REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 22 DECEMBRE 2010

22 déc 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 22 DECEMBRE 2010



Côte d`Ivoire: Ban Ki-moon demande une aide internationale pour l`Onuci
L'Intelligent d'Abidjan
- Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a appelé mardi la communauté internationale àapporter son aide aux forces de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) mises endifficulté par des actions constantes des forces de Laurent Gbagbo. M. Ban a expliqué devant l`Assemblée générale que les forces loyales à Laurent Gbagbo tentaient de couper le ravitaillement aux forces de l`ONU. "Face à ce défi direct et inacceptable à la légitimité des Nations unies, la communauté internationale ne peut rester sans rien faire", a-t-il dit. (...)

Prolongation du mandat de l'ONUCI : Le plus dur commence pour Gbagbo, l'Onuci et la Licorne
L'Inter -
Nous pas bouger. C'est la réponse donnée par les Nations Unies à l'injonction faite par le président Laurent Gbagbo aux casques bleus de quitter la Côte d'Ivoire. Lundi dernier, l'Onu a en effet décidé du maintien des forces impartiales de la Licorne et de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et même prolongé leur mandat de six mois. (...)D'ailleurs, à l'Onu, l'on est bien conscient du péril. « La situation est à la fois très délicate, dangereuse... », a admis le chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu, Alain Le Roy. Et il ne croit pas si bien dire. Le séjour des soldats onusiens sur le sol ivoirien est d'autant plus dangereux pour eux qu'ils sont considérés désormais comme des « forces ennemies », selon le ministre de l'Intérieur, Emile Guiriéoulou. Si la mission « choisit d'avoir des interlocuteurs autres que les autorités légales du pays, elle se met dans la rébellion et elle sera traitée comme telle », a-t-il prévenu. Dans ces conditions, comment l'Onuci et la Licorne peuvent-elles poursuivre leurs activités habituelles sans risquer d'être prises à partie ? En cas d'éventuels accrochages au cours de leurs patrouilles, les casques bleus pourraient essuyer la colère des jeunes patriotes, appelés par leur leader Charles Blé Goudé, « à se tenir prêts pour le combat ». Même si pour le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré, la mission ne s'inscrit pas dans une logique de confrontation avec les Ivoiriens. « Si on nous attaque, nous répliquerons », ajoute-il toutefois. Rappelant la réaction de la sentinelle de l'Onuci lors de l'attaque de leur Qg dans la nuit du vendredi à samedi dernier. Dans un contexte où il suffit d'une buchette d'allumette pour mettre le feu aux poudres, les casques blues devront désormais marcher sur des œufs. (...)

Les USA sanctionnent une trentaine de pro-Gbagbo
Nord Sud -
Les Etats-Unis ont imposé un premier train de sanctions à l`encontre du président ivoirien sortant Laurent Ggbabo en interdisant à une trentaine de ses proches de se rendre aux Etats-Unis, a déclaré mardi, William Fitzgerald, sous-secrétaire d`Etat adjoint pour les affaires africaines au cours d`une conférence téléphonique. La loi américaine interdisant de révéler le nom des personnes concernées, M. Fitzgerald n`a pas voulu préciser si Laurent Gbagbo lui-même était visé par cette interdiction de visa. «C`est confidentiel », a-t-il dit. Les membres des familles des soutiens du régime Gbagbo, notamment les enfants qui étudient aux Etats-Unis, peuvent également être concernés par la mesure. Au total, une trentaine de personnes sont concernées à ce stade mais leur nombre « peut être augmenté » à l`avenir, a souligné M. Fitzgerald. «Notre ambassade à Abidjan va commencer à révoquer les visas des gens qui soutiennent le régime », a-t-il dit. Pour le gouvernement américain, «c`est très clair, Laurent Gbagbo a perdu et doit quitter le pouvoir », a dit le responsable américain, rappelant la position américaine sur ce dossier. « Le président Ouattara doit être chargé des affaires du pays », a-t-il poursuivi, se félicitant de l`unité de vue de l`ONU, de l`Union européenne, de l`Union africaine et de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao). « D`autres sanctions sont possibles à l`avenir », a ajouté M. Fitzgerald, évoquant des « sanctions économiques ciblées » contre les proches de Laurent Gbagbo. Ces sanctions, qui pourraient par exemple concerner un gel des avoirs bancaires des personnes visées, ne seraient pas dirigées contre la population ivoirienne, a-t-il tenu à préciser. « La pression va être augmentée à l`avenir » sur Laurent Gbagbo, a encore estimé William Fitzgerald, selon qui « toutes les options sont sur la table » même s`il n`est « probablement pas » question d`une opération militaire des Etats-Unis.

Violations des Droits de l'Homme, crimes, exactions.../ Luis Moreno Ocampo (CPI) : "Blé Goudé pourrait être poursuivi par la CPI"
Notre Patriote -
"(...) Charles Blé Goudé sera responsable de tous les crimes et atrocités commises ces temps-ci. Qu'il sache qu'il est déjà fiché et s'il continue sur cette lancée, il pourrait être poursuivi par la Cour Pénale Internationale (CPI) ». C'est propos fermes sont du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), M. Luis Moreno Ocampo. Il les a tenus hier sur France 24. M. Luis Moreno s'est préoccupé par la situation de conflit qui prévaut en Côte d'Ivoire. Avec en prime les crimes et atrocités commises. En tout cas, le Procureur a affirmé sans ambages que le ''Ministre de la rue'' répondra tôt ou tard de ses actes. Aussi a-t-il expliqué que les Forces Onusienne (les Casques Bleus) joue qu'a preuve de contraire jouent leur rôle de maintien de Paix. « Toute atteinte ou agression de ces casques Bleus, les empêchant d'exercer librement leur mandat tombe sous le coup de la juridiction de la CPI. Et ces personnes qui se livrent à ces actes sont passibles de poursuite », a martelé le Procureur de la CPI. Il a signifié que Cette Institution a eu déjà des échos sur un éventuel génocide que Blé Goudé et ses partisans envisagent de commettre. « Ce n'est que des informations, mais pour le moment, ce n'est pas le cas » a-t-il lancé.

Déclaration / Soro aux Ivoiriens : "Mobilisez-vous jusqu'au départ de Gbagbo"
Le Patriote
- Le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement, s'est adressé à la nation. Dans son discours d'hier, il demande aux populations de se mobiliser et de manifester par tous les moyens jusqu'au départ de Monsieur Laurent Gbagbo du pouvoir. (...) Face à toutes ces atrocités, le Gouvernement que je dirige ne peut tolérer l'impunité. C'est pourquoi, notre conviction est que Monsieur Gbagbo doit quitter le pouvoir dès à présent. Aussi, nous demandons au brave et fier Peuple Ivoirien, dans les campements, villages et villes de s'organiser, de se mobiliser et de manifester par tous les moyens jusqu'au départ de Monsieur Laurent Gbagbo du pouvoir. (...)Ivoiriens de la ville, ivoiriens de la campagne, travailleurs, cadres, officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers, soldats, vous tous mes frères et sœurs, je vous exhorte dès cet instant à la désobéissance au Gouvernement factice de Laurent GBAGBO jusqu'à son départ.

Surprenant message de Laurent Gbagbo aux ivoiriens, hier : Le discours "blaguer-tuer" d'un homme seul
Le Patriote
- Pendant trois semaines, il était comme retranché dans une bulle. Devenu totalement sans voix. Laurent Gbagbo a parlé. Enfin. Hier, par précipitation, l'ancien Président de la République a senti le besoin de s'adresser aux Ivoiriens après la décision des chefs de l'Etat de la CEDEAO de se retrouver, après-demain vendredi autour du dossier ivoirien. Dans un discours radiotélévisé, Laurent Gbagbo est resté indifférent à la colère de ses compatriotes et à l'indignation de la communauté internationale qui ne cesse de faire pleuvoir les sanctions sur lui, ses épouses, ses enfants et ses proches. Pis, le candidat du FPI a trouvé l'occasion de faire dans la provocation : « Je suis le Président de la République », a-t-il indiqué comme pour narguer tous ceux qui, ici comme ailleurs, réclament son départ du Palais présidentiel, parce que battu dans les urnes, par Alassane Ouattara. Laurent Gbagbo a, en outre, sorti de sa poche, un autre tour de passe-passe. Comme solution magique, il propose désormais, la mise en place d'un Comité d'évaluation sur la crise postélectorale. Quels en seront le mandat et les prérogatives ? Laurent Gbagbo n'en dit pas mot. Il s'est seulement borné à en donner la composition. Bien évidemment, le Comité est encadré de quatre coins : par lui, la Constitution, les lois et les procédures. Il viendra en Côte d'Ivoire dans « le respect de la Constitution, des lois ivoiriennes et des procédures que nous nous sommes librement donnés », a-t-il précisé. Evidemment, ce discours, tous les observateurs l'auront compris, n'est rien moins que du dilatoire. C'est même, au fond, une façon d'endormir le RHDP et la communauté internationale. Chez nous, une expression illustre bien cette méthode de l'école Gbgbao : « blaguer-tuer ». Pour le moment, on attendrit. Demain, le temps de tuer viendra. Laurent se sait désormais cerné. Au plan interne, étranglé financièrement du fait du contrôle des autorités légales et légitimes sur les comptes publics et l'appel du Premier ministre, Guillaume Soro à la désobéissance civile, l'ex chef de l'Etat comprend qu'il lui sera difficile d'expliquer aux Ivoiriens pourquoi ils ne seront pas payés convenablement, dans les heures qui suivent.

Menace de fermeture des journaux proches du Rhdp : Ouattara Gnonzié et Tchimou préparent un autre coup...
Le Nouveau Réveil
- Du 16 au 18 décembre dernier, 7 journaux privés, proches de l'opposition ou supposés tels, ont été interdits de parution en Côte d'Ivoire. Pendant 72h, aucune autorité du gouvernement de Gbagbo n'a voulu assumer cet acte et la responsabilité de cet acte de voyousie est retombée sur la Garde républicaine qui n'est pas moins condamnable pour autant. Le Cnp, l'organe de régulation de la presse écrite, dans un communiqué responsable, avait dénoncé l'illégalité de cette décision d'interdiction prise par des gens qui n'ont pourtant que le respect de la légalité à la bouche depuis le début de la crise.
Depuis le lundi 20 décembre, les 7 journaux en question sont de nouveau dans les kiosques, à la grande joie de millions de lecteurs ainsi privés d'informations crédibles, en dehors de celles de la télévision de grande propagande qu'est la Rti 1ère chaîne. On croyait l'incident clos, même si Ouattara Gnonzié, le ministre de la Communication du gouvernement non reconnu de Gbagbo, avait proféré des menaces à peine voilées sur la radio anglaise Bbc, le lundi matin. Eh bien non ! Ainsi, selon une source très introduite, Ouattara Gnonzié et le procureur de la République, Tchimou Raymond, auraient eu, à ce sujet, une séance de travail dans la journée du lundi 20 décembre. Sur le bloc-notes du ministre, ce thème : comment contourner la loi sur la presse pour interdire de parution, les 7 journaux en question ? Toujours selon notre source, les deux hommes auraient passé au peigne fin les différents articles de cette loi dans le but de trouver quelques exceptions, mais il n'y en avait pas. En définitive, le ministre aurait demandé au procureur de trouver un prétexte, de l'habiller juridiquement afin de lui permettre de prendre un arrêté d'interdiction de ces journaux qui empêchent Gbagbo de contrôler l'esprit des Ivoiriens, grâce à la Rti. Il faut donc s'attendre dans les jours qui viennent, à un nouveau coup d'éclat de Ouattara Gnonzié qui ne se sentira vraiment dans son costume de ministre de la Communication que quand il aura réussi à satisfaire Gbagbo par la suspension des journaux en question. (...)

Pour imposer Ouattara aux Ivoiriens : Sarkozy et Obama envoient un commando pour assassiner Gbagbo
Notre Voie
- On pensait qu'après les sanctions qu'ils ont fait prendre à l'Union européenne et à l'ONU contre la Côte d'Ivoire, la boucle était bouclée. Que non ! Peut-être parce qu'ils savent que ces sanctions ne changeront rien à l'état d'esprit des Ivoiriens qui tiennent à leur souveraineté, les Etats-Unis et la France ont maintenant opté les tueries ciblées des autorités ivoiriennes. Selon des sources généralement bien informées, de nombreux tueurs à gage triés sur le volet sont arrivés à Abidjan pour chercher à éliminer les autorités ivoiriennes légalement établies. Presque tous des Français d'origine africaine (surtout des Noirs) 12 d'entre eux ont embarqué en France et les autres ont pris le départ au Gabon. Ce commando de tueurs professionnels aurait à sa tête le général français et ancien patron de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire, Emmanuel Beth. L'actuel ambassadeur de la France au Burkina Faso et son équipe sont arrivés à Abidjan par un convoi de l'ONUCI. Le général Beth a été choisi pour sa connaissance de la Côte d'Ivoire. Selon les mêmes sources, Poncet, l'autre ancien patron de Licorne, aurait décliné l'offre d'où le choix d'un ambassadeur en fonction dont on comprend aujourd'hui l'atterrissage à la frontière de la Côte d'Ivoire. (...) De leur côté, les Américains, par le biais de leur ambassade en Côte d'Ivoire, ont adressé un courrier aux autorités ivoiriennes pour demander une autorisation de survol et d'escale à l'aéroport d'Abidjan pour un avion américain de type Gulf Stream n°186/PA. Cet avion est exploité par la compagnie Phénix air. Le commandant de bord de cet appareil se nomme Brian Edminster. Alors que l'avion américain était attendu à l'aéroport de Port-Bouet, on apprend plutôt qu'il a atterri à l'aéroport de Bouaké après être passé par l'Algérie et Ouagadougou. Selon des informations de sources fiables, le changement de destination est due au fait que l'avion est passé par l'Allemagne où il a pris des mercenaires (voir la liste en encadré). Alors qu'au départ, dans la lettre adressée aux autorités par l'ambassadeur des Etats-Unis, ceux qui étaient à bord se rendaient à Abidjan pour réaliser une enquête à l'ambassade de la Riviéra Golf après les échanges de tirs du 16 décembre entre les FDS et le conglomérat rebelles-ONUCI-Licorne. On se rappelle qu'une roquette tirée par l'ONUCI était tombée dans la cour de l'ambassade sans exploser (heureusement).

Crise post-électorale : L'Onu prend officiellement la tête de la rébellion en Côte d'Ivoire
Notre Voie
- L'Onu a décidé de s'ingérer désormais dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. Ouvertement. Une sorte de champ d'expérimentation qu'elle initie (du moins officiellement) et dont la dernière en date est son refus de quitter la Côte d'Ivoire à travers l'Onuci sa force d'interposition, devenue une force d'ingérence ; et la force française la Licorne sous son mandat. Le lundi 20 décembre 2010, le Conseil de sécurité de l'Onu a décidé, unilatéralement, du maintien de sa force d'ingérence pour six mois supplémentaires en Côte d'Ivoire. Contre l'avis du gouvernement ivoirien qui a émis le vœu de ne pas renouveler le mandat de cette force qui a expiré ce même lundi. Une histoire cocasse ! L'Onu version Ban Ki Moon, qui a succédé à Kofi Annan, fait fort pour ce qui est de la crise ivoirienne. (...)Ils sécurisent, veillent et défendent, bec et ongles, Alassane Ouattara et ses commandos de la rébellion armée qui endeuillent la Côte d'Ivoire depuis septembre 2002. Ces deux entités (casques bleu et rebelles), contre nature, s'habillent désormais de la même manière. La première force militaire prête, tout le monde le sait désormais, sa tenue, son char et son arsenal de guerre au second pour tromper la vigilance des Fds. Et partant, du pouvoir en place pour mieux l'atteindre. On peut donc le penser. Sans risque de se tromper. L'Onuci a reconduit son mandat en Côte d'Ivoire pour 6 mois, afin de parachever son œuvre. Celle de mettre Alassane Ouattara au pouvoir.