REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 16 JUIN 2010

16 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 16 JUIN 2010







Tanda - L'ONUCI et le
conseil général offrent le mondial à la population




Le Quotidien  -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, en collaboration avec le Conseil
général et la Mairie de Tanda, ainsi que le PNUD, a communié ce vendredi 11 juin
2010 avec la population de la commune de Tanda (367 Km d'Abidjan) lors du
lancement de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. La projection sur grand
écran des deux premiers matches a été une occasion de sensibiliser la population
sur le mandat de la mission, sur la paix et pour un environnement apaisé en
période électorale. Avant le premier match, qui opposait le Mexique à l'Afrique
du Sud et qui s'est terminé par un score d'un but partout, Joseph Wabatinga du
Bureau d'Information publique a inscrit la projection des matches dans le cadre
de la contribution de la Mission à la sensibilisation de la population pour la
paix et un environnement apaisé en période électorale à travers les vertus du
sport. Il a invité toute l'assistance à servir de relais pour la dissémination
de ce message dans les différents quartiers de Tanda.




(...) Lors de la
mi-temps du second match, le Premier Vice-président du Conseil général, Ouattara
Abdoulaye, a remercié l'ONUCI pour tous ses efforts pour ramener la paix en Côte
d'ivoire. S'adressant au public, il a émis le vœu que tous ces messages pour la
paix et le changement de comportement pour un environnement apaisé en période
électorale, ne s'effacent pas avec la fin de la compétition. (...)




 




L'ONU
s'implique dans la réconciliation intercommunautaire




Le Jour plus -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le
Groupe sectoriel protection et consolidation de la paix, dirigé par le bureau du
Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), organise du 14 au
25 juin 2010, une rencontre intercommunautaire dans le village de 
Grand-Djourou, près de Grand-Béréby, à 400 km à l'ouest d'Abidjan.  Cette
activité vise à favoriser le dialogue entre les différentes communautés vivant
dans cette localité de la région du Bas-Sassandra, en vue de contribuer à la
restauration de la cohésion sociale.




En
effet, des  affrontements intercommunautaires ont éclaté en 1999 entre
autochtones Kroumen et allochtones et allogènes Lobis. Suite à ces incidents,
des membres de la communauté Lobi avaient été bannis de la zone pour une période
de sept ans. Grâce à l'intervention des autorités administratives  et à  la
médiation du Ministère de la réconciliation nationale, certains parmi les
planteurs expulsés ont réintégré les villages et  récupéré les terres qu'ils
cultivaient, mais plusieurs autres n'ont pas encore repris possession de leurs
biens. C'est le cas de certains habitants de Grand- Djourou. C'est pourquoi, le
Groupe sectoriel protection et consolidation de la paix, une structure de
concertation qui comprend des représentants de l'ONUCI, des agences du Système
des Nations Unies (SNU), des ONG internationales et du Gouvernement ivoirien, a
décidé de mener une série d'actions en vue de créer un cadre de concertation
favorable au règlement de cette épineuse question. (...)




 




Désarmement de l'ex
rébellion: Korhogo a donné le ton, hier - Gal Soumaïla Bakayoko (Cema des Fafn)
: « Aucune ressource financière n'a été mise à notre disposition »




Le Jour plus  -

Korhogo a été le théâtre d'une cérémonie de haute portée historique, hier mardi
15 juin 2010, à la compagnie territoriale de Korhogo. En présence des ministres
de la Défense Amani Nguessan Michel, de la Justice Koné Mamadou et de
l'Industrie Dosso Moussa, s'est tenu le lancement de l'encasernement et de la
démobilisation de 5000 éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn).
Etaient également présents le chef d'état major des forces de défense et de
sécurité (Fds), le général Philippe Mangou et le directeur de cabinet adjoint du
président de la République. Intervenant, le ministre de la justice, représentant
le premier ministre, a soutenu que ''la cérémonie de ce jour(hier, Ndlr) est
historique'', en ce sens qu'elle restaure définitivement l'autorité de l'Etat
dans le commandement d'instruction 4 qui recouvre les anciennes zones de
Korhogo, Boundiali et Bouna. « La paix durable passe par le règlement des
questions militaires qui sont aussi cruciales que l'identification », a-t-il
fait remarquer. S'adressant aux soldats, Mamadou Koné a dit ceci : « Vous prenez
rendez-vous avec l'histoire, vous êtes désormais au service de la République et
vous devez vous conduire comme tel ». « A lire les titres (des journaux) de ces
derniers temps, on ne pouvait pas penser que la cérémonie qui nous réunis ce
matin, puisse se tenir. Mais notre présence ici témoigne de la volonté réelle du
peuple de Côte d'Ivoire de s'unir et à laisser derrière lui le passé. Et c'est
cela le plus important et non les questions de finances. (...)




Le général Soumaila
Bakayoko quant à lui, a surtout montré l'intérêt que le peuple ivoirien accorde
à la sortie de crise à travers les militaires. Il n'a pas manqué de saluer la
volonté de son frère d'arme, le général Philipe Mangou, pour son implication
dans l'évolution de la question militaire. « A compter de ce jour, vous
appartenez à l'armée de Côte d'Ivoire. Une armée forte et républicaine. Cultivez
un amour propre pour votre pays. La Côte d'Ivoire vous fait confiance »,
s'est-il adressé aux soldats. Soumaïla Bakayoko a invité la communauté
internationale à soutenir le pays. Car, a-t-il dit, « la guerre coûte mais la
paix n'a pas de prix ». « A la minute où je vous parle, transparence oblige,
aucune ressource financière n'a été mise à notre disposition. Les seules
ressources nous viennent du ministère de la défense et consistent en des kits
composés de treillis militaires et de lits », a-t-il révélé.




 




 




Contentieux
électoral : Le guide de vérification d'1,7 million remis au Premier Ministre




Fraternité Matin -

Les
techniciens de structures nationales et des partis politiques ont achevé la
rédaction après  une semaine de profondes réflexions, du document attendu pour
la poursuite du processus électoral. (...) L'objectif était d'élaborer un guide
méthodologique de vérification de la liste provisoire blanche, précisément le
1,7 million de personnes issues du croisement complémentaire. (...) Le document
final aurait même été remis au Premier Ministre Guillaumme Kigbafori Soro qui
devra le retransmettre au chef de l'Etat une fois de retour de sa visite privée
au Maroc. (...) L'on a appris également  que le premier ministre Guillaume Soro
qui est décidé de faire progresser le processus électoral, souhaite que le
contentieux débute dans une dizaine de jours. La vérification sur les cas d'1,7
million devrait se faire parallèlement  au contentieux sur le reste de la
population électorale pour qu'à la fin soit produite la liste électorale
définitive. (...)





 






Attendu à Abidjan depuis lundi : Gbagbo prolonge son séjour médical au Maroc




Le Nouveau Réveil  -

C'est le mercredi 9 juin
dernier que le chef de l'Etat s'est envolé pour le Royaume chérifien à bord d'un
Airbus A300 qu'il a pris en location. Selon la lettre du communiqué annonçant ce
déplacement, ce voyage s'inscrivait dans un cadre strictement privé. "Laurent
Gbagbo au Maroc. Le Président de la République son excellence Monsieur Laurent
Gbagbo s'envolera cet après-midi pour Casablanca où il effectuera une visite
privée. Le chef de l'Etat regagnera Abidjan le lundi 14 juin prochain", telle
était la teneur du communiqué succinct de la cellule de communication de la
présidence de la République, signé de M. Silvère Nébout.

Mais que cachait cette
visite privée ? Pourquoi s'est-elle prolongée au-delà de la durée initialement
arrêtée ? Selon des sources de foi, en effet, ce voyage de Gbagbo au Maroc
n'aurait pas d'autre but que médical. Le chef de l'Etat s'est rendu à Casablanca
pour faire un contrôle relativement à ses bobos dentaires. C'est la deuxième
fois du reste qu'il se rend dans ce pays pour ce problème. Mais Gbagbo devrait
rentrer à Abidjan depuis avant-hier lundi. Nous avons désespérément guetté du
côté de l'aéroport de Port-Bouet, aucune trace de retour du chef. De toute
évidence, le séjour du chef se prolonge au Royaume chérifien. Pourquoi ? Les
problèmes dentaires ont-ils été mal évalués ou se sont-ils simplement aggravés
pour justifier ce prolongement inattendu de séjour ? Dans l'entourage de Gbagbo,
on préfère ne pas donner d'explication particulière à cette situation. Aucun
communiqué n'a été produit pour informer les Ivoiriens sur ce glissement de
calendrier. Et pourtant, Gbagbo est attendu à Abidjan pour présider la première
réunion ivoiro-ivoirienne sur le processus de sortie de crise englué dans des
contradictions qui semblent insurmontables à propos de la liste électorale. (...)