REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 03 AVRIL 2013

3 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 03 AVRIL 2013








Attaques répétées : 600 frci prennent position à l'ouest




 





L'Inter, Fraternité Matin, Nord-Sud, Le Mandat, Le Jour plus -

une réunion tripartite entre les commandements des Forces républicaines de côte
d'ivoire (Frci), l'Opération des Nations unies en côte d'ivoire (Onuci) et la
force française stationnée dans le pays (licorne) a eu lieu, hier mardi 2 avril
2013 au camp Gallieni, à l'état-major général des Frci. Le chef d'état-major
général de l'armée ivoirienne, le général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko, a
annoncé, à l'issue de la rencontre, que 600 éléments des Frci ont été déployés,
depuis ce mardi, dans l'ouest, pour sécuriser la zone en proie à des attaques
par des inconnus lourdement armés. Ainsi, dans le courant de cette semaine et ce
jusqu'au 6 avril 2013, les Frci, qui seront déployées de façon permanente,
effectueront des missions de reconnaissance offensive dans le triangle de Taï,
Toulepleu et Guiglo. Ensuite, les forces ivoiriennes, qui seront appuyées au
niveau aérien par l'Onuci, procéderont des contrôles de la région ciblée jusqu'à
la fin du processus électoral en cours. «Toutes ses opérations sont menées avec
l'appui et le soutien de l'Onuci, qui procède à des patrouilles aériennes », a
expliqué le général Bakayoko, notant que toutes les actions seront coordonnées
en collaboration avec les forces de défense et de sécurité du Liberia, d'où
partent les attaques. Par ailleurs, le chef de l'armée ivoirienne a annoncé que
la côte d'ivoire enverra, d'ici à la fin du mois d'avril, 235 hommes au Mali,
dans le cadre de la mission internationale de soutien à ce pays voisin. Les
hommes retenus auront une formation jusqu'au 7 avril pour leur permettre d'être
efficace sur le terrain malien. Un exercice dénommé ''Agbanian'' sera effectué à
Lomo nord, une localité située dans la sous-préfecture de Toumodi. Selon le
patron de la force de l'Onuci, le « point d'orgue de la manœuvre, un exercice de
synthèse de 36 heures, mettra en situation le détachement ivoirien dans un
contexte proche de celui du théâtre malien. Un scénario tactique impliquant
l'escadron de transport et des éléments de la force licorne intégrera plusieurs
incidents, notamment une prise à partie sous la forme d'embuscade, mais aussi,
la réaction face à un engin explosif improvisé », a-t-il indiqué.




 




 





Réunion sur la sécurité Frontalière




 





Nord-Sud -

Une réunion de haut niveau impliquant le gouvernement du Liberia, le
gouvernement de Côte d'Ivoire et l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
est prévue dans les prochains jours. Elle vise à plancher sur la question
sécuritaire dans la zone frontalière ivoiro-libérienne. Des questions liées au
foncier, à la situation des réfugiés au Libéria et surtout aux attaques répétées
dans la région frontalière Ouest de la Côte d'Ivoire, seront au menu.




 




 





Bloléquin, Duékoué, Taï, Toulépleu : Le financier de ceux qui attaquent sort de
sa réserve




 




Le
Jour plus –

Le
lundi 1er avril, M. Laurent Doé, l'homme soupçonné à l'ouest de la
Côte d'Ivoire de financer les attaques contre les positions FRCI nous a
laissé un message électronique via des réseaux sociaux de la place. « Je suis
Laurent Doé mais je ne suis pas le financier de ceux qui attaquent l'Ouest de la
Côte d'Ivoire », écrit-t-il dans ce message laconique. Et poursuit       : «
J'ai de gros moyens. Alors pourquoi ne pas soutenir les jeunes qui sont refugiés
au Libéria où j'ai des biens. Je les aide pour ne pas qu'ils meurent de faim. Si
c'est ce que vous appelez financier de l'Ouest alors je suis d'accord. Mais je
ne donnerai jamais d'armes à quelqu'un pour mettre fin à la vie d'une autre
personne », a-t-il dit. Toute fois, il souligne que le problème de l'Ouest de la
Côte d'Ivoire est à prendre au sérieux. « Après la crise postélectorale,
l'insécurité règne dans cette partie du pays. Certains disent que ces attaques
ont un lien avec la déstabilisation du régime Ouattara. D'autres soutiennent que
ces attaques n'ont rien avoir avec une rébellion. Mais qu'il s'agit plutôt d'un
conflit foncier. Pour moi, donc les autorités doivent parer au plus pressé. Il
faut vite faire pour régler en général les conflits fonciers en Côte d'Ivoire »,
a-t-il souhaité. « Il est vrai que j'ai mes biens au Libéria. Mais votre article
cherche à me livrer aux autorités du pays. Je ne suis pas financier des
assaillants. Je reconnais que j'apporte de l'aide à ceux qui sont dans le
besoin. C'est tout », a-t-il conclu. La question qui se dégage aujourd'hui est
de savoir pourquoi Laurent Doé, cet argentier bien connu dans cette zone et même
dans le milieu des mercenaires libériens et miliciens ivoiriens balaie du revers
de la main tout ce qui lui est reproché. L'homme était bien évidemment en
connexion avec Oulaï Tako, le Tarzan de l'Ouest. « S'il donnait gîtes et cou-
verts à Tarzan et ses amis, c'est qu'il les a financés », soutient un fils et
cadre de la région. « Pourquoi a-t-il peur. Il doit assumer un jour. Nous
n'avons plus besoin que le sang coule dans cette zone. C'est pourquoi je
souhaite que les autorités mènent les enquêtes jusqu'au Libéria », a souhaité
notre interlocuteur.




 




 




La
terre, une bombe à fragmentation




 





L'Expression –

La
terre est la mère nourricière. Mais à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, cette terre
est devenue le plus grand commun diviseur des populations. Comme si c'était une
fatalité, au lieu de procurer joie, bien-être et prospérité aux populations,
elle se nourrit désormais du sang de ses fils. (...) C'est vrai qu'une loi claire
existe sur le foncier rural. Mais si l'on n'y prend garde, la terre risque de
devenir une bombe à fragmentation aux effets désastreux qui risquent de
contaminer les autres régions. Aujourd'hui, ce sont les départements de Duékoué,
Guiglo, Bloléquin et Toulépleu qui sont les épicentres de ces affrontements.
Mais au fil du temps, ces conflits quittent le domaine de la terre pour prendre
des allures politiques. Les hommes politiques y ont trouvé un terreau fertile
pour mener leurs combats d'arrière-garde. [...]




 




 




La
CEI remet aux candidats affiches et spécimens de bulletins de vote




 




Le
Mandat, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil –
la
commission électorale indépendante (CEI) porte à la connaissance des candidats
aux élections des Conseillers Régionaux et à celles des Conseillers Municipaux
du 21 avril 2013, qu'elle procédera à la remise des affiches et des spécimens de
bulletins de vote du Mercredi 03 au samedi 06 avril 2013, de 09 heures à 17
heures, à son siège, sis aux II Plateaux, Carrefour Duncan, route du Zoo,
Résidence Angoua Koffi. Les candidats, tête de liste, ou leur représentant
devront se présenter munis d'une pièce d'identité et de leur récépissé de dépôt
de candidature délivré par la CEI.




 




 





Inza Diomandé (porte-parole de la CEI) : « Un candidat qui fait actuellement
campagne peut aller en prison »




 




Le
Nouveau Réveil –

A
quelques jours de l'ouverture officielle de la campagne pour les élections
municipales et régionales, Inza Diomandé, porte-parole de la CEI, interpelle les
candidats sur la conduite à tenir pendant cette période. Et rassure sur les
dispositions prises pour garantir un scrutin crédible et apaisé. (...)




 




La
CEI a lancé récemment un appel à l'endroit des candidats qui sont déjà en
campagne avant l'ouverture officielle. Pour ceux-là, qu'est-ce que la loi
prévoit ?




Notre
communiqué rentre dans le cadre de la loi électorale qui interdit toute forme de
campagne électorale avant la période légale. Or, une période légale a été rendue
publique par un Conseil des ministres. Et cette période de campagne s'étend du
05 avril à minuit. (...) Il fallait donc rappeler ces dispositions de la loi
électorale qui punit les contrevenants. Cela va d'une contravention qui punit
d'une amende de plus de 360 mille francs CFA et ou d'une peine privative de
liberté d'au plus deux (2) mois. [...]




 




 





Cocody / Des pro-Gbagbo présentent leur liste




 





Nord-Sud, Le Mandat, Le Nouveau Courrier -

Loin
d'opter pour la politique de la chaise vide, ils veulent jouer un rôle dans
l'arène politique ivoirienne. Notamment dans les échéances municipales à Cocody.
Hier, à l'hôtel Belle-Côte, trois partis politiques pro-Gbagbo ont présenté une
liste commune pour briguer la magistrature de la commune de Cocody. Ainsi
l'Union démocratique et citoyenne (Udcy), le Cap unir pour la démocratie et le
développement (Cap-Udd) et le Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire (Rpci)
ont présenté à leurs militants cette liste conduite par Jacques Akossi Akossi,
lui-même issu de l'Udcy. Gervais Coulibaly, président du Cap-Udd qui a assuré la
liste de son soutien, est revenu sur leur déclaration du 27 mars dénonçant la
caducité de la Commission électorale indépendante (Cei). Tirant à boulets rouges
sur le gouvernement qu'il a accusé de rester sourd à leur revendication, M.
Coulibaly a indiqué qu'ils donneront le meilleur d'eux-mêmes pour assurer la
victoire à la liste conduite par Jacques Akossi Akossi, à ces échéances.




«
Akossy était à mes côtés quand nous ré- formions la mairie de Cocody. C'est le
candidat qu'il faut à la commune de Cocody », a plaidé Mel Eg Théodore,
président de l'Udcy. Il n'a pas manqué de vanter ses 21 ans à la tête de la
mairie de Cocody. Jérôme Climalo Coulibaly, secrétaire général du Rpci a fait
savoir que le choix de M. Akossy Akossy n'est pas un hasard. « Nous allons être
là quand tu auras besoin de nous. Nous allons tout faire pour que tu sois le
maire de cette commune », a-t-il assuré.




 




 





Municipales à Toulépleu / Kah Zion met son équipe en mission : "Ne cédez à
aucune provocation »




 




Le
Mandat –

En prélude aux Municipales à Toulépleu, la tête de liste PDCI, Kah-Zion a
présenté le lundi 1er avril à Cocody-Attoban son équipe de campagne. C'est un
commando composé de femmes, de jeunes, d'opérateurs économiques, de politiques
et de membres de la société civile qui ira à la conquête des voix à partir du 6
avril prochain. « Nous sommes là pour dire merci à tous nos parents qui sont
à Abidjan et qui votent à Toulépleu. Mais, ceux qui ne votent pas au village
sont des leaders d'opinion qui peuvent amener nos parents à faire le bon choix.
Nous avons donné un message assez fort qui est le renouveau à Toulépleu »
,
s'est exprimé Denis Kah Zion avec beaucoup de confiance. Lors de cette
cérémonie, le candidat PDCI a honoré «ses grandes sœurs» que sont Guidy Solange
et Yoro Rosalie qui ont abandonné leur ambition politique au profit de « leur
jeune », Denis Kah Zion. « J'ai dit merci à mes grandes sœurs qui ont accepté
de me rejoindre et qui sont sur ma liste. Tous les cantons et ethnies de
Toulépleu ont été représentés à cette rencontre »,
a-t-il déclaré. Pour
remporter la victoire, Kah Zion a décidé d'occuper toute la commune avec son
équipe dirigée par Guidy Alain. « Je lance un appel à l'apaisement. Je veux
une campagne civilisée. Nous n'allons pas cédé à une quelconque provocation. Je
reviendrai à Abidjan pour annoncer à mes confrères que je suis maire de
Toulépleu »,
a affirmé le candidat PDCI de Toulépleu. En allant à la
conquête de cette municipalité, Denis Kah Zion a décidé d'avoir un cœur blanc et
de réconciliation. « J'ai pu rassembler sur ma liste des Malinké qu'ils
soient de l'UDPCI, du RDR, PDCI, FPI, les Yacouba et les Guéré sont sur ma
liste. Les postes d'adjoint et de conseillers seront partagés équitablement»,
a argué Denis Kah Zion. Des artistes ont décidé de soutenir la liste Denis
Kah Zion. C'est ainsi que le chanteur Claude Romi et bien d'autres ont composé
des chansons pour soutenir les candidats PDCI Denis Kah Zion (Municipales) et
Dagobert Banzio (Régionales).




 




 





Deux Frci tabassent un soldat onusien à Buyo




 




Le
Nouveau Courrier –

Deux
éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) battent un soldat
onusien à sang devant le maquis Saphyr, à Buyo, dans la nuit du samedi dernier.
Les témoins présents sur les lieux ont craint pour la vie du soldat onusien,
tellement les coups étaient violents. Ses frères d'arme de l'ONUCI sont revenus
quelques heures plus tard sur les lieux de la bastonnade pour des raisons
d'enquête.




 




 





Fidèle Sarasoro, directeur de l'Addr, aux Frci : «Tous les ex-combattants
étrangers seront rapatriés»




 





Notre Voie -

La
dernière étape de la visite du directeur de l'Addr à l'ouest a été marquée, le
28 mars dernier, par la rencontre avec les Frci dans leur camp à Duékoué. A
propos des non-Ivoiriens ayant combattu depuis l'éclatement de la crise en Côte
d'Ivoire, il a dit ceci : «Les ex-combattants étrangers qui veulent retourner
chez eux, on a des possibilités de les prendre en charge. Ceux qui vivaient ici
avant la crise sont des résidents. Ceux-là, nous allons les aider pour qu'ils
soient réinsérés ou qu'ils reprennent leurs activités initiales».
Fidèle
Sarasoro répondait à la préoccupation du caporal Dominique Vako selon laquelle :
«Depuis 2002, nous nous sentons oubliés ; nous ne recevons aucune visite. Dès
que les combats sont finis, tous nos éléments ont déposé leurs armes à la
Brigade de sécurisation de l'ouest à Man. Parmi nous, certains ont les pieds et
les bras coupés. En 2007, on a été démobilisés et formés par la Gtz, et puis,
plus rien. Or, parmi nous, d'autres sont venus du Nigeria, du Burkina, du Mali,
du Liberia et ils sont prêts à rentrer chez eux. Comment vont-ils faire ?»

M. Sarassoro a expliqué aux Frci que tous ceux qui ont déposé les armes verront
leur problème réglé et seront pris en compte par l'Addr. A Guiglo et Toulepleu,
Fidèle Sarasoro a également révélé que les ex-combattants ivoiriens et
non-ivoiriens sont à rapatrier. «On travaille dans la prise en charge de
leurs préoccupations»,
fait-il remarquer. [...]




 




 





Aveux sur la présence des mercenaires au sein des Frci




 





Notre Voie -

«Tous
les ex-combattants étrangers seront rapatriés». Dixit le directeur général de
l'Addr (Autorité de désarmement, démobilisation et réinsertion), Fidèle
Sarassoro. La sortie du patron de la structure en charge des ex-combattants
confirme officiellement la présence des combattants étrangers, des mercenaires
au sein des forces pro-Ouattara. En effet, la rébellion armée de septembre 2002,
dont les responsables ont avoué avoir pris des armes pour installer Alassane
Ouattara au pouvoir, comptait en son sein de nombreux mercenaires étrangers. Les
contingents les plus importants sont issus du Mali et du Burkina Faso où les
chefs de guerre se sont entraînés. [...]




 




 





Après l'évasion des 43 détenus : de nouvelles dispositions sécuritaires à la
prison de Gagnoa




 





L'Inter –


L'évasion de 43 prisonniers de la prison civile de Gagnoa, au petit matin du
vendredi 29 mars 2013, a déclenché un sursaut au sein des différentes forces de
sécurité en charge de la gestion du pénitencier. En plus du nombre de soldats
revu à la hausse avec un déploiement de policiers, de militaires et de
gendarmes, les alentours de la maison correctionnelle ont été débarrassés de la
broussaille qui l'encerclait. Cette opération donne fière allure au site qui, il
y a encore quelques jours, était mal entretenu. Au niveau de l'administration,
révèlent des sources proches de la prison, de nouvelles mesures sécuritaires ont
été adoptées. Il s'agit, en plus des affaires internes, de faire participer les
gardes pénitentiaires aux patrouilles mixtes avec les autres forces de sécurité.
Malgré ces dispositions impressionnantes traduites par des actes, la prison
civile de Gagnoa est confrontée à d'énormes difficultés d'ordre matériel. A
savoir le manque d'armes et d'électricité. A la prison, seul les Frci disposent
d'armes, ce qui a pour conséquence le manque d'intérêt des autres forces
impliquées dans la sécurisation de l'établissement pénitentiaire. D'où l'évasion
de ces redoutables gangsters condamnés à des peines allant de 6 mois à 20 ans de
prison. [...]




 




 





Exhumation des corps / Issiaka Diaby (CVCI) : « 376 corps sont concernés à
Yopougon »




 





L'Inter -


demain jeudi 4 avril, débutera l'opération d'exhumation des corps enterrés
sommairement lors de la crise post-électorale. Au dire du président du collectif
des victimes de côte d'ivoire (Cvci), Issiaka Diaby, ce sont près de 376 corps
qui pourraient être concernés dans la seule commune de Yopougon. Il l'a fait
savoir, le lundi 1er avril dernier, à l'occasion d'une conférence de presse
animée à la mairie de Treichville. Selon lui, sa structure sera associée à cette
exhumation, qui débutera dans les environs de la grande mosquée du camp commando
de Yopougon toits rouges. « Le Cvci va participer à cette action, parce que nous
voulons savoir qui a armé ces gens qui ont commis ces crimes et qui les a
motivés ? Nous essayerons au mieux d'identifier les personnes inhumées dans ces
endroits mais aussi d'apporter une assistance psychologique aux parents de ces
victimes », a indiqué Issiaka Diaby. S'agissant des victimes de la crise
post-électorale, il a appelé une fois de plus les autorités à se pencher
sérieusement sur la situation dramatique dans laquelle vivent nombre d'entre
elles. « Il est temps que le gouvernement soit plus regardant sur le cas de ces
victimes », a-t-il exhorté les autorités, auxquelles il a préconisé de mettre en
place un secrétariat national chargé des victimes pour une meilleure prise en
charge de leurs   préoccupations. [...]




 




 




Le
Procès du commandant Jean - Noël Abéhi reporté




 





Fraternité Matin, Soir Info -

Le
parquet militaire a annoncé hier le report du procès de Jean Noël Abéhi, ancien
commandant du groupe d'escadron blindé (Geb) de la gendarmerie nationale. Selon
le service communication de Ange Kessy, procureur militaire, l'audience de ce
matin a été ajournée parce que les témoins n'ont pas reçu leur convocation. Elle
pourrait avoir lieu la semaine prochaine. Le 12 mars, au cours de sa conférence
de presse, le procureur militaire avait indiqué que l'ex-patron du Geb était
inculpé pour ''désertion à l'étranger''. Il risque, avait-il dit, '' 5 à 20
ans de prison''
. C'est le 4 février 2013, après de longs mois de cavale,
qu'il a été appréhendé au Ghana puis extradé vers la Côte d'Ivoire. Avec lui, il
y avait l'ancien leader de la Fédération estudiantine de Côte d'Ivoire (Fesci),
Jean Yves Dibopieu. Outre l'affaire de désertion, il y a celle des tueries dans
la commune d'Abobo, pendant la crise post-électorale. On lui impute l'assassinat
des 7 femmes tombées le 3 mars 2011, alors qu'elles réclamaient le départ de
Laurent Gbagbo, battu par le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour
la démocratie et la paix (Rhdp), Alassane Ouattara, à la présidentielle
d'octobre 2010. De sources policières, il aurait rejeté en bloc cette
accusation.




 




 





Ghana : Un embouteillage fait reporter le procès de Katinan




 





Soir Info –


Enième report dans le feuilleton Koné Katinan Justin ! L'audience du
Porte-parole de Laurent Gbagbo à Accra au Ghana a, à nouveau, été renvoyée au 24
avril 2013. Déjà le mercredi 27 mars 2013, l'ex-ministre délégué au Budget de
Laurent Gbagbo s'était présenté au Tribunal de grande instance d'Osu (Osu
magistrate Court) à Accra, mais le juge Aboagye Tando a demandé qu'il revienne
le lendemain jeudi 28 mars 2013. Le Porte-parole de l'ancien président ivoirien
est revenu pour répondre au rendez-vous. Mais une fois encore, il lui a été
signifié, selon nos sources qui n'ont pas donné plus de détails, que le procès a
été reporté au 24 avril 2013. On se perd finalement en conjectures dans cette
affaire qui va de report en report depuis le 24 août 2012, date de
l'arrestation, à l'aéroport d'Accra, de Koné Katinan Justin qui revenait d'un
voyage en Afrique du sud. [...]