REVUE DE PRESSE DU MARDI 15 JANVIER 2013

15 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 15 JANVIER 2013








Ministère de la Justice : L'appui de Bert Koenders





 





Le Temps –

Le weekend dernier, le ministre de la Justice, garde des sceaux,
Coulibaly Gnénéma a reçu en son cabinet sis au Plateau, Bert Koenders,
Représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire. (...) Il a profité de
l'occasion pour présenter ses vœux de nouvel an au Représentant du
Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies. Quant au
Représentant spécial de l'ONU, Bert Koenders, il a remercié le ministre
de la Justice, Garde des Sceaux. Pour lui, la rencontre s'inscrit dans
le cadre et la dynamique de la construction, du soutien à l'Etat
ivoirien quant aux réformes judiciaires.





 





 





L'ONUCI sensibilise les jeunes de Bonon





 





L'Inter, Nord-Sud -

A quelques semaines des élections législatives partielles du 03 février
2013, l'opération des nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) poursuit
ses sensibilisations de proximité afin de promouvoir un scrutin sans
violence. Le vendredi dernier, elle était Bonon où les populations de
cette localité sont sorties en grand nombre pour des échanges. Cette
sensibilisation de proximité visait à inviter les populations de Bonon
et particulièrement les jeunes à tourner le dos à la violence, aux
conflits et aux divisions afin de promouvoir un scrutin apaisé lors des
prochaines élections partielles.





 





 





Lakota accueille la journée des Nations Unies





 





L'Intelligent d'Abidjan –


C'est la ville de Lakota qui a été choisie pour abriter
les festivités commémoratives de la journée des Nations unies. Ces
festivités qui commencent le mercredi 16 janvier prendront fin le
vendredi 18 janvier 2013





 





 





Gueyo/ Réconciliation : L'Onuci félicite la radio de la
paix





Le Jour plus –


L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) se
réjouit du programme de réconciliation et paix de la Radio Saint Michel
de la Paix de Gueyo. C'est ce qui ressort d'une audience que Madame KADY
Cissé, Responsable chargée de l'information publique PIO/San-Pedro a
accordée dans la journée du Lundi 7 Janvier 2013 au Directeur de ladite
radio, M. Kouadio Kan Eugène, à son bureau à San-Pedro. En effet, une
heure d'échanges portés sur le contenu de la grille de programme de la
radio qui fait le même combat qu'ONUCI FM, c'est-à-dire sensibiliser les
populations sur la réconciliation et la paix pour le développement, a
permis à Kady Cissé de féliciter M. Kouadio Kan Eugène pour l'importance
de son programme pour les populations de Guéyo et les départements qui
environnent Guéyo. La Patronne de l'information publique de l'ONUCI
San-Pedro a jugé l'occasion bonne pour s'imprégner des difficultés de ce
département enclavé sur tous les plans. (...) Parlant de sa radio, Kouadio
Kan Eugène a signalé l'incapacité de son émetteur de couvrir tout le
département, le manque de matériels de reportage avant de solliciter au
près de l'ONUCI, un appui matériel passant par celle qui est chargée de
l'information publique à San-Pedro, Kady Cissé. Prenant la parole après
les explications du Directeur, Kady Cissé a souligné que l'ONUCI
accompagne le gouvernement ivoirien qui se soucie des problèmes de tous
les départements de la Côte d'Ivoire. Quant à la doléance faite en
faveur de la radio, elle a indiqué la procédure à suivre pour avoir de
l'aide de l'ONUCI avant d'exprimer sa grande satisfaction pour le bon
combat que mène la radio de Guéyo grâce au dynamisme de son Directeur.





 





 





Dialogue politique : Duncan échange avec le Rhdp





 





Fraternité Matin, Le Mandat –

Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a rencontré, hier, à son
cabinet, pendant plus d'une heure et demie, les partis formant le
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). «
Dans le cadre des échanges que le Président de la République a
demandé de faire avec les partis politiques, nous avons rencontré le
Rhdp. Il s'agit, à sa demande, d'arriver à un dialogue politique apaisé,
dans le cadre des prochaines élections municipales et régionales. Nous
avons échangé de manière positive avec nos frères membres du Rhdp »,

a indiqué Daniel Kablan Duncan. Il a ajouté que deux autres rencontres
auront lieu le jeudi 17 janvier, à 18h, et le lundi 21 janvier, à 18h30.
A l'issue desquelles il pourra livrer des les conclusions à la classe
politique et à l'ensemble des Ivoiriens. [...]





 





 





Le PM Duncan reçoit le RHDP, la rencontre avec le FPI
ajournée





 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

Le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a reçu lundi en fin
d'après-midi une délégation de la coalition au pouvoir, le Rassemblement
des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) dans le cadre
des préparatifs des prochaines élections locales, alors qu'une autre
rencontre prévue le même jour avec le Front populaire ivoirien (FPI,
opposition) a été ajournée sine die à une date ultérieure à la demande
de ce parti. "C'est dans le cadre des prochaines élections, - vous savez
qu'il doit avoir bientôt les régionales et les municipales-, que nous
tenons cette rencontre ; nous avons échangé de manière positive", a
déclaré M. Duncan au terme de cette réunion, avec à ses côtés les
dirigeants des partis membres du RHDP. 





Les consultations avec la coalition au pouvoir vont se
poursuivre, a poursuivi le Premier ministre, précisant qu'" Il est prévu
deux réunions, une le jeudi 17 janvier et la seconde le lundi 21
janvier". "A l'issu de ces réunions, nous pourrons en ce moment-là vous
donner les conclusions". "En principe après cette rencontre nous devons
rencontrer le FPI (...),  ils ont souhaité que la rencontre soit reportée
parce que nous avons remis les documents de quatre commissions qui ont
fait l'objet d'un travail, au titre des onze partis du dialogue du Cadre
permanent de dialogue (CPD)", a fait savoir Daniel Kablan Duncan. 





Le chef du gouvernement a relevé que le parti de Laurent
Gbagbo a promis lui "donner ce soir (lundi) leurs observations sur ce
document". "Après cela nous pourrons convenir d'une date de rencontre",
a-t-il dit. 





 





 





Dialogue politique Fpi-gouvernement : pourquoi la
rencontre n'a pas eu lieu, hier





 





L'Expression, L'Inter, Le Quotidien d'Abidjan, Le Nouveau
Courrier, Le Nouveau Réveil, Soir Info -

Le dialogue entre le Front populaire ivoirien (Fpi) et le gouvernement
va-t-il enfin s'engager ? Tout porte à le croire. Ces discussions
devaient démarrer hier, mais elles ont été reportées sine die. « Nos
frères, membres du Fpi, ont souhaité que la rencontre prévue juste après
celle du Rhdp soit reportée parce que nous avons remis les documents de
quatre commissions qui ont fait l'objet d'un travail, au titre des onze
partis du dialogue du Cadre permanent de dialogue (Cpd). Ils sont en
train de les étudier. Ils m'ont indiqué qu'ils me donneront ce soir
(hier, Ndlr) leurs observations sur ce document, et après cela, nous
pourrons convenir d'une date de rencontre », a expliqué le Premier
ministre Duncan, après sa rencontre avec le Rassemblement des
houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).





 





Alphonse Djédjé Mady du Pdci, le président du directoire
du Rhdp qui avait avec lui le secrétaire général du Rdr, Amadou
Soumahoro, le vice-président Woï Messé, un cadre du Mfa, Anzoumane
Moutaye, ont rencontré le chef du gouvernement qu'accompagnaient les
ministres d'Etat Hamed Bakayoko, Ahoussou Kouadio Jeannot et Albert
Mabri Toikeusse. Là également, le Premier ministre a donné les raisons
de ces échanges avec les partis présidentiels. « Il y a peu, nous avons
rencontré les partis d'opposition, membres du cadre permanent de
dialogue. Aujourd'hui, nous rencontrons donc le Rhdp. En principe, après
cette rencontre, nous devons rencontrer le Fpi. Il s'agit, à la demande
du président (Alassane Ouattara, ndlr), d'arriver à un dialogue
politique apaisé. C'est dans le cadre des prochaines élections des
régionales et des municipales qui doivent avoir lieu, que nous tenons
cette rencontre. Nous avons échangé de manière positive. Le Rhdp a
souhaité que nous puissions continuer. Il est prévu deux réunions. Une
pour le jeudi 17 janvier et la seconde pour le lundi 21 janvier. A
l'issue de ces réunions, nous pourrons vous donner les conclusions », a
situé Kablan Duncan.





 





 





Comment le Gouvernement manœuvre pour inclure les
pro-Gbagbo.
La nouvelle date probable des
élections





 





Le Nouveau Réveil –


Ce n'est pas encore officiel, mais c'est de bonne source.
La





Commission électorale indépendant (Cei) pourrait bien
choisir de reculer la date des élections locales, jusqu'à la fin du mois
de mars prochain. En d'autres termes, les Ivoiriens pourraient être
appelés aux urnes à la fin du mois de mars et non plus à la mi février,
comme la rumeur le laisse croire. En effet, les candidats ne s'étant pas
bousculés au siège de la Cei le 10 janvier dernier, date à laquelle
expirait initialement le délai de dépôt des dossiers, l'Institution
dirigée par Youssouf Bakayoko avait envisagé un report d'une à deux
semaines, un temps qu'elle jugeait suffisant pour permettre aux
postulants retardataires, de se mettre à jour des formalités. Mais si la
Cei ne voulait pas étirer davantage les échéances, c'est parce que le
gouvernement était, jusque là, resté hostile à toute idée de report,
voulant, comme il le disait, refermer au plus vite «le cycle
électoral
». D'autres paramètres semblent avoir finalement changé les
calculs du gouvernement. Et celui ci aurait opté finalement de faire
d'une pierre deux coups : profiter du report pour ouvrir au maximum la
compétition aux opposants, ceux qu'on appelle les pro Gbagbo. Dès lors,
cela impliquait de donner un peu plus de temps à ces candidats de l'op
position et leur permettre de peaufiner leurs dossiers. Cela imposait
que le gouvernement, à travers les pourparlers entrepris par le Premier
ministre Daniel Kablan Duncan, se donne le temps nécessaire pour trouver
une plate forme d'accord politique avec les différentes formations
politiques. Contacté, hier, un dirigeant pro Gbagbo du Cadre permanent
de Dialogue (Cdp) a indiqué qu'ils attendaient du gouvernement un
financement conséquent et de leur représentation au sein de la
Commission centrale de la Cei. Pour intégrer tous ces paramètres, la Cei
a, selon nos sources, proposé au gouvernement un nouveau calendrier
électoral qui repousse jusqu'à la fin du mois de mars, la tenue du
scrutin.





 





 





Séminaire Bilan du ministère de la Défense : les
nouvelles orientations de l'Armée... Réconcilier les militaires





 





Le Mandat -

Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense,
Paul Koffi Koffi, a ouvert, hier, à Grand-Bassam, en présence de
plusieurs hauts responsables militaires, un grand séminaire sur les
réflexions devant aboutir à la reforme de l'Armée ivoirienne.





«Bilan 2012 et planification triennale 2013-1015 des
activités du ministre de la Défense du 14 au 17 janvier 2013». C'est
sous ce thème que les grands commandements militaires de l'Armée
Ivoirienne se sont réunis, le lundi 14 janvier, dans un grand hôtel de
Grand-Bassam. Durant quatre jours, il s'agira pour les « technocrates »
de la grande muette de faire, d'abord, le point des priorités qui
avaient été dégagées lors du séminaire de l'année 2011-2012, dont le
renforcement du cadre institutionnel et juridique, la reforme du secteur
sécurité, le renforcement de capacités opérationnelles, l'amélioration
de l'environnement sécuritaire et de faire le bilan du Programme de
travail gouvernemental (PTG) du ministère de la Défense au titre de
l'année 2012. Mais, surtout de planifier les principales activités du
ministère de la Défense sur les années 2013-2015, dans le cadre du
contexte de la Reforme du secteur de sécurité (RSS). Aussi, les
participants pourront-ils identifier les actions majeures contenues dans
la politique de défense 2013-2015, la loi de programmation militaire
2013-2017, tracer les grandes lignes de la reforme de l'enseignement
militaire, faire le toilettage des textes afin de donner à l'Armée une
base légale et juridique permettant de fixer le statut des militaires et
leur profil de carrière.





 





Selon le ministre auprès du président de la République
chargé de la Défense Paul Koffi Koffi, en lançant cette réflexion,
l'objectif est d'insuffler une nouvelle dynamique au vaste chantier de
reconstruction de l'Armée, entamé depuis la fin de la crise
post-électorale. « Le Président de la République, Alassane Ouattara, en
nous autorisant à organiser ce séminaire bilan et de planification des
activités de l'année en cours et des années à venir, nous a demandé de
vous traduire ses vœux de bonne année. Vous vous rappelez, qu'à
l'occasion de la présentation des vœux, il a dit que l'année 2013 doit
être celle de la normalisation totale. Cela exigera plus d'efforts pour
faire mieux que 2012. C'est pour cela que nous avons identifié les
domaines majeurs pour mener les réflexions. Nous souhaitons qu'à la fin
de ce séminaire, nous puissions avoir des orientations claires et nettes
pour permettre aux militaires avec les grands commandements de mener
leur action sur le terrain », a situé d'entrée de jeu, le ministre Paul
Koffi Koffi.





Les fléaux qui doivent disparaître





Poursuivant, il s'est appesanti sur la cohésion qu'il
devrait avoir lieu au sein des Forces de l'ordre pour faciliter la
réconciliation nationale. « Il faudra essentiellement axer sur un
concept : la réconciliation au sein des Armées. Car, il ne faut pas se
le cacher, l'armée est à l'image du pays. Il est important que tous les
militants quelque soit leur grade et leur qualité puissent travailler en
bonne intelligence pour le même objectif ; tout en sachant servir », a
souhaité le ministre auprès du président de la République chargé de la
Défense. [...]





 





 





Défense /Les révélations de Paul Koffi Koffi sur les
attaques : "Les jeunes s'entrainent toujours dans les forêts de Dabou"





 





Le Mandat, Le Nouveau Réveil -

"'Ce que nous attendons de vous, c'est une étroite collaboration qui
permettra de juguler l'insécurité qui prévaut dans la région et de
mettre un terme au racket que vous subissez''. Voilà la réponse donnée
par le ministre auprès du Président de la République, chargé de la
Défense, Paul Koffi Koffi, aux populations de Dabou, Tiassalé et Sikensi
qui se plaignent de l'insécurité et du racket de la part des FRCI.
C'était le dimanche13 janvier 2013 dans le cadre d'une tournée de
sensibilisation sur les questions liées à la sécurisation des zones
périphériques d'Abidjan.





 





le ministre auprès du Président de la République, chargé
de la Défense, Paul Koffi Koffi à la tête d'une importante délégation, a
commencé sa tournée de sensibilisation sur les questions liées à la
sécurité par la localité de Dabou. C'est à la préfecture de cette
localité que le ministre auprès du Président de la République, en charge
de la Défense, a eu une rencontre d'échanges et de partage avec les
populations. « La tentative avortée de l'attaque du camp d'Agban, les
gens que nous avons pris, nous ont avoué que des gens les attendaient à
Dabou pour lancer plusieurs attaques contre nos positions. Et que leur
pasteur leur aurait dit que cela était salutaire pour la nation » a
révélé le ministre Paul Koffi Koffi. Avant d'ajouter : « les
informations que nous avons en notre possession, c'est que des jeunes
s'entrainent encore dans les forêts et dans les plantations et qu'il y a
encore des armes enfouies dans les forêts et dans les plantations. Et
qu'en plus de cela les populations s'adonnent à la culture du cannabis.
C'est votre collaboration qui peut nous permettre d'avoir la quiétude,
dénoncez ce que vous trouvez d'anormal », a-t-il conseillé aux
populations. Le commandant supérieur de la gendarmerie, Kouassi Gervais
a, instamment, demandé aux populations de coopérer avec les forces de
sécurité présentent dans leur localité afin de mettre hors d'état de
nuire tous les ennemis de la paix. Les populations ont quant elles
informé le ministre qu'elles ont le sommeil troublé par des visiteurs
d'un autre genre. Elles sont depuis peu la cible de malfrats qui les
visitent nuitamment. [...]





 





 





Réinsertion : encore 60.000 ex-combattants à désarmer





 





L'Inter –


A Bouaflé où il est allé s'assurer le dimanche 13
janvier dernier du bon achèvement du processus de réinsertion de 443
ex-combattants, M. Fidèle Sarassoro, directeur de l'Autorité pour le
Désarmement, la Démobilisation et de la Réinsertion (ADDR) a fait savoir
que les planifications étendent sur 5 ans, le désarmement et la
démobilisation d'environ 60 000 jeunes gens ayant combattu aux cotés des
forces militaires durant la décennie de crise qu'a connue la Côte
d'Ivoire. «C'est vraiment à titre indicatif. Mais on espère qu'on va
pouvoir finir tout ça bien avant les 5 ans
», précise-t-il,
soulignant qu'en dehors du chiffre indicatif de 60.000, il ne peut pas
donner de chiffre exact. Et ce, pour diverses raisons: «Il y a
certains ex-combattants qu'on ne peut pas toucher aujourd'hui. Certains
sont à l'extérieur, d'autres sont en cachette
» a-t-il justifié.
Toutefois, fera-t-il savoir, qu'avec ses partenaires, l'AD- DR a
déterminé un certain nombre d'opportunités de réintégration. Ces
opportunités, outre le domaine des gardes pénitentiaires, concernent
entre autres les domaines de la douane, de l'agropastoralisme et du
secteur du transport. «Nous avons potentiellement en terme de
réintégration, 10500 postes qu'on devrait pouvoir obtenir pour intégrer
les ex-combattants au cours de l'année 2013 et 2014
» a-t-il annoncé,
non sans indiquer que certains programmes sont déjà très avancés. [...]





 





 





Chasse aux «Gnambro» : plusieurs blessés, hier, à Abobo





 





Le Nouveau Réveil, Le Patriote, L'Inter, Soir Info, Notre
Voie -

Hier, la police militaire a débarqué à Abobo pour chasser les gnambro,
dans le cadre de l'opération d'assainissement du transport dans les
gares routières, conduite par le commandant Koné Zakaria. Ce fut une
panique généralisée, du fait des tirs de sommation qui ont causé des
blessés par balles. Selon les témoins, les gnambro auraient pris un
véhicule en otage, parce que refusant de donner leur "dû'', conformément
à l'instruction qu'ils ont reçue, relativement à ladite opération. Chose
que les gnambro n'ont pas voulu accepter, eux qui sont considérés comme
les maîtres incontestés depuis plus de deux décennies, au mépris de
toute règle. Impuissants, les chauffeurs ont alerté le commandant
Zakaria et ses éléments. Quelques minutes après, un fort contingent de
la police militaire arrive sur les lieux. Sans interrogation ni
dialogue, ceux-ci tirent en l'air. Les gnambro prennent la fuite, en se
dissimulant dans la foule. Quelques-uns dont nous n'avons pas le nombre
officiel ont pris des balles.





 





 





Limogeage du procureur de la République : Simplice Koffi
victime d'un engrenage politico-judiciaire





 





Le Nouveau Réveil –

Ambiance de funérailles, hier, au 2e étage de l'immeuble abritant les
services du parquet du tribunal       d'Abidjan plateau. C'est que, au
lendemain du limogeage du procureur Koffi Kouadio Simplice, ses
collaborateurs comme l'ensemble des Ivoiriens continuent de s'interroger
sur les raisons de cette décision qui aura pris tout le monde de cours.
(...)





Les dessous d'un Limogeage





Selon des sources bien autorisées dans l'appareil
judiciaire, le débarquement de Simplice Koffi Kouadio ne serait lié à
une quelconque malversation financière ou une compromission dans un
dossier pendant devant son parquet. Il n'aurait, en outre, pas été viré
pour une question d'incompétence. Les fais auxquels on impute cette
décision seraient en réalité de deux ordres.





Primo, la dernière vague de libération des pro-Gbagbo
courant décembre 2012. Selon des sources dignes de foi, le chef de
l'Etat qui voulait donner une autre chance à la réconciliation nationale
décide d'autoriser la libération d'un certain nombre de détenus
pro-Gbagbo afin d'envoyer un signal fort au Fpi. Aké N'gbo et d'autres
camarades de l'ex régime obtiennent leurs tickets de sortie provisoire
de prison. Mais on ne sait pour quelle raison, dans la transmission de
la liste de la présidence aux autorités judiciaires chargées de
l'exécuter, un nom sera ajouté à cette liste. Il s'agit d'un certain
Massada, cadre pro Gbagbo et homme d'affaires qui faisait de grosses
transactions à l'étranger au profit de Nady Bamba et de Kassoum Fadiga,
ex-Dg de la pétroci. Cet homme d'affaires avait été interpellé par le
procureur Simplice Koffi et placé sous mandat de dépôt pour nécessité
d'enquête. Contre toute attente et à la surprise du parquet, sa
libération fut ordonnée. Et pourtant, nos sources sont formelles, la
présidence n'avait jamais ordonné la libération, même à titre
provisoire, de ce pourvoyeur de fonds au profit des pro-Gbagbo.
N'empêche, le sieur Massada est libéré. Quelques jours plus tard, il
adresse une demande de sortie temporaire du territoire à un juge
d'instruction qui le lui accorde. Alors qu'en réalité, celui ci ne
devrait pas mettre le nez dehors. Le jour de son voyage, il se pointe à
l'aéroport de Port-Bouët. L'individu est inter pellé par le commissaire
de l'aéroport qui lui notifie son interdiction de sortir du territoire
national. C'est alors que M. Massada lui brandit la décision de justice
qu'il a obtenue du juge d'instruction. Le commissaire s'en remet à sa
hiérarchie qui ne lui fait pas injonction de bloquer le passager.
L'homme d'affaires peut donc sortir du territoire. Quelques jours après,
il rentre de son voyage. Entre temps, Alassane Ouattara est informé de
ce qui vient de se passer. Il est en colère. Et réclame       
des         sanctions. Curieusement, c'est le procureur de la République
qui n'était point informé de la décision du juge d'instruction qui paye
les pots cassés.





Le second grief serait relatif à l'affaire Gbokou Didier.
Cet autre ponte du régime déchu, ex dirigeant de la filière café cacao
qui a, lui aussi, réussi à sortir du territoire alors qu'il bénéficiait
d'une liberté provisoire. Selon les mêmes sources, Gbokou Didier aurait
sollicité près d'une dizaine de fois, une autorisation de sortir du
territoire auprès du parquet d'Abidjan. Mais le procureur Simplice Koffi
Kouadio aurait, à chaque fois refusé d'accorder une telle autorisation.
Prenant acte de ce refus, Gbokou Didier interjeta appel auprès du
procureur général qui lui donne gain de cause. Là encore, le procureur
Simplice Koffi est hors de cause. C'est pour toutes ces raisons que dans
les milieux judiciaires, l'on a du mal à comprendre la décision qui le
frappe.





 





 





CPI / Simone Gbagbo n'ira plus à La Haye





 





Le Jour plus -

Une lueur d'espoir point à l'horizon pour l'ex-première dame de Côte
d'Ivoire, Simone Gbagbo incarcérée à Odienné, depuis la chute de
l'ancien régime en avril 2011. Un baron du Front populaire ivoirien qui
a voulu garder l'anonymat nous a fait des confidences. Cet ancien
conseiller de Laurent Gbagbo alors que celui-ci était encore aux
affaires, a été catégorique. « Simone Gbagbo n'ira plus à la Haye. Nos
démarches effectuées auprès des autorités du pays dans ce sens évoluent
positivement. Il y a espoir pour la réconciliation nationale », a-t-il
révélé. En effet, notre interlocuteur indique que souterrainement, le
Front populaire ivoirien est entré en contact avec les dirigeants du
pays, leur demandant d'opposer un refus à la pression des organisations
internationales qui réclament la tête de Simone Gbagbo à la Cour pénale
internationale. Pour le FPI, si les autorités ivoiriennes acceptent
cette requête, alors le parti de l'illustre prisonnier ivoirien de La
Haye participera à n'en point douter aux prochaines élections locales.
Une autre condition posée par le parti créé par Laurent Gbagbo, c'est
bien la libération des autres militants FPI incarcérés suite à la crise
post électorale qui a fait plus de 3000 morts en Côte d'Ivoire. « Les
négociations vont bon train. Il y a espoir dans ce sens », rassure-t-il.
Pour lui, si ces derniers réglages sont faits, le Front populaire
ivoirien participera aux prochaines élections locales. « Mais le moins
qu'on puisse vous dire, c'est que les discussions sont en bonne voie »,
rassure notre interlocuteur. Il souligne même que l'intention du
président de la République, Alassane Ouattara n'est plus de traduire qui
que ce soit à La Haye. [...]









 





Condamné dans l'affaire du Colonel Dosso / Le Général
Dogbo Blé introuvable





 





Le Nouveau Courrier, LG Infos -

Après sa condamnation, le général Dogbo Blé Brunot a été conduit
directement à l'école de gendarmerie d'Abidjan-Cocody au moment où on
s'attendait à un transfert à la Mama (Maison d'arrêt militaire
d'Abidjan) ou à la Maca (maison d'arrêt et de correction d'Abidjan). Il
y a été détenu durant quelques jours jusqu'à l'ouverture de
l'instruction sur l'assassinat du général Robert Guéi», révèle cet
officier de gendarmerie qui était dans le dispositif sécuritaire durant
le procès et le transfert de l'ex- patron de la Garde républicaine. Du
côté de l'école de gendarmerie, plusieurs sources sont formelles. Le
général Dogbo Blé est introuvable. Il est nuitamment déplacé d'un
endroit à un autre.





Le régime Ouattara craint qu'il bénéficie d'une
complicité au sein des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) pour
prendre le large. Mis en cause dans l'assassinat du général Robert Guéi
avec d'autres officiers supérieurs de l'armée ivoirienne, en
l'occurrence le commandant Anselme Seka Yapo, le lieutenant-colonel Katé
Gnatoa et le capitaine Mory Sakanoko, le général de brigade Dogbo Blé
Brunot, convoqué par la doyenne des juges Cissé Makouéni, n'a jamais été
présenté à l'instruction par ses geôliers. Alors que cela devait être le
cas... à cinq reprises. Dans l'entourage du Procureur militaire Ange
Kessi, personne ne sait exactement où l'ex-patron de la sécurité
présidentielle sous le président Laurent Gbagbo purge sa peine après sa
condamnation dans l'affaire Dosso. [...]





 





 





Le RDR salue l'action de la France au Mali





 





L'Inter, Fraternité Matin, Le Patriote -

Le RDR a salué l'action de la France au Mali hier pendant une conférence
de presse à son siège à la Rue Lepic de Cocody. Son secrétaire général
par intérim, Amadou Soumahoro a félicité l'engagement du président en
exercice de la CEDEAo, Alassane ouattara aux côtés des Maliens pour
chasser les Islamistes du nord du Mali. Le secrétaire général par
intérim du parti au pouvoir a par ailleurs rassuré les Ivoiriens de ce
que les frontières ivoiro-maliennes sont sécurisées.





 





 





Guerre au Mali : A Diabaly, les islamistes jurent
qu`après le Mali ils prendront la Côte d`Ivoire et le Burkina !





 





Abidjan.net / Autre presse -

Mali - Bamako apprend de témoignages concordants recueillis sur place
que les islamistes qui ont pris possession dans la localité de Diabaly
(375 km nord de Bamako) se livrent à la propagande de leurs ambitions
Djihadistes terroristes. Ainsi par haut parleurs et tracts, ces derniers
ont affirmé dans des messages scandés en Arabe, Bambara et en Français,
ce lundi qu'après le Mali, la Côte d'Ivoire et le Burkina seront à leur
tour attaqués.





Après les menaces exprimées sur la France en annonçant
des représailles sur son sol, les islamistes veulent désormais semer la
psychose dans la sous région.





En France un plan de sécurité Vigipirate a été depuis
enclenché, au Burkina, la frontière a été sécurisée depuis vendredi
dernier avec 1000 soldats déployés (voir article koaci.com). Pour
l'heure la Côte d'Ivoire brille pas son absence sur cette actualité
sensible pour toute la sous région. Pour finir notons que la grande
Bretagne a envoyé "un petit détachement de personnel technique" à
l'aéroport de Bamako. Le Canada quant à lui a annoncé ce lundi qu'il
fournira un avion de transport pour assurer un soutien logistique à la
mission française Serval.