REVUE DE PRESSE DU MARDI 15 SEPTEMBRE 2009

15 sep 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 15 SEPTEMBRE 2009







Après
une audience, M. Choi (RRSG-ONU) : « les élections sont à portée de main »




Le
Patriote - « 
Visiblement
la Côte d'Ivoire est entrée dans la dernière ligne droite des élections
générales de 2009, principalement la présidentielle fixée le 29 novembre. Hier
le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU s'est entretenu avec le
Président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara à la résidence de ce dernier à
Cocody. A sa sortie d'audience, son excellence J.Y Choi a exprimé sa foi en la
tenue des élections dans les délais fixés. »Les élections sont à portée de
main » a affirmé le diplomate onusien qui, évidemment, tranche avec le retard
qu'accuse l'affichage de la liste électorale provisoire, reporté à plusieurs
reprises. Qu'à cela ne tienne, le représentant de Ban Ki Moon en Côte d'Ivoire
appelle les ivoiriens à la sérénité  «  il faut minimiser les retards » a-t-il
recommandé. Cependant, M. Choi a affirmé que l'Onuci utilisera »tous els moyens
à la disposition de sa structure pour accompagner les protagonistes ivoiriens
vers cette échéance ». Il


s'agit notamment de la sécurisation des élections qui st un pan
très capital du processus. Dans l'ensemble, le diplomate onusien pense qu'il
faut être optimiste(...) »




 




Processus électoral
 :
La commission électorale indépendante ne pourra visiblement pas publier la liste
électorale aujourd'hui. Les raisons profondes
.




Fraternité Matin -

« Le président de la commission électorale indépendante, Robert Beugré Mambe,
s'était engagé à afficher la liste électorale provisoire ce mardi 15 septembre.
Mais il est clair que la CEI ne pourra pas tenir la promesse qu'elle a faite à
la population ivoirienne et a la communauté internationale. Et pourtant, ce pari
avait été pris le 02 septembre dernier, lors de la rencontre qu'elle a eue à
l'hôtel du district d'Abidjan, avec les partis et groupement politique ainsi que
les candidats indépendants, potentiels ou déclarés à l'élection présidentielle
du 29 novembre prochain. Ce jour la, le président de l'institution chargée de
conduire le processus électoral de sortie de crise en cote d'ivoire, avait
assure la communauté nationale et internationale que 70% des données de
l'identification et du recensement électoral avaient déjà été traitées dans les
centres de coordination. Et que le 15 septembre, la liste électorale provisoire
devait être disponible et affichée dans les centres de collecte ayant servi à
l'enrôlement des populations. Ce qui ne sera pas possible aujourd'hui. Il
convient toutefois de relever que le Président de la CEI s'est inutilement mis
la pression. En effet, le Président de la république a pris le 25 août dernier,
deux ordonnances et un décret en vue du réaménagement du calendrier
électoral.(...) on peut dire que Robert Beugré Mambé s'est fait peur pour rien.
Cat il bénéficie encore d'un délia d'un mois et demi, c'est-à-dire jusqu'au 29
octobre au plus tard pour publier ladite liste(...)




 




Affichage de la
liste électorale provisoire reportée à Octobre




Le Jour plus
 – « La
liste électorale provisoire dont la publication était prévue mardi en vue du
scrutin présidentiel du 29 novembre, devrait finalement être prête en octobre,
a-t-on appris lundi auprès d'une structure impliquée dans le processus. Le
traitement informatique des données du recensement pour établir la liste
provisoire est achevé « à 95 % », a indiqué à l'AFP Yao Dalo, conseiller spécial
du directeur général de l'institut de la statistique, qui conduit cette étape
avec l'operateur privé français SAGEM. « A partir du constat que nous n'avons
fini, nous avons (Guillaume Soro) deux autres semaines »pour achever ce travail,
a-t-il poursuivi. « Début octobre, on aura la liste sous sa forme
électronique », qui sera transmise à la Commission Indépendante(CEI) pour
publication à travers le pays, a affirmé M.Dalo. Ce nouveau report destiné à
garantir « une liste propre », « ne pose aucun problème » pour la tenue de la
présidentielle le 29 novembre, a-t-il assuré. »




 






Listes électorales propres - Le
croisement des fichiers n'a pas commencé




Fraternité Matin
-
«Deuxième rendez-vous manqué aujourd'hui pour l'affichage de la liste électorale
provisoire. Le premier, c'était le 31 août dernier. La Commission électorale
indépendante(CEI) et ses partenaires avaient été confrontés à des questions
financières et techniques. Aussi avaient-ils demandé deux semaines
supplémentaires. Au terme de ce nouveau délai, ils n'ont pas pu, de nouveau
respecter les engagements. Pour les mêmes raisons financières et techniques. A
Duékoué, pour fait de grève d'agents de la Commission nationale de supervision
des élections (CNSI) qui exigeaient d'abord le paiement de leurs salaires, le
centre de coordination n'a pas fonctionné . A Daloa, le serveur est tombé en
panne, ce qui a suscité l'arrêt des travaux du centre de coordination. A Bouna,
les coupures intempestives d'électricité ont contrarié le traitement des
données. Et quand la CEI dit que le traitement des données de l'enrôlement est
fait à 95%, il ne s'agit pas encore du croisement mais de la numérisation et de
la recherche des doubles inscriptions. Le croisement des fichiers historiques
n'a nullement connu un début d'exécution. En effet, le traitement informatique
des données de l'enrôlement comprend deux volets. Le premier volet concerne la
numérisation des formulaires, la recherche des photos et des empreintes pour
éliminer les doubles inscriptions. Et c'est dans les centres de coordination, au
niveau des départements que ce travail se fait. Les données ainsi travaillées
sont acheminées au site central à Abidjan. Quand la CEI parle de traitement
réalisé à 95%, c'est de cette étape qu'il parle. Les 5% qui restent concernent
les données des départements ci-dessus mentionnés pour diverses raisons. Le
deuxième volet concerne le croisement des fichiers historiques avec le fichier
national dit consolidé. Ce fichier sera prêt quand toutes les listes
départementales seront acheminées au site central après le premier volet du
traitement. Des sources proches des opérateurs techniques insistent donc pour
dire que l'opération du croisement n'a pas débuté(...) »



 






Après un communiqué de
la CNSI - Soro veut museler les acteurs techniques des élections






Notre Voie

-

«Vous la CNSI, j'aurai besoin de vous parler sérieusement, parce que vous
travaillez maintenant dans la presse. La CNSI est structure sous tutelle non ? ...
A compter de ce jour, je ne veux pas qu'une structure fasse des déclarations à
la presse sans l'avis et l'accord de la Primature. Ce n'est pas la presse qui va
faire la liste électorale. Il faut qu'on sache communiquer, ce n'est pas le
moment de s'accuser mutuellement. Il faut préserver le climat de sérénité pour
ne pas jeter le trouble dans l'esprit de la population. Hormis la CEI qui est
indépendante, toutes les structures sont sous tutelle du gouvernement. Donc vous
nous demandez si vous pouvez parler, si on vous dit vous pouvez, vous parlez. Si
on vous dit, vous ne pouvez pas parler, vous ne parlerez pas». Ces propos sont
du chef du gouvernement ivoirien, Guillaume Soro Kigbafori. Il les a tenus,
samedi dernier, selon Fraternité Matin du lundi 14 septembre, lors d'une
importante réunion à la Primature avec toutes les structures nationales et
institutions internationales impliquées dans le processus électoral en Côte
d'Ivoire. Comme on le voit, Guillaume Soro Kigbafori n'a pas été tendre avec la
Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI). Même s'il
interpelle également toutes les autres structures sous tutelle, c'est juste pour
se donner bonne conscience. Parce qu'à la vérité, Soro supporte mal que des
informations qu'il juge sensibles, aient été portées sur la place publique par
la CNSI. Dans sa déclaration publiée par Fraternité Matin, le 12 septembre
dernier, la CNSI identifiait trois types de cas litigieux dans le traitement des
données en cours. Les cas de formulaires qui présentent l'utilisation de la même
pièce d'état civil par deux ou plusieurs personnes, les cas d'inscriptions d'une
seule et même personne avec deux documents d'état civil présentant soit deux
noms différents, soit deux dates de naissance différentes, les cas d'erreurs
techniques où manquent les données biométriques ou alphanumériques. Voici le
crime de lèse majesté commis par la CNSI et que Soro ne supporte pas. Ces
informations concernent le sujet du traitement informatique des données de
l'enrôlement. La phase du processus électoral qui permet d'extirper les
fraudeurs des listes électorales. Or, tout le monde attend justement ce que sera
la liste électorale provisoire. Parce que les Ivoiriens sont convaincus que
certains partis politiques ont fait enrôler plusieurs personnes qui n'en avaient
pas le droit (...)».




 







Cei Daloa / A trois mois de la présidentielle - Mambé change le président de la
Cei locale
 




Le Temps -

« Le mercredi 9 septembre dernier, la société civile conduite par Mlle Mariam
Olémou et les groupements patriotiques de Daloa, ont assiégé les locaux de la
Cei régionale. Et pour cause. Les manifestants protestaient, ce jour-là, contre
la nomination d'un nouveau président de la Commission électorale régionale (Cer)
en la personne de Doumbia Youssouf militant du RDR en remplacement de M. Djibril
Coulibaly, président de ladite structure à Daloa. Or les textes de la Cei
indiquent qu'en cas de radiation ou démission, le président sortant et son parti
coptent un remplaçant pour que le doyen d'âge de la commission procède à des
élections au sein de la Cer. ''Ce n'est pas le cas à la Cer Daloa où M. Doumbia
Youssouf a été imposé et parachuté par l'équipe de Mambé'' accuse la société
civile de la cité des antilopes. En effet, la société civile proteste contre la
nomination de Doumbia Youssouf parce que ce dernier a été à plusieurs reprises
interpelé par la police pour fraude sur l'établissement des extraits d'actes de
naissance des étrangers et sur leur implication dans le processus d'enrôlement
et de l'identification à Daloa. Ainsi, venu pour installer le nouveau président
Cer Daloa, M. Kromel Milidji, commissaire national chargé de la supervision du
Haut-Sassandra a reconnu les protestations légitimes de la société civile. Mais
selon lui, il ne fait que suivre le chronogramme et les consignes de la Cei
centrale. Donc, les ordres de Mambé. Pour Mlle Mariam Olémou, porte-parole de la
société civile et M. Digbeu Denis président du collectif des agoras et
parlements de Daloa, c'est une mascarade de vouloir imposer à la Cer un militant
RDR d'une moralité douteuse. Selon les protestataires, une élection ne poserait
pas de problème au sein de la Cer Daloa qui comprend seulement 22 membres. ''Une
seule journée suffirait pour élire le président et procéder à la passation le
même jour. Nous ne comprenons pas pourquoi Mambé et son équipe veulent imposer
un président dont on doute de la moralité. Si ce n'est pas pour organiser la
fraude, puis tordre le cou aux textes que la Cei s'est imposée elle-même. Nous
n'accepterons pas cela. ( ...)"






 




Pourquoi un nouveau gouvernement s'impose ?




Nord Sud -

« Un gouvernement dans lequel les ministres sont occupes à faire tout pour leur
partis peut-il organiser des élections crédibles. Le gouvernement que conduit
actuellement Guillaume Soro est-il en bonne position pour organiser comme il le
faut les prochaines élections ? A cette interrogation qui taraude bien
d'esprits, de nombreux observateurs n'hésitent pas à opposer une réponse
négative .L'argumentaire sur lequel se base le point de vu de ces observateur de
la scène politique ivoirienne, touche surtout à l'homogénéité de l'équipe
gouvernementale placée sous les ordres de Guillaume Soro. Cette équipe, formée
conformément à la clé de répartition issue de l'Accord politique de Ouagadougou
présente, à en croire ceux-ci, un handicap de taille : un gouvernement
politiquement marqué en lieu et place d'un gouvernement de technocrate. Comment
pouvons-nous aller à des élections avec un gouvernement dans lesquels, les
intérêts sont divergents ? (...) Sans dépouiller les partis de leur « gâteau », le
premier ministre et la cote d'Ivoire gagnerai à mettre une équipe plus dévoué à
l'action gouvernementale comme ce fut le cas en 2008 au japon avec le
gouvernement Taro Aso dont la mission était d'organiser les élections du 30 aout
dernier. »




 




Réunion sur la Côte d'Ivoire: Revoilà Alain Joyandet




Le Temps -

« Selon nos informations, secrétaire d'Etat à la coopération, le français Alain
Joyandet, viendra à Abidjan, avant la réunion stratégique sur la « Côte
d'Ivoire », qui doit se tenir le 29 novembre prochain, aux Nations Unies à new
York. Vient-il en ami ? Ou vient-il chercher la petite bête ...Dans tous les cas,
soyez le bienvenu monsieur le secrétaire. »





 




Côte
d'Ivoire-Burkina Faso / Conseil de ministres conjoint - L'ordre du jour au
scanner des experts des deux pays




L'Intelligent
d'Abidjan -

« La fluidité routière, le transport ferroviaire, le commerce, la communication
(la poste), les questions économiques, politiques et diplomatiques ». Ce sont en
gros, les sujets qui seront abordés par les ministres ivoiriens et burkinabé,
lors du premier conseil conjoint des ministres des deux pays frères, prévu pour
ce mardi 15 septembre. C'est une rencontre qui se fait dans le cadre de la mise
en œuvre du traité d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et le
Burkina Faso. Et ce, en présence des deux chefs d'Etat, SEM. Laurent Gbagbo,
Président de la République de Côte d'Ivoire et SEM. Blaise Compaoré, Président
du Faso. En prélude à cette rencontre, les questions à l'ordre du jour ont été
examinées, le vendredi 11 et le dimanche 13 septembre 2009, par les experts des
deux parties. Une quarantaine au total. C'était à la fondation Félix
Houphouët-Boigny. L'objectif de cette rencontre a consisté à harmoniser les
préoccupations et autres questions d'intérêts communs des Etats. Afin de faire
des recommandations qui vont être transmises aux ministres en charge de ces
dossiers. Ainsi qu'aux chefs de gouvernements, lors du conseil de gouvernement
conjoint. Avant l'avis des chefs d'Etat au sommet. C'est pourquoi le ministre
ivoirien de l'Intégration Africaine, M. Amadou Koné, qui a co-présidé la
cérémonie d'ouverture de cette séance des experts, n'a pas manqué de rappeler la
finalité de cette rencontre qui « traduira dans la pratique, la vision des deux
peuples et les espoirs placés dans ce type d'échange ».





 






Coopération Cote
d'Ivoire - Burkina Faso - Ce que la crise a apporté à ces deux pays




Le Temps -

« Les relations d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et son voisin
du nord le Burkina Faso, ont pris un sacré coup ces dix dernières années. Mais à
n'en point douter, il a fallu cette crise pour que les deux Etats s'éveillent à
leurs potentialités et limites respectives. On ne leur en voudra pas d'avoir mis
le rapport d'amitié qui les lie au profit de leur pays respectifs. Les
Présidents Laurent Gbagbo de Côte d'Ivoire et Blaise Compaoré du Burkina Faso
n'ont pas que cette amitié réciproque, ils ont également pour eux la volonté de
voir leurs deux pays aller au-delà de la simple cohabitation, de la formaliser
et de lui donner un caractère légal. Une vieille amitié qui date des années 1980
qui a failli se rompre par la faute de ceux qui aiment bien que les Etats
africains s'entredéchirent pour piller leurs ressources. Pour ceux-là, le rêve
n'aura duré que sept ans, le temps qu'il a fallu à la Côte d'Ivoire de se rendre
compte de sa relative fragilité et au Burkina Faso de savoir également qu'il
pouvait jouer un rôle beaucoup acceptable que les trouble-fêtes (...) »






 






PPTE
Réformes économiques : Les bailleurs de fonds corrigent Charles Diby




Nord Sud - « 
La
première revue de la mission conjointe FMI-BM-BAD prend fin mercredi prochain.
Des efforts considérables restent à faire.Le point d'achèvement est encore bien
loin. Malgré l`engagement des partenaires financiers multilatéraux à ses côtés,
le gouvernement ivoirien reste sur une corde raide. La première revue post-point
de décision inscrite dans le cadre de l`article IV des statuts du Fonds
monétaire international (FMI) s`achève dans deux jours. Elle n`aura, à
l`évidence, pas été une simple visite de courtoisie. Selon des sources proches
de la mission conjointe, les échanges ont globalement porté sur l`analyse du
niveau de réalisation des réformes considérées comme les principaux déclencheurs
du point d`achèvement de l`initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE).
Cette échéance pourrait intervenir vers 2011. La mission a reconnu que, depuis
l`Accord politique de Ouagadougou, la Côte d`Ivoire jouit d`une assez bonne
réputation et les cadres de haut niveau en poste bénéficient d`un excellent
niveau de formation. Ils se distinguent par une réelle volonté d`appropriation
des politiques nationales. Malheureusement l`instabilité relative de leur
affectation aux postes clés de l`administration entraîne des difficultés dans le
suivi des réformes engagées et la pérennité du dialogue avec les partenaires
(....) ».




 




Grève : Les hôpitaux
paralysés aujourd'hui




Le Nouveau Réveil -

« Les infirmiers et sages-femmes observent à partir d'aujourd'hui un arrêt de
travail. Ce mouvement de protestation a pour objectif d'obliger le gouvernement
à se pencher sur leurs conditions de vie et de travail. Les syndicats de ces
différents corps qui ont lancé le mot d'ordre de grève soutiennent que le
gouvernement, à travers le ministère de la Fonction publique et de l'emploi, a
fermé la voie du dialogue et de la négociation. "La grève aura bel et bien lieu.
Nos camarades sont prêts et mobilisés. Tous les autres fonctionnaires ont une
grille de salaire et une indemnité de logement sauf les infirmiers et les
sages-femmes. Nous ne pouvons pas accepter cela. Le sabotage du système
sanitaire est une volonté du ministère de la Fonction publique et de l'emploi" a
déclaré Fofana Hamed, secrétaire général du Mideci joint hier au téléphone »