REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 4 FEVRIER 2009

4 fév 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 4 FEVRIER 2009









Soro, Amani et Badini à
Bouaké/Février : Des actes décisifs... pour mettre fin à la crise
 




Fraternité Matin
 – « 
L'irréversibilité
du processus de paix a été réaffirmée, hier, à Bouaké, en présence du Premier
ministre. Le Premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume, a présidé, hier, au
secrétariat général des Forces nouvelles, deux rencontres consacrées aux
questions militaires dans le cadre de la mise en œuvre du 4ème accord
complémentaire à l'Accord politique de Ouagadougou. Ces deux séances de travail
se sont déroulées de 10 heures à 17 heures, en présence de plusieurs
personnalités politiques et militaires. Il s'agit du représentant spécial du
Facilitateur dans le cadre du dialogue direct, Boureima Badini, du ministre de
la Défense, Michel Amani N'guessan, des généraux Philippe Houbron, commandant en
chef de la force Licorne, Philippe Mangou, Cema des Fds-CI, Soumaïla Bakayoko,
Cema des Fafn et Mouhamoudou Kandji, commandant en second de la force de
l'Onuci. Ces deux rencontres ont porté sur l'élaboration d'un plan de travail
concerté relatif à la mise en œuvre des questions militaires contenues dans les
dispositions pertinentes du 4ème accord complémentaire à l'Apo (Voir
communiqué). Le ministre de la Défense a été chargé du suivi de la mise en œuvre
de ce plan. "Nous allons, courant février, poser des actes décisifs qui mettront
un terme définitif à la crise en Côte d'Ivoire", a-t-il promis, à l'issue des
travaux. Le ministre de la Défense a soutenu qu'après la signature de Ouaga IV,
il s'agit aujourd'hui de sa mise en œuvre. Donc il fallait, pour eux, avec
toutes les forces réunies, rédiger une matrice d'actions. "C'est ce que nous
venons de faire", a-t-il expliqué. Il s'est félicité du bon état d'esprit qui a
entouré cette séance de travail grâce à Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko,
respectivement Cema des Fds-CI et des Fafn, qui leur ont facilité la tâche.
Toutefois, il a laissé entendre que malgré les difficultés liées à l'application
des textes écrits et grâce à la bonne volonté des uns et des autres, ils ont pu
les aplanir pour trouver des solutions adéquates. «Les difficultés liées à
l'application de l'Accord IV de Ouagadougou ont été fléchies, contournées même»,
s'est-il réjoui. Et d'ajouter: «C'est cela qui est intéressant pour la Côte
d'Ivoire. Donc nous sommes assurés qu'avec Ouaga IV, la crise est finie en Côte
d'Ivoire", a-t-il ajouté. Après quoi, il a dit qu'ensemble, la main dans la
main, ce mois-ci, des actes décisifs seront qui mettront fin à la crise en Côte
d'Ivoire. Il s'agit de la démobilisation des ex-combattants, du démantèlement
des milices et l'épineuse question des 500.000 Fcfa à payer aux uns et aux
autres. Par rapport à toutes ces questions, le ministre de la Défense en appelle
au bon sens de tous pour faire des concessions. Et selon lui, des concessions
ont été faites, des stratégies et des mécanismes qui agréent les uns et les
autres ont été trouvés souvent même en piétinant un peu le 4ème accord
complémentaire, ne serait-ce que pour aider le pays à sortir de la crise. C'est
pourquoi, il a salué l'esprit de fraternité et l'esprit patriotique qui ont
habité les uns et les autres. Car, aujourd'hui, a-t-il fait remarquer, il n'est
plus question de Fafn ennemies ou de Fds-CI ennemies parce que désormais ils
parlent entre Ivoiriens et ils ont compris que la paix est irréversible en Côte
d'Ivoire. En ce sens qu'il ne faut pas jouer au plus malin en faisant des
obstacles ici et là. Mais plutôt chercher comment réduire les difficultés pour
sortir le pays de la crise. Le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, a dit
sa joie au vu «des progrès importants» accomplis dans l'application de Ouaga IV
en ce qui concerne «le volet militaire». C'est pour cela qu'il a aussi salué
l'esprit de fraternité qui a animé la rencontre et aussi la grande capacité
qu'ils ont notée, au niveau des deux généraux, Mangou et Bakayoko, à travailler
ensemble pour l'avancée du processus militaire. «Nous faisons un pas de plus
vers l'irréversibilité du processus» de paix, a-t-il dit. »




 






Rencontre à Bouaké sur la mise en
œuvre de Ouaga IV




Fn-ci.com  – « 
La
mise en œuvre des questions militaires contenues dans les dispositions
pertinentes du Quatrième Accord complémentaire à l'Accord politique de
Ouagadougou a été à l'ordre du jour des rencontres à Bouaké entre le Premier
Ministre Guillaume Soro, le Représentant spécial du Facilitateur, Badini
Bouréïma, le ministre de la Défense Amani N'guessan et les généraux Mangou,
Bakayoko, Houbron et Kandji.




Au
terme des rencontres (...) le Premier ministre Guillaume Soro a salué l'esprit de
fraternité qui a prévalu au cours des échanges. « Je voudrais aussi saluer la
grande capacité que nous avons noté des deux généraux à travailler ensemble pour
l'avancée du processus militaire. Je pense que les mesures que nous avons
arrêtées (...) sont importantes et montrent que nous faisons un pas important dans
l'irréversibilité du processus de paix » a avancé le Premier ministre. (...) Le
ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, (...) a salué l'esprit patriotique
et l'esprit de fraternité qui ont habité les uns et les autres au cours de la
rencontre. (...). Un communiqué de presse lu par le Conseiller Spécial du Premier
Ministre chargé des questions de Défense et de Sécurité, M. Alain Richard
Donwahi fait état de l'élaboration d'un plan de travail concerté relatif à la
mise en œuvre des questions militaires contenues dans les dispositions
pertinentes du quatrième Accord complémentaire à l'Accord politique de
Ouagadougou. Ces questions militaires sont, entre autres, le recrutement et le
regroupement des 5000 éléments issus des Forces armées des Forces, le suivi des
ex combattants démobilisés, la question des grades ou encore le déploiement des
officiers de police judiciaire dans les juridictions en zone Centre, Nord et
Ouest. Le suivi de la mise en œuvre de ce plan de travail a été confié au
ministre de la Défense Michel Amani N'guessan. »




 






« La paix est irréversible en
Côte d'Ivoire » : Michel Amani N'guessan




Fn-ci.com  – « 
Le
Ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, s'est adressé à la presse à la
fin de la rencontre de Bouaké présidée par le Premier Ministre Guillaume Soro.
Fnci vous propose l'intégralité de ses propos.




Quelle
a été la teneur de la rencontre entre vous, le Premier Ministre et les deux
généraux ?




Amani
N'guessan : Ouaga IV a été signé par le Président de la République et le Premier
Ministre. Aujourd'hui, il s'agit de sa mise en œuvre, il fallait pour nous donc,
avec toutes les forces réunies, rédiger une matrice d'actions et c'est que nous
venons de faire. Je suis heureux de constater que l'esprit qui environnait ce
travail était bon et surtout au niveau des deux généraux. Le général Mangou et
le général Bakayoko, qui nous ont facilité la tâche. Malgré les difficultés
liées à l'application des textes écrits, grâce à la bonne volonté des uns et des
autres, nous avons pu fléchir ces difficultés, les contourner pour trouver des
solutions, c'est ce qui est intéressant pour la Côte d'Ivoire. Nous sommes
rassurés qu'avec OUAGA IV, c'est fini pour la crise en Côte d'Ivoire. Nous
allons, ensemble, la main dans la main, dans le courant du mois de février,
poser des actes décisifs qui mettront un terme définitif à la crise en Côte
d'Ivoire.




Quelles sont ces
solutions?




Amani
N'guessan : Il y a par exemple la démobilisation des ex-combattants, le
démantèlement des milices, il y a l'épineuse question des cinq cent mille francs
à payer aux uns et aux autres. Vous convenez avec moi que par rapport à toutes
ces situations difficiles, il fallait faire appel au bon sens des uns et aux
autres pour faire des concessions et des concessions ont été faites. Des
stratégies, des mécanismes qui agréent les uns et les autres ont été trouvés
souvent même en pliant un peu l'accord ne serait-ce que pour aider la Côte
d'Ivoire à sortir de la crise. C'est pourquoi je salue l'esprit qui a entouré
toute cette séance de travail (...) Je salue l'esprit de fraternité, surtout
l'esprit patriotique qui a habité les uns et les autres. Aujourd'hui, plus
question de FAFN, ni FANCI, ni ennemi ; nous parlons entre Ivoiriens et nous
avons compris que la paix est irréversible en Côte d'Ivoire. Il ne faut pas
jouer le plus malin en faisant des obstacles ici et là. C'est fini cela et nous
cherchons comment réduire les difficultés pour sortir notre pays de la crise. »




 






Nouvelle armée, grades,
déploiement des policiers - Un comité de suivi mis sur pied
 




Le Patriote  – « 
Le
Premier Ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, a présidé ce jour, mardi 3
février 2009 à Bouaké, deux rencontres consacrées aux questions militaires
auxquelles ont pris part M. Boureïma BADINI, Représentant spécial en Côte
d'Ivoire du Facilitateur du Dialogue direct, Monsieur Michel Amani N'Guessan,
Ministre de la Défense, les Généraux Philippe Houbron, Commandant de la Force
Licorne, Philippe Mangou, Chef d'Etat-major des Forces de Défense et de Sécurité
de Côte d'Ivoire, Mouhamoudou Kandji, Commandant en second des Forces de
l'ONUCI, et Soumaïla Bakayoko, Chef d'Etat-major des Forces armées des Forces
Nouvelles.




Ces rencontres ont
porté sur l'élaboration d'un plan de travail concerté relatif à la mise en œuvre
des questions militaires contenues dans les dispositions pertinentes du
quatrième Accord complémentaire à l'Accord politique de Ouagadougou. Il s'agit
:De la reprise des travaux du Groupe de travail sur la restructuration et la
refondation de la Nouvelle Armée Nationale;Des décisions relatives au
fonctionnement du Centre de Commandement Intégré (CCI) ;Des contingents mixtes
de Police et de Gendarmerie à affecter au CCI ;Du recrutement et du regroupement
des 5000 éléments issus des Forces armées des Forces nouvelles à intégrer dans
la nouvelle armée nationale ;De l'élaboration du mode opératoire pour le
stockage des armes des ex belligérants ;Du suivi des ex-combattants démobilisés
;De la question des grades ;Et du déploiement des officiers de police judiciaire
dans les juridictions en zone Centre, Nord et Ouest. Le Ministre de la Défense,
Monsieur Michel Amani N'guessan, a été chargé du suivi de la mise en œuvre de ce
plan de travail. »




 




Tout s'achève en
avril




Fraternité Matin
 – « 
L'opération
de démantèlement des groupes d'auto défense communément appelés milices, lancée
lundi, devrait s'achever en avril, a indiqué hier, à l'Afp, le commandant du
Centre de commandement intégré (Cci), le colonel-major Nicolas Kouakou.
«L'opération a effectivement débuté, lundi, à Brobo et Yamoussoukro par la
sensibilisation des ex-combattants», a déclaré le colonel-major Kouakou.
«L'opération, qui doit s'accompagner des phases de désarmement et de
démantèlement, est prévue pour durer trois mois et devrait s'achever en avril»,
a précisé l'officier. Dans un communiqué largement diffusé par la presse
nationale le week-end dernier, le Centre de commandement intégré annonçait la
reprise de cette opération. Selon le communiqué, elle débute dans les régions du
centre, du centre-ouest et de l'est. Les régions du sud et du sud-ouest, elles,
devront suivre à compter du 26 février prochain. Le quatrième accord
complémentaire de l'Accord politique de Ouagadougou, ou Ouaga IV, prévoit le
paiement, à chaque élément des groupes d'auto défense, de même qu'à chaque
ex-combattant des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) démobilisé, d'une
prime ou aide directe de 500 000 Fcfa. La démobilisation des ex-combattants,
quant à elle, devra se faire concomitamment avec le désarmement, le stockage des
armes et la démobilisation des milices. »




 






Nouvelle armée : 5 000 miliciens
réclament leur intégration
 - 




Fraternité Matin
 – « 
Les
responsables du Centre de commandement intégré (Cci), du Programme national de
réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) et ceux du Programme de
service civique national (Pscn) ont rencontré lundi, à la salle des mariages de
la mairie de Yamoussoukro, l'ensemble des éléments des différents groupes
d'autodéfense de la région des Lacs. Cette rencontre de sensibilisation a permis
au lieutenant-colonel Attoungbré du Cci, Inza Diomandé du Pnrrc et à M. Yelbin
du Pscn de présenter leurs structures et leurs missions. Et surtout de donner
toutes les informations utiles sur les différentes étapes du profilage qui
démarre le 10 février prochain, pour les groupes de Yamoussoukro. Aux membres
des "Scorpions Guetteurs", Gpp, Nouvelles Forces, Gclci, venus de Yamoussoukro,
Toumodi, Tiébissou, Didiévi, Bouaflé et de Sinfra, ils ont en outre exposé les
opportunités qui s'offrent à eux au terme de cette opération. De façon concrète,
le lieutenant-colonel Attoungbré a expliqué à ces groupes que tout le processus
de profilage sera piloté par les différents chefs, dans leurs fiefs respectifs,
avec l'appui technique de certains d'entre eux, qui seront recrutés et formés
dans les jours qui suivent. En dépit de ces explications , les membres des
différents groupes d'autodéfense, qui se sont exprimé après les exposés, ont
clairement fait savoir qu'après avoir appris le métier des armes aux heures
chaudes de la crise et combattus pendant des mois aux côtés des Fds, ils
souhaiteraient purement et simplement être reversés dans la nouvelle armée, en
vue d'une carrière militaire. C'est le "commandant Kessy" du Gclci de Toumodi
qui a su traduire, aux responsables présents, cette préoccupation commune à ces
ex-combattants. « Je crains fort, a-t-il prévenu, que ces jeunes gens qui ont
appris le métier des armes sur les différents fronts, ne soient récupérés par
quelques politiciens pour des missions obscures, quand ils ne vont pas grossir
les rangs du grand banditisme ». Le "commandant Késsy" ne s'est pas contenté de
partager ses inquiétudes. Il a aussi proposé que ces jeunes gens soient injectés
progressivement dans les corps de la police, de la gendarmerie, de la douane et
des eaux et forêts, en fonction de leur niveau d'études. Quant à ceux qui
n'envisagent pas de faire carrière dans l'armée, ils devront bénéficier des
projets du Pnrrc ou du service civique national. Le lieutenant-colonel
Attoungbré, qui présidait cette rencontre, a promis de transmettre cette
doléance à la hiérarchie. Pour terminer, il a demandé à chaque chef de groupe,
de prospecter en vue de choisir les sites respectifs qui devront accueillir
cette opération de profilage, dans les villes où ils sont basés à partir du 10
février prochain. Il convient de noter qu'en ce qui concerne le profilage des
groupes d'autodéfense du centre, du centre -ouest, de l'est, du sud et du
sud-ouest, le processus va se dérouler en un seul temps. En clair, le profilage,
le désarmement et le démantèlement des groupes, se feront concomitamment, car le
Cci procédera en même temps à la collecte des armes et des attributs militaires.
Et ce, conformément aux prescriptions des accords complémentaires qui
recommandent que cette opération soit terminée au plus vite, en vue des futures
élections. »




 






Yamoussoukro / Avant la rencontre
PNRRC-miliciens - L'atmosphère était très tendue à la mairie




Le Patriote  – « 
Très
chaude ambiance le lundi 2 février dernier, à l'hôtel de ville de la capitale
politique ivoirienne. Et pour cause, le programme national de réinsertion,
réhabilitation communautaires et les responsables militaires du centre de
commandement intégré (CCI) en charge du désarmement, démantèlement et
démobilisation des miliciens avaient pris rendez-vous pour échanger avec les
ex-combattants, .différents groupements d'autodéfense de la région des lacs et
villes environnantes, ainsi que ceux de la région de la Marahoué. (...) A 14h30mn,
les éléments des différents groupes d'autodéfense appelés communément miliciens
dont entre autres la 18ième compagnie de Sinfra, le groupement des combattants
pour la libération de la Côte 'Ivoire, et la force spéciale d'intervention
rapide, tous les deux de Toumodi, le groupement de défense de Zuénoula conduit
par son Cdt Assi Augustin, deux éléments du groupe de Maho Glofiéi de Guiglo, le
groupement des combattants pour la libération de la Côte d'Ivoire de Bouaflé et
le groupe "Scorpion Guetteurs" avaient pris position sur l'esplanade de l'hôtel.
Tous avec un effectif évalué à plus de 2500 personnes.




Selon certaines
indiscrétions au sein de ces éléments, ils étaient prêts pour riposter à une
éventuelle attaque ou menace. [...] Au cour des débats, après l'introduction très
intimidant du lieutenant colonel Attoungblé, et les interventions respectives de
Inza Diomandé coordonnateur adjoint du PNRRC et Gnelbin Nicaise de la cellule
formation civique citoyenne, les différents commandants des différents
groupements sont montés au créneau, pour marquer leurs désaccords sur le
programme réinsertion réhabilitation communautaire et celui du service civique.
Tous aspirent à intégrer la nouvelle armée ivoirienne. «On n'acceptera jamais
autres propositions, si ce n'est celle de devenir militaire. Aucun de nous ne
sera ni démantelé, ni démobilisés et personne ne remettra l'arme à qui que ce
soit,» ont averti les différents chefs qui se succédés au micro. [...] En tout
cas, en attendant de voir la phase pratique du profilage dès le 10 févriers
prochain, qui va permettre le démantèlement, désarmement et démobilisation, les
choses s'annoncent compliquées sur le terrain. Et où les choses risquent
d'aggraver la situation, c'est le refus catégorique du lieutenant Attoungblé, de
prendre la liste des 600 miliciens de Zuénoula. Selon, les listes sont clause et
on n'en parle plus. »




 






Retrait des troupes françaises de
la Côte d'Ivoire - Les explications du Premier ministre François Fillon




Le Patriote  – « 
Nous
sommes intervenus en Côte d'Ivoire après la crise de septembre 2002. Au plus
fort de l'épreuve, en 2004, plus de 4.000 soldats français y ont été déployés.
En bloquant l'avancée des rebelles du nord et de l'ouest du pays, leur but était
d'éviter que le pays ne sombre dans la guerre civile, comme l'avaient fait ses
voisins, le Liberia et la Sierra Leone. En 2004, ces soldats ont défendu la
sécurité immédiate de nos ressortissants menacés. Lors du bombardement de
Bouaké, le 6 novembre 2004, neuf d'entre eux ont payé ce dévouement de leur vie.
Depuis, nous avons privilégié la gestion multilatérale de la crise et contribué
à un processus politique de réconciliation ouvert sur la tenue d'élections
régulières. L'accord de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007, a consacré la
stabilisation politique du pays. Ayant obtenu un fort engagement des Nations
unies, nous n'intervenons plus désormais en première ligne, mais en soutien de
leur mission, l'ONUCI. En Côte d'Ivoire, les enjeux sécuritaires ont perdu de
leur intensité et l'attente d'échéances électorales, malheureusement toujours
incertaines, ne justifie plus le maintien de notre dispositif militaire en
l'état. D'ores et déjà, l'ONU a entamé son désengagement, par une diminution de
ses effectifs et par un réexamen des mandats de l'ONUCI, où la France compte 200
soldats - principalement des troupes du Génie, dont la mission peut être
considérée comme achevée et qui, je vous l'annonce, rentreront en France cette
année. A son tour, notre pays devrait réduire de moitié le contingent de 1.800
hommes qui constitue la force Licorne, d'ici à l'été 2009. Les forces françaises
qui resteront seront, pour l'essentiel, regroupées à Abidjan. Elles seront en
mesure d'assurer la protection et l'évacuation éventuelle de nos ressortissants
ou d'accueillir des transports stratégiques destinés à l'ONUCI, en cas de
reprise des conflits. »




 






Après l'attaque de Man - Le
commandant Losseni Fofana dénonce un complot




Le Patriote  – « Après
les évènements sanglants du dimanche nuit au lundi, le commandant Losseni Fofana
a accordé un entretien à une radio de proximité de la ville hier. Dans cet
entretien, le commandant ''Loss'' dénonce un «complot tendant à liquider un
certain nombre de chefs de la zone 6». En vue de «mettre un frein au processus
de paix». Le chef de guerre Doumbia Lamine alias Lamco en fuite, selon le
commandant Loss, est le cerveau du complot. Pour lui, «rien n'empêchera la
réalisation du processus de paix qui se dessine sous les auspices des accords
politiques de Ouaga». Et les Forces nouvelles, a-t-il dit, «sont résolument
inscrites dans ces accords». Par ailleurs, le commandant Loss rassure que la
situation est «totalement sous contrôle». En tout cas, depuis ce matin, (ndlr :
hier) les patrouilles se font de plus en plus discrètes dans la ville. Dans la
nuit du lundi les populations de Man se sont empressées de regagner leurs
domiciles respectifs. Alors qu'aucun couvre-feu n'a été décrété. »




 




Grand Bassam :
64.892 personnes identifiées




Nord Sud : –

Deux mois après le début de l'opération d'enrôlement et d'identification dans la
première capitale, le responsable de la CEI fait le point. L'opération
d'identification et d'enrôlement, qui a démarré les 2 et 3 décembre dans le
département de Grand Bassam, prendra bientôt fin 64.892 personnes ont été
enrôlées à la date du 22 janvier, selon le président de la CEI départementale,
M. Assemian Armand Hilaire.




 




Après l'attaque
des Forces Nouvelles : 20 personnes arrêtées





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Ce
sont des éléments qui ont attaqué la patrouille, il y a certains qui ont pu être
identifiés et qui sont actuellement en cabale. Nous ferons tout pour mettre la
main sur eux. Nous connaissons les têtes de liste. Sachez que nous sommes sur de
bonnes pistes pour pouvoir mettre la main sur eux. » Ce sont là des extraits des
propos tenus par le commandant de la zone 6 Losseni Fofana, après l'attaque de
sa base par des insurgés. C'est chose faite depuis le mardi 3 février ; selon
des sources concordantes et rapportées par ONUCI-FM, le système de ratissage mis
en place par le commandant a permis de mettre aux arrêts plus d'une vingtaine de
personnes.[...] ».