REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 OCTOBRE 2009

20 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 OCTOBRE 2009



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Choi de retour des Etats-Unis Il reste deux défis à relever pour
arriver au scrutin 




Notre Heure  – « Rentré
de New-York ou il a rendu7 compte au Secrétaire Générale de l'Organisation des
Nations Unies (ONU) de l'évolution du processus électoral en Côte d'Ivoire ,le
premier responsable de L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire(ONUCI),YJ
Choi, a eu hier, aux deux plateau, une séance de travail avec le président de la
Commission électorale Indépendante(CEI),Robert Beugré Mambé. Ce n'est un secret
pour personne. La communauté nationale et internationale veulent savoir si
l'élection présidentielle, programmée pour le 29 novembre 2009 en Côte d'Ivoire,
aura effectivement lieu à la date indiquée. Le Représentant du Secrétaire
General des Nations Unies (ONU) en Cote d'Ivoire, YJ Choi, a fait le point au
président de la commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé,
non seulement sur la dernière consultation du Conseil de Sécurité sur le
processus en cours mais, a aussi et surtout échangé avec lui sur le traitement
informatique des données devant aboutir à la publication de la liste provisoire
puis définitive. Au terme de sa rencontre avec le président de la CEI, Choi
s'est dit rassuré par le travail qui est en train d'être fait par l'institution
chargées des élections, la Sagem et l'Institut national de la statistique (INS)
pour minimiser le retard. Selon le Représentant Spécial du Secrétaire General
de l'ONU en Côte d'Ivoire « il s'agit maintenant de relever deux défis pour
arriver au scrutin : le premier défi, c'est la liste électorale provisoire, et
le deuxième défi, c'est la liste électorale définitive. Entre les deux défis, il
y a le traitement des contentieux .Mais, il faut d'abord traiter la première
étape qui est la liste électorale provisoire ». Choi a longuement insisté sur le
fait qu'il faut la rétablir assez vite sinon l'on risque d'affaiblir la
dynamique électorale. Ceci dit, il a affirmé qu'il faut « faire confiance à la
CEI ainsi qu'aux protagonistes de l'Accord politique de Ouagadougou pour établir
une liste électorale provisoire crédible, qui comprendra toutes les personnes
qui figuraient sur la liste de 2000,y compris les nouveaux majeurs, les nouveaux
inscrits ainsi que les ivoiriens issus des audiences foraines et de la
reconstitution des listes de l'Etat civil. Robert Beugré Mambé a réaffirmé, pour
sa part, que « l'affichage de la liste provisoire, c'est pour bientôt ».Les
operateurs techniques étant à pieds d'œuvre pour fournir une liste qui ne
souffre d'aucune contestation. »




 




Sécurisation des populations L'ONUCI teste son dispositif




Nord Sud : – « "Opération
Umbrella" (Parapluie en anglais).C'est le nom de l'exercice de sécurisation des
populations civiles organisé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI).La deuxième édition de cet exercice, qui se tiendra jusqu'au 20 octobre,
a été lancé vendredi à Yoya, un village situé à 4 kilomètres de Blolequin. Selon
le colonel Odoulami Dorothée, commandant du bataillon Béninois qui supervise
l'opération, « l'objectif de l'opération est de montrer la présences des forces
onusiennes et de rassurer les populations civiles à l'approche des
élections ».Il a justifié le choix de Blolequin par le fait que cette localité
est considérée comme l'un des point chauds de la région.(...).Le Beninbatt avait
déjà organisé le 14 septembre au village de Kani, une opération de contrôle de
manifestation de foule dénommée « Iron Fist ».Une première opération de
sécurisation des populations civiles de l'Ouest s'était déroulée à Bangolo et
Logoualé du 5 au 8 septembre . »




 




Les Droits de
l'Homme promus à Odienné




Odienné, (AIP) –

« Le chef de la division des Droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies
en Côte d'Ivoire (ONUCI), Simon Munzu a procédé vendredi au Lycée moderne
d'Odienné, au lancement d'un projet de sensibilisation auxdits droits dans les
établissements scolaires de cinq localités de la direction régionale de
l'Education nationale (DREN) d'Odienné. Monté par l'ONG Organisation d'appui à
la promotion et la protection des droits humains (OAPPDH), le projet visant à
sensibiliser sur les droits de l'Homme à l'école est financé par le Haut
Commissariat aux Droits de l'Homme représenté en Côte d'Ivoire par le chef de la
division sus mentionnée à l'ONUCI. Les localités concernées par le projet de
sensibilisation des clubs des droits de l'Homme de l'OAPPDH sont Odienné,
Goulia, Madinani, Samatiguila et le lycée Gouverneur Abdoulaye Fadiga (GAF) de
Touba. »




 




Un cross pour la
paix a Duékoué




L'expression -

« L'Onuci a organisé ce weekend à Duékoué, un mini marathon dénommé « Duékoué
court pour la paix ». Ce cross avait pour but


d'encourager les efforts de consolidation de la paix dans cette ville.

Environ 200
personnes ont participé à la compétition, courant de l'école primaire du village
de Guitrozon à la place publique de la ville de Duekoué. » 




 




Sortie de crise


 La question des grades des
FN tranchée




L'inter – « 
Selon
Jeune Afrique, des solutions ont été trouvées aux cas de 400 officiers et
sous-officiers s'agissant de l'harmonisation des grades. Dans sa dernière
édition du 18 au 31 octobre 2009, le confrère rapporte que la Commission mixte
mise sur pied pour réfléchir sur la question est parvenue à trouver un terrain
d'entente pour le cas de ces 400 officiers et sous-officiers, issus aussi bien
des Forces nouvelles que des Forces de défense et de sécurité (Fds). Les
militaires des deux armées sont donc parvenues, après moult tractations, à vider
le contentieux relatif à la question des grades. La balle est désormais dans le
camp des politiques, en l'occurrence du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. C'est
lui qui doit entériner cette mesure arrêtée de commun accord par les deux
parties, en prenant un décret. Mais ce décret se fait encore attendre. Selon des
indiscrétions, le président de la République ferait traîner les choses, le temps
d'y voir un peu plus clair dans les implications financières de cette mesure
d'harmonisation des grades. Du côté de la rébellion, on attend avec impatience
ce décret, qui viendra valider des grades que le secrétaire général des Forces
nouvelles, Guillaume Soro, avait attribués à certains de ses soldats. Outre la
question des grades, les militaires sont également convenus que le redéploiement
des brigades mixtes du Centre de commandement intégré (Cci) soit retardé jusqu'à
deux semaines avant la tenue de l'élection présidentielle. C'est la parade
trouvée pour faire face aux difficultés financières qui ont freiné le
déploiement des 8 mille éléments du Cci, qui avaient commencé à prendre forme,
dans la perspective de la présidentielle de novembre 2009. Quant à
l'encasernement des soldats de la rébellion qui avaient été suspendu, faute
d'argent, il va certainement reprendre dès l'achèvement des travaux de
réhabilitation des sites, prévu pour la fin de ce mois d'octobre. Comme quoi,
les choses bougent également chez les militaires. »




 






Ce que prépare le camp présidentiel




L'inter  –
« Après
le dépôt de candidature de leur champion, le président Laurent Gbagbo le
vendredi 16 octobre dernier, et la présentation officielle de son directeur
national de campagne, en la personne du docteur Issa Malick Koulibaly, la
machine électorale du candidat de la refondation est fin prête pour se déployer
sur le terrain. Avant cela, l'équipe commando composée par le directeur national
de campagne sera présentée demain mercredi 21 octobre 2009 à la nation
ivoirienne... La Majorité Présidentielle est en train de bâtir sa stratégie autour
des potentialités humaines dont elle regorge. En plus du candidat Laurent Gbagbo
lui-même, son épouse Simone Ehivet, le président de l'Assemblée nationale,
Mamadou Koulibaly, le président du Front Populaire Ivoirien, Pascal Affi N'guessan,
le président du Conseil Economique et Social, Laurent Dona Fologo seront en
première ligne de cette campagne électorale qui s'annonce enflammée...L'objectif,
c'est qu'en un seul week-end, plusieurs départements soient parcourus
simultanément par Laurent Gbagbo et ses lieutenants. '' Ce sera une campagne
organisée, où une utilisation efficace de nos forces sera faite pour la conquête
d'électeurs '', note notre source. Cette stratégie sera achevée par l'apport de
tous les directeurs de campagne, les leaders d'association et autres mouvements
de soutien qui seront des relais du message de la campagne dans les différentes
localités du pays. »




 






Ado répond à Gbagbo




Soir Info – « Suite
aux propos du chef de l'état Laurent Gbagbo, qui affirmait, il y a quelques
jours que « le désarmement se fera après les élections... », le président du
Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara (Ado), a indiqué
être « surpris » par cette déclaration. C'était le dimanche 18 octobre à son QG,
lors de la conférence de presse marquant la fin de sa tournée dans la région du
Zanzan. Parlant du président de la République, Ado a dit que c'est « un recul ».
Exprimant son inquiétude face à la déclaration du chef de l'Etat, Ado a laissé
entendre : « s'il lui (Gbagbo, Ndlr) arrive de remporter les élections, ce dont
je doute fort, il envisagerait à nouveau la force, et c'est ce que nous avons
toujours reproché à Gbagbo ». Pour le président du Rdr, l'accord politique de
Ouagadougou (Apo) a indiqué la voie à suivre. Il a parlé du cantonnement des
ex-combattants et de la mise en place du Centre de commandement intégré (Cci),
qui devraient avoir lieu bien avant les élections. Celui qui sera à sa première
élection présidentielle en Côte d'Ivoire, s'est interrogé sur les raisons qui
ont bien pu pousser le président de la République à tenir de tels propos.
« J'ose croire que ça été un lapsus de sa part », a-t-il dit, avant d'ajouter
que « si c'est la position du chef de l'Etat, alors c'est inquiétant ».
Concernant les élections, Alassane Ouattara a rappelé que son parti et lui sont
tenus par ce que dit la Commission électorale indépendante (Cei). Il a fait
remarquer que le Rdr s'en tient à la date du 29 novembre. « Nous n'avons pas de
plan B », a-t-il dit, estimant que la Cei continue d'affirmer qu'elle est
capable de tenir cette date. [...] ».




 




Les candidats mettent
la pression




Soir Info  – « A
moins de quarante jours du premier tour de l'élection présidentielle, les
prétendants au poste de président de la République ne font pas baisser la
pression. Des « marcoussistes » aux autres candidats, tous sont lancés dans la
pré-campagne à travers meetings et autres actes politiques majeurs. Le vendredi
16 octobre 2009, Laurent Gbagbo se rendait au siège de la Commission électorale
indépendante pour le dépôt de sa candidature. [...]La pression a dès lors
commencé à s'accentuer sur les hommes de la Commission électorale indépendante
et sur l'ensemble des acteurs impliqués dans la préparation du scrutin. Le défi
à relever de leur part serait de tenir l'élection comme prévu au 29 novembre
2009. Là encore, il ne manque pas de leaders pour faire pression sur la CEI et
les autres structures. Aussi bien Alassane D. Ouattara qui achève une tournée
dans le zanzan que Henri Konan Bédié qui, le week-end dernier, communiait avec
les militants de Port-Bouet, tous misent sur une élection le 29 novembre 2009.
Francis Wanga Wodié, autre candidat sérieux au scrutin présidentiel, ne supporte
pas l'idée d'un nouveau report de la présidentielle. « Ce serait se foutre des
Ivoiriens », estime l'ancien ministre qui se trouvait, samedi dernier, à
Songon-Agban pour une rencontre avec les populations. Incisif, le candidat du
parti ivoirien des travailleurs a évoqué la responsabilité du chef de l'Etat en
cas de report de la présidentielle. « C'est le président de la République sur
proposition de la CEI » qui a fixé la date des élections, a défendu Wodié à
Songon-Agban. Plus on s'approche du 29 novembre 2009, moins les candidats à
l'élection paraissent disposés à cautionner un nouveau report du scrutin
présidentiel. »