REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 13 MAI 2009

13 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 13 MAI 2009





Nouvelle page 1










Choi : "Élections et réunification vont de pair"
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
Président Laurent Gbagbo et le Représentant spécial du Secrétaire général de
l'Onu ont échangé sur la sortie de crise.




Le Représentant
spécial du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, a estimé,
hier au Palais présidentiel, que cette année sera «une année décisive» pour les
élections et la réunification de la Côte d'Ivoire. «2009 est un moment décisif,
l'heure de vérité pour les élections et la réunification du pays», a dit le
diplomate. Choi sortait d'une brève audience avec le Président de la République,
Laurent Gbagbo. A la presse qui l'interrogeait au terme de son entretien avec le
Chef de l'Etat, le chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) a insisté sur le caractère inséparable des deux opérations que sont les
élections et la réunification du pays : "les élections et la réunification vont
de pair" Interrogé sur la suite qu'il entend donner aux autorités ivoiriennes
qui sollicitent l'Onuci pour le déploiement du Centre de commandement intégré
(Cci) sur l'ensemble du territoire, l'hôte de Laurent Gbagbo a indiqué que le
dossier est lourd mais qu'il s'inscrit dans le cadre de la réunification du
pays. Choi a assuré que l'Onuci fera de son mieux et accompagnera la Côte
d'Ivoire sur la route de la paix avec «toutes nos ressources et notre bonne
volonté».  Répondant à une question relative à la date des élections, il a
refusé tout commentaire sur le 11 octobre prochain exigé par le Rassemblement
des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) pour la tenue du premier
tour de la présidentielle. Pour lui, il n'appartient pas à ses services de fixer
une date. Mais il a rappelé que son rôle est «d'assister et de faciliter les
élections pour qu'elles se déroulent le plus tôt». Le Représentant spécial de
Ban Ki-moon a aussi indiqué que son entretien avec le Chef de l'Etat lui a
permis de lui rendre compte d'une part, de la 20ème réunion du Conseil de
sécurité sur la Côte d'Ivoire. Et de l'autre, d'une tournée de la caravane sur
les mille microprojets qu'il a effectuée à l'intérieur du pays la semaine
dernière. Choi s'est félicité de la réussite de cette opération et a promis de
mobiliser deux milliards de francs en faveur de ces microprojets cette année. »




 




Election
présidentielle : Mambé va proposer une nouvelle date




Nord Sud : –

« [...] Devant la polémique qui enfle autour des trois dates initialement
proposées par la CEI, (fin septembre, 11 octobre et 18 octobre 2009) et
l'absence d'un consensus autour de ces dates, Mambé a reçu des instructions pour
qu'une nouvelle proposition soit faite », affirment nos sources. [...] ».  




 






Équipement du Cci : Tagro demande l'allègement de l'embargo
  





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
ministre ivoirien de l'Intérieur, Désiré Tagro, a rencontré, hier, le chef de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Y J Choi, pour
solliciter l'appui de la mission en vue d'équiper les 8000 policiers et
gendarmes dont le redéploiement a débuté la semaine dernière dans le cadre de la
réunification du territoire. Sa demande fait suite à celle formulée la veille
par son homologue de la Défense, Michel Amani N'Guessan. Au cours de la
rencontre, M. Tagro a également plaidé pour la révision de l'embargo total sur
les armes auquel est assujetti la Côte d'Ivoire depuis 2004. Il a expliqué être
venu voir M. Choi afin qu'il puisse faciliter, en fonction des procédures
indiquées, la levée partielle de l'embargo sur l'équipement de ces policiers et
gendarmes dont la plupart ont été formés depuis cinq ans mais ne disposent pas
d'armes. «Nous ne parlons pas de kalachnikov, nous ne parlons pas d'armes
collectives. Nous parlons d'armes individuelles, d'armes de poing pour équiper
ces policiers et gendarmes», a indiqué le ministre, ajoutant que sa démarche
visait à obtenir une exception concernant l'embargo sur ces armes de poing. Il a
précisé que sa visite avait aussi pour but de remercier le chef de l'Onuci qui
avait mis, à sa demande, un certain nombre de véhicules réformés à la
disposition de son département. Selon le ministre, reconditionnés pour en faire
des véhicules de police de proximité, ils sont d'une grande utilité pour le
maintien de la sécurité, en particulier pour la lutte contre la criminalité.
«Leur effet est bénéfique puisqu'aujourd'hui, rarement, très rarement, nous
dépassons 1 braquage par jour. Nous sommes aujourd'hui à un, deux, voire zéro
braquage par jour», a annoncé le ministre. Il a ensuite émis le vœu que si une
nouvelle opportunité se présentait, l'Onuci puisse, encore une fois, leur offrir
des véhicules afin de renforcer la police de proximité en Côte d'Ivoire. »




 



En partance pour
Bouaké


200 fds
font demi-tour




L'inter  –

« Voici les raisons mercredi 13 mai 2009 par Y.DOUMBIA 200 éléments des Forces
de Défense et de Sécurité (FDS) déployés dans le cadre de la sécurisation des
élections présidentielles en partance pour Bouaké, ont été obligés de faire
demi-tour. Hier, ces éléments ont quitté Abidjan pour Yamoussoukro où ils
devaient recevoir les dernières instructions du commandant du CCI (Centre de
Commandement Intégré), avant de regagner le fief des Forces nouvelles. »




 






Le Directeur de cabinet de Soro
répond au FPI " Le désarmement ne concerne pas que les Forces nouvelles "




L'inter  –
«Les
accords de Ouaga règlent dans tous les détails la manière dont se feront le
désarmement et le redéploiement. S'il doit y avoir disparition des com zones,
l'Apo donne des solutions à la manière dont se fera cette disparition " a-t-il
expliqué. Le colonel-major Bamba Sinima pense que le parti au pouvoir invente,
selon lui, des subterfuges pour ne pas avancer, alors qu'il connaît les tenants
et les aboutissants des accords de Ouagadougou. " Comme ils ne veulent pas
avancer dans le processus, ils trouvent chaque fois des motifs pour s'accrocher
à cette notion de désarmement sachant toutefois que les accords sont clairs. Il
faut qu'ils parlent aussi des milices qui sont à Guiglo, Bangolo, Abidjan. Le
désarmement ne concerne pas que les Forces Nouvelles seulement ", a t-il
martelé. Sur la question du déploiement des 8 000 soldats du CCI, le directeur
de cabinet du secrétaire général des FN a rassuré les uns et les autres que
cette phase entre dans le cadre de la sécurisation des futures élections qui
selon lui, constitue l'une des priorités des Forces nouvelles. Il a cependant
précisé que " c'est le CCI qui s'occupera de la sécurisation des élections qui
doivent se tenir absolument en 2009 ". Cette tournée, notons-le, s'inscrit dans
le cadre de l'explication de l'actualité socio-politique, et l'évolution des
accords politiques de Ouagadougou. Le directeur de cabinet de Soro a rassuré sur
l'engagement des Forces nouvelles à soutenir le processus jusqu'à son terme. "
Nous sommes dans un processus. Et ce processus veut qu'à chaque étape
importante, ceux qui ont à charge de le conduire viennent vers les populations
pour leur expliquer ce qui a été fait, ce qui est en train d'être fait et ce qui
reste à faire. C'est ce que les Forces nouvelles ont essayé d'observer
régulièrement ", a conclu le colonel-major Bamba Sinima, ajoutant qu'il a été
envoyé par le Secrétaire général des FN, le Premier ministre Guillaume Soro. »




 





Les Forces Nouvelles en tournée d'explication dans les zones CNO




Fn-ci.com
 
« Une délégation des Forces Nouvelles (FN) conduite par le Directeur de cabinet
du Secrétaire  général des FN, le colonel – major Bamba Sinima, a entrepris
depuis hier lundi une tournée d'explication et d'information sur le processus de
sortie de crise dans certaines localités de la zone CNO. La première escale de
la délégation du cabinet a été dans le Worodougou, à Séguéla, où elle a
rencontré à la mairie de ladite ville les différentes couches de la société dont
les chefs coutumiers et religieux, les autorités administratives et militaires
de la ville. Cette tournée initiée par les proches du Secrétaire général des FN
s'inscrit dans un cadre d'explication de l'actualité socio politique saupoudrée
de commentaires et interprétations peu recommandables des dispositions contenues
dans l'accord complémentaire  IV de l'APO. C'est le Secrétaire général de
préfecture, M. Sihindou Coulibaly, qui a ouvert la série des allocutions. Il  a
remercié les FN pour cette initiative louable. Celle d'informer les populations
sur l'état de progression du processus de sortie de crise. [...] ».




 






Alain Joyandet parle des relations France-Afrique : "il nous faut
sortir du paternalisme"-Le secrétaire d'État français à la Coopération estime
aussi qu'il n'y a plus de raison d'avoir des Accords de défense
 




Fraternité Matin
 – « 
Alain
Joyandet, secrétaire d'état français à la Coopération internationale et à la
Francophonie, précise la nouvelle donne politique africaine de son pays. [...]




Frat Mat... Parlons
donc d'avenir... et des grands discours du Président Sarkozy, notamment celui
qu'il a fait en Afrique du Sud, et qui annonce un changement de cap, des
relations de partenariat d'égal à égal avec les pays du continent, la révision
des accords de défense... Quelles sont les grandes lignes de la politique
africaine de la France?




Alain Joyandet : Il
y a trois grandes lignes pour tenter de redéfinir notre relation avec l'Afrique.
Il nous faut sortir du paternalisme dont plus personne ne veut. Qu'est-ce que
souhaite le Président de la République qui est la feuille de route qui nous ait
donné, à Bernard Kouchner et à moi-même? C'est de redéfinir une relation
partenariale avec un maximum de partenariats stratégiques. Premier élément,
s'agissant de nos politiques de coopération, c'est une réorientation vers les
politiques de coopération de développement économique. Parce que nous constatons
que partout où l'on a pu faire décoller l'économie, la pauvreté recule et les
objectifs du millénaire pour le développement sont beaucoup plus atteints.




Deuxième élément, la
renégociation de nos accords militaires. C'est un partenariat stratégique. Nous
écoutons ce que demandent les Africains qui sont concernés par cette
renégociation. En général, on accède à ces demandes puisqu'il n'y a plus de
raison d'avoir des accords de défense qui sont des accords datés et dont tout le
monde a vraiment envie d'en sortir. Les discussions existent. Un de ces accords
a déjà été signé. D'autres sont en cours de préparation et nous avançons bien.




Troisième élément,
s'agissant notamment de conflits, nous essayons, avec l'Union africaine, d'être
là aussi en partenariat, de ne pas agir systématiquement seule, nous la France,
puisqu'il n'y a pas de raison que nous agissions seule, sauf lorsque c'est à la
demande des Etats qui sont concernés par des étapes un petit peu difficiles.
Mais nous essayons toujours d'agir aux côtés de l'Union africaine pour qu'il y
ait cette appropriation, par elle, des graves problèmes qui concernent l'Afrique
et de nous faire appuyer, systématiquement, par l'Organisation des Nations
unies. Voilà les trois piliers qui, selon moi, nous permettent de mettre en
œuvre la feuille de route du Président Sarkozy qui souhaite cette nouvelle
relation effectivement partenariale, d'égal à égal. [...]