L'ONUCI sensibilise les populations de Tengrela à un environnement électoral
apaisé

Le
Jour Plus -Dans
le cadre de sa journée d'échanges avec les populations, dénommée ONUCI Tour, l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé vendredi 11 juin 2010 à
Tengréla, une séance d'information et de sensibilisation, sur le rôle des
populations dans le processus de paix.

Environ deux cent personnes de cette localité située à 800 km au nord d'Abidjan,
ont pris part à cette journée qui a également permis de mieux faire connaitre
les activités des différentes sections de l'ONUCI

L'environnement électoral apaisé n'est pas seulement l'affaire des partis
politiques ni des seuls chefs religieux, mais de chaque fille et de chaque fils
de la Côte d'Ivoire, a déclaré le chef de la délégation onusienne, Baruti 
Munda. C'est pourquoi, a-il-souligné, «nous sommes là pour vous parler de cet
environnement électoral afin que chacun d'entre nous puisse contribuer à son
instauration et à sa consolidation». (...) Le Secrétaire général de la préfecture
de Tengréla, N'Dri Yao, a, pour sa part, insisté sur la tenue effective des
élections pour sortir définitivement de la crise, « Il nous faut aller aux
élections, et l'ONUCI est venue nous dire qu'il faut que chacun fasse en sorte
que les prochaines élections se déroulent très bien à Tengréla», a-t-il insisté.
(...)

Korhogo/Encasernement - Fofié nommé commandant du GI 4

L'Expression  -
Le Commandant Fofié Kouakou
Martin est à la tête du quatrième groupement d'instruction (GI). Le drapeau
ivoirien lui a été remis, hier à la place de l'indépendance, par le chef
d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles, le Général Soumaïla
Bakayoko, en présence du préfet de région, Auguste Tahan et de Dosso Mamadou
représentant le secrétaire général des Forces nouvelles. Il est 10h 41 quand le
maître de cérémonie militaire annonce: «Nous allons assister à la remise du
drapeau au commandant du 4ème groupement d'instruction ». Tout le monde retient
son souffle. Qui sera le commandant du groupement d'instruction de Korhogo?
C'est la question qui trottait dans la tête des éléments des Forces nouvelles,
pressés de connaître l'identité du nouveau patron. Leur inquiétude sera apaisée
les minutes qui ont suivi. Le célèbre barbu se lève et se dirige devant la
tribune. Il est rejoint par le Général Soumaïla Bakayoko. Le chef d'état-major
des Fafn lui remet le drapeau de l'Etat de Côte d'Ivoire. Qui fait de lui le
commandant du quatrième groupement d'instruction. « Commandant Fofié, au nom du
secrétaire général des Forces nouvelles et en vertu des pouvoirs qui me sont
conférés, je vous remets le drapeau de Côte d'Ivoire comme symbole du
commandement durant tout le temps que durera votre commandement», a dit Soumaïla
Bakayoko. Aux éléments, il lancera : « Désormais, vous reconnaîtrez comme votre
chef, le chef de bataillon, Fofié Kouakou Martin. Vous lui devez obéissance et
respect pour le succès des armes de Côte d'Ivoire.» (...)

Les réserves du
général Soumaila Bakayoko

Fraternité Matin  -
Le
chef d'Etat Major des FAFN, le général Soumaila Bakayoko a insisté sur la
nécessité de du budget pour le fonctionnement du 4eme groupement d'instruction
(GI) de  Korhogo. C'était au cours de la conférence de presse qu'il a animée en
présence du ministre de l'Industrie, Dosso Moussa. « Nous souhaitons que le
budget soit disponible pour que le groupement fonctionne » a-t-il dit. Ainsi,
a-t-il ajouté, il n'y aura plus d'éléments aux corridors et la douane pourra se
redéployer, entre autres. Le général Bakayoko a indiqué que la mission des
groupements au nombre de quatre, est d'instruire et de former les éléments
regroupés et que le fonctionnement des GI des autres régions : Man (1), Séguéla
(2) et Bouaké (3) dépendra des résultats de Korhogo. Le 4^e GI qui
sera effectif à compter d'aujourd'hui comprendra 1200 éléments. Fofié Kouakou
dépendra directement du CEMA qu'il est. Selon Soumaila Bakayoko, il n'y a plus
de comzone à Korhogo et il n'y en aura plus dans toutes les autres régions une
fois que l'encasernement  sera fait. (...)

Réunification du
pays- Nanan Tanoh Kouassi (Chef des Boualés de Yamoussoukro) : « Les Baoulé, les
Gouro et les Yacouba n'accepteront pas indéfiniment les rebelles »

Le Temps - (...) Le Temps :
Une cérémonie
solennelle est annoncée pour le 15 juin (ndlr, aujourd'hui) à korhogo.
Croyez-vous en l'encasernement ?

Nanan Tanoh Kouassi :
(...) L'encasernement, je n'y crois pas. Sincèrement. S'ils sont encasernés dans
nos régions, une fois qu'ils piquent une crise, ils vont sortir des armes.
L'encasernement ne peut être la solution. C'est une solution provisoire. Et nous
exigeons que les ex rebelles quittent définitivement nos régions pour laisser la
place à l'armée nationale. (...)

Le Temps :
Au cas où
il y a de la résistance de la part des ex rebelles, qu'entendez-vous faire ?

Nanan Tanoh
Kouassi :
Pour nous tous leurs problèmes ont été résolus. (...) Qu'ils partent comme s'ils
sont venus et laissent le peuple vivre en paix. Nous leur offrons la paix. Et
s'ils continuent de faire la résistance, ce qu'on craint, c'est que la crise
dégénère et change de visage pour devenir une crise civile. Ce que nous ne
voulons pas en Côte d'Ivoire. Les Baoulé, les Gouro, les Yacouba ne pourront pas
accepter indéfiniment que leurs régions soient aux mains des rebelles. Jamais. A
la longue cela va créer des problèmes graves de cohabitation. (...)