REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 JANVIER 2009

27 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 JANVIER 2009





Nouvelle page 1










Football : CHAN 2009 (Mobilisation) - L'ONUCI apportera son
soutien au COCHAN




Le Patriote  –« L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire apportera son soutien au comité
d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations de football des locaux (CHAN),
qui se déroulera à Abidjan et Bouaké du 22 février au 8 mars 2009 sous le signe
de la réconciliation. Ceci a été annoncé vendredi, 23 janvier, par le
Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, M. Abou Moussa, lors de l'audience qu'il a accordée à une
délégation du comité, conduite par son Président, l'Ambassadeur Jacques Bernard
Anouma.




M. Anouma avait
auparavant sollicité le soutien de l'Onuci « pour la réussite de cette
compétition et pour que la fête soit belle». M. Abou Moussa a souligné
l'engagement des Nations Unies à « utiliser le sport au service de la paix et du
développement ». A ce titre, il a rappelé le séjour en Côte d'Ivoire du 23 au 27
octobre 2008 du Conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le sport
au service du développement et de la paix, M. Wilfried Lemke. L'ONUCI s'appuiera
sur cet événement sportif pour promouvoir la paix, la cohésion sociale et la
réconciliation nationale, comme elle l'a fait à d'autres occasions avec le
karaté, l'athlétisme, le hand-ball et le football. »




 






Côte d`Ivoire : L'ONUCI équipe le Centre Hospitalier Régional de
Daloa




Abidjan.net –

« L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a remis dimanche 25
janvier 2009, un lot d'équipements au service de pédiatrie du Centre hospitalier
régional (CHR) de Daloa, ville située à 384 km au nord-ouest d'Abidjan. Ce
matériel a été financé par la mission dans le cadre de ses projets à impact
rapide (QIPs). Le personnel traitant de l'hôpital et les cadres de la santé du
district sanitaire de Daloa ont assisté à la remise de ces équipements d'une
valeur totale de quelque 10 millions de francs CFA. Le matériel est composé de
couveuses, de bouteilles d'oxygène et de nombreux matelas. Prenant la parole à
cette occasion, le Dr. Alla Kouadio Rémy, Ministre de la Santé et de l'Hygiène
Publique, [...] s'adressant à l'ONUCI venue maintenir la paix et qui, selon lui,
s'intéresse aussi au développement  aidant ainsi  la Côte d'Ivoire à maintenir
la tête hors de l'eau, a rassuré que les bénéficiaires feraient bon usage du
matériel reçu. Le chef de la délégation de l'ONUCI, Malick Faye, du Bureau de
l'Information Publique et Coordinateur par intérim des bureaux du Secteur Ouest,
a remercié la population et les professionnels de la santé pour leur grande
mobilisation. [...] La pédiatrie  de Daloa, qui reçoit les malades de presque
toute la région du Haut-Sassandra, ne disposait que d'une couveuse. »




 




Journalisme
d'investigation : l'ONUCI forme la presse écrite




Le Jour plus
 –
« Les journalistes de la presse écrite ont été formés sur les techniques du
journalisme d'investigation, du 19 au 23 janvier à Grand Bassam. Le séminaire
initié par l'ONUCI a été animé par le journaliste consultant canadien Derek
Quinn autour du thème « le journalisme d'investigation au service de la paix et
du développement ». Il s'agit pour le formateur d'engager la presse écrite à
équilibre les articles, impliquer réellement les populations de sorte à
favoriser le dialogue social et ne pas laisser jouer son appartenance politique.
[...] M. Armand Béhé Depeyla, du quotidien Soir Info a remercié la section de
l'ONUCI chargé du développement des médias, dirigé par M. Bakary Bakayoko. Il a
indiqué ''qu'il est souvent bon de se ressourcer...Ce séminaire se tient à une
période sensible avec l'approche des élections [...]».




 






À l'écoute/ Élections : La grande impatience des évêques
 




Fraternité Matin
 – «

Réunis en conférence épiscopale dimanche à Yamoussoukro, les
évêques de Côte d'Ivoire se sont dit impatients de voir la fin de la crise. Ils
appellent de tous leurs vœux la tenue des différentes élections qui,
estiment-ils, mettront un terme à la crise qui secoue le pays depuis septembre
2002. «Pour ce qui est de la situation socio-politique, les évêques de Côte
d'Ivoire continuent de s'interroger quant à la date des élections pour sortir
enfin notre pays de cette crise qui n'a que trop duré», indique un document qui
a sanctionné la réunion des évêques. «A force d'aller de report en report, ne
court-on pas le risque de faire perdurer inutilement cette situation de ni paix
ni guerre et la souffrance des Ivoiriens?», poursuit le document rendu public
hier lundi. »
 




 






Le double jeu de Laurent Gbagbo
 




Le Patriote  – « Les
élections en Côte d'Ivoire ne sont pas pour demain. En tout cas, vu le double
jeu auquel se livre présentement le pouvoir ivoirien, le processus devant mener
à cette échéance continue de prendre du plomb dans l'aile. Car, il faut le dire
tout net, le régime en place ne veut pas de ces élections. Et pour masquer cela,
comme il sait si bien le faire, Laurent Gbagbo se cache derrière un double jeu,
qui consiste à dire ouvertement, haut et fort, qu'il veut aller aux élections «
vite, vite, vite...» et qui, dans pratique, sur le terrain, utilisant son parti et
ses réseaux, fait tout pour retarder le processus qui a cours présentement avec
l'opération d'identification et de recensement électoral.[...] Entre-temps, comme
si cela ne suffisait pas, le chef de l'Etat, lui, « oublie » de libérer la
quote-part qui revient à l'Etat dans le financement global du processus
électoral. Part qui s'élève à 16,7 milliards sur un total de 36 milliards de
FCFA. Les 20 autres milliards, qui sont l'affaire de la Communauté
internationale, sont déjà disponibles. Mais pour une gestion transparente, cet
argent de la Communauté internationale est placé sous le contrôle du Programme
des Nations Unies pour le développement (PNUD).[...] Tout cela est fait à dessein.
Car, il sait bien que sans cette manne financière, le processus ne peut avancer.
Malgré donc son beau slogan « Allons à la paix ! Allons aux élections vite,
vite, vite... », le Chef de l'Etat, ne fait rien pour que les choses s'accélèrent.
Il démontre par a+b qu'il ne veut pas aller aux élections. Parce qu'il l'a dit
lui-même : « Tant qu'il n'y a pas d'élection, je reste président ».




 






Halte aux discours ; l'essentiel d'abord !




Fn-ci.com  –
« [...]

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le président de la CEI,
Robert Beugré Mambé et Yua Koffi, son homologue de la CNSI (Commission nationale
de supervision de l'identification) entretiennent des sons discordants ces
derniers temps. Le premier dont la structure est chargée de l'organisation
proprement dite des élections, affirme mordicus que le 28 février peut être
respecté. Dans un courrier publié lundi dans le quotidien pro gouvernemental "
Fraternité Matin", la CEI persiste et signe devant les réserves de Yua Koffi
publiées samedi dans le même journal. Ainsi, on peut parler de cacophonie. Mais
l'essentiel Mesdames et Messieurs de la CEI et de la CNSI, c'est d'avancer, et
de bien avancer dans ce processus que tous, nous savons crucial pour la suite
des débats. Si tel que le fait remarquer M.Yua, 3 400 centres de collectes
fonctionnent sur un total de 11 000 prévus et que 3,6 millions de personnes ont
été identifiées depuis, soit la moitié du corps électoral potentiel estimé par
la CEI, il sied alors que l'on se préoccupe à rattraper le temps perdu au lieu
de donner de l'importance à ce qui se dit. Le débat n'est pas d'actualité. Il
faut plutôt se focaliser sur les actes. Et de toutes les façons, en faisant une
telle promesse, la CEI sait à quoi s'en tenir. Le 28 février, c'est seulement
dans trente jours. Pourquoi ne pas attendre de voir au lieu de gaspiller ses
énergies à justifier ceci ou cela ? Des énergies qui pourraient être utilisées à
d'autres fins plus bénéfiques pour la nation. [...] La CEI et la CNSI devraient
alors cesser de se faire entendre. Là où on les attend, c'est plutôt à la fin du
processus qu'à mi-chemin. Alors, de grâce...Mesdames et Messieurs, laissons les
grands discours, et allons à l'essentiel, comme nous le démontre le Chef du
gouvernement. »




 





Reconstitution des registres / L'opération nationale de
reconstitution démarre aujourd'hui à Abidjan. Durée: 1 mois




Fraternité Matin
– « 
L'opération
lancée cet après-midi va durer un mois. Le ministère de la Justice et des Droits
de l'Homme procédera au lancement officiel de la phase administrative et
judiciaire de la reconstitution des registres de l'état civil, à la salle Anono
de l'hôtel du Golf ce mardi 27 janvier 2009». [...] Au programme, la présentation
du projet par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de
l'homme, Koné Mamadou et de la liste des registres disparus ou détruits. [...]
«Toutes les populations concernées par les registres de naissance détruits ou
disparus dont la publication aura été faite, sont invitées par tous les moyens
utiles (radio, télévision, presse, crieurs publics, etc.) à se faire enregistrer
à leur lieu de naissance dans un délai d'un mois à compter de la première
diffusion de l'appel national restreint, sur présentation de toutes pièces
justificatives émanant des administrations publiques ou privées». [...] Nombreux
sont les pétitionnaires qui n'ont pu se faire identifier et enrôler depuis le
lancement de l'opération, le 15 septembre 2008. La Commission électorale
indépendante (Cei) annonce la fin de l'identification le 28 février alors que
débute maintenant la phase de reconstitution des registres.




 






Registres d'État-civil/Anyama : 60% de faux papiers

 




Fraternité Matin
 –

« [...] Depuis quelque deux ans que les autorités ont décidé d'être
regardante sur les registres de l'état civil de la sous-préfecture d'Anyama. [...]
Selon le sous-préfet, cette mesure vise à juguler la fraude sur l'état civil
dont se sont rendus coupables quelques agents en 2005. D'autant qu'une décision,
du président du tribunal d'Abidjan, a rendu ces documents nuls. On reconnaît ces
registres par leur volume très épais car contenant plus de 200 pages, alors
qu'un registre ordinaire compte entre 50 et 100 feuillets. Ces irrégularités
sont observées dans plus de 60 % des registres. [...] De fait, le 20 février 2005,
à la suite d'une enquête minutieuse diligentée par le commissariat d'Anyama, à
la demande du sous-préfet d'alors, M. Amani Tiémoko, trois réseaux de faussaires
ont été démantelés. [...]Tous les faussaires de l'état civil de la sous-préfecture
d'Anyama ont été jetés en prison. Cependant, à la faveur d'une liberté
provisoire, certains agents ont été libérés et ont repris de plus bel leur
fonction dans ce service et continuent à tripatouiller les registres avec la
complicité de leur réseau dont certains éléments courent toujours. [...] ».




 






Stéphane Kipré (Président de l'UNG): Le couplage identification
et enrôlement est une grosse erreur




Le Quotidien -

Lors d'un meeting à Daloa, le président de l'UNG Stéphane Kipré a indiqué : « Il
nous faudra sortir ici et maintenant de la crise, avec un processus qui est pour
l`instant au stade de l`identification. Je vous exhorte à vous faire enrôler
massivement. On a fait une erreur en couplant l`identification à l`enrôlement.
On aurait dû régler d`abord les problèmes électoraux, et parler d`identification
après. C`est une erreur de l`APO. On aurait dû dissocier l`identification et
l`enrôlement. A cause de la paix, on a fait des sacrifices en choisissant la
SAGEM à plus de 60 milliards de F CFA. Veillez sur l`opération d`identification.
Ne vous laissez pas voler vos droits. A ce stade de mon propos, je voudrais
inviter les ressortissants de la CEDEAO à s'abstenir de l`enrôlement. Je
voudrais également indiquer que les Ivoiriens doivent avoir le temps de se faire
enrôler parce qu`une mauvaise identification, est une crise assurée pour demain.
Faisons l`économie d`une crise qui nous assaillira plus tard. Que la CEI donne
le temps nécessaire à l'enrôlement des ivoiriens. Au lieu de presser les
populations, elle devrait plutôt mettre la pression sur la SAGEM pour qu'elle
envoie toute les valises annoncées. Que la CEI travaille pour les ivoiriens et
non contre les ivoiriens. Qu`elle demande à la SAGEM de respecter son cahier de
charges. »




 






Restauration de l'autorité de l'État : Les Fn libèrent les
prisons




Fraternité Matin
 – « 
Le
garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Koné Mamadou,
réceptionne la totalité des onze prisons de la zone centre, nord et ouest. Ce
sera demain à Bouaké, au cours d'une cérémonie symbolique et solennelle,
présidée par le Premier ministre Guillaume Soro. La réception de ces prisons
entièrement réhabilitées par la Coopération allemande Gtz et l'Ong
internationale Prisonniers sans frontières, entre dans le cadre de la normalité
et de la réunification de la Côte d'Ivoire. [...] En outre, pendant son séjour à
Bouaké, le Premier ministre rencontrera aussi les membres du gouvernement et les
autorités militaires. L'objectif est de donner un coup d'accélérateur au
processus de sortie de crise à travers la mise en œuvre du quatrième accord
complémentaire de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) ou Ouaga IV. [...] ».




 






Rumeurs d'attaque : La gendarmerie sécurise le front ouest
 




Fraternité Matin  –
« Pour parer à toute velléité de déstabilisation du front ouest, des gendarmes
déployés en grand nombre y assurent une présence à la fois visuelle et discrète
depuis bientôt deux mois. Selon le Général de division Edouard Tiapé Kassaraté,
commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le dispositif sécuritaire
ainsi mis en place dans cette région du pays, découle tout simplement d'une
mesure préventive eu égard à l'avènement du coup d'état militaire qui s'est
déroulé dans le pays frontalier de la Guinée. Selon les explications du patron
de la gendarmerie, le général Kassaraté, une psychose de déstabilisation et
d'attaque imminentes du front ouest s'était répandue comme une traînée de poudre
à l'Ouest ces derniers temps. [...] C'est pourquoi, explique-t-il : « La
gendarmerie, force d'élite à la pointe de la défense de l'espace national, s'est
aussitôt mise en mouvement pour d'abord, dissuader ou dans le cas échéant
contrer tout acte de déstabilisation sur le front ouest. » Les informations
véhiculées, fondées ou pas ! En tout cas, la mission des gendarmes encore
présents dans les zones concernées semble avoir porté ses fruits. Les rumeurs de
bruits de bottes sont éteintes et le phénomène des coupeurs de route a disparu.
La quiétude gagne de plus en plus la population. »




 





FDS et FAFN font bloc contre les mutins




L'inter – « Comme
s'ils s'étaient passés le mot, le chef d'Etat Major des Forces de Défense et de
Sécurité (FDS), le général de division Philippe Mangou, et le sous chef d'Etat
Major des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), le commandant Issiaka
Ouattara, dit Wattao, sont sur la même longueur d'onde. Tous deux ont récemment
mis en garde leurs éléments contre les revendications armées qui sont devenues
monnaies courantes au nord comme au sud. Le mercredi 21 janvier dernier, au
cours des échanges de vœux avec le chef de l'Etat Laurent Gbagbo au Palais
présidentiel d'Abidjan, le CEMA des FDS s'est voulu clair. '' Dorénavant, tous
ceux qui revendiqueront par des armes trouveront en face d'eux d'autres armes
'', a martelé le général Mangou.[...] Du côté des Forces Armées des Forces
Nouvelles (FAFN), le sous chef d'Etat Major, Wattao a fait pareillement. Au
cours de la prise d'armes hebdomadaire le vendredi 23 janvier dernier au camp du
3è bataillon de Bouaké, il a aussi mis en garde contre les revendications armées
dans les zones Forces nouvelles. '' Aujourd'hui, celui qui va prendre les armes
pour revendiquer dans nos zones, nous allons le mater sans état d'âme, et ça,
c'est clair''. [...] En bons défenseurs de l'accord politique de Ouagadougou,
Mangou et Wattao semblent décidés à combattre toute action susceptible de
compromettre le processus de paix engagé depuis mars 2004.