REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 21 OCTOBRE 2009

21 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 21 OCTOBRE 2009






Choi: "Il faut vite
trouver une solution"




Fraternité Matin
 – « 
Le
Représentant Spéciale du Secrétaire Général de Nations Unies a passé en revue le
processus électoral avec le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié. Les
difficultés liées à la liste électorale provisoire ont été au centre d'une
audience que le président du PDCI RDA, Henri Konan Bédié, a accordé hier mardi
au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Cote d'
Ivoire, Choi « Nous avons discuté de la dynamique électorale. Les élections sont
vraiment à portée de main. Mais il y a des obstacles qui ont surgi, notamment
celui de la liste électorale provisoire »a déclaré le chef de l'Opération de
Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) (...) « On pensait que la liste définitive
serait le défi majeur, mais voila qu'avant même d'y arriver, on est confronté à
un problème de liste provisoire »a-t-il regretté. Choi a alors prévenu : »Il
faut vite trouver une solution (à ce problème de liste électorale provisoire)
sinon on risque de s'enliser et de prendre du retard. Ce qui pourrait affaiblir
la dynamique électorale ».Et, selon lui, cela serait d'autant dommage que de
gros effort ont été déjà consentis dans le cadre du processus électoral, tel les
audiences foraines, l'identification, l'enrôlement et le traitement des données
informatiques. Le patron de l'ONUCI s'en remet aux signataires de l'Accord
politique de Ouagadougou(APO) que sont les présidents Laurent Gbagbo et Blaise
Compaoré et le premier ministre Guillaume Soro. » Nous avons confiance aux
protagonistes de l'Accord politique de Ouagadougou pour établir une liste
provisoire qui comprendra tous les gens qui doivent y figurer; y compris les
nouveaux majeurs, ceux issus des audiences foraines, de la reconstitution des
registres de l'état civil ainsi que ceux inscrit pour la première fois sur la
liste des électeurs, a poursuivi le représentant spéciale de Ban Ki Moon. Mais
il pense à une solution plus consensuelle qui viendra d'une discussion élargie
aux autres membres du Cadre Permanent de Concertation(CPC). [...] ».




 








L'Onuci teste sa force de frappe




L'Expression  –
« 
Les
Casques bleus de l'Onuci ont achevé hier, à Bloléquin, le test de ''l'Opération
Parapluie'' qui a pour but de tester la capacité de réaction et de coordination
des soldats de la paix déployés dans l'Ouest. Cet exercice a consisté en
diverses manœuvres militaires dont une action de libération d'otages inspirée du
contexte de sécurisation des élections.




 








Henri Konan Bédié, candidat du Pdci-Rda, sur Onuci-Fm, hier :
"Avec ce qu`on a actuellement, nous pouvons voter le 29 novembre"




Le Nouveau
Réveil  – «
Le
président du Pdci-Rda, candidat à l`élection présidentielle de novembre en Côte
d`Ivoire, a accordé, hier, un entretien à la radio des Nations Unies en Cote
d`Ivoire (Onuci-Fm). Il a indiqué qu`avec les chiffres actuels, les Ivoiriens
peuvent se rendre aux urnes le 29 novembre comme indiqué.




Monsieur le
président, quand vous rencontrez M. Choi, Représentant du Secrétaire général de
l`Onu en Cote d`Ivoire, de quoi parlez-vous ?




 




Dans le contexte
actuel, nous parlons du processus électoral, c`est presque de cela, des
élections.




Justement, le
processus électoral a atteint un virage important avec la remise récemment de la
liste électorale dans sa version électronique au chef de l`Etat. Un commentaire
?




Je n`ai aucun
commentaire, cela était prévu. Ce que nous attendons maintenant, c`est la liste
définitive.




Est-ce que le
Pdci-Rda a déjà reçu ce coffret dans sa version électronique ?




Absolument.




Quel commentaire
faites-vous de ce document que vous avez reçu ?




Nous attendons la
liste définitive.




 




La liste
électorale provisoire tarde à venir. Est-ce qu`au niveau du Pdci-Rda, on
envisage des solutions pour accélérer le processus ?




Nous discutons à
travers la Commission électorale indépendante qui regroupe l`ensemble des partis
politiques.




Dans ce cadre, de
quoi parlez-vous souvent ? Parce que cette liste électorale devrait être
affichée depuis, mais il y a le cas litigieux de 2 700 000 personnes qui ne
figurent sur aucun fichier historique. Au Pdci, est-ce qu`on comprend cela ?




Je ne dirai pas oui
en ce sens qu`un recensement s`est fait. Un recensement tient compte des
anciennes données et ensuite des nouvelles. Mais on ne peut pas dire que les
nouvelles données sont des cas litigieux. Par conséquent, nous ne comprenons pas
le problème des 2 752 000. Et nous avons raison puisque de jour en jour, on
découvre que sur ces 2 752 000 personnes, il y a des personnes qui justifient
pleinement de recevoir leur carte d`identité et leur carte d`électeur.




Alors le mystère
reste toujours entier, quel traitement préconisez-vous ?




Je crois que la
commission travaille très vite. Il s`agit d`examiner les derniers cas restants
sur ces 2 752 000 personnes.




C`est vrai,
Monsieur le président Henri Konan Bédié, vous n`êtes pas technicien, vous êtes
homme politique. Quand peut-on sortir cette liste électorale provisoire que tout
le monde attend ?




Je l`attends aussi.




Dans quel esprit
attendez-vous cette liste électorale provisoire?




Je pense que tout le
monde sera admis à participer à l`élection à l`exception de quelques cas.




Monsieur le
président, vous avez dit partout où vous êtes passé ces derniers temps que vous
tenez à cette date du 29 novembre. Mais avec ces retards constatés dans
l`affichage de la liste électorale provisoire, vous tenez toujours à cette date
du 29 novembre ?




La date du 29
novembre a été fixée de façon consensuelle au Cpc. Elle ne peut être modifiée en
dehors de cette instance. Par conséquent, il est hors de question que le Pdci ou
moi-même, je vous dise que la date ne sera pas tenue. En fait avec ce que l`on a
actuellement, nous pouvons voter le 29 novembre. »




 




Yao N'Dré clarifie
les rôles entre la certification et la validation




Fraternité Matin  –
« 
Le
président du Conseil Constitutionnel, Paul Yao N'Dré, a présenté hier, la
nouvelle configuration de cette institution, au mentor du Rassemblement des
Républicains (RDR), Le Dr Alassane Dramane Ouattara. Cette rencontre qui
s'inscrit dans le cadre des visites que le Pr Yao N'Dré a entrepris depuis sa
nomination à la tête du conseil constitutionnel, à toutes les parties prenantes
du processus de sortie de crise, apparait, pour le successeur de Yanon Yapo,
comme une impérieuse nécessité. Dans la mesure où elle visite un seul objectif :
la paix. »Nous avons affirmé que nous sommes à la disposition de tous les partis
politiques, notamment le RDR qui nous reçoit aujourd'hui, pour échanger afin de
faire reculer la suspicion »Auparavant, il a rappelé la mission de l'institution
qu'il est chargé de diriger désormais : « le conseil constitutionnel est en
amont et en aval des élections. Il nous parait donc indiqué de rencontrer tous
les acteurs politiques et au-delà, la société civile. Nous avons déjà rencontré
les confessions religieuses .Nos avons également rencontre le Représentant
Spéciale du Secrétaire Générale des Nations Unies en Cote d'Ivoire, Choi qui est
là pour certifier les élections, témoigner de ce qui s'est passé, la validation
revenant, en dernière minute, au Conseil Constitutionnel ». Dans sa déclaration
à la presse, le président Paul Yao N'Dré a indiqué qu'a un moment donné, il y a
eu, en Cote d'Ivoire, « une période de doute ».Il a ensuite fait remarquer
qu'aujourd'hui, « les choses sont en train d'être décantées ».Ce qui,
dira-t-il, « est une fierté pour le conseil constitutionnel dont les membres
sont venus rencontrer la plus haute direction du RDR ». Le Pr Paul Yao N'Dré a,
au nom de sa délégation, remercié, comme il se doit, le RDR pour son accueil
qu'il a qualifié de chaleureux. Il a dit qu'il est venu offrir sa coopération et
sa collaboration. Il a aussi et surtout indiqué que le RDR est prêt, comme
toutes les autres formations politiques, à œuvrer pour retrouver la paix perdue
à un moment donné. « Sans la paix, il n'y a pas de développement durable »a-t-il
dit. Le président du Conseil Constitutionnel à echangé, il y a peu, avec la
présidente de l'Union républicain pour la démocratie (URD), Danièle Boni
Claverie, au siège de son parti. Cette occasion, il a souligné que « reconnaitre
la victoire de son adversaire est une marque de civilité ».




 






Elections : les USA s'informent auprès de la CEI sur l'évolution
du processus en C.I.
 




CEI -  « «
Nous sommes satisfaits de cette séance de travail avec toutes les informations
de première main que nous avons eues. Monsieur Mambé nous a expliqué dans les
moindres détails le travail que la Commission Electorale Indépendante (CEI) est
en train de faire. Je crois que c'est un travail très important et ils (les
membres de la CEI) le font de façon très professionnel ». Ce sont là, quelques
propos de l'Ambassadeur des Etats Unis d'Amériques en Côte d'Ivoire, Son
Excellence Madame Wanda L. Nesbitt. Elle les a tenu ce mardi 20 octobre 2009 sur
le perron de la Commission Electorale Indépendante à l'issue d'une séance de
travail avec le Président de la CEI, Monsieur Robert Beugré Mambé et certains de
ses proches collaborateurs. La diplomate qui était assistée de sa Conseillère
aux Affaires Politiques et Economiques, Madame Mary Townswick accompagnait, en
effet, Monsieur Robert Scott lui-même, Directeur du Bureau des Affaires de
l'Afrique de l'Ouest qui est venu spécialement de Washington pour s'imprégner de
l'évolution du processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire, notamment dans son
volet électoral. « Je retiens que la Commission Electorale Indépendante
travaille très dur pour finaliser, vérifier toutes les informations en vue de
l'affichage de la liste électorale provisoire » a-t-elle répondu. Avant
d'ajouter que l'objectif principal de cette rencontre était de faire, avec la
Commission Electorale Indépendante, le point sur l'état d'avancement de la Liste
Electorale Provisoire. « Le Directeur des Affaires de l'Afrique de l'Ouest au
Département d'Etat voulait savoir des choses pour mieux comprendre la situation
en Côte d'Ivoire », a-t-elle poursuivi. Le Président de la CEI qui avait à ses
côtés, les Vice Présidents Gomis Jean Baptiste et Sinan Bakary, les Secrétaires
Permanents Adjoints et Porte-paroles adjoints, Bamba Yacouba et Bayoro Dagrou
Salomon s'est dit « honoré » de la visite du Département d'Etat Américain à
l'Institution qu'il dirige et a exprimé sa reconnaissance envers ce pays qui,
selon ses propres termes « apporte beaucoup » à la Côte d'Ivoire pour qu'elle
retrouve sa stabilité d'antan. La CEI, a fait savoir Monsieur Mambé allie non
seulement l'urgence dans ses activités mais elle n'oublie pas la qualité du
travail qui doit être la base de la crédibilité du scrutin. « Nous faisons en
sorte que toutes les étapes de cet important processus soient bien exécutées en
vue de leur certification par les Nations Unies », a-t-il conclu. »




 






Droit au but : La RTI en question




L'Expression  –
« 
Le
pays est en plein dans la campagne électorale. Les états-majors sont en
mouvement et se déploient. Acte important pour la présidentielle dont la date
effective reste à déterminer, le 29 novembre 2009 officiellement annoncée
apparaissant de plus en plus intenable, tous les postulants ont déposé leurs
candidatures. L'un des derniers à le faire a été le chef de l'Etat sortant. A la
différence des autres prétendants au poste, Laurent Gbagbo a eu droit la veille
de son déplacement à la Commission électorale indépendante, c'est là bas que les
dossiers devaient être remis, à un traitement particulier de la part de la
télévision ivoirienne. La chaine publique oubliant son rôle de media de service
public a livré aux Ivoiriens un long métrage sur la préparation, les étapes et
le programme de dépôt de cette candidature. Un acte privé d'un citoyen qui
allait remplir une formalité que certains de ces concitoyens ont effectuée avant
lui. Le pays devait savoir que les candidats ne sont pas identiques. Et la
télévision nationale s'est chargée de cela. Qui plus est, pendant le journal
télévisé de 20 heures du jeudi 15 octobre 2009. Une fois de plus, l'impartialité
de cet important outil est en cause. Passent encore les reportages sur les
différents bords politiques largement en faveur de celui du chef de l'Etat. Mais
que la Rti devienne un canal quasi exclusif de la communication d'un candidat à
la présidentielle cela ne peut manquer d'inquiéter. Les structures de régulation
de l'espace audio visuel, singulièrement le Conseil national de la communication
audiovisuelle, le Cnca, se contentent d'observer. La mission de l'Onu dans le
pays, tout comme le cadre permanent de concertation produisent des communiqués.
Simples vœux pieux. La Rti continue sa dérive partisane. »