensuite rappelé que Didiévi a été une zone de
transit des populations en déplacement vers le sud du pays considéré comme «
sécurisé », pendant le conflit. La présence de ces populations, même temporaire,
a entrainé une forte pression sur les structures socio-économiques existantes.
«Les populations de Didiévi, a-t-il ajouté, à l'instar de celles des autres
départements ayant appartenu à la zone de confiance, ont été en proie à
l'insécurité et à la dégradation des conditions sanitaires ». « A celles-ci, se
félicite le Coordonnateur National du PNRRC, les forces impartiales (Forces
Licornes de l'Armée française et les Forces de l'ONUCI) ont, tant bien que mal,
fait face, par la présence de camps militaires et d'unités de soins ». M. Alexis
Ahonzo, a, au nom du Premier ministre, félicité le PNRRC pour ses actions et
rassuré le Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire,
du soutien de la primature. Il a terminé en exhortant les populations à faire
bon usage de ce don. [ ...] ».




 






Visite du président de la BAD en Côte d'Ivoire - Les déflatés de
l'institution, les grands oubliés





L'Intelligent d'Abidjan  – «
La
visite du président de la BAD, Donald Kaberuka, représentait pour de nombreux
travailleurs déflatés de cette institution l'espoir d'un dénouement heureux
quant à leurs revendications légitimes. «Je rencontre le chef de l'Etat cet
après-midi et nous parlerons de tout cela », avait dit M. Donald Kaberuka à sa
sortie d'audience avec le Premier ministre, en réponse à la question d'une
consœur sur le sujet. Les jours sont passés ; et aucun signe en faveur des
anciens travailleurs de cette institution panafricaine n'a été constaté ni même
le moindre communiqué pour faire prendre leur mal en patience. Et pourtant, les
promesses n'ont pas manqué au cours des différentes rencontres de travail. A
titre d'exemple, 500 millions de dollars ont été promis pour investir dans les
projets de développement des entreprises du secteur privé. D'ailleurs, en
prélude à cette action qui constituera une bouffée d'oxygène importante pour les
entreprises, une mission de prospection se rendra dans un bref délai à Abidjan.
En attendant peut-être Mai 2010, à l'occasion de l'assemblée générale devant
statuer sur le retour de cette institution panafricaine à Abidjan pour espérer
obtenir leurs indemnités ou être réintégrés, la lutte a cédé la place au
désespoir. Car les déflatés continuent de broyer du noir. Certains d'entre eux,
contre leur gré, meurent par manque de moyens et d'autres connaissent des vertes
et des pas mûres. »