REVUE DE PRESSE DU MARDI 18 JUIN 2013
L'ONUCI instruit Olodio sur une paix durable
L'Expression –
Les populations du village d'Olodio, à 490 km au Nord-ouest
d'Abidjan, ont participé à une rencontre intercommunautaire sur la consolidation
de la cohésion sociale pour une paix durable. Une centaine de personnes issues
de toutes les communautés ont pris part aux échanges organisés par l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire dans ce village.
Audience du 1er ministre : 2 délégations des Nations-Unies reçues, hier
Le Nouveau Réveil - Deux délégations, l'une du comité consultatif de l'union
interparlementaire (UIP) pour les Affaires des nations unies et l'autre de la
Banque mondiale ont été reçues hier, en audience par le chef du Gouvernement, le
1er ministre Daniel Kablan Duncan. Au sortir de sa rencontre avec le 1er
ministre Duncan, le directeur des opérateurs de la Banque mondiale en côte
d'ivoire, Madani Tall a confié à la presse qu'il y a conduit une délégation pour
faire le retour d'une tournée de large consultation sur la question du genre
menée le mois dernier, avec des partenaires un groupe de femmes leaders. Il a
assuré que le Premier ministre a donné des assurances sur la question. «Le
Premier ministre nous a rassuré par rapport à la détermination du gouvernement
devant cet agenda important relatif à la femme» a dit Madani Tall qui
annonce l'organisation d'un atelier pour valider le rapport de ladite mission.
Mais avant, Mélégué Traoré, président de la commission qui conduisait, quant à
lui, la délégation de l'UIP, a dit être venu visiter la côte d'ivoire afin de
discuter avec les autorités et apprécier ce que les nations unies font sur le
terrain. Notamment l'interaction entre le parlement, les agents des nations
unies et le gouvernement. Et surtout voir l'expérience d'un pays qui est en
train de sortir de crise, qui se reconstruit et qui essaie d'édifier la
réconciliation nationale.
Situation sécuritaire en Côte d'Ivoire: L'embargo sur les armes bientôt levé
Le Patriote -
La communauté internationale a désormais une meilleure compréhension de la
situation sécuritaire de la Côte d'Ivoire et semble être disposée à jouer sa
contribution au renforcement de l'indice de sécurité, qui s'est fortement
amélioré depuis la fin de la crise. En effet, l'embargo onusien sur les armes,
qui pèse sur la Côte d'Ivoire depuis 2004, est sur le point d'être levé pour
permettre au pays de se doter d'armes afin d'assurer efficacement la sécurité
des personnes et des biens. L'information a été donnée hier par le secrétaire
général du ministère d'Etat, ministère des Affaires étrangères, Claude Béké, qui
a reçu une délégation de l'Union interparlementaire pour les affaires des
nations unies conduite par Mélégué Traoré. Selon lui, la requête de l'Etat de
Côte d'Ivoire introduite auprès du comité de sanction du Conseil de sécurité de
l'ONU, appuyée par certains pays est en passe d'obtenir satisfaction. «Il y a
un mois nous avons reçu une fiche de questionnaires que nous devons renseigner
pour permettre au comité de sanction du Conseil de sécurité de l'ONU de décider.
C'est un bon signe pour notre pays. Nous avons l'espoir que l'embargo sera
bientôt levé. Votre soutien dans ce sens nous sera très utile», a estimé le
représentant du ministre Charles Koffi Diby. [...]
)
Après la décision de la justice internationale : Des victimes de la crise
post-électorale réclament un procès contre Gbagbo
L'Inter, Fraternité Matin, Soir Info, Le Jour plus, Notre Voie, Le Nouveau
Réveil, LE Patriote -
Des centaines de victimes de la crise post-électorale ont envahi l'esplanade du
Palais de la justice au Plateau, hier lundi 17 juin 2013, pour réclamer un
procès contre l'ancien président, Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale
internationale (CPI). Elles ont protesté contre l'ajournement de l'audience de
confirmation des charges contre Gbagbo, invitant la CPI à prendre en compte la
souffrance des victimes. Le rassemblement a commencé peu après 8h devant le
Palais de justice, sous forte surveillance policière. Aux environs de 10h, la
centaine de manifestants a pris du volume grâce à l'arrivée de nouvelles
victimes, munies de pancartes sur lesquelles l'on pouvait lire des messages
hostiles à l'ancien président. Vers 11h, les victimes entament une marche en
faisant le tour du Palais de justice. (... )
C'est dans ce décor
que le président de l'Alliance pour le changement (APC), le député Soro
Alphonse, initiateur de la manifestation, fait son apparition. (...) Mégaphone en
main, le leader de l'APC fustige la dernière décision de la CPI, non sans
promettre une série de manifestations sur toute l'étendue du territoire national
contre la CPI. A l'en croire, l'objectif de la manifestation du Palais de
justice est de mettre en garde cette juridiction internationale contre une
probable relaxe de l'ancien chef d'Etat. L'orateur a dénoncé la corruption au
sein de la CPI, parce qu'il estime que deux juges ont été achetés par Laurent
Gbagbo. Il a donc invité les victimes à se mobiliser partout en Côte d'Ivoire
pour dénoncer cette situation. «C'est une série de manifestations qui finira à
la CPI. Nous irons tous à la CPI», a-t-il martelé, en substance. Avant de
s'insurger contre le justice internationale en ces termes: «Quelles preuves
supplémentaires la CPI nous demande-t-elle pour un massacre de 3000 personnes?
La CPI veut-elle qu'on mette les corps des victimes dans des avions pour les
envoyer à La Haye? La Cpi a lancé elle-même un appel à témoins et vous,
victimes, avez rassemblé les preuves. C'est à la suite de ces preuves que la CPI
a lancé un mandat d'arrêt contre Gbagbo. A la suite de cela, Gbagbo a été envoyé
à la CPI et il y a eu une audience préliminaire. A l'audience préliminaire, ils
ont dit qu'il y a suffisamment de preuves qui attestent de ce qu'il y a eu crime
contre l'humanité. A partir de ce moment, qu'est ce qui s'est passé pour qu'on
nous renvoie à nos copies et qu'on nous demande des preuves supplémentaires ?
3000 personnes ne suffisent-elles pas pour qu'il y ait un procès ? (...)». Et au
leader de l'APC d'évoquer des interférences politiques dans un dossier qui
relève de la compétence de la justice. «La politique s'est invitée dans le
dossier de la CPI. On n'est plus sur le terrain de la justice mais, sur le
terrain de la pression politique. Si nous ne comprenons pas ça, le danger guette
la Côte d'Ivoire. Si on reste chacun dans sa maison, chacun préoccupé par son
petit pain, il ne faut pas qu'on soit étonné dans les mois qui suivent, qu'on
nous annonce l'atterrissage d'un avion dans lequel il y a un monsieur qu'on
appelle Laurent Gbagbo. Nous avons la responsabilité historique de faire en
sorte que justice soit rendue», a-t-il renchéri. Soro Alphonse a exhorté les
victimes à ne pas se sous-estimer parce qu'à ses yeux, ce rassemblement prendra
de l'ampleur au fur et à mesure. [...]
Insécurité : Des hommes armés de lance-roquettes coupent la route de Bouaké. Un
car accidenté dépouillé
L'Inter, Notre Voie, Le Jour plus, Le Mandat, L'Expression -
4 heures. C'est la durée du calvaire vécu par les usagers de l'axe Bouaké –
Tiébissou qui ont eu le malheur de se trouver peu avant le village de
N'gattadolikro, hier lundi 17 juin, entre 7h et 10 heures du matin. Selon
plusieurs témoins dont des victimes de ce temps noir, une vingtaine d'hommes
lourdement armés d'armes de guerre «notamment des lance-roquettes et des
kalachnikovs», les visages badigeonnés de noir, ont érigé une sorte de barrage
pour dépouiller tous les usagers. Plusieurs cars et camions de transports de
voyageurs et de marchandises, ainsi que de nombreux véhicules personnels, sont
tombés dans le guet-apens des hors-la-loi. «Dès qu'un véhicule rentrait dans
leur périmètre long d'environ 500 mètres, ils (les hommes armés) le prenaient en
sandwich et ouvraient immédiatement le feu sur lui pour l'obliger à s'arrêter.
Après quoi, ils dépouillent aisément les passagers à leur merci», a fait savoir
l'une des victimes, qui a ajouté que de très nombreuses autres victimes ont été
blessées par balles. Un minicar (communément appelé Massa) parti de
Yamoussoukro, tombé vers 8h30 dans l'embuscade des bandits qui ont ouvert le feu
sur lui, s'est renversé, faisant de nombreux blessés parmi les passagers. Les
malfrats ne se sont pas fait prier pour dépouiller les malheureux accidentés,
avant de les tenir prisonniers jusqu'aux environs de 10 heures. Des détachements
de la gendarmerie partis de Yamoussoukro et de Bouaké étant arrivés sur les
lieux. Mais comme s'ils avaient été prévenus de ces arrivées des forces de
l'ordre, les malfrats se sont évanouis dans la broussaille sans qu'ils n'aient
été inquiétés. La veille, c'est-à-dire dimanche après-midi, précisément autour
de 16 heures, des quidams, également armés puissamment, s'étaient signalés de la
même façon dans la même région. Précisément dans la sous-préfecture de Molonou,
entre les villages de Dosakassou et N'dénou, à environ 25 km de Tiébissou. Les
bandits qui ont coupé la route, ont fait de très nombreuses victimes, en
particulier des personnes venues à des funérailles.
Bouaké / Incendie du marché d'indigo : 1 mort, 50 magasins partis en fumée
Le Nouveau Réveil - Hier, lundi 17 juin 2013, lorsque s'apprêtaient les commerçants
à rejoindre leurs domiciles aux environs de 17 heures 40 mn, un violent incendie
s'est déclaré dans le marché situé juste derrière l'ancienne gare stif, la gare
de Gbaka de Dar-es-Salaam. Bilan : 1 mort, 50 magasins détruits et leurs
marchandises parties en fumée. A l'origine de l'incendie, un court circuit parti
d'un magasin de vente d'accessoires de téléphone portable et de réparation. Le
feu s'est ensuite propagé et gagné les autres magasins de bois et de pagne. Les
sapeurs pompiers militaires, appuyés des soldats de l'Onuci venus en renfort,
après plus d'une heure et demie, ont réussi à circonscrire le feu. Nous avons
tenté en vain de vérifier s'il y a eu mort d'homme, mais tous les accès au lieu
sinistré étaient bloqués par les policiers venus mettre de l'ordre.
Réinsertion : L'Addr met 214 ex-combattants à l'école du permis de conduire
Le Nouveau Réveil - 214 ex-Combattants de Man reçoivent depuis ce lundi des cours
pour le per mis de conduire. Il s'agit du démarrage du projet tricycle qui leur
permettra in fine d'avoir un per mis de conduire, un engin, une autorisation de
la mairie et une assurance pour débuter une nouvelle vie. Il leur appartiendra
de fructifier tous ces acquis et quitter la position d'éternels assistés dans
laquelle beaucoup se complaisent depuis qu'ils ont pris les armes pour
participer à la crise armée ivoirienne. «Celui qui ne prend pas au sérieux
ces cours et qui se fait renvoyer ne sera plus pris en compte par l'autorité
pour le désarment, la démobilisation et la réintégration (Addr)», a prévenu
son premier responsable à Man, Poin Irié Williams. Ce pro gramme est le premier
d'une série que l'Addr a pensé pour résoudre définitive ment la question des
démobilisés qui ne ratent aucun prétexte pour perturber la paix sociale à Man.
Poin Irié a souligné que sa structure est consciente des souffrances des
ex-combattants. «Nous assumons le passif de toutes les structures qui nous
ont précédés. Nous sommes conscients de vos dix années de pleurs. Nous allons
commencer aujourd'hui à appliquer nos solutions». Le préfet du Tonkpi,
préfet de Man, Soro Kayaha Jérôme, a invité les ex combattants à prendre très au
sérieux les propositions qui leur sont faites. «Je souhaite que tous les 214
élus suivent les cours effectivement jusqu'au bout. Je veillerai moi même à ce
que le calendrier établi soit exécuté pour que tous vous ayez une occupation
saine».
Simone et Michel Gbagbo, Sangaré Abou Drahame, Aké N'Gbo, etc. : Le sort de 90
prisonniers politiques décidé demain
Notre Voie -
Selon des sources judiciaires proches du Tribunal de 1ère Instance
d'Abidjan-Plateau, une audience sera ouverte demain, mercredi 19 juin 2013,
relativement à 90 prisonniers politiques du régime Ouattara, détenus pour
certains, en liberté provisoire pour d'autres. Au nombre de ces prisonniers
pro-Gbagbo figurent Mme Simone Ehivet Gbagbo ; Sangaré Abou Drahamane ; Pascal
Affi N'Guessan ; Michel Gbagbo ; l'ex-Premier ministre, Gilbert Aké ; l'ancien
ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé et d'autres ministres du dernier
gouvernement du Président Laurent Gbagbo avant son renversement le 11 avril
2011. Si toutes les parties impliquées dans le dossier dont les avocats des
prisonniers politiques se disent prêtes, la chambre d'accusation pourrait rendre
sa décision au terme de l'audience. En d'autres termes, la chambre pourrait dire
si elle confirme ou non les charges portées contre ces 90 personnalités de
l'ancien régime ivoirien. [...]
Violation des Droits humains en Côte d'Ivoire : Le FPI fait la lumière à Amnesty
International
Notre Voie -
Des responsables de Amnesty International de la section ivoirienne ont
rencontré, hier lundi au siège provisoire du Fpi à Attoban, la direction de ce
parti politique. Au cours de la rencontre qui a duré de 15h à 16h, les questions
abordées portaient essentiellement sur l'état des Droits de l'Homme et des
libertés d'opinion.
Le Fpi, à travers son
secrétaire général, Dr Richard Kodjo, a saisi cette occasion pour instruire
suffisamment ses hôtes sur les graves violations dont sont victimes ses
militants, des opposants politiques et des militaires qui sont arrêtés sur la
simple suspicion d'avoir défendu la République sous le régime de Laurent Gbagbo.
Le parti politique
hôte a porté à la connaissance de Amnesty International la longue liste des
détenus. Qui sont, depuis plus de 2 ans, sans jugement. Il a également situé ses
visiteurs sur la persistance des arrestations et enlèvements qui se font de
façon arbitraire. Dr Richard Kodjo a aussi soulevé la question des dures
conditions de détention et le traitement inhumain et dégradant fait aux
prisonniers. Il n'a pas passé sous silence les déportations de certains détenus
à des endroits inconnus et les tortures qui s'exercent sur d'autres détenus. Les
répressions des manifestations du Fpi et le manque total de la liberté d'opinion
ont été signalés à la délégation. Laquelle délégation a fait savoir qu'Amnesty
fonctionne dans la stricte neutralité car, précisent ses membres, cette
organisation n'est ni proche du gouvernement, ni proche de l'opposition. Mais
elle s'assigne la mission de faire des recommandations pour le respect des
libertés d'opinion dans les pays où elle est implantée. [...]
Nouvelle alliance, CPI.../ Miaka dévoile tout : «Nous avons des réunions
secrètes avec le PDCI». « Le RDR nous a approchés »
L'Inter, L'Expression -
Il a fallu le temps d'une escale à Paris, la capitale française,
pour que le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain
Miaka Ouretto, lève un coin du voile sur les tractations souterraines entre son
parti et les alliés au pouvoir. Dans une vidéo publiée par la télévision en
ligne Eventnews.tv, à Paris en fin de semaine dernière, alors qu'il se rendait à
la Haye, l'intérimaire de Pascal Affi N'guessan à la tête du parti à la rose, a
révélé qu'il était bien avancé dans des discussions avec le Parti démocratique
de Côte d'Ivoire (PDCI), en vue d'une alliance contre Alassane Ouattara en 2015.
«Il est mieux de confier sa bergerie au chien que de la confier au loup. Le
RDR n'est pas un parti démocratique. Alassane Dramane Ouattara, qui a sa petite
idée derrière la tête, est toujours président du RDR. Cela veut dire qu'il veut
opposer les Ivoiriens pour qu'on s'entre-déchire. Il faut pencher vers celui qui
est moins méchant, avec qui tu peux rire demain», a déclaré Miaka Ouretto,
notant que le courant passe mieux avec les jeunes du parti d'Henri Konan Bédié.
«Les jeunes du PDCI ont compris. Le président Bédié et Djédjé Mady ne sont
pas encore saisis officiellement. Nous avons des réunions de façon discrète, une
équipe de travail est mise en place et nous avançons», a encore révélé
Miaka. Selon lui, ce rapprochement entre son parti et le Pdci inquiète le parti
d'Alassane Ouattara. «Le RDR, qui se sent menacé, m'a approché pour raconter
des histoires sur des bases tribalistes», a révélé le président du FPI, qui
se rendait à la Haye, dans l'espoir de rencontrer l'ex-président Laurent Gbagbo,
écroué à la prison de Scheveningen depuis le 30 novembre 2011. Il a dit espérer
rencontrer son «chef» avant une éventuelle reprise du dialogue politique
avec le gouvernement, le 27 juin. [...]
Soubré / Les délégués pdci à Guikahué: «Le Rhdp n'a plus sa raison
d'être»
Notre Voie -
« Le Pdci est en train de mener une mauvaise politique qui va le perdre plus
tard. Il a une lisibilité floue des relations qu'il tisse avec le Rdr, car nous
avons aidé ce parti à pénétrer nos bastions pendant les élections. »
C'est en ces termes que les délégués venus nombreux pour la circonstance à la
mai- son du Pdci de Soubré ont assené leurs vérités à l'ex ministre Kakou
Guikahué, lors de la séance de travail que celui ci a eue avec ses proches
collaborateurs. Les secrétaires de sections du vieux parti avant le pré
congrès et le congrès ordinaire qui aura lieu le 3 octobre prochain n'ont pas
manqué d'exprimer leur mécontentement à l'émissaire du Pdci après leur défaite
aux dernières élections municipales et régionales. «Les méthodes du Rdr
doivent être combattues parce que leurs pratiques se retournent contre nous à
chaque élection. Il faut donc tirer les conséquences des leçons de cette
deuxième défaite. » Ont-ils dénoncé. Pour eux : « Les zones où le Rdr
sent qu'il ne peut pas gagner, il nous fond la cour et nous les encourageons sur
la base du Rhdp, et il gagne tout. Le Rdr rafle aussi les voix dans les zones ou
nous sommes en candidature libre. Mais, le Rhdp est né pour enlever Gbagbo au
pouvoir, maintenant qu'il est parti, le Rhdp n'a plus sa raison d'être. Si c'est
pour faire la part belle au Rdr, il faut donc tirer les conséquences de cette
deuxième défaite » ont dénoncé les délégués régionaux. Répondant à l'appel
du Fpi, le député de Grand Zattry, M. Dali Jules a demandé que l'horizon du Pdci
étant actuellement sombre, des décisions soient prises afin de conduire les
militants vers une vie politique meilleure. L'ex-ministre Kakou Guikahué a
précisé que la rencontre du jour étant une séance d'information, il est
important d'attendre le congrès afin de mieux exposer les préoccupations de
chaque zone.