REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 MARS 2013

26 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 MARS 2013








Crimes postélectoraux : L'exhumation des corps débute le 4 avril




 





Nord-Sud, Le Nouveau Réveil -

Le
ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly a réceptionné hier, un
important matériel de fossoyage et de sécurité nasale pour l'opération
d'exhumation des morts enterrés dans les fosses communes durant la crise
postélectorale. L'Etat va enquêter sur les morts de la crise postélectorale.
L'opération d'exhumation des corps des personnes décédées durant la crise
postélectorale en vue de leur identification, va débuter le 4 avril prochain à
Abidjan. L'annonce a été faite, hier lundi 25 avril, par le ministre de la
Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly à la Cellule spéciale d'enquêtes sur les
crimes postélectoraux. Il a réceptionné à cet effet, un important matériel de
fossoyage (pioches, pelles, brouettes, machettes, gants, bottes, balais, etc.)
et de sécurité nasale, ainsi que du matériel informatique de la part de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) avec l'appui de l'Ong
Prisonniers sans frontières (Psf).   L'opération d'exhumation a pour objectif,
dit-il, de contribuer à lever le deuil pour certaines familles, à consolider la
cohésion nationale et de participer à la manifestation de la vérité dans les
violences postélectorales qui ont eu lieu après le second tour des
présidentielles 2010 en Côte d'Ivoire. « Les actions vont consister à ouvrir les
fosses communes pour réaliser les causes des décès, le nombre de personnes y
enfouies, de sorte à permettre une expression plus claire de la vérité », a
précisé M. Coulibaly. Il a traduit la gratitude de l'Etat ivoirien aux donateurs
pour cet appui logistique qui, selon lui, va contribuer à la lutte contre
l'impunité dans le pays. Eugène Nindorera, chef de la Division droits de l'Homme
de l'Onuci, qui a insisté sur l'importance qu'accorde le système des Nations
unies à cette opération, a révélé que la lutte contre l'impunité est une
priorité pour son institution. « Tous ceux qui ont commis des atrocités dans ce
pays, indépendamment de leur appartenance politique ou autres, doivent être
traduits devant la justice », a-t-il recommandé. Saluant les efforts de la
Cellule spéciale d'enquêtes dirigée par Liliane Konan, il a appelé ses
animateurs à communiquer davantage sur ces opérations d'exhumation. « Il ne
s'agit pas de prendre le corps des victimes et les remettre à leurs parents et
de voir comment recouvrer un certain nombre de droits, mais il y a aussi les
éléments de preuves qui doivent permettre de pouvoir mettre la main sur ceux qui
sont à l'origine de meurtres de victimes qui vont être décelés», a insisté
Eugène Nindorera. [...]




 




 





Attaque répétées à la frontière Côte d'Ivoire-Libéria Onuci, Licorne et Frci
interpelées




 




Le
Démocrate –

(...)
Un commando armé a attaqué samedi le village de Petit Guiglo, dans le
département de Bloléquin (ouest), faisant au moins huit morts dont quatre civils
et quatre assaillants (...). A en croire ceux-ci, les inconnus armés ont tué deux
civils au sein du village, et deux autres dans la forêt.




 




Des
villageois qui fuyaient vers la ville ont affirmé avoir vu quatre corps
d'assaillants abattus par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Une
patrouille de Casques bleus qui s'était rendue sur les lieux avait fait état de
six morts, un bilan provisoire. (...) L'Opération des nations-Unies en Côte
d'ivoire (ONUCI) affirme de son côté avoir renforcé ses patrouilles dans la
zone. (...)




 






ONUCI, FRCI, LICORNE interpelées




Trois
attaques en 10 jours .Et le bilan n'est pas moins lourd. Plus d'une dizaine de
morts dont des militaires et des civiles. Tous les observateurs de l'actualité
sociopolitique de ces dernières années en Côte d'Ivoire se posent des questions.
Et à juste titre. Pourquoi ces attaques répétées dans un même espace alors que
l'on a annoncé à qui veut l'entendre que la sécurité a été spécialement
renforcée dans cette partie du pays eu égard à son instabilité chronique et à sa
position sensible et stratégique. Où sont donc passées toutes ces grandes et
redoutables forces présentes en Côte d'Ivoire à savoir ; l'Onuci, la Licorne et
les Frci ? Que fait le Préfet militaire nommé dans la région ? (...) En un mot
comme en mile, il faut sauver l'ouest.




 




 





Après l'attaque de Zilébly, Tiobly et Petit Guiglo ... Fâchés, les dozos au
gouvernement: «Laissez-nous la sécurisation de l'Ouest»




 





Soir Info -


L'Ouest, une fois encore, a été le théâtre d'affrontements entre des hommes
puissamment armés venus du Liberia et les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci). Le bilan fait état d'au moins 8 morts et plusieurs blessés dont un
chasseur traditionnel dozo du nom de Bassé Issiaka, qui a reçu une décharge de
chevrotines dans la tête. Cette attaque surprise de Petit-Guiglo situé à 30 km
de Bloléquin vient s'ajouter à l'attaque de Zilébly du mardi 12 au mercredi 13
mars2013 et qui avait fait 7 morts selon le bilan officiel. Les assaillants,
avant leur repli au Liberia, avaient menacé de revenir. Ils ont tenu leur pro-
messe en attaquant le village de Petit-Guiglo situé non loin de Zilebly. Le flux
des populations venues de Tinhou, Zilebly, Diboké et Petit Guiglo vers Bloléquin
en dit long sur la peur qui tenaille ces populations. Les assaillants avaient un
objectif : chasser des terres tous les ressortissants de la Cedeao. Aujourd'hui,
la confusion règne dans les villages frontaliers. Les autochtones wè ne sont pas
prêts à retourner dans leurs villages. Après donc cette attaque de Petit-Guiglo,
les chasseurs traditionnels dozo fâchés, veulent aider les Frci à mettre de
l'ordre dans le climat sécuritaire à l'ouest. Mais avant, ils n'ont pas manqué
d'interpeller vivement le gouvernement. « Donnez nous la sécurisation de la
frontière ivoiro-libérienne pour chasser ces bandes armées qui veulent
déstabiliser la région », s'est emporté le chef Bilal Palé. « Le dispositif mis
en place par les Frci est chaque fois contourné par ces assaillants », a-t-il
ajouté. [...]




 




 





Ouest / Attaques récurrentes : Quelles solutions pour ramener la paix?




 





L'Expression -

En
moins de deux semaines, la région ouest du pays a subi trois attaques dont celle
déjouée de justesse dans la nuit de mercredi à jeudi à Tiobly, dans le
département de Toulepleu. Et pourtant, depuis plusieurs mois, ces attaques
avaient cessé, donnant l'impression d'une prise de conscience collective autour
des appels à la paix. Mais c'était compter sans les intrigants qui ont
certainement d'autres visées. Les incessants appels à la paix dans la région se
sont multipliés depuis la fin de la crise postélectorale et l'arrivée d'Alassane
Ouattara aux affaires. Chaque discours du chef de l'Etat est teinté de mots se
référant au pardon, à l'union et à la reconstruction d'une nouvelle nation, plus
forte (...).




 





La
violence comme réponse à la violence




Que
recherchent les auteurs de ces barbaries ? De deux choses l'une. Soit, ces
assaillants, pour la plupart, fils de ces régions, refusent le développement et
préfèrent la souffrance des pauvres populations, soit ils pratiquent un jeu
politique visant à procéder à une tentative de déstabilisation du régime en
place. Une option qui n'a d'autres visées que d'empêcher le pouvoir de
travailler. Mais avec la mort, la semaine dernière, d'Oulaï Tako dit ''le Tarzan
de l'Ouest'', cerveau de ces attaques, dans les combats de Petit Guiglo à
Bloléquin, peut-on penser à une cessation des violences dans la zone ? Difficile
d'y répondre, dans la mesure où les villages et forêts sont habités par des
jeunes miliciens ayant pris fait et cause pour l'ancien régime, et engagés à en
découdre avec le pouvoir. Au cas où les violences se poursuivaient malgré la
mort de la tête forte du mouvement, que fera le gouvernement ? Malgré la mise en
place du bataillon de sécurisation de l'Ouest (BSO) pour arrêter les assauts
ennemis, le mal persiste. Il serait donc nécessaire que les autorités songent à
créer une Force spéciale pour l'Ouest, en vue de mettre un terme aux douleurs
des populations civiles. Car, les défis sont nombreux à relever dans ces
régions. Le gouvernement doit avoir la mainmise sur l'ensemble du territoire par
tous les moyens, y compris l'usage de la force sur les bandes armées. La vie et
la quiétude des populations civiles en dépendent. [...].




 




 




Le
foncier utilisé comme permis de tuer




 





L'Expression -

On
tue à l'Ouest à cause de la terre. Et pourtant, partout en Côte d'Ivoire, le
terme tutorat, une sorte d'institution traditionnelle rurale, gouverne les
relations sociales naissant de l'accueil d'un étranger ou d'un groupe
d'étrangers et de sa famille dans une communauté villageoise locale. Il a permis
l'intégration de nombre d'allochtones et d'étrangers dans les différentes
communautés d'accueil et a renforcé l'économie et la paix sociale dans les
régions forestières de l'Ouest ivoirien. Mais depuis plus d'une décennie, cette
partie du pays a commencé à enregistrer des conflits qui ont des répercussions
sur son développement social, économique et politique avec l'entrée en jeu de la
politique « exclusionniste » et « ultranationaliste » qui a fait un bond dans la
société ivoirienne. Depuis lors, les conflits fonciers sont devenus à l'Ouest du
pays, un véritable permis de tuer. La revendication des droits de propriété sur
la terre dans les différentes régions est de plus en plus évoquée en raison de
la tribalisation des discours politiques. Ce qui a mis à mal les relations
sociales réciproques de bon voisinage entre autochtones et allochtones et/ou
étrangers et partant le tutorat. Ainsi, se trouvent-ils confrontés à une
dégradation qui entraîne de plus en plus des situations violentes entre
communautés de planteurs autochtones et migrants, entre villages, entre
différents membres d'une même famille autour de la terre. De la loi orale du
premier président de la Côte d'Ivoire « la terre appartient à celui qui la met
en valeur », les cadres de la zone ouest ont très vite basculé vers la loi
«         la terre aux Ivoiriens ». Désormais, tous les étrangers ou allochtones
qui avaient bénéficié du tutorat pour se voir accorder une terre exploitable,
devraient déguerpir des lieux. Profitant des nombreuses situations de crise, une
politique de dépossession de terres a cours dans la zone, selon que ce sont les
« étrangers » ou les autochtones qui sont en position de force. L'Etat n'a
jamais sous-estimé cette situation qui, en réalité, est aussi une guerre contre
le rang mondial de premier pays producteur de cacao, qu'occupe le pays. [...]




 




 





Ouest de la Côte d'Ivoire : comment l'État veut régler le cas Amadé Ouérémi. Le
point de chute du seigneur du Mont Péko




 





L'Inter -

Il
s'en ira, mais pas par la force. L'opération de déguerpissement des occupants
illégaux des forêts classées de l'Ouest, dont le chef de guerre Amadé        
Ouérémi et ses hommes établis dans la forêt du Mont Péko, suit son cours. Selon
une haute autorité de l'Ouest avec qui nous avons échangé hier lundi 25 mars, ce
déguerpissement va se faire «en douceur». L'Etat ivoirien, qui veut
éviter un autre bain de sang dans une zone déjà affligée par les affres de la
guerre, aurait décidé, selon cette autorité, de nettoyer les forêts classées,
sans faire de dégâts. «Le déguerpissement des populations de la forêt classée
(Mont Péko) est toujours en cours. Mais il faut traiter avec beaucoup de
délicatesse cette affaire, afin que tout le monde y gagne
», a-t-il dit,
soulignant que «c'est pour éviter beaucoup de choses que l'Etat travaille
avec sagesse. Mais il faut savoir que le processus avance et que bientôt, le
déguerpissement sera effectif et personne ne va perdre
». C'est donc par la
négociation que l'Etat compte faire partir Amadé Ouérémi et ses lieutenants,
ainsi que tous les autres occupants des forêts classées de l'Ouest. Les
ultimatums lancés par le gouvernement de Côte d'Ivoire, semblent ainsi laisser
la place à la voix pacifique. (...)




 




 





Affrontements à Odienné : 4 morts, des Frci s'interposent




 





Fraternité Matin -

Les
populations des localités de Mandiana-Sokourani et Mandiana-Sobala dans
l'ancienne sous-préfecture de Goulia et appartenant aujourd'hui au département
de Kaniasso dans la région du Folon, se tiraient dessus, hier après-midi. Ces
échanges de tirs auraient fait quatre morts. Quant aux origines de ce conflit,
elles sont imputables à l'érection de Mandiana-Sokourani en sous-préfecture
depuis 2007. Un fait que les populations de Mandiana-Sobala n'ont jamais admis.
Elles avaient même proposé en son temps, que les bureaux de la sous-préfecture
soient installés chez elles et la résidence du sous-préfet à Madiana-Sokourani.
A l'heure où nous écrivions ces lignes, un détachement des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (Frci) d'Odienné se rendait sur les lieux des incidents. [...]




 




 





Prise en compte du genre dans l'armée et la gendarmerie Des experts
réfléchissent sur la question




 





Soir Info -

La
prise en compte du genre dans l'armée et la gendarmerie fait l'objet d'un
atelier ouvert, le lundi 25 mars 2013, au Plateau. De fait, il s'agit de la
restitution d'un voyage qu'une délégation ivoirienne a effectué au Sénégal du 4
au 10 décembre 2012. Avant d'ouvrir le séminaire au nom du Secrétaire général du
Conseil national de sécurité (Cns), le colonel Jean-Paul Malan en a donné
l'objectif. « L'objectif, au sortir de cet atelier, est d'identifier et de
proposer, dans des domaines d'actions et d'interventions claires, la voie d'une
meilleure intégration des femmes dans l'armée et dans la gendarmerie
», a
évoqué Jean-Paul Malan. « Durant deux jours d'échanges et de partage
d'expériences, nous devons appréhender les défis et les opportunités de la prise
en compte du genre dans les forces de sécurité ivoiriennes. Sans faux-fuyants et
sans démagogie
», a-t-il souligné, saluant les participants venus du
Sénégal, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et les autres
partenaires. [...]




 




 





Lors d'un séminaire à Yamoussoukro / Youssouf Bakayoko (Pdt de la Cei) :

« voici le véritable défi des prochaines élections»




 





Soir Info -

Venus
des quatre coins de la Côte d'Ivoire, les préfets ou leurs représentants étaient
le samedi 23 mars 2013 à Yamoussoukro, dans le cadre d'un atelier de formation
initié par la Commission électorale indépendante (Cei). Il était question, pour
le président Youssouf Bakayoko de mieux outiller ces cadres de l'administration
à l'effet d'une meilleure implication dans le processus des élections régionales
et municipales du 21 avril prochain. Lors de ce séminaire qui intervient après
celui des commissaires locaux de la Cei, le président Youssouf Bakayoko a
présenté à ses hôtes les principaux enjeux de cette nouvelle échéance
électorale. Pour lui, « (...) le véritable défi qui est lancé à la commission
électorale indépendante est l'organisation de ces élections dans un climat
apaisé, de confiance et surtout de transparence». Poursuivant, l'homme a avoué
que «la Cei aura à faire face à un grand défi. Car c'est la première fois depuis
l'indépendance que la Côte d'Ivoire organise des élections couplées». Pour le
président de la Cei, «il n'y a d'élection réussie que si le cycle est achevé,
que si la boucle est bouclée, en conduisant le processus jusqu'à son terme». En
relevant l'importance de l'élection du 21 avril 2013, Youssouf Bakayoko a
expliqué qu'il devrait permettre de booster un tant soit peu le développement
local en contribuant à la réconciliation nationale. [...]




 




 





Régionales et municipales 2013 / Tout sera bouclé : Comment ces élections seront
sécurisées à l'Ouest




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Les
villages de Zilébly, Tiobly et Petit-Guiglo, dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire
ont fait l'objet d'attaques ces dernières semaines, au moment où les élections
régionales et municipales approchent à grand pas. Cette situation remet au goût
du jour la question de la sécurisation de l'ensemble du territoire ivoirien pour
la tenue de ces élections dans un environnement apaisé. (...) « Si l'État nous
rassure et nous dit qu'il n'y a pas de problème, nous entrerons dans ce schéma
pour rassurer les candidats et les électeurs, mais pour l'instant, nous avons eu
les assurances que toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser
l'ensemble du territoire et tout le processus électoral... », a indiqué Inza
Diomandé, porte-parole de la CEI. Ces attaques, dont celle de Petit-Guiglo qui a
fait hui (8) morts selon le dernier bilan fourni par les populations, ont amené
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à renforcer ses
patrouilles dans la zone. (...) « A la lumière des menaces d'attaques et des
attaques qui ont été perpétrées ces dernières semaines, l'ONUCI, en coordination
avec les autorités ivoiriennes, nous avons renforcé nos patrouilles terrestres
et aériennes à l'Ouest. Nous sommes en train de voir avec les autorités
ivoiriennes comment adapter le dispositif sécuritaire pour renforcer la
protection des civils et prévenir de nouvelles attaques. Les élections
approchent, il faut tenir compte de cet élément dans l'analyse des faits (...) »,
a conclu Sylvie Van den Wildenberg.




 




 





Tournée du Dg de l'Addr à l'ouest : Voici les vérités crues des ex-combattants
de Danané




 




Le
Nouveau Réveil -


Fidèle Sarassoro, Directeur général de l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation et la réintégration (Addr), poursuit sa tournée dans l'ouest
profond de la Côte d'Ivoire. Finie l'étape de Man le dimanche dernier, il a
attaqué les ex-combattants de Danané le lundi 25 dernier au terrain de la ville.
Le Dg de l'Addr qui a voulu échanger en toute franchise avec eux a libéré la
parole. Kolé Rock Germain, membre du bureau de l'association des démobilisés de
Danané Zouan-Hounien, n'a pas caché sa colère : «Depuis le 28 novembre 2002,
j'étais au combat. D'abord avec le Mpigo puis avec le Mjp à Man jusqu'à
l'arrestation de Laurent Gbagbo. Nous sommes frustrés car les promesses qui nous
ont encouragés à poursuivre le combat n'ont pas été respectées. Moi, j'ai été
chef de troupe, nous avons formé des jeunes. Nous envoyions certains au front
qui, malheureusement, sont tombés. Aujourd'hui, il y a des caporaux parmi eux
qui ont intégré l'armée régulière. Aujourd'hui, nous sommes l'objet de
raillerie. J'attends que l'Addr concrétise ce qu'elle dit», a-t-il affirmé.
Quant à Siaba Tomé, il dit ne pas comprendre qu'il ait obtenu son diplôme à
l'Ecole de formation des armées de Bouaké et son nom ne figure pas sur la liste
des Frci après la crise. Il a donc saisi le patron l'Addr. Celui-ci s'est engagé
à suivre le dossier. Gondo Jules, ex-combattant titulaire d'un Cap, s'est plaint
de sa situation délaissé pour compte. Zasso Dan et Goué François ont posé le
problème de santé et de logement des ex combattants qui broient du noir. Fidèle
Sarassoro, aussi dans un langage de vérité, a déballé le programme Addr. «Si je
vous dis qu'on peut pendre certains d'entre vous dans l'armée, ce qui est votre
souhait, j'aurais menti. Aujourd'hui, la masse financière de l'armée est
limitée. Mais nous pouvons vous aider à avoir une vie stable par la création de
l'auto emploi. La pire forme d'humiliation, c'est de tendre la main. Nous allons
faire en sorte que vous puissiez vous prendre en charge. Vous vous êtes battus
pour une cause reconnue. En ce qui concerne les blessés de guerre, j'ai demandé
qu'un recensement soit fait. Le président de la République a insisté pour que
nous prenions en charge les blessés de guerre en collaboration avec le ministère
de la Solidarité», a t-il affirmé avant de faire un don de vivres à 17 blessés
de guerre. [...]




 




 





Après la ponction sur leurs salaires : Vague de protestations des enseignants.
Abidjan/ Des enseignants font disperser leurs collègues




 





Soir Info, Le Mandat, Le Temps, LG Infos -

Des
enseignants, mécontents de ce que des ponctions aient été effectuées, ce mois de
mars 2013, sur leurs salaires, pour avoir participé aux cinq jours de grève
lancés en février, ont fait disperser leurs collègues, le lundi 25 mars 2013, au
foyer des jeunes de Koumassi. A 8h, ils étaient sur les lieux où était prévu un
séminaire de 48heures, à leur intention, autour du thème : « l'Apc axée sur la
réussite scolaire ». Les enseignants mécontents ont réussi à faire partir chez
eux, ceux des leurs qui avaient peur de subir leur courroux, vu que l'enfer leur
était promis, s'ils tenaient à participer à la formation. Seuls les plus
courageux sont restés jusqu'à l'arrivée de l'Inspecteur d'enseignement primaire
(Iep), Mme Halla véronique, peu avant 10h, après avoir échoué de ramener les
formateurs en colère à la raison comme l'ont fait ses collaborateurs. « Depuis
8h, je suis en négociation avec les syndicalistes. Je n'ai pas eu de suite
favorable jusqu'à présent. Je voudrais m'excuser. Dans la cohésion de l'Iep, je
voudrais qu'on reporte ce séminaire », a-t-elle dû annoncer, pendant que
certains des enseignants en question faisaient des va-et-vient dans la salle.
Ces propos ont été longuement ovationnés par la plupart des perturbateurs, en
présence des représentants de la Dren et de la Direction de la pédagogie et de
la formation continue (Dpfc). Pour les enseignants du privé, environ 230,
c'était dommage parce qu'il s'agissait d'une formation des formateurs pour
renforcer leurs capacités. [...]




 




 





Éducation nationale : Le ministère dénonce les perturbations scolaires




 





Fraternité Matin -

En
réaction au boycott des cours et examens blancs du BEPC et du Baccalauréat dans
certains établissements du pays, le ministre de la tutelle a réagi. A travers
une déclaration lue, hier, par Ibrahima, inspecteur général, coordonnateur
général de l'inspection générale de l'Education nationale, le ministère de
l'Education nationale et de l'Enseignement technique dénonce les perturbations
des cours et examens blancs dans les écoles par des enseignants se réclamant de
l'Intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef). Cela, pour protester,
disent-ils, contre la ponction « qu'aurait subie leur solde du mois de mars
pour motif de grève. Le salaire étant la contrepartie d'un travail accompli,
comment des agents qui n'ont pas travaillé peuvent-ils réclamer un salaire

», dira-t-il. Avant de souligner que la ministre Kandia Camara est engagée à
créer les conditions du respect du temps de travail imparti, en vue de protéger
le droit à l'éducation des enfants. Et dans un souci de préserver un climat de
paix dans l'environnement scolaire, il relève que la ministre privilégie la voie
du dialogue avec les acteurs et partenaires du système éducatif dans la
recherche de solutions aux maux qui minent l'école. Pour ce faire, elle invite
les chefs d'établissement, enseignants, élèves et leurs parents à demeurer
vigilants. En attendant que des mesures soient prises en vue de garantir une
paix durable au sein des établissements scolaires. [...]




 




 





Crise au Mali : L'arrivée des casques bleus se prépare à Yamoussoukro




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan -


L'appel de la France aux Nations unies, suivi les 27 et 28 février dernier par
celui de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO en vue
de la transformation de la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali) en
forces militaires de l'ONU, semble avoir eu l'écho escompté. C'est une des
déductions que l'on pourrait faire de la réunion extraordinaire du comité des
chefs d'état-major de la CEDEAO (CCEM) qui se tient depuis hier lundi 25 mars
2013 à l'hôtel Président de Yamoussoukro. LE Chef d'Etat-major ivoirien, le
général Bakayoko Soumaïla, président en exercice du CCEM, situant l'enjeu de
cette rencontre a indiqué qu'il s'agit effectivement de se pencher sur la
transformation de la MISMA en une mission des Nations unies. «Il va sans dire
que nous étions sous l'égide d'un commandement africain au Mali. Maintenant, ce
sera sous l'égide d'un commandement des Nations Unies
» confiera-t-il à la
presse [...].