REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 29 AVRIL 2009

29 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 29 AVRIL 2009







L'Onuci
se félicite de l'annonce d'une période électorale




Le Nouveau
Réveil  – « 
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) se félicite de l'annonce faite ce
mardi 28 avril 2009 devant le Conseil de Sécurité à New York, par le
Représentant Permanent de la Cote d' Ivoire aux Nations Unies, que le premier
tour de scrutin de l'élection présidentielle aura lieu entre le 11 octobre et le
6 décembre 2009. L'ONUCI espère que ce développement positif donnera un nouvel
élan au processus de paix et va persuader toutes les parties concernées à
redoubler d'efforts pour s'accorder sur une nouvelle date. De même, consciente
des défis que pose la mise en œuvre du quatrième Accord Complémentaire à
l'Accord Politique de Ouagadougou (APO. L'ONUCI encourage tous les acteurs
impliqués dans l'APO à faire des progrès tangibles vers la réunification du
pays. L'ONUCI réitère son engagement à soutenir toutes les parties ivoiriennes
dans leurs efforts destinés à faire  avancer le processus de paix, y compris
dans le cadre de la réunification et de l'organisation des élections. »




 






Elections en Côte d'Ivoire- Alcide Djédjé au Conseil de
sécurité : « La présidentielle au plus tard le 6 décembre 2009 »




Soir Info  – « Ce
sera finalement entre le 11 octobre et le 6 décembre 2009. La décision «
politique » a été prise que l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire aura lieu
dans la période. L'ambassadeur ivoirien à l'ONU, Alcide Djédjé a fait cette
déclaration, mardi, devant le Conseil de sécurité, déclaration reprise par l'AFP
: « le processus de paix en Côte d'Ivoire n'est pas dans l'impasse, la décision
politique a été prise, le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu
pas plus tard que le 6 décembre 2009 ». Le diplomate a indiqué au Conseil que la
Commission électorale indépendante (CEI) a déjà communiqué au président de la
République un calendrier électoral. Ce calendrier prévoit la tenue de l'élection
présidentielle entre le 11 octobre et le 6 décembre 2009. « La date exacte de
l'élection sera choisie à l'intérieur de cette période et sera annoncée par le
président Gbagbo dans les prochains jours », a précisé M. Djédjé. L'ambassadeur
ivoirien confirme une information déjà bien relayée dans l'opinion à savoir que
l'élection présidentielle se tiendrait avant la fin de l'année en cours. Le chef
de l'Etat avait affirmé, vendredi, lors d'un déplacement à Bonikro que les
élections auront « bel et bien avant la fin de l'année ». Bien avant, l'un des
leaders de l'opposition, Alassane Ouattara (RDR), avait déclaré sur la base
d'informations qu'il avait, que l'élection présidentielle se tiendrait le 11
Octobre 2009. « Nous savons que le président de la CEI a proposé la date du 11
Octobre. Les textes sont clairs. C'est la CEI qui fixe la date. Le chef de
l'Etat a tout simplement à l'avaliser. Cette date n'est pas négociable », avait
évoqué Alassane Ouattara face à la jeunesse de son parti. Si on s'en tient à la
déclaration onusienne d'Alcide Djédjé, le chef de l'Etat devrait très
prochainement rendre officielle la date définitive du premier tour de la
présidentielle. »




 






Présidentielle/11 octobre, 25 octobre, 6 décembre? : GBAGBO
FIXE LA DATE DEMAIN




Fraternité Matin
 – « 
48
heures après le passage du représentant permanent de la Côte d'Ivoire devant le
Conseil de sécurité de l'Onu, le Chef de l'état apportera des précisions sur la
date de l'élection. Le représentant permanent de la Côte d'Ivoire près les
Nations unies, l'ambassadeur Alcide Djédjé, a déclaré hier devant le Conseil de
sécurité que le premier tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire aura lieu
entre le 11 octobre et le 6 décembre 2009. Cette information a été accueillie
avec enthousiasme quand on sait que, depuis quelque temps, la date des élections
fait l'objet de débats voire de polémiques entre les différentes parties. Le
président du Rdr, Alassane Ouattara, n'a eu de cesse de dire, ces dernières
semaines, que cette élection devra se tenir impérativement le 11 octobre. Étant
donné que c'est cette date qui a été proposée au Chef de l'Etat par la
Commission électorale indépendante (Cei) pour validation, comme le stipule la
Constitution. Mais il reste entendu que le Chef de l'Etat peut également, à
partir de la proposition de la Cei et selon ses pouvoirs discrétionnaires,
décider une autre date qui ne soit certainement pas très loin de celle de la
Cei. C'est pourquoi, certains observateurs n'hésitent pas à avancer que le
Président Laurent Gbagbo pourrait décider de se conformer à la Constitution,
qu'il a toujours défendue, en fixant comme date du premier tour de la
présidentielle le dernier dimanche du mois d'octobre, c'est-à-dire le 25 dudit
mois. En effet, depuis l'indépendance de la Côte d'Ivoire, c'est à cette date
que tous les cinq ans, a lieu la présidentielle ivoirienne suivie des autres
scrutins les mois qui suivent. Dans le message enregistré hier par la télévision
ivoirienne et qui devrait être diffusé demain, selon des sources proches au
Palais présidentiel, le Président de la République précisera, nul doute, la date
de la présidentielle qui devrait se situer dans la fourchette annoncée par
l'ambassadeur Djédjé.




C'est dire que ce
débat devenu lancinant autour de la date des élections trouvera un terme dans
les tout prochains jours pour que, désormais, on se consacre aux vrais sujets et
tâches qui en valent la peine, à savoir : le désarmement, les questions
militaires, l'unicité des caisses de l'Etat, le redéploiement effectif de
l'administration sur toute l'étendue du territoire, etc. »




 






Cci/Amani N'Guessan: "J'attends la liste des Fafn"




Fraternité Matin
 – « 
Conduite
par l'ambassadeur du Burkina Faso en Ethiopie, représentant permanent près
l'Union africaine (Ua), Bruno Nongoma Zidouemba, la mission du Conseil de paix
et de sécurité de l'Ua en Côte d'ivoire vise un seul objectif : s'informer sur
l'état d'avancement des opérations prévues par le processus électoral et de mise
en œuvre du 4ème Accord complémentaire politique de Ouagadougou. Lequel prévoit
la démobilisation des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles et
le démantèlement des milices. Recevant cette délégation hier à son cabinet, au
Plateau, le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, a signifié que dans
le cadre de la sécurisation du processus électoral, il est prévu que les deux
armées (Forces de défense et de sécurité et Forces armées des forces nouvelles)
donnent chacune 2000 gendarmes et 2000 policiers. Soit 4.000 éléments par Armée.
« Si la liste des éléments des Forces de défense et de sécurité a été déposée à
notre cabinet, nous attendons toujours celle des Forces nouvelles », a révélé le
ministre. Concernant la démobilisation des ex-combattants, Amani N'Guessan a
fait remarquer à ses hôtes que plus de 20.000 ex-combattants et 30.000 éléments
des Groupes d'auto- défense à qui il faut donner 500.000 francs Cfa sont
concernés par cette opération. « Cela va coûter cher à la Côte d'Ivoire, un pays
qui sort de crise. En effet, il faut plus de 50 milliards pour démobiliser les
éléments des deux groupes », a dit le patron du ministère de la défense. Avant
d'ajouter : « Nous sommes dans une véritable situation de blocage. Car notre
mère patrie n'a pas les moyens de sauvegarder les intérêts personnels ». [...]
Autre difficulté soulevée par Michel Amani N'Guessan, la constitution de la
nouvelle Armée. « Tant qu'il n'y aura pas une politique de défense permettant de
mettre en place une nouvelle Armée, ce serait difficile », dit-il. [...] ».




 




Onuci le personne
local en colère : « Nous disons non, à l'injustice »




Le Jour plus  –

« Le personnel local de l'ONUCI a remis, hier après des pourparlers, une copie
de leur revendications au représentant spécial adjoint principal du SG de l'ONU,
Abou Moussa en l'absence du premier responsable, YJ Choi,.à l'issue d'un
mouvement de mécontentement débuté mercredi dernier et ayant occasionné un arrêt
de travail. « Nous ne reprendrons le travail qu'après avoir été écouté par les
responsables assis là-haut. Parce que nous disons non à l'injustice dont nous
sommes l'objet. L'administration n'a ni d'égards, ni de respect, encore mois de
considération pour le personnel local. Nous sommes victimes de mauvais
traitement. Or nous sommes les plus qualifiés du personnel dans toutes ses
dimensions...soutien le porte-parole du collectif, Aurélien Kouassi. [...] Le
collectif du personnel local souhaite obtenir une réponse aux revendications au
plus tard le lundi 4 mai. Passé ce délai, il se réserve le droit d'en tirer
toutes le conséquences » déclare le porte-parole. [...] ».




 




 




 




 






Anoi Castro a propos des actes de vandalisme au PDCI - "Je vais
corriger Kkb"




Le Temps  – « M.Anoï
Castro, président du Mouvement houphouétiste de Côte d'Ivoire, a animé hier, un
point de presse au siège de la structure à Cocody Angré. C'était pour répondre à
Kkb, président de la jeunesse du Pdci, devenu ces derniers temps, agressif. Le
mouvement houphouétiste de Côte d'Ivoire n'est pas content du traitement infligé
aux cadres du Pdci qui ont décidé de soutenir le Président Laurent Gbagbo dans
cette situation de crise. Son premier responsable, M.Anoï Castro, l'a vertement
signifié aux journalistes au cours de ce point de presse. Selon lui, est anormal
de voir des gens comme Gnamien Yao, un ancien ministre de la République,
aujourd'hui Conseiller spécial du Président de la République, M.N'zi Paul David,
actuel Directeur de Cabinet du chef de l'Etat et M. N'dri Apollinaire,
Gouverneur du District de Yamoussoukro, subir ces humiliations répétées sans que
cela n'émeuve personne. Il se dit étonné d'ailleurs du mutisme des représentants
de l'Onu et du président Blaise Compaoré, Facilitateur du Dialogue inter
ivoirien. Alors que tous les partis politiques ont délibérément signé le code de
bonne conduite devant le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon.
Devant cette attitude qui fait croire à Kkb et à Noël Nemin qu'ils ont droit de
vie et de mort sur les militants lucides du plus vieux parti, qui se sont mis
volontairement au service de la Nation, Anoï Castro et son mouvement ne veulent
plus rester les bras croisés. Ainsi ont-ils décidé de réagir désormais
vigoureusement à toute agression perpétrée sur les personnalités citées plus
haut par Kouadio Konan Bertin et son acolyte du président du conseil de
discipline du Pdci. [...] ».




 




A ce sujet Notre
Voie
 note

« Agression de Gnamien Yao, menaces contre d'autres cadres du
PDCI - Anoï Castro dénonce la passivité de Choi et Badini »