REVUE DE PRESSE DU MARDI 5 MAI 2009

5 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 5 MAI 2009









Formation : L'Onuci renforce les
capacités professionnelles des agents de l'audiovisuel




Fraternité Matin
 – « 
Depuis
hier, se tient, à Yamoussoukro, un séminaire à l'intention d'une quarantaine de
journalistes.  L'Opération des nations unies pour la Côte d'Ivoire (Onuci), à
travers son bureau de l'information publique, organise depuis hier (lundi) à
Yamoussoukro un séminaire sur la «Consolidation de la paix et l'équilibre de
l'information en période électorale». Cette session de formation regroupe une
quarantaine d'agents de médias (journalistes de télévision, cameramen, et
producteurs vidéo) issus de la zone gouvernementale et des zones centre nord et
ouest (Cno, ex-zones assiégées). Hamadoun Touré, chef du bureau de
l'information, a relevé la contribution essentielle des médias ivoiriens non
seulement dans les efforts de consolidation des acquis, mais également pour
l'accélération de la sortie de crise. «Aucun processus de paix ne peut réussir
sans un accompagnement conséquent au niveau de l'information», a-t-il fait
savoir. C'est pourquoi il a exhorté les participants, dans l'exercice de leur
métier, au respect des règles d'éthique et déontologique, à l'équilibre dans la
collecte, le traitement de l'information au profit des populations notamment en
période électorale. «Si ces règles fondamentales de la gestion de l'information
sont respectées par les professionnels des médias, a soutenu M. Touré, la Côte
d'Ivoire conduira à terme le processus électoral tant attendu par les citoyens».
Youssouf Traoré, secrétaire général de la préfecture représentant le préfet de
région a remercié l'Onuci pour avoir initié ce séminaire de renforcement des
capacités professionnelles des hommes de média. Ce tournant vers ces derniers,
qui sont des éléments incontournables dans le processus en cours. D'où
l'exhortation à eux faite par le représentant du préfet à tirer grand profit de
ces échanges. Il les a surtout invités à être de «vrais professionnels» afin de
conduire le pays à une paix durable et définitive. [...] ».




 






Déploiement des 8 000 éléments du
Cci à partir d'aujourd'hui : Mangou envoie ses hommes- En application des
instructions du Chef de l'État, les Fds partent en zone Cno




Fraternité Matin
 – « 
Le
chef d'état-major des Fds s'est entretenu, hier, avec la hiérarchie des
différents commandements. Le chef d'état-major des Forces de défense et de
sécurité (Fds), le général de division Philippe Mangou, a affirmé qu'il envoie
les gendarmes et policiers en zone centre, nord et ouest (Cno) aujourd'hui. Il a
fait cette déclaration à la presse hier à l'état-major des armées, alors qu'il
sortait d'une réunion avec la hiérarchie des Fds. Une séance de travail à
laquelle ont pris part notamment le commandant supérieur de la gendarmerie
nationale, le général de brigade Tiapé Kassaraté ; le directeur général de la
police nationale, le général Brindou M'Bya ; le commandant du Centre de
commandement de sécurité (Cecos), le général Guiai Bi Poin et le commissaire du
gouvernement, le colonel Ange Kessi. La rencontre, a confié le chef d'état-major
des armées, a porté sur les derniers réglages pour que les 2000 gendarmes et les
2000 policiers partent «s'installer et travailler dans les zones Cno» (dixit)
conformément à l'accord complémentaire à l'Accord politique de Ouagadougou ou
Ouaga IV, signé en décembre 2008. «Ce matin (hier lundi 4 mai. Ndlr) j'ai eu un
entretien téléphonique avec le général Bakayoko. Nous nous sommes entendus pour
faire le déploiement de nos hommes», a souligné le général de division...Le
général Philippe Mangou a précisé que le déploiement des 4000 Fds qui commence
aujourd'hui sera progressif. Mais il n'a pas indiqué quand il prendra fin.
[...] ».




 




L'Intelligent
d'Abidjan

 écrit à sa Une

« Sortie de crise –
application de Ouaga IV: des Com-zones bientôt aux arrêts ». 




 






PROCESSUS DE SORTIE DE CRISE.
Yayi Octave (Pdt UPRGO) : " Si Soro n'est pas capable de désarmer ses hommes,
qu'il démissionne "




L'inter  – « "Si
Soro n'est pas capable de désarmer ses hommes, qu'il démissionne ", a assené M.
Yayi lors d'un entretien le week-end dernier, à Guiglo. Le président de l'UPRGO
a, en outre, indiqué qu'il n'était pas concevable que Soro Guillaume, le chef de
l'ex-rébellion, devienne Premier ministre à l'issue de l'accord politique de
Ouaga, et qu'il soit incapable de désarmer ses hommes. Parlant du désarmement,
M. Yayi a affirmé que la Côte d'Ivoire ne pourra véritablement parler de paix
que si le désarmement est effectif à tous les niveaux. A l'en croire, les
groupes d'autodéfense du grand ouest se sont pliés au processus de désarmement
en cours. Selon lui, cet état de fait influera négativement sur le bon
déroulement des élections prochaines. C'est pourquoi il a appelé toutes les
forces qui détiennent illégalement des armes à les déposer pour que les
campagnes électorales se fassent en toute quiétude à travers le pays. " Nous
avons fait le premier pas avant que les cadres qui y ont vu une bonne
initiative, nous apportent leur soutien ", a t-il indiqué. Concernant l'avenir
des ex-combattants de l'UPRGO, M. Yayi a souligné que ses éléments bénéficient
de microprojets dans le cadre du processus de réinsertion des ex-combattants.
Même s'il a encouragé la mise en application des accords politiques de
Ouagadougou, Yayi Octave s'est voulu menaçant. Pour lui, si les soldats des
Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) doivent intégrer la nouvelle armée,
pourquoi pas ses hommes, surtout qu'ils ont également reçu une formation
militaire. »




 




Fraternité Matin

 et la plupart des quotidiens indiquent que « 
le
RHDP se prononce jeudi sur la date de l'élection présidentielle»




 






À l'écoute/ Sortie de crise :
L'ambassadeur d'Italie se réjouit de la perspective de la tenue des élections
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N'Guessan, qu'assistait
l'ancien ministre de la Défense, Dr Assoa Adou, ont reçu en audience, pendant
plus d'une heure l'ambassadeur d'Italie Luciano Barillano, en sa qualité de
président de l'Union européenne en Côte d'Ivoire. L'ambassadeur a dit être venu
échanger avec le premier responsable du Fpi sur le processus de sortie de crise.
Il s'est surtout réjoui, à sa sortie d'audience, de constater qu'un véritable
empressement commence à animer tous les acteurs politiques et les populations
quant à la tenue effective des élections en cette année 2009. Il a donc dit
partager l'optimisme que le mois de mai soit mis à profit pour booster le
processus de paix et donner toutes les chances à la tenue des élections. Cette
visite du diplomate italien intervient au lendemain de celle que son collègue,
André Janier, a rendue à Affi N'Guessan. Rencontre au cours de laquelle
l'ambassadeur de France avait exprimé le sentiment d'impatience et de lassitude
de la communauté internationale face aux retards constatés dans l'application de
l'Accord politique de Ouagadougou. Même si l'on peut y percevoir une pression
diplomatique, ces ballets sont avant tout un encouragement aux acteurs
politiques ivoiriens à accélérer le processus de sortie de crise. »




 






Processus de sortie de crise - Les
FN intraitables sur la tenue des élections en 2009
 




Le Patriote  – « Le
conseiller spécial du secrétaire général des Forces Nouvelles M.Sékongo Félicien
chargé des ONG, associations, syndicats et communautés religieuses a échangé
hier avec les responsables des communautés vivant à Bouaké. Au centre des débats
tenus au secrétariat général, figurait la question de la date des élections et
la passation de charge entre préfets et com'zone. Dans son exposé le conseiller
spécial de Guillaume Soro a d'abord égrené les acquis du secrétaire général en
tant que Premier ministre. Ensuite il a appelé l'ensemble des responsables de
communauté à demeurer rassuré, car selon lui, le secrétaire général des Forces
Nouvelles tient à réussir sa mission qui se résume en l'organisation en 2009
d'élection crédible pour la Côte d'Ivoire. « Depuis que nous sommes arrivés nous
n'avons pas changé notre discours , nous avons toujours dit que notre lutte est
identitaire et la trahison n'existe pas dans notre vocabulaire donc le
Secrétaire général des Forces nouvelles ne trahira jamais » a assuré le
conseiller spécial de Guillaume Soro. Au chapitre des faits récents réalisés
sous la primature du leader des FN Sékongo Félicien a noté l'acceptation de la
Côte d'Ivoire au rang de PPTE. Selon lui, le PPTE a été réalisable sous
Guillaume Soro. Aussi il a estimé que les Forces Nouvelles doivent faire en
sorte que les élections qui vont se dérouler en cette année 2009 ne souffrent
d'aucun problème et les ivoiriens du nord,du sud de l'ouest de l'Est n'ont de
soutien que les FN pour l'organisation d'élections crédibles en Côte d'Ivoire.«
Nous sommes fatigués et au risque de sa vie le Secrétaire général a parcouru des
régions du Sud parce qu' il a toujours dit que sa mission est d'apaiser le
climat politique en Côte d'Ivoire ».Le conseiller spécial a donc demandé le
soutien sans faille à l'accord politique de Ouagadougou seule issue selon lui,
qui reste aux ivoiriens. Prions que l'accord politique de Ouagadougou réussisse,
a-t-il conseillé.Parce que pour lui,.s'il y a problème, les ivoiriens n'auront
plus quelqu'un vers qui aller se confier. A la suite de M Sékongo Félicien, un
porte parole de communauté a soulevé la préoccupation de savoir qu'en est-il de
la fameuse passation de charge et jusqu'oû s'arrête les compétences de la CEI
quand c'est l'ambassadeur ivoirien de l'Onu qui annonce la date des élections.
Réagissant à cette question M.Sékongo Félicien a été précis. ''Les forces
Nouvelles sont impatients de faire la passation de charge. Il ne faut pas voir
en cela la réduction des pouvoirs des Forces Nouvelles, au contraire, nous
sommes dans un accord qui dit que les préfets doivent être là pour administrer
les populations mais les Forces Nouvelles ont les moyens de faire en sorte que
tout se passe bien et même mieux pour qu'il n'y est plus d'entrave aux
élections'' a-t-il dit. Avant de prévenir ''que personne, quelque soit son
pouvoir ne viendra compromettre les acquis du combat des Forces Nouvelles.
[...] ».




 






Sortie de crise en Côte
d'Ivoire: Le général Mathias Doué annoncé à Abidjan depuis hier




L'inter  –
« [...] Une
source indique que l'ex-chef d'état-major en rupture de banc avec les FDS était
encore à Accra dans la capitale Ghanéenne ce lundi 4 mai 2009, d'où il devait
regagner Abidjan dans les heures qui heures qui suivent en compagnie du
président de l'Assemblée Nationale, Mamadou Koulibaly. Dans tous les cas, nos
sources sont formelles sur le retour imminent du prédécesseur de Philippes
Mangou dans son pays natal. Elles annoncent même une conférence de presse qui
sera co-animée jeudi prochain à Abidjan par les deux hommes (Mamadou Koulibaly
et Mathias Doué), comme au plus fort des événements de novembre 2004 à l'Hôtel
Ivoire, mais cette fois-ci dans un lieu qui reste à déterminer. Joint pour en
savoir davantage sur le sujet, Bah Jean Enoch, président du CRI, parti politique
proche du général Doué, nous a répopndu ceci : " Je n'ai aucune information
là-dessus. J'ai appris dans les journaux qu'ils avaient engagé les religieux
dans des discussions avec lui. C'est donc évident qu'on nous parle de son
retour. Mais pour le moment, on ne nous a pas dit de parler de ce retour ".
Depuis la signature de l'accord de Ouaga, les tentatives de rapprochement entre
l'ex-cema et le camp présidentiel aux yeux duquel il était tombé en disgrâce,
n'ont pas manqué. Récemment, L'Inter se faisait l'écho de discussions entre
Mathias Doué et Mgr Marie-Daniel Dadiet, en mission de bons offices pour le
compte de l'Etat de Côte d'Ivoire et du Président Laurent Gbagbo. De son côté,
la convention de la Société civile ivoirienne qui envisage d'organiser les
journées de consensus national dans ce mois de mai avait initié de contacts de
hauts niveaux pour le retour de tous les exilés ivoiriens, y compris le général
Mathias Doué et le sergent Ibrahim Coulibaly dit IB.




 






16e journée de la liberté de la
presse : Les journalistes ivoiriens saluent la dépénalisation des délits de
presse par Gbagbo




Fraternité Matin– 
« 
En présence
du ministre de la Communication, la 16e Journéemondiale de la liberté de la
presse a été célébrée hier.Qui pourrait d'ailleurs mieux revendiquer le rôle de
gardiens de la liberté de la presse que les journalistes eux-mêmes ? Mais cela
ne se limite pas à énoncer: liberté, liberté, mais consiste aussi à veiller à la
qualité éditoriale, au respect de l'éthique et des normes professionnelles
connues de tous. Les risques d'un retour en arrière, en matière de liberté, ne
sont pas nuls, tant que certaines incongruités éditoriales donneront des raisons
d'abord à l'opinion et ensuite à quelque législateur furieux que trop de liberté
a été octroyée...». Ces mots du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané,
parus dans notre édition de lundi, ont, à quelque nuance près, été répétés hier.
Son discours du jour a pris la forme d'un avertissement, voire d'une
interpellation des journalistes. Pour lui, en effet, si un processus législatif
(suppression des peines privatives de liberté pour délit de presse par voie de
presse, les nouveaux textes de loi portant régime juridique de la presse et de
la communication audiovisuelle, fonds d'aide à la presse, etc.) a permis d'être
à ce niveau, il ne faudrait pas que les journalistes soient eux-mêmes les
fossoyeurs de cette liberté conquise : «La presse ne devrait donc rien négliger
pour garder l'élégance éthique qui est sa meilleure alliée». Se félicitant de
cette rencontre du jour, et souhaitant que cette plate-forme continue de vivre
au-delà de ce mois de mai, il dira, à l'endroit des journalistes: «Nous avons
beaucoup d'effort à faire dans ce domaine». Mieux, «il faut que chaque acteur
joue son rôle». [...]A la cérémonie de clôture, le ministre est revenu, entre
autres, sur la question de la dépénalisation des délits de presse, telle
qu'indiquée dans la loi, qui prête à interprétations. Pour lui, «il n'y aura pas
1000 interprétations de cette loi». Il invitera les uns et les autres à beaucoup
de retenues. Aux hommes de loi, qui ont une autre lecture de cette loi sur la
presse, il dira: «Nous avons un travail en commun à faire». Dont le thème
pourrait être: Médias-Justice-Police. »




 







Omnisports : Conférence-débat de l'UFRESA-CI: Le sport, un véritable facteur de
consolidation de la paix




Le Patriote- « 
Aucune
initiative n'est de trop pour apporter ou consolider la paix dans un pays en
crise. Consciente de cette réflexion, la section ivoirienne de l'Union des
femmes reporters d'Afrique (UFRESA-CI) a décidé d'apporter sa contribution dans
la reconstruction post-crise de la Côte d'Ivoire. Et ce, à travers une
conférence-débat autour du thème «La presse sportive en période post-crise :
défis et perspectives ». Une occasion pour la présidente de l'UFRESA-CI,
Elisabeth Goli et ses camarades de souligner l'apport du sport dans la promotion
de la paix et du développement. Tout en appelant à revaloriser le sport en Côte
d'Ivoire, la présidente de l'UFRESA-CI a manifesté la gratitude de l'Union aux
co-animateurs de la conférence-débat : Douhou Pierre, Directeur général des
sports, Hamadoun Touré, porte-parole de l'ONUCI et Hamidou Fomba, Directeur de
publication du quotidien sportif «Supersport»(...) le porte-parole de l'opération
des Nations-Unies en Côte d'Ivoire a indiqué le rôle préventif du sport dans les
conflits. Mieux, a-t-il ajouté, le sport facilite la résolution des conflits et
consolide la paix. Sans omettre de souligner le rôle prépondérant du sport dans
le processus de retour de la paix en Côte d'Ivoire(...) ».




 




Sur le même sujet,
Notre Heure  titre

« les co-animateurs  louent les vertus du sport »
 
et  Soir Info  affirme que lors de cette conférence-débat il ressort que

« le sport
a payé un lourd tribut de cette crise ».




 




Le Nouveau
Réveil 

écrit 



Le Président Bédié au bel âge de
75 ans !

– « Le 5 mai 2009, Henri Konan Bédié parviendra au bel âge de 75 ans ! Nous
saluons cet anniversaire [...] ».