REVUE DE PRESSE DU MARDI 1ER DECEMBRE 2009

1 déc 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 1ER DECEMBRE 2009





Nouvelle page 1








Les populations de
Blé (Divo) invitées à contribuer à l'instauration d'un environnement électoral
apaisé




Divo, (AIP)-

« Le Bureau de l'information publique de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI)-Divo, a appelé, vendredi, les populations de Blé, département
de Divo, à faire à ce que les élections à venir se déroulent dans un
environnement apaisé. "La Côte d'Ivoire a besoin de paix pour reprendre sa
marche vers le développement. Cette paix passe nécessairement par les élections.
Vous devez donc tout mettre en œuvre, afin que ces élections de sortie de crise
se passent dans un climat apaisé", a déclaré M. Samy Passalet du Bureau de
l'Information publique de l'ONUCI à Divo. [...] Ses propos ont été appuyés par la
coordinatrice des bureaux de l'ONUCI dans le secteur ouest, Diane Pezzini, qui a
également invité les populations de Blé à s'inscrire résolument dans le
processus de sortie de crise et à collaborer étroitement avec les agents
onusiens dont "la mission est strictement d'accompagner les autorités
ivoiriennes sur le chemin de la paix". »




 




L'Onuci exporte son
expérience




Nord Sud–
« L'ONUCI
a été visiblement bien inspirée de choisir le sport comme moyen de promotion de
la paix. [Sa démarche a été présentée lors du] 3ème Forum
international Peace and Sport qui s'est tenu du 25 au 27 novembre dernier à
Monaco. Lequel a lancé un vibrant appel en faveur de l'utilisation du sport
comme outil de prévention de résolution de crise pour une paix durable. »




 








Date de la prochaine élection présidentielle - Beugré Mambé :
"Nous avons un schéma en place"
 




Notre Voie   - «Le
ministre de la Défense Amani N'Guessan, le chef d'état-major des FANCI, le
Général Phillipe Mangou, celui des FAFN, Soumaïla Bakayoko et le président de la
Commission électorale indépendante (CEI), Beugré Mambé ont été reçus hier, en
audience, par le Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, au Palais présidentiel, au
Plateau. L'objectif de cette rencontre était, selon le Président de la CEI de
«faire le point du processus électoral dans sa phase d'affichage des listes et
de tous les mécanismes de sécurisation qui est en cours». M. Mambé qui faisait
office de porte-parole a rassuré sur la volonté de sa structure à aller dans le
sens de la tenue des élections présidentielles. Il a rappelé que la tenue du
prochain scrutin présidentiel passe par des étapes obligatoires qui, elles-
mêmes, déterminent la fixation de la date. Il a parlé de quatre étapes. «Il faut
faire la conjection de plusieurs segments. Premier segment, la gestion du
contentieux, deuxième segment, la gestion de la production des listes et de la
production des cartes ; troisième segment, le temps de distribution des cartes
d'électeurs ; quatrième segment, le temps de la campagne électorale. Conclusion,
vous avez la date des élections. On a déjà un schéma en place, mais on attend
d'avoir tous les ingrédients pour l'annoncer, pour le proposer au gouvernement
qui va prendre un décret connexe», a-t-il expliqué. Le président de la CEI s'est
montré peu prolixe sur le volet sécuritaire devant sécuriser tout le processus
électoral. Il a simplement annoncé que «des mesures ont été arrêtées pour
renforcer le dispositif et permettre que tout cela se passe dans la paix».
Devant la volonté des journalistes d'en savoir plus, M. Mambé a lancé : «Je
n'insiste pas sur cette question parce que c'est une question de sécurité». Par
ailleurs, il a appelé la population à s'inscrire dans la dynamique de la
révision de la liste électorale provisoire parce qu'il n'y aura pas de
prorogation après les 38 jours fixés par la CEI. «Il n'y aura pas de
prorogation. La loi ne permet pas de prorogation. 30 jours pour traiter le cas
des personnes qui se présentent. Pour le dernier qui se présente le 31ème jour
(...) nous avons huit jours pour régler la question qui le concerne avec le
magistrat », a-t-il dit. Le président Mambé a fait le point des difficultés pour
ce qui est de la liste provisoire et s'est voulu rassurant quant à la façon dont
il faut procéder pour les résoudre. « Nous avons, a-t-il expliqué, remarqué que
les points essentiels concernent les articulations sur les noms, ensuite
certaines personnes qui n'ont pas été retrouvées sur les fichiers historiques,
nous avons des données sur le terrain qui permettent de commencer à trouver des
solutions. Et nous avons aussi remarqué que les réclamations portent sur les
changements de lieux d'enrôlement. Il y en a qui ont pu se faire enrôler à
certains endroits mais qui ne trouvent pas leur nom. Nous avons des solutions.
On leur explique comment il faut procéder. Nous le faisons avec beaucoup de
sérénité».
 




 




La sécurisation
au cœur des débats




Fraternité Matin
 – « 
Le
Président de la république, Laurent Gbagbo et les acteurs du processus électoral
se sont concertés, hier au palais du plateau. [...]




Le président de la
Commission électorale indépendante (CEI) Robert Beugré Mambé, a certes dit que
la réunion du palais présidentielle, hier en début de soirée, a évoqué la
question sécuritaire du processus électoral. Mais il n'a pas voulu en dire
davantage aux journalistes. Cependant, des sources proches du dossier révèlent
que c'est bien ce sujet qui a été au cœur des débats entre le Chef de l'Etat et
les principaux acteurs dudit processus. D'autant que la réunion du Cadre
permanent de concertation(CPC) les 3 et 4 décembre à Ouagadougou. Et la
sécurisation des élections, qui est aussi importante que la liste électorale, a
besoin d'être élucidée. De sorte que la rencontre de la capitale burkinabé ait
une lisibilité des plus claires sur le sujet afin de donner des directives
précises aux militaires qui s'en chargent. En tout état de cause, selon nos
informateurs, les militaires chargés de la sécurité du processus, notamment le
Centre de Commandement intégré (CCI), ont ouvertement demandé au président de la
CEI et à son équipe le plan de sécurisation qu'il voulait adopter. Mais la
question de fond reste celle relative aux moyens matériels à mettre à la
disposition des hommes en tenue pour le travail que l'on leur demande de faire.
Ce n'est un secret pour personne, les listes électorales provisoires qui
viennent d'être affichées sont à la portée de tout venant dans la plus part des
localités. Puisqu'elles ne sont pas sécurisées par la présence de gendarmes,
policiers ou militaires. De sorte que certaines affiches ont déjà fait les frais
de l'incivilité de vandales dans la commune de Bouaké. »




 




Des listes
électorales provisoires arrachées à Bouaké




Fraternité Matin
 – « 
Des
listes électorales provisoires ont été affichées dans la Vallée du Bandama le 23
novembre dernier. Et une semaine après le début de cette opération, au niveau du
contentieux,400 à 500 cas ont été traités en moyenne par l'ensemble des 36
commissions électorales indépendante locales (CEL).(...)Par ailleurs ,quelques
personnes ont arraché une partie des listes électorales provisoires dans
certains quartiers tels que Djanmourou et Soukoura. Cela pose le problème de la
sécurité desdites listes électorales. Mais sur la question, Bamba Yacouba a
déclaré que la sécurité des listes électorales provisoires a été confiée aux
commissions locales. A leur tour, elles ont fait appel aux forces de l'ordre qui
sont présentes en raison d'au moins 5 éléments dans chaque centre de collecte.
Néanmoins, le superviseur de la CEI de la région de la vallée du Bandama a tenu
à rassurer les pétitionnaires qu'il existe une copie des listes électorales
provisoires au niveau de chaque commission locale.




 






Alassane Dramane Ouattara (président du Rdr) à Grand-Lahou :
"Nous exigeons l`élection présidentielle pour le début de l`année prochaine"
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
Alassane
Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr) et candidat
officiel à l'élection présidentielle prochaine, a animé un important meeting
politique hier lundi 30 novembre au stade Henri Konan Bédié de Grand-Lahou (Sud
ouest d'Abidjan). [...] A cette occasion, le candidat des républicains a déploré
cet énième report de l'élection présidentielle, avant d'exiger une période pour
le choix de la prochaine date. "Nous allons exiger que les élections se tiennent
au début de l'année prochaine courant janvier-février. Ils ont encore réussi à
retarder les élections ! Mais nous allons nous rendre dans deux jours à
Ouagadougou pour le Cpc (Cadre permanent de concertation). Tchoco tchoco, nous
aurons les élections. Elles auront lieu dans quelques semaines comme l'a promis
la Commission électorale indépendante ! Cette élection est importante. C'est
l'unique opportunité de choisir librement notre président de la république.
Qu'on arrête de dire qu'on est prêt alors qu'on n'est pas prêt ! Qu'on arrête de
nous distraire !" a-t-il martelé [...] ».




 






Djédjé Mady : « Il faut fixer une date qui tienne
compte des réalités »




L'inter  – "A
propos de la liste électorale qui vient d'être affichée, comment est-ce que le
PDCI voit l'issue de ce contentieux par rapport aux délais fixé par la CEI ?




Nous pensons que le
délai de 38 jours est largement suffisant pour que toutes les anomalies sur les
résultats de l'identification puissent être prises en compte par la Sagem, pour
que les corrections soient apportées. Parce que dans le contentieux, on a
plusieurs éléments, à savoir, les fautes de saisie qu'il faut corriger, les
omissions des gens qui ont été identifiés et qui on leur récépissé, mais dont on
ne retrouve pas les noms sur les listes qui sont affichées. Je pense que tout
cela devrait pouvoir tenir dans le délai que nous nous sommes assigné.




 




Si jamais le
délai n'est pas tenu, que ferait le PDCI ?

On fera toujours la même chose. Il faut bien tenir un délai un jour. Il ne faut
jamais partir au départ en disant que ça ne sera pas fait. Sinon, rien ne sera
fait dans ce monde. Nous pensons que le délai est suffisant pour qu'il soit tenu
et qu'au premier jour du mois de janvier, on aura couvert les 38 jours pour
qu'on puisse, 15 jours après, nous présenter des listes définitives. Rien ne
devrait en principe justifier que les 38 jours soient insuffisants. Même si
aujourd'hui de façon officielle, il n'y a pas un autre décret pour annoncer une
nouvelle date.




 




Du côté du PDCI,
est-ce qu'il y a une date en tête ?




Il ne faut plus
fixer des dates de principe. Il faut fixer une date qui tienne compte des
réalités, des actions à amener, pour qu'enfin la date qui va être fixée, soit
respectée.




 




Face à ces
réalités, si on demandait au PDCI de proposer une date ?




Puisque je ne sais
pas ces réalités, alors je ne peux pas proposer de date. Pour faire une
proposition de date, il faut que les techniciens puissent nous dire de combien
de temps ils ont besoin effectivement pour mener à terme l'établissement de la
liste définitive, l'impression des cartes d'identité, des cartes d'électeurs et
leur distribution. N'ayant pas ces éléments, je ne peux pas faire de proposition
de date. Je souhaite simplement que la prochaine date qu'on va fixer tienne
compte de ces impératifs, et quand elle sera fixée, qu'elle soit respectée.
Donc, la question de la date n'est plus un sujet politique ? Je crois que dès le
début, c'est ce qui a été dit. Que c'est pour des raisons techniques que nous en
sommes là. Donc, que les techniciens nous disent quand est-ce que les choses
peuvent être possibles.




Le président du
RDR souhaite que l'élection se déroule en janvier 2010. Qu'en pensez-vous ?

Si ce que je dis rentre dans cette fourchette, pourquoi pas ? [...]




 








Reports successifs de l`élection présidentielle : Que cache le
comportement de la Cei ?
 




Le Nouveau
Réveil  – « [...]

Pourquoi les responsables de la Cei ne disent-ils pas la vérité
aux Ivoiriens sur ce qui se passe réellement ? Qui bloque l'avancée du processus
devant permettre l'organisation de l'élection ? Qui fixe la date de l'élection
présidentielle ? La Cei doit avoir le courage de répondre à ces questions.
Aujourd'hui, c'est Blé Goudé qui menace en faisant croire que c'est la Cei qui
prolonge indéfiniment la souffrance des Ivoiriens. : " Nous exigeons que la Cei
décide très rapidement d'une nouvelle date de la présidentielle. Une date qui ne
doit pas excéder trois mois. Nous n'accepterons plus une date qui va aller
au-delà de cette période. Nous ne voulons plus que la souffrance des Ivoiriens
se prolonge... le président Laurent Gbagbo veut aller vite aux élections... " A-t-il
affirmé dans les colonnes du quotidien gouvernemental. Si ce n'est pas
malheureux ! Si ce n'est pas proprement comique ! Quand on sait que c'est
d'abord la première dame qui, avant tout le monde, sans être membre de la Cei, a
déclaré que la date du 29 novembre ne serait pas tenue avant que son époux le
président ne la rejoigne pour dire : " S'il n'y a pas d'élection le 29 novembre,
ça fait quoi ? ". En effet, le 29 novembre, c'était avant-hier. Il n'y a pas eu
d'élection et il n'y a rien eu. Cela fait trois fois que le président annonce
avant la Cei, le report de l'élection présidentielle. Mais à la Cei, on continue
de faire comme si c'était normal que celui ou ceux qui n'ont pas décidé de la
date de l'élection, annoncent son report. C'est peut-être pour nous faire
comprendre qu'en réalité, on ne décide de rien là-bas. [...] ».




 








Fixation de la date de la présidentielle en Côte d'Ivoire :
Gbagbo présente un autre schéma au Conseil des ministres




Le Nouveau
Réveil  – « 
"[...] 
Ce jeudi, les cinq acteurs majeurs de la crise ivoirienne se retrouveront une
fois de plus à Ouagadougou, en présence du facilitateur Blaise Compaoré, pour
faire le constat de leur échec et prendre de nouvelles résolutions dont eux
seuls savent si elles seront respectées ou non. Le 29 novembre avorté, tout le
monde est à présent braqué sur cette réunion du Cpc. On scrute l`horizon du côté
de Ouaga d`où nous viendra, on l`espère, une nouvelle date des élections. [...]
Quant à la Cei, il faut dire que malgré sa bonne volonté, ses marges de
manœuvres restent réduites pour ne pas dire tributaire du pouvoir exécutif. La
Cei n`est pas aussi indépendante qu`on pourrait le croire, elle n`est pas dotée
d`une autonomie financière qui pourrait lui permettre de financer ses activités
dans les timings fixés par le chronogramme. [...] Au cours du dernier conseil des
ministres, le chef de l`Etat a laissé entendre que c`est seulement après ses
visites d`Etat, qui ne sont pas encore terminées, qu`il fera un rapport au
Conseil constitutionnel qui statuera alors sur la possibilité ou non d`organiser
l`élection présidentielle. "Aussi, à l`issue de ces visites d`Etat, dans les
régions suscitées, le président de la République, conformément à la
constitution, fera un rapport au Conseil constitutionnel qui statuera sur la
possibilité de l`organisation des élections" indique le communiqué du conseil
des ministres du 26 novembre. Si l`on comprend bien, on peut avoir une liste
électorale propre, déployer tout le dispositif électoral mais tant que Gbagbo
n`a pas fini avec ses "visites d`Etat" et saisi le Conseil constitutionnel de
son cher ami Yao N`dré pour lui dire ok, on peut y aller, on va devoir encore
attendre. Il faut en effet se rappeler qu`en octobre 2005, le Chef de l`Etat
avait saisi par courrier le Conseil constitutionnel dirigé alors par, le juge
Yanon Yapo pour lui signifier sur la base des articles 34 , 38 et 48 de la
constitution que le pays étant coupé en deux et occupé par une bande armée, il
était impossible d` organiser les élections. Bien entendu, le Conseil
constitutionnel a déclaré cette saisine régulière en la forme et dans le fond "
l`atteinte à l`intégrité territoriale est établie et le déroulement normal des
élections compromis " Dès lors quel sens accorder à ces réunions du Cpc dont les
recommandations seront mises encore sous le boisseau ? Bédié et Ouattara
peuvent-ils continuer à participer à ces rencontres sans exiger des garanties
particulières ? Parce que jusque-là, les recommandations non contraignantes de
Ouaga n`ont pas permis d`atteindre les vrais objectifs. Il ne faut aussi pas
oublier que récemment, YAO-Ndré a publiquement pris position pour le désarmement
avant les élections. A l`instar de la dernière convention du FPI à Yamoussoukro.
Des surprises, on pourrait en avoir après la liste électorale définitive .Car en
fin de compte, c`est Gbagbo et YAO-Ndré qui décident. »




 




Le PNUD
forme le GTRRA et les forces ivoiriennes au leadership





Yamoussoukro, (AIP)-

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) tient de lundi à
mercredi à Yamoussoukro, un atelier de formation sur le renforcement du
leadership militaire et la consolidation de la paix en Côte d'Ivoire. Cet
atelier de formation réunit une quarantaine de participants issus du Groupe de
travail sur la restructuration et la refondation de l'armée (GTRRA), des
officiers des états-majors des forces ivoiriennes (FDS et FAFN) et les officiers
en charge des différentes cellules du Centre de commandement intégré (CCI). Il
vise à offrir un cadre de concertation et d'échanges aux officiers des deux
Forces sur le processus de sortie de crise et les responsabilités de chacun,
d'élargir et diversifier le champ de compréhension des participants sur les
impacts de leurs décisions à travers des simulations et une mise en perspectives
des dynamiques de résistance et des obstacles à la consolidation de la paix en
Côte d'Ivoire. Il s'agit aussi d'améliorer les capacités communicationnelles et
décisionnelles des officiers desdites Forces à travers une étude des techniques
avancées de prise de décisions, d'élaboration de consensus et de communication
et enfin de consolider les approches des participants pour une meilleure
application des techniques avancées de résolution conjointe de problèmes,
associée à un plan d'action en vue d'accélérer l'intégration des forces armées
ivoiriennes.





L'atelier de formation  s'est ouvert en présence de M. Alain Donwahi, conseiller
du Premier ministre.