REVUE DE PRESSE DU MARDI 22 JUIN 2010

22 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 22 JUIN 2010







Ecole « Les sept
nains »- Le bataillon jordanien de maintien de la paix offre des kits scolaires




Soir Info -
Le 8eme
bataillon jordanien de maintien de la paix de l'ONUCI était le jeudi 17 juin
2010, à l'école maternelle et primaire « les Sept nain »en zone 4. Son
commandant, Sami Hal-Qaralleh, y a remis deux cents kits scolaires aux élèves de
la maternelle. C'était en présence de la directrice fondatrice de cette école,
Mme Sempah Marguerite. « C'est le roi de la Jordanie, SE Ab Addalah 2 qui a
demandé que ce don soit fait. Si nous sommes encore ici, nous ferons encore un
don l'année prochaine parce qu'une fois le nom du demandeur est enregistré au
pays, on peut avoir des dons pour lui. Ces sacs viennent de la Jordanie » a-t-il
déclaré. (...)




 




Vérification de la
liste blanche – Voici comment les 1.700.000 d'enrôles seront contrôlés




Nord Sud -
La
vérification de la liste électorale provisoire  dite liste « blanche » a débuté
depuis hier lundi. Selon la méthode adoptée le 4 juin par les structures
impliquées dans le processus  électoral et d'identification, ces vérifications
ne porteront que sur les références et les mentions figurant sur les actes
d'état civil des pétionnaires croisés par ascendance avec les différents
fichiers au niveau central soit 1.792.356 petionnaires. (...) Apres examen, les
individus dont les informations ne concorderont pas avec les données disponibles
dans les différents fichiers seront soumis à une vérification physique au niveau
des départements avec les registres d'état civil, sur la base d'une liste
établie par circonscription. Ainsi les personnes dont les informations d'état
civil n'auront pas été retrouvées  seront documentées et leurs dossiers remis à
la Commission Electorale Indépendante (CEI) et au Premier ministre qui se
chargeront d'en informer les partis politiques. Toutefois, « aucune réclamation
en radiation ne peut être faite à ce stade. La procédure normale du contentieux
sur la liste électorale provisoire reste en vigueur, tel que l'indique le cadre
légal et réglementaire du processus électoral. » stipule la méthode de
vérification adoptée. (...)




 




Les 32 éléments de
Bouna encasernés




Nord Sud (proche de
la Primature)-

Ce sont 32 éléments de Bouna qui sont concernés par la 1ere phase
de l'encasernement dont le lancement a été donné le 15 juin dernier. Les soldats
qui s'étaient rendus à Korhogo ont regagné leur base. Selon le commandant Ben
Ibrahim, ils n'ont pas pu être pris en compte faute de moyens logistiques. Ils
resteront à Bouna jusqu'à l'appel de leur hiérarchie pour leur encasernement
effectif.




 





Méité
Sindou (Porte-parole de Soro): "Ce sont des accusations gratuites et infondées"




Soir Info -

Les accusations, au coeur d`une enquête ordonnée par le président
Laurent Gbagbo, selon lesquelles le Premier ministre Guillaume Soro aurait pu
recevoir une commission de la société française Sagem sont "gratuites et
infondées", a déclaré hier le porte-parole de M. Soro. "Nous ne nous sentons
concernés ni de près ni de loin par ces accusations", a indiqué Sindou Meïté,
dénonçant des "affirmations gratuites, infondées et dénuées de preuves".M.
Gbagbo a ordonné dimanche l`ouverture d`une enquête sur des soupçons de
détournement de fonds pesant sur un proche, le ministre de l`Intérieur Désiré
Tagro, après des accusations portées contre ce dernier par le président de
l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, tous deux membres du camp présidentiel.
L`enquête devra aussi établir si M. Tagro a "perçu seul ou avec autrui,
notamment le Premier ministre, la somme de dix milliards de francs CFA (15 M
EUR) qui lui aurait été versée à titre de commission par la société Sagem
Sécurité" impliquée dans le processus électoral ivoirien, selon le communiqué de
la présidence. (...)




De la nécessité d'une
enquête parlementaire.




Un coup d'épée dans l'eau.
C'est ainsi que bon nombre d'ivoiriens voient l'enquête que s'apprête à
diligenter le Procureur de la République, Raymond Tchimou, à la demande expresse
du chef de l'Etat sur l'affaire Tagro. Nos compatriotes, en général les
observateurs de la vie politique ivoirienne, qui voient en cette opération un
simple coup d'éclat de Gbagbo, hyper médiatisée à dessein, n'ont pas trop tort.
Les cas d'exemples ne manquent pas. (...)Le Procureur Tchimou n'inspire pas
confiance à l'ensemble de la classe politique encore moins à l'opposition.
Alors, à défaut d'une commission nationale, une enquête parlementaire est plus
que nécessaire. Avec sa configuration actuelle, l'assemblée nationale est la
structure la plus légitime pour faire un travail crédible et transparent. C'est
pourquoi, dans sa communication, le 2 juin dernier, devant la Convention de la
société civile ivoirienne, Mamadou Koulibaly a réclamé la mise en place d'une
commission parlementaire d'enquête. En tout état de cause, aucune enquête ne
saurait empêcher celle du Parlement. Les groupes parlementaires à l'Assemblée
nationale, notamment du PDCI, UDPCI, Solidarité, ont déjà donné leur accord. La
balle est dans le camp de Koulibaly qui doit joindre l'acte au discours.




 




Bonne gouvernance :
Raymond Tchimou devant la presse demain




Fraternité Matin -

Depuis dimanche dernier, le procureur de la République près le tribunal de
première instance d'Abidjan-Plateau, a été officiellement saisi par le Président
de la République à l'effet de faire la lumière sur quatre graves affaires. Il
s'agit notamment des accusations de pots de vin dans l'attribution du marché à
Sagem sécurité, de trafic d'influence dans les concours d'entrée à l'Ecole de
police et de détournement de fonds. Ce mercredi, Féhou Raymond Tchimou anime une
conférence de presse pour énoncer la procédure à suivre. Mais certains
soutiennent que, contrairement à l'enquête sur les prétendues fraudes sur la
liste électorale provisoire, le procureur est dans une situation inconfortable.
"Je me demande comment M. Tchimou va faire pour exécuter les instructions du
Chef de l'Etat", s'est inquiété, sous couvert de l'anonymat, un membre du
barreau ivoirien. Dans cette affaire, "sa saisine est, selon un magistrat qui
veut aussi rester anonyme, irrégulière et il doit logiquement se déclarer
incompétent".




Les mis en cause
sont, en effet, Asségnini Désiré Tagro, ministre de l'Intérieur, et Kigbafori
Guillaume Soro, Premier ministre, qui jouissent du privilège de juridiction: ils
doivent être jugés, non pas par une juridiction de droit commun, mais par une
juridiction spéciale, la Haute cour de justice prévue au titre IX de la loi
n°2000-513 du 1er août 2000 portant Constitution de la Côte d'Ivoire. "La Haute
cour de justice est compétente pour juger les membres du gouvernement à raison
des faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs
fonctions", stipule l'article 110 de la loi fondamentale. (...)