Second
tour de la présidentielle : l'ONUCI et le ministre de la communication réitèrent
leur professionnalisme aux medias

Agence
Ivoirienne de Presse (AIP)-Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Y J Choi, et le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, ont
appelé mardi, les journalistes ivoiriens à hisser le professionnalisme et la
couverture médiatique du second tour de l'élection présidentielle à la hauteur
de l'évènement. Lors de la journée d'échanges et de réflexion avec les médias
ivoiriens sur le thème "Le rôle central des médias pour un scrutin présidentiel
réussi", M. Choi et M. Sy Savané ont encouragé les professionnels des médias
(publics et privés) ivoiriens à ne pas se détourner de l'éthique et de la
déontologie de leur métier."Aucun esprit partisan ne doit vous détourner de
votre éthique et de votre déontologie", a fait savoir M Choi, lors de la
cérémonie d'ouverture de l'atelier.  Pour sa part, tout en rappelant les
principes de base des journalistes, notamment le sens de la mesure, l'équité, la
capacité à transcender des intérêts immédiats, le ministre Sy Savané a demandé
aux journalistes de faire dissiper "l'ambiance crépusculaire" qui enveloppe le
pays à cinq jours du second tour de l'élection présidentielle. "Il ne sert à
rien de s'inoculer mutuellement la peur, sinon à pousser à l'erreur et à créer
plus de peur encore", a-t-il dit, avant de reconnaître qu'il "n'est pas une
tache aisée que de prôner les règles quand tout semble se dérégler". Cet
atelier, organisé par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
avait pour but de réfléchir, à travers quatre panels sur l'accès égal à la
presse, l'accès égal à l'audiovisuel, l'indépendance éditoriale et couverture
électorale, ainsi qu'au traitement professionnel de l'information, sur le rôle
central que les médias ivoiriens qui ont eu une attitude "globalement positive"
lors du premier tour de l'élection présidentielle, en vue d'un second dans un
environnement apaisé.

Désarmement : Visite de la nouvelle directrice de l'Onuci Ddr au Pnrrc

www.abidjan.net
-
Mme Sophie DA CAMARA,
récemment nommée Directrice de la Division DDR (Désarmement, Démobilisation et
Réinsertion) de l'ONUCI en Côte d'Ivoire, a rendu une visite de travail ce
vendredi 19 Novembre 2010, au Programme National de Réinsertion et de
Réhabilitation Communautaire.
Selon Mme Camara, qui
remplace à ce poste M. SIDI Zahabi Ould, appelé à d'autres fonctions, cette
visite s'inscrit dans une série de consultations avec les autorités et
partenaires impliqués dans le processus DDR en Côte d'Ivoire. M. Daniel
Kossomina OUATTARA tout en souhaitant la bienvenue à Mme Camara et à la
délégation qui l'accompagnait, a loué les excellentes relations de travail qui
existent entre les deux (2) structures. Dr Klo Fagama, Chef de la Cellule
Planification, Mise en œuvre et Coordination terrain au PNRRC, a fait une
présentation succincte du PNRRC et a montré l'état d'avancement des activités de
réinsertion et de réhabilitation communautaire ainsi que les perspectives de
cette structure. Mme Camara s'est dite satisfaite de cette présentation qui lui
a fait mieux connaître le PNRRC qu'elle a assuré du soutien de son institution
pour la réalisation de ses objectifs. (...)

source : PNRRC

 

Le face-à-face
confirmé- Gbagbo et Alassane "s'affrontent" demain à la télévision

Fraternité Matin -
Le
Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) attendait la réponse
du candidat Alassane ouattara. elle l'a eue, hier, aux environs de 19h30. Le
président du Rdr, porté par le Rassemblement des houphouétistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp), est d'accord pour «affronter» son adversaire,
Laurent gbagbo, de La majorité présidentielle (Lmp). Lui, avait déjà approuvé,
depuis dimanche dernier, l'idée de cette «joute oratoire». Demain, à partir de
21H donc, la Rti offrira un plateau inédit aux Ivoiriens. 2 heures 15 minutes
d'horloge pour cette rencontre qui mettra face à face Laurent Gbagbo et Alassane
Ouattara. Cinq thèmes majeurs seront soumis aux candidats : la politique
nationale, la défense et la sécurité; l'économie, la politique étrangère et les
questions de société. (...)

 

 

Côte d'Ivoire: les tensions font craindre une « situation
incontrôlable » (Convention de la société civile ivoirienne (CSCI))

www.connectioivoirienne.net -

Les tensions en Côte d`Ivoire à l`approche de la présidentielle
de dimanche font craindre une « situation incontrôlable » après la proclamation
des résultats, a averti mardi une ONG ivoirienne, appelant les candidats à
mesurer leur « responsabilité historique ». La campagne du second tour entre le
président sortant Laurent Gbagbo et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara « se
déroule dans une atmosphère de plus en plus tendue », souligne la Convention de
la société civile ivoirienne (CSCI) dans un communiqué. Elle cite « les procès
d`intention et les accusations graves » de chaque candidat contre l`autre, la
« radicalisation » des mouvements de jeunesse des deux camps, qui se sont
affrontés à Abidjan ces derniers jours, ou encore « le conditionnement des
extrémistes » des deux bords « en vue d`affrontements éventuels ». (...)
L`organisation exhorte les deux rivaux à « mesurer leur responsabilité
historique », à envisager une éventuelle défaite électorale et à respecter le
code de bonne conduite signé en 2008 sous l`égide de l`ONU. De la mission des
Nations unies dans le pays aux religieux en passant par l`équipe nationale de
football, les appels à l`apaisement se sont multipliés depuis la récente montée
de tension.

 

Déclaration des
Délégués généraux des Forces nouvelles

Nord Sud -
Réunis à
Abidjan ce jour mardi 23 novembre 2010 en marge de la séance de travail organisé
à l'hôtel du Golf dans le cadre des préparatifs du second tour de l'élection du
Président de la république, les Délégués généraux des Forces nouvelles ont fait
le bilan du premier tour de l'élection présidentielle et ont analysé la campagne
du second tour. (...) Les Délégués ont déploré le fait qu'au moment où tous les
ivoiriens et toute la communauté internationale affichent leur satisfaction
quant au bon déroulement du scrutin du premier tour, des cadres du nord émanant
de La Majorité Présidentielle (LMP) affirment que : « les populations ont fait
l'objet de menaces et d'intimidations avant, pendant et immédiatement après le
scrutin, menaces et intimidations émanant de certains de certains éléments des
Forces nouvelles ». Ces cadres poussent le ridicule jusqu'à laisser entendre que
certains éléments des Forces Nouvelles ont, dans plusieurs localités, affiché
très clairement leur préférence pour un candidat donné. Pis, ils disent être
préoccupés par l'existence de médias parallèles dans la zone CNO et leur
persistance à être utilisés comme des supports exclusifs de la propagande du
candidat du RDR.
Les
Délégués généraux des Forces nouvelles, qui étaient présents sur le terrain le
jour du scrutin et l'ont supervisé de bout en bout pour le compte de leur
hiérarchie, s'inscrivent en faux contre ces graves incriminations de nature
tendancieuse.  (...) On est tenté de croire que les manœuvres de ces cadres visent
à discréditer l'excellent travail abattu par les institutions et ONG aussi
prestigieuses que l'Union Européenne, l'Union africaine, l'Onuci, la Fondation
carter et bien d'autres, qui ont en effet, conclu à un scrutin transparent.
Mieux, le mandant de ces cadres en occurrence le chef de l'Etat, a lui-même
félicité les Forces nouvelles dans une de ses communications d'après le premier
tour.Les Délégués généraux des Forces nouvelles s'autorisent donc à n'y voir que
de vains prétextes visant uniquement et maladroitement à camoufler aux yeux de
leur mandant l'échec qui a sanctionné leur impéritie.  Les Délégués généraux des
Forces nouvelles estiment même qu'ils ont été mal récompensés de leurs efforts,
eux qui, le 31 octobre dernier, ont répondu favorablement aux sollicitations de
ces cadres et élus chaque fois qu'ils en ont exprimé le besoin. (...)

 

Tv Notre patrie

dans la campagne

Fraternité Matin  -
La
Télévision notre patrie (Tvnp) a-t-elle repris sur ses antennes la diffusion
d'émissions à caractère politique ? Un groupe d'agents de ladite télévision que
nous avons rencontrés, hier, au centre culturel Jacques Aka, le siège
administratif de Tvnp et qui a requis l'anonymat, a répondu par l'affirmative à
cette interrogation. Ces agents ont soutenu en choeur qu'en le faisant, ce n'est
pas pour enfreindre la décision prise par le Premier ministre Soro Kigbafori
Guillaume, leur interdisant, à l'approche de l'ouverture de la campagne du
premier tour de l'élection présidentielle du 31 octobre dernier, de produire ou
diffuser sur leur chaîne des émissions à caractère politique ou de continuer à
présenter le journal télévisé au détriment de celui de la première chaîne de la
Rti (Radio télévision ivoirienne), mais pour protester. Pour eux, en effet,
avant l'ouverture de la campagne du second tour de l'élection présidentielle, la
Rti n'aurait servi aux téléspectateurs ivoiriens uniquement que les activités du
candidat Laurent Gbagbo et de La majorité présidentielle (Lmp). C'est la raison
pour laquelle, ont-ils dit, ayant été fortement interpellés par les populations
de Bouaké qui trouvaient anormale la diffusion des seules activités du candidat
Laurent Gbagbo sur la 1ère chaîne de la Rti, ils ont été donc amenés à présenter
dans la soirée sur leur chaîne ces jours-ci, les activités du Dr Alassane
Ouattara, le candidat du Rdr soutenu par le Rassemblement des houphouétistes
pour la démocratie et la paix (Rhdp). Mais ils se sont empressés d'ajouter, sans
préciser la date, qu'ils vont arrêter cette façon de faire en vue de respecter
scrupuleusement les dispositions convenues pour la couverture médiatique en
cette période électorale. Afin que la Rti puisse prendre le relais en couvrant
totalement le territoire national pour permettre aux deux candidats en lice. (...)

 

Divo/
Harcèlement contre les allochtones - Quand un magistrat confisque des cartes
d'électeurs

L'Expression  -
La commune de Divo risque de
connaître des moments difficiles du fait de l'intolérance de certains
responsables du Fpi qui remettent en marche la machine à spolier des Ivoiriens
de leur nationalité. Le vendredi, 5 novembre, dans le village de Béhiri,
sous-préfecture d'Ogoudou, des jeunes font irruption dans une cour habitée par
des ressortissants du Nord. Selon des témoignages concordants, ils se mettent à
casser des portes et arrachent les cartes nationales d'identité et cartes
d'électeurs à tous les habitants. Les victimes font appel à la police qui se
montre impuissante, non sans avoir fait comprendre aux jeunes du village le
caractère illégal de leur action. « Ils ont demandé si nous étions nés dans le
village, les agresseurs ont répondu par l'affirmative et aucun n'a pas apporté
la preuve que nous avons une autre nationalité », explique un membre de la
famille agressée. Les gendarmes, eux, ne vont pas se poser mille questions. Ils
vont embarquer trois membres de la famille qui seront déférés à la prison civile
de Divo. Il s'agit de Konaté Sata, Touré Kalifa, Samaké Daouda. Après un procès
le lundi, les trois prévenus sont relaxés pour délit non établi. Fait curieux,
le magistrat garde par devers lui les cartes des prévenus. Ce qui n'est pas du
goût du responsable du Rjr Dialogue 1 qui y voient une manœuvre pour empêcher
certains citoyens de voter le 28 novembre.

 

Les ex rebelles
assassinent un militant du FPI à Sakassou

Notre Voie -
Les
villageois d'Assandré, dans la sous préfecture de Sakassou sont sous le choc.
L'Un de leurs, Koffi Martin, enlevée il y a 10 jours par la bande armée à la
silde d'Alassane  Ouattara qui occupe cette région depuis 2002 a été retrouvé
mort mardi dernier au bord du barrage de Kossou à quelques km du village. Les
villageois aidés des responsables locaux du parti présidentiel ont sur le champ
alerté le centre de commandement intégré (CCI) et le détachement  de l'ONUCI qui
ont immédiatement dépêché une équipe sur les lieux du crime. (...) Toujours selon
notre source, les dirigeants du FPI Sakassou n'ont pas voulu réagir, préférant
attendre de cerner tous les contours de cette affaire. (...)