Processus électoral - la CEI et l'ONUCI font le point
Le Jour plus – « Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a reçu lundi au siège de l'Opération des nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé. Au cours de la rencontre, M. Choi a encouragé M. Mambé à poursuivre ses initiatives en vue de faire démarrer les opérations d'identification. Il lui a réitéré la disponibilité de l'ONUCI de poursuivre son appui multiforme en vue de permettre à la CEI d'exécuter son mandat dans les meilleures conditions pour tenir les élections comme prévu. A l'issue des discussions, M. Mambé a déclaré à la presse être venu faire le point de l'évolution du processus électoral au chef de l'ONUCI et évoquer avec lui les actions immédiates programmées pour mener à bien ledit processus. C'est ainsi qu'il a annoncé la visite prochaine de la CEI sur le terrain. « Cette visite de terrain sera essentiellement consacrée à l'examen de tous les travaux réalisés dans les centres de coordination qui vont recevoir les données émanant des centres de collectes pour l'enrôlement des électeurs », a expliqué M. Mambé qui a ajouté que cette opération serait réalisée avec le concours de l'ONUCI et de sa Division de l'Assistance Electorale, en présence de tous les acteurs ivoiriens et des opérateurs techniques partenaires du processus. Par ailleurs, le patron de la CEI a levé les doutes et s'est montré optimiste quant au respect de la date du 30 novembre 2008. « Rien ne bloque l'identification et la date du 30 novembre est tenable, tant sur les aspects technique que juridique ». Il a dit se fonder sur des éléments techniques comme la durée de l'enrôlement qui devrait se faire dans un délai raisonnable. Pour ce qui est de l'aspect juridique, M. Mambé a révélé qu'une requête avait été introduite auprès du Gouvernement afin d'obtenir les amendements nécessaires. Il a rappelé que ces amendements concernaient plusieurs textes dont le contenu porte sur la configuration définitive du processus au plan juridique et du mécanisme de mise en œuvre. »

Robert Mambé a propos du processus électoral : « rien ne bloque l'identification »
L'Intelligent d'Abidjan – « Le président de la CEI Robert Mambé Beugré a été reçu en audience par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, YJ Choi au siège de l'ONUCI. A sa sortie d'audience, le président de la CEI a dit être venu faire le point de l'évolution du processus électoral au représentant de Ban Ki-moon en Côte d'Ivoire. Tout en évoquant avec lui les actions immédiates programmées pour mener à bien ledit processus. S'agissant des élections, Robert M. Beugré a affiché un sentiment d'optimisme quant au respect de la date du 30 novembre. « Rien ne bloque et la date du 30 novembre est tenable, tant sur les aspects techniques que juridiques » (...) Choi, a pour sa part, encouragé Mambé à poursuivre ses initiatives en vue de faire démarrer les opérations d'identification, tout en lui réitérant tout le soutien de l'ONUCI. »

Identification nouvelles carte d'identité - le mode opératoire présenté aujourd'hui
Nord Sud – « Le programme de sortie de crise va franchir une étape importante avec le recensement électoral. L'enrôlement devrait débuter d'ici la mi-septembre selon une source bien informée. La totalité du matériel de Sagem est arrivé par bateau à Abidjan depuis quelques jours. C'est désormais la course contre la montre pour l'installer afin que débute les opérations sur le site central à Abidjan et les 70 sites repartis sur le territoire national. En attendant la primature engage la phase de sensibilisation de ce rendez-vous capital. Les services Guillaume Soro organisent à partir d'aujourd'hui à Abidjan un atelier dit : d'information sur l'identification générale des populations et le recensement électoral. » Il s'agira entre autre d'instruire les partis politiques, la société civile et les médias sur les modalités d'établissement et de délivrance des titres d'identité et des cartes d'électeurs. [...] ».

Graves menaces sur le processus de paix - le FPI veut assassiner Soro
Menaces sur l`élection présidentielle : Un mauvais coup contre Soro en vue
Le Nouveau réveil – « Le Premier ministre Soro Guillaume se trouve de nouveau dans le viseur des tueurs à gage. Après l`attentat manqué contre sa personne en juin 2007, une autre tentative d`atteinte à son intégrité physique est en vue. Selon des sources hautement fiables, le plan est déjà concocté et l`opération est prévue dans la période du 12 au 17 septembre 2008. Les mercenaires recrutés pour exécuter le Premier ministre Soro sont réputés très connus du sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB. Toujours selon les mêmes sources, les tueurs sont en étroite collaboration avec des hommes politiques que l`élection présidentielle n`arrangerait pas. Opposés à la sortie de crise et qui redoutant la perte du pouvoir par les urnes, ces politiciens mettraient tout en œuvre en ce moment pour liquider le Premier ministre Soro Guillaume. "A quelles fins ?" S`interroge-t-on. Le mobile étant connu de l`opinion à savoir empêcher par tous les moyens la tenue de l`élection présidentielle, reste le scénario que voici. Si le secrétaire général des Forces nouvelles tombait, on tentera de récupérer le "deal" pour porter l`estocade à des hommes politiques inscrits sur une liste noire. Dès lors, on va capturer les "tueurs" qui, à leur tour, se chargeront de dénoncer, à tort, les soi-disant commanditaires, des personnes ressources d`un parti politique qui déplace les foules en ce moment et déchaîne les passions. Or le seul parti actif sur le terrain et capable de gagner l`élection présidentielle c`est le PDCI. Sur leur lancée, les comploteurs, à en croire ces mêmes sources indubitables, envisagent de faire arrêter les ministres Kakou Guikahué et Ouassenan Koné qui sont à présent la force de frappe du PDCI. Car le premier mobilise et se trouve être originaire de la région du Fromager, tandis que le second représente une sorte de caution sécuritaire et de mental de fer. En s`attaquant à ces hommes forts, on affaiblit le parti sexagénaire. Entre-temps, la disparution de Soro va mettre fin à la rébellion. De même, le RDR sera tué dans l`œuf avec l`audition, voire l`expédition à la Maca, du ministre Amadou Gon, directeur de campagne d`Alassane Ouattara, président et candidat du RDR à la présidentielle prochaine. Quant à l`UDPCI, on demandera des comptes à son président Mabri Toikeusse sur un certain nombre de questions de gestion des différents ministères qu`il a occupés. C`est de cette façon que les bénéficiaires et les véritables commanditaires de l`opération comptent décapiter physiquement et moralement leurs adversaires politiques. Aux dernières nouvelles, des hommes déclarés proches de IB ont confirmé l`opération "kamikaze" tout en annonçant la participation d`un officier belge. Ce dernier, en qualité de barbouze, prendra la tête du commando pour conduire l`opération dont la finalité est d`empêcher la sortie de crise par les élections. L`opinion nationale et internationale est prise à témoin. »

Soro veut faire un réaménagement
L'inter – « Nos sources sont formelles, un réaménagement est imminent au sein des Forces nouvelles. Le secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Soro, a décidé de faire le grand ménage, pour remettre de l'ordre au sein de la rébellion en proie à la chienlit. C'est que depuis quelques semaines, le locataire de la Primature a le sommeil troublé, avec les convulsions en cascade qui se sont emparées de la ville de Bouaké, capitale de l'ex-rébellion, du fait des soldats mécontents. De sources informées au sein du secrétariat général des Forces nouvelles, Soro a décidé de se débarrasser de ses hommes de main qu'il accuse aujourd'hui de ne plus maîtriser le terrain. En effet, ces derniers sont soupçonnés par le leader de ce mouvement armé de pactiser avec l'adversaire au regard de la complaisance manifeste qu'ils affichent dans la gestion des affaires, en zone ex-assiégée. « Aujourd'hui, le Premier ministre se rend compte que le secrétariat général est miné par des infiltrés et autres brebis galeuses qui se battent pour leur propre positionnement plutôt que pour tout autre chose », nous a confié hier notre interlocuteur qui a requis l'anonymat. Selon ses confidences, le Premier ministre a été conforté dans sa position, quand au lendemain de la cérémonie organisée par des communautés vivant à Bouaké pour lui apporter leur soutien après le soulèvement des soldats démobilisés, survient un autre mouvement d'humeur des ex-combattants volontaires de l'armée nouvelle (Van) pour dénoncer la mort de deux des leurs. C'est la goutte d'eau qui a débordé le vase. Depuis lors, l'enfant terrible de la rébellion ronge ses freins. Il a décidé de mettre au pas ceux de ses lieutenants qui n'ont plus autorité sur les « garçons ». En disant cela, il garde la hiérarchie militaire dans la ligne de mire. Dans ce réaménagement imminent, des officiers généraux et supérieurs pourront perdre leur place. Mieux, la création d'unités spéciales pour renforcer la sécurité en zones Forces nouvelles et prévenir d'éventuels débordements à quelques mois des élections générales est à l'ordre du jour au niveau du secrétariat général des Fn. Selon nos informateurs, une réunion de recadrage entre Guillaume Soro et les chefs de guerre est annoncée pour le samedi prochain. [...] ».

Des mouvements bizarres au commissariat de Gagnoa
Le Nouveau réveil – « Depuis 48 heures, il se passerait bien de choses bizarres à la police de Gagnoa. Selon nos sources, des policiers procéderaient à des rafles systématiques de jeunes dans la capitale du Fromager, ville natale du chef de l'Etat ivoirien, Laurent Koudou Gbagbo. A ces jeunes raflés, poursuivent nos sources, des feuilles seraient remises. Qui sont aussitôt remplies et récupérées ensuite par les policiers. Il s'ensuit une opération dont eux seuls en sauraient le sens et l'objectif final. Car, les raflés, automatiquement libérés, les feuilles sur lesquelles figurent des informations sur certainement l'identité et autres éléments les engageant, feraient l'objet d'un convoi direct vers le palais présidentiel. Pourquoi ces mouvements si suspects à Gagnoa ? Il nous est difficile de savoir. Toutefois, cette opération pue le mauvais acte. Et il serait sage d'y ouvrir les yeux. »

Menace d'attaque sur Abidjan - Alerte rouge dans les casernes- les forces spéciales en alerte maximale
Nord Sud – « La tension est remontée hier à Abidjan. Le commandant des Forces terrestres, colonel Adou Akaffou Julien s'est rendu à la place d'arme du 1er bataillon du camp d'Akouedo dans la journée. Selon une source militaire, l'officier supérieur a informé ses hommes de l'imminence d'une attaque à Abidjan. Il leur a donc demandé une extrême vigilance et d'être en alerte maximale....La mise en alerte des différente force est consécutive a une information livrée par les services de renseignements de la présidence. Celle-ci-fait état de la présence dans la capitale de plusieurs hommes prêts à passer à l'action dans les jours prochains. Il n'y a certes pas de précision sur leur nombre, leur organisation et leur capacité de nuisance. Mais la menace est prise très au sérieux du côté du palais qui préfère mettre en branle sa force de réaction rapide pour parer à toute éventualité....Il faut rappeler que les casernes étaient déjà quelque peu sous tensions à cause de la question des arriérés des primes de guerre. [...] ».