REVUE DE PRESSE DU MARDI 6 JANVIER 2009

6 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 6 JANVIER 2009





Nouvelle page 1










Financement du processus
électoral : OÙ VA L'ARGENT?
- La Primature :
L'état a exécuté 80% de ses obligations - La Cei : Si des moyens ont été
dégagés, ils n'ont pas été mis à notre disposition




Fraternité Matin
 – «
Après
l'appel de la Commission électorale indépendante au gouvernement, le
porte-parole de la Primature a exprimé les exigences de l'état. Le Premier
ministre attend du président de la Commission électorale, un chronogramme, le
plus réaliste possible, sur la fin de l'enrôlement et de l'identification», a
rétorqué Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre lors d'un entretien
accordé hier à Onuci-Fm. Ce, en réaction au communiqué de presse de la Cei du 4
janvier. Certes, il reconnaît que des contraintes financières existent, mais il
estime que l'Etat ivoirien a fait son devoir qui consiste à mettre à la
disposition de l'institution et des structures partenaires les fonds nécessaires
à l'accomplissement de leurs missions. Le montant restant est donc moins
important que ce qui a été déjà dégagé. «(...) Selon les dernières estimations qui
nous ont été communiquées par le ministère de l'Economie et des Finances, l'Etat
de Côte d'Ivoire, pour sa part, a exécuté à près de 80% ses obligations
budgétaires vis-à-vis des structures (...) Il a ajouté que le gouvernement n'a pas
omis les sujets militaires, notamment le désarmement. (...) Sans entrer dans le
débat des chiffres, le secrétaire permanent adjoint et porte-parole adjoint de
la Cei, Bamba Yacouba, a confié, hier, par téléphone, que son institution ne
peut travailler faute d'argent. (...) Il s'interroge même sur la destination des
fonds décaissés. «Un plan de décaissement mensuel a été élaboré avec le
gouvernement après la 4e réunion du Cpc. On dit que des moyens sont dégagés ;
mais sont-ils mis à la disposition de la Cei ?» (...) Il s'explique difficilement
que la Cei n'ait pas de moyens depuis deux mois pour payer ses agents alors
qu'on en trouve pour d'autres structures. (...) Pour tirer tout au clair, le
président Beugré Mambé a décidé de saisir le facilitateur Blaise Compaoré. C'est
le sens du voyage qu'il effectue, aujourd'hui, à Ouagadougou en compagnie de son
collaborateur Bamba Yacouba. »




 






La Communauté internationale a
fait sa part
 




Le Patriote  -

« Elle continue d'être traitée de tous les noms par certains proches du pouvoir
ivoirien. Mais la Communauté internationale n'a jamais cessé d'apporter son aide
au retour de la paix en Côte d'Ivoire. Malgré qu'ils soient pratiquement ignorés
durant la signature de l'Accord politique de Ouagadougou, le 4 mars 2007, les
bailleurs de fonds ont décidé de revenir dans le jeu politique ivoirien.
Concernant le financement du processus électoral qui s'élève à une somme de 36,7
milliards de francs CFA, la Communauté internationale y participe à coût de 20
milliards. Cette manne est déjà disponible. Elle se trouve sous le contrôle du
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Mais avant toute
dépense, les bailleurs demandent à être rassurés quant au contenu et à l'utilité
de l'action à mener. Ce qui est tout à fait légitime, quand on sait l'amère
expérience qu'ils ont vécue avec des financements de certains projets qui en
réalité n'ont rien apporté au processus. La communauté internationale a donc
accompli sa part. Il ne reste plus que celle de l'Etat de Côte d'Ivoire, qui
s'élevait à 16,7 milliards, et dont seuls 5 milliards ont effectivement été
décaissés. »




 






Mise en œuvre du processus électoral - Gbagbo bloque l'argent des
élections
 




Le Patriote   -

«(...) Qui de Laurent Gbagbo, chef de l'Etat et de Robert Beugré Mambé, président
de la CEI a-t-il peur de l'organisation, à temps réel, des élections ? La
réponse à cette double interrogation conditionne, en vérité, la mise en œuvre
dans des délais raisonnables des prochaines élections générales ? Là-dessus, les
premiers éléments d'information désignent l'actuel locataire du palais comme
l'unique responsable des blocages artificiels constatés, en ce début de nouvel
an, sur le chemin des élections. Si le second cité est accusé de faire preuve de
nonchalance dans l'élaboration et la publication d'un chronogramme cohérent,
Gbagbo est, lui, le coupable tout désigné du retard pris dans le financement des
élections. Et pour cause. Par son refus de donner des instructions claires et
précises à l'argentier de la République pour qu'il procède au décaissement
nécessaire à la poursuite des opérations, il compromet l'ensemble du processus
pourtant bien enclenché. Coût estimatif du processus en question, 36 milliards
de francs CFA. Quotte part de l'Etat ivoirien ? 16,7 milliards dont 5 milliards
déjà décaissés et 11,7 milliards restants à ce jour. Les 20 autres milliards
étant du ressort de la communauté internationale. Celle-ci a fait sa part de
sacrifice en mettant cette somme dans un compte spécial géré par le PNUD.
Seulement, cette institution se refuse à procéder à un quelconque décaissement
tant qu'elle n'aura pas une visibilité nette du calendrier électoral. En
réalité, le problème n'est pas au niveau de la communauté internationale qui
pose là des principes élémentaires de bonne gouvernance. Mais bien au niveau de
Laurent Gbagbo. C'est lui et lui seul qui pose problème. En contradiction totale
avec son Premier ministre, Guillaume Soro qui affirmait, courant 2008, que le
budget des élections est bouclé. A l'en croire, l'argent des élections est là. A
la disposition de l'Etat ivoirien et du PNUD. Reste à le mettre tout simplement
à la disposition de la CEI, arbitre et principal maître d'œuvre du processus
pour qu'elle organise effectivement les différents scrutins concernés. A ce
niveau précis du processus, Gbagbo refuse de lever le pied. (...) il se refuse,
catégoriquement, à tout décaissement estimant, sans preuve valable, que le
trésor public ivoirien n'est plus à flot et qu'il faille accorder la priorité au
paiement des salaires des agents et fonctionnaires de l'Etat. Cela, au détriment
des financements qu'exige la mise en œuvre efficace du processus électoral. (...)
En attendant, le processus électoral continue de prendre du retard dans sa mise
en œuvre. Par des blocages purement artificiels dont on peut faire l'économie.
Le dernier CPC faisait obligation aux acteurs et arbitres du processus de
publier le calendrier avant le 31 décembre 2008. On tire, aujourd'hui, vers la
fin de la première semaine du mois de janvier 2009. Rien n'est encore fait à ce
sujet. Une perte de temps. Inutile et contre-productive. »
 




 






Identification : Des agents
superviseurs ont manisfesté hier
 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
La
fin des grognes des agents chargés de l'opération d'identification et de
recensement n'est pas pour demain. Il y a eu encore hier lundi 5 janvier 2009
d'autres manifestations. Il s'agissait cette fois des agents superviseurs qui
ont manifesté devant le siège de la Commission Nationale de Supervision de
l'Identification (Cnsi) sis à la Riviéra pour réclamer les arriérés de primes de
supervision. Selon une source proche de la structure, le président de la Cnsi,
Yua Koffi, avait promis au cours d'une réunion avec les manifestants que ''la
revendication des agents superviseurs trouvera une solution dans deux jours''.
Joint au téléphone, M. Yua Koffi a indiqué que les discussions sont actuellement
en cours avec les manifestants en vue de ramener le calme. Par conséquent, il
s'est abstenu de toute déclaration avant le terme de la rencontre. La Commission
nationale de supervision de l'identification est une structure mise en place par
l'accord signé en janvier 2003 à Linas Marcoussis (France) entre les
protagonistes de la crise ivoirienne quelques mois après une tentative de coup
d'Etat muée en rébellion. »




 






Mise en œuvre du service civique national - La Primature écarte
l'Israël
 




Le Temps  – «Qui
de la France ou de l`Israël -deux pays qui, par diplomatie interposée, ont
disputé le projet-, pourra faire partie des partenaires qui aideront à la mise
en œuvre du service civique national ? Cette question ne se pose plus. La
Primature ivoirienne vient de trancher. Dans un document élaboré par le
Programme de Service civique national (Pscn), dont nous avons reçu copie, il
n`est fait mention, nulle part de l`Israël, comme collaborateur. Le cabinet du
Premier ministre qui a en charge le dossier du Service civique a porté son choix
sur la France et les Etats-Unis, par l`entremise de leurs représentations
diplomatiques en Côte d`Ivoire. En plus de ces deux pays, les organisations
internationales telles que l`Union européenne ; le GTZ-IS ; le PNUD ; la Banque
mondiale ; la banque islamique de développement ; la BAD et l`Onuci sont sur la
liste des partenaires au programme de Service civique national. Au plan
national, les ministères de l`Economie et des Finances, de l`Agriculture ; de
l`Artisanat et du tourisme ; de l`Enseignement technique et de la Formation
professionnelle ; des Infrastructures économiques ; l`Ageroute et l`Agefop sont
les Départements et structures impliqués. On peut donc affirmer sans risque de
se tromper, que le Premier ministre, Guillaume Soro a préféré la France à
l`Israël, dans la mise en œuvre de cet ambitieux projet. Alors que l`Israël,
fort de son expérience en la matière, se posait comme un candidat sérieux, pour
ce projet que tient tant au Président Laurent Gbagbo. Mais il est évident que
les Israéliens n`ont pas encore dit leur dernier mot. Parce que "le Service
civique ne peut pas démarrer sans nous ", confiait Son Excellence l`Ambassadeur
d`Israël, M. Daniel Kedem au club Shalom, alors en fonction en Côte d`Ivoire. Ce
vœu si cher au diplomate israélien se réalisera-t-il. »
 




 






Réduction de la pauvreté : la mise
en œuvre du Dsrp coûtera plus de 17 645 milliards de FCFA en 5 ans




Fraternité Matin–
«
L'Etat
s'engage envers les populations pour le quinquennat à venir. Le Document de
stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) de la Côte d'Ivoire sera sans doute
validé ce mardi, au terme de l'atelier national de deux jours ouvert à
Grand-Bassam par le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul
Antoine Bohoun Bouabré. Sa mise en œuvre, qui couvrira la période 2009-2013,
coûtera globalement, 17 645,037 milliards de francs CFA, soit 2 518,55 milliards
par an. Reflétant les aspirations profondes des populations en matière de
développement (et donc de bien-être social et économique), mais également la
manière dont les gouvernants pensent pouvoir y répondre efficacement pour
permettre aux citoyens de sortir de la pauvreté, ce document est d'une part,
l'expression de l'engagement de l'Etat envers les populations pour le
quinquennat à venir et de sa volonté d'impulser une croissance économique forte
et mieux orientée vers la réduction de la pauvreté, et d'autre part, une
boussole pour les partenaires au développement pour leurs soutiens et actions en
faveur de la Côte d'Ivoire. Dans la synthèse du document, présenté hier par le
directeur du développement au ministère d'Etat, ministère du Plan et du
Développement, Diaby Lanciné, coordonnateur du comité restreint de rédaction du
Dsrp, il ressort que de 1985 à 2008, le nombre de pauvres dans le pays s'est
multiplié par dix, passant de 10% à 48,94% actuellement (contre 36% en 1995 et
38,4% en 2002). Autrement dit, près de la moitié de la population est tombée,
comme le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré l'a souligné, «dans une
paupérisation jamais égalée dans notre pays» ; c'est-à-dire qu'il existe
aujourd'hui, des hommes et des femmes qui ne disposent que d'un revenu
journalier de 660 FCFA en moyenne (selon l'enquête 2008 sur les conditions de
vie des populations) pour satisfaire leurs besoins en nourriture, en logement,
en santé, en éducation, en vêtement, etc. Cette situation est criante en milieu
rural où 62,5% de la population vit dans la pauvreté alors qu'en milieu urbain,
seulement près du tiers (29,45%) est concerné. [...] ».




 






Tous les lycées et collèges
publics paralysés dès le 20 janvier




L'inter  – « Au
sortir d'une réunion hier lundi 5 janvier, le collectif des syndicats du secteur
Education / Formation, a décidé d'appeler tous les enseignants du secondaire
public, du secondaire technique et les enseignants des Cafop, à un arrêt de
travail de 72 heures à compter du 20 janvier prochain. Le préavis de cette grève
sera déposé aujourd'hui même sur la table du ministre de la Fonction publique
avec ampliations au ministère de l'Education nationale, à la Présidence de la
République. Par cette paralysie de l'enseignement secondaire public, le
collectif entend exiger et obtenir du gouvernement la signature de l'acte
portant date d'effet financier du reclassement des enseignants qui tarde à
venir. ; [...] ».




 






Des détenus se sont encore évadés
de la Maca




Fn-ci.com  – « 
Plus
de trois semaines après le soulèvement des prisonniers de la Maison d'arrêt et
de correction d'Abidjan (MACA), sept détenus ont réussi l'exploit de s'évader ce
lundi de cette prison. L'information a été donnée par le Directeur de
l'administration pénitentiaire, M. Coulibaly Yabé Mohamed, dans un communiqué
rendu public le lundi.

Selon
ce communiqué, les sept détenus ont profité de la pluie et d'un retard dans la
relève des équipes de surveillance pour s'évader dans la forêt du Banco aux
environs de 13 heures. « Se servant d'une barre de fer, ils ont cassé le cadenas
de la porte d'entrée de ce mirador et s'y sont engouffrés pour s'évanouir dans
la forêt du banco » a indiqué le communiqué signé par le Directeur de
l'administration pénitentiaire. Poursuivant, M. Coulibaly Yabé Mohamed a ajouté
que ''plusieurs équipes des Forces de l'Ordre sont activement à pied d'œuvre
tant dans la forêt du banco qu'eaux alentours en vue de les retrouver.''