REVUE DE PRESSE DU MARDI 13 OCTOBRE 2009

13 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 13 OCTOBRE 2009







L'ONUCI forme 20
policiers ivoiriens à la gestion des scènes de crime




Nord Sud   –
« Vingt policiers ivoiriens, dont cinq femmes, nouvellement affectés à la
direction de la police technique et scientifique, prennent part depuis lundi à
Sebroko, à une formation sur la gestion des scènes de crime, organisée par
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Pendant trois semaines,
les policiers, tous corps confondus, vont se former aux techniques et à la
gestion d'une scène de crime à travers des cours théoriques et des cas
pratiques. Le Chef de la cellule Réforme et Restructuration de la police de
l'ONUCI, Awale Abdounasir, a insisté sur l'importance du prélèvement et de
l'exploitation des traces et indices. « Attraper un voleur c'est bien, mais il
faut prouver sa culpabilité » a-t-il indiqué avant d'inviter les participants à
utiliser tout le mécanisme, la rigueur et la patience nécessaires pour arriver à
présenter les preuves d'une culpabilité. « Les modules sont à votre disposition
pour approfondir vos connaissances sur ces sujets et devenir des experts en
technique scientifique » , a indiqué M Awale. Le Directeur de l'identification
judiciaire, le commissaire divisionnaire, François Bah, a, pour sa part, 
recommandé aux stagiaires de faire preuve d'assiduité, car les connaissances
qu'ils acquerront au cours de cette formation vont être enseignées aux autres
policiers. Il a exprimé sa reconnaissance à l'ONUCI pour l'excellente
collaboration initiée depuis novembre 2007 entre son département et  la police
de l'ONUCI. Cette formation comprend plusieurs modules allant de la méthodologie
de l'enquête technique à la pratique sur des scènes spécifiques en passant par
l'utilisation de la mallette scientifique. En deux ans, l'ONUCI a formé trois
groupes de 100 policiers ivoiriens aux techniques des scènes de crime et doté la
police scientifique de matériels didactiques. »




 




L'ONUCI réhabilite




Nord Sud   – « L'ONUCI
a remis les clés du bâtiment du district sanitaire de Divo qu'elle a réhabilité,
et un lot de matériels biomédicaux destinés à équiper trois centres de santé du
département. Les équipements, composés de matelas, de tables d'accouchement, de
lits, de tables d'examen, de tensiomètres, de stéthoscopes... »




 






Processus électoral en Côte d`Ivoire/ Blaise Compaoré
(facilitateur) : "Nous avons prévu un Cpc après la publication de la liste
électorale"
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
Le
président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, Facilitateur de la crise ivoirienne
était le dimanche dernier l'invité d'une émission sur Africa 24. Au cours de
l'émission, il a annoncé qu'une réunion du Cpc est prévue juste après la
publication de la liste électorale en Côte d'Ivoire. Voici un extrait de son
intervention.




La communauté
internationale pourrait-elle s'accommoder d'un nouveau report de la
présidentielle en Côte d'Ivoire ?




C'est une question
qui ne s'adresse pas à moi non ?




Mais vous êtes le
médiateur de la crise ivoirienne ?




Je ne peux pas
répondre à la place de la communauté internationale. Tout ce que je pense, c'est
que la communauté internationale souhaiterait qu'en Côte d'Ivoire il y ait des
élections acceptables.




S'il y a des
blocages ou des lenteurs, envisagez-vous de convoquer le cadre permanent de
concertation des 4 leaders ?




Nous avions prévu
déjà une réunion du Cpc, juste après la publication de la liste électorale. »




 




L'affichage donne la
possibilité de faire des réclamations




Fraternité Matin
 – « 
Suite
et fin de l'interview du directeur de l'INS. Dans cette partie, Meleu Mathieu
précise que les lecteurs clairement identifiés peuvent être soumis à des
contestations.




 




Monsieur le
directeur général, vous dites que les 70% des 2,7 millions de cas litigieux sont
des jeunes. Sont-ils  Ivoiriens ?




Pas forcement ! Les
gens qui trichent se rajeunissent.




 




Le traitement des
données permet-il de détecter les différents types d'erreurs ?




Je ne sais pas si la
machine travaille ainsi. Elle reçoit un paquet d'informations qu'elle analyse.
Normalement, quand un seul élément n'est pas exact, elle informe qu'elle n'a
rien trouvé. Cependant, nous avons tout de même affiné les choses par ce qu'on
appelle la recherche phonétique. Si la prononciation du nom est identique et que
l'écriture est relativement différente, la machine prendra quand même  les
données en compte.




 




Doit-on dire que les
2.678.069 cas déclarés clairs sont au dessus de tout soupçon et que ces listes 
peuvent être affichées sans qu'il y ait contestation ?




Il peut y avoir
co0ntestation. D'ou l'importance de la phase d'affichage. La contestation peut
porter sur l'écriture exacte du nom, et cela doit être corrigé sur la liste
considérée comme provisoire et quand même validée. Au delà, l'affichage donne la
possibilité à la population de faire des réclamations parce qu'une tierce
personne peut estimer que nous avons fait passer par les mailles du filet un
individu alors qu'il n'est pas  ivoirien. Ne serait-ce qu'au regard de sa
photo. »




 




Liste électorale provisoire Les 213 centres qui n'ont pas été
pris en compte




L'Expression  – «L'affichage
de la liste électorale provisoire en confection permettra de découvrir que
l'enrôlement de nombreux pétitionnaires n'a pas été pris en compte. Plusieurs
milliers d'ivoiriens n'ont pu être pris en compte dans la liste provisoire en
raison des défaillances constatées dans le dispositif des operateurs techniques.
Ce sont, au moins 213 centres repartis sur l'ensemble du pays dont les données
recueillies sur le terrain ont été perdues (voir la liste).plusieurs éléments
comme les problèmes de batterie déchargée ou d'alimentation insuffisante du
matériel informatique sont à la base des déperditions. Quand on sait que par
jour, chaque valise de Sagem Sécurité enregistrait entre 50 et 60 personnes, il
y a lieu de craindre qu'une bonne partie des ivoiriens introuvables de 2000 à
2009 se retrouve dans ce lot. Quelles solutions pour les milliers de personnes
qui se retrouvent dans cette situation ?Lors de la remise du CD de la liste
électorale provisoire au chef de l'Etat, les operateurs techniques(Sagem et INS)
n'ont pas porté à la connaissance du grand public ce problème survenu lors de
l'enrôlement .La Commission électorale indépendante, qui détient tous les
chiffres n'a pas, non plus, communiqué sur cette affaire. Un constat se dégage :
le taux de pertes des données est faible dans les grandes villes. A Abidjan,
Aboisso, Yamoussoukro, on enregistre 0%.Mais  dans les contrées éloignées, il y
a un vrai problème.8% des centres d'enrôlement dans lesquels les populations ont
défilé pour se faire enrôler sont introuvables. Il faut rechercher des solutions
à cette situation. Vu le nombre très important de personnes concernées, il
serait bien indiqué de communiquer là-dessus pour éviter les débordements. Car
comment expliquer, par exemple, aux populations d'Okrouyo, dans le département
de Soubré, que personne n'a été pris en compte lors de l'enrôlement ? C'est
maintenant qu'il faut les rassurer en leur présentant les solutions de rechange.
En tout cas, les structures en charge de l'élection doivent des explications à
la population. »




 






Après avoir
déposé sa candidature: ALASSANE OUATTARA SOUHAITE QUE L'ELECTION SE TIENNE "A LA
DATE INDIQUEE ET DANS DE BONNES CONDITIONS"




Fraternité Matin
 – « 
Signataire
des accords de Linas Marcoussis en France, le président du Rassemblement des
Républicains (RDR), le Dr Alassane Dramane Ouattara, était ce lundi 12 octobre
dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) pour déposer sa
candidature à l'élection présidentielle du 29




Signataire des
accords de Linas Marcoussis en France, le président du Rassemblement des
Républicains (RDR), le Dr Alassane Dramane Ouattara, était ce lundi 12 octobre
dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) pour déposer sa
candidature à l'élection présidentielle du 29 novembre prochain. C'est le
secrétaire permanent de la Commission électorale indépendante, l'ancien ministre
de la Communication, M. Auguste Miremont, qui a réceptionné le dossier de
candidature du mentor des Républicains. M Alassane Ouattara souhaite que « les
élections se tiennent à la date indiquée et dans de bonnes conditions », a-t-il
exhorté. Aux militants du RDR, il dit merci de l'avoir désigné et investi en
tant que candidat du parti à l'élection présidentielle du 29 novembre prochain.
Il a rendu hommage à M. Djéni Kobena, père fondateur du RDR. ADO souhaite
apporter sa contribution afin que « la Côte d'Ivoire sorte de la crise » qui
dure depuis plus de sept ans. Quant à M. Auguste Miremont, il a indiqué que la
CEI est la maison de tous les partis politiques du fait que celle-ci est chargée
d'organiser les élections en Côte d'Ivoire. Et de préciser que l'original du
dossier sera transmis à l'instar des autres candidats, au conseil
constitutionnel et les photocopies au représentant du facilitateur et le
représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies. Avant de remercier
la délégation du RDR pour sa franche collaboration. En plus de la secrétaire
générale, Mme Dagri Diabaté, les ministres issus des rangs du RDR, ont fait le
déplacement de la Commission électorale indépendante (CEI). »




 






Un peu de retenue M. Guikahué !




Fn-ci.com  –
« [...]
L'Accord politique de Ouagadougou (APO) n'est pas une panacée avec des pouvoirs
miraculeux pour sortir la Côte d'Ivoire de cette crise d'un coup de baguette
magique. Et cela le Secrétaire général du PDCI chargé de la mobilisation et de
l'organisation au PDCI pour avoir occupé des postes politiques devait le
comprendre. Lui qui, de longues années durant, a côtoyé notre regretté Père de
la nation, Feu le Président Félix Houphouët Boigny. Et donc dire que les
signataires de l'Apo avaient prédit environ 10 mois pour sortir la Côte d'Voire
du gouffre et que depuis 36 mois, Guillaume Soro et Laurent Gbagbo tournent le
peuple ivoirien en bourrique, est faire preuve de cécité politique. Les
ambitions des partis politiques ne doivent pas supplanter les intérêts de la
nation.




Et nous disons haut
et fort que c'est l'intérêt supérieur de la nation qui a poussé Guillaume Soro
et ses amis à accepter la signature d'un compromis avec le Pouvoir sous la
facilitation du Président Blaise Compaoré. Pour les Forces nouvelles,
contrairement aux désidératas de Guikahué et du PDCI, il s'agit d'avancer, même
à pas de tortue pour consolider une paix durable et pour garantir la cohésion
sociale à travers des élections transparentes, justes et ouvertes à tous. Ce
sont ces avancées qui permettent à Guikahué aujourd'hui de se répandre dans la
presse et de crier à tue-tête  « Gbagbo, Soro et Compaoré sont mal placés pour
parler d'élections précipitées en Côte d'Ivoire ». L'adage dit, qu'on n'insulte
pas celui qui te fait du bien, on lui doit plutôt reconnaissance.




Guillaume Soro ne
s'est jamais opposé à la tenue des élections le 29 novembre 2009. Pour lui comme
pour le président du Faso, la priorité est de consolider la paix véritable en
Côte d'Ivoire par le règlement de toutes les questions qui fâchent avant les
élections, surtout la question identitaire.Les Forces nouvelles ne rentreront
pas dans une polémique sur les chiffres et sur les pourcentages au niveau des
omis, des rejetés ou des gens qui ne se seraient retrouvés dans aucun croisement
historique.  C'est le travail de la CEI à qui tous les ivoiriens ont donné
quitus pour l'organisation des élections. Lorsque la liste provisoire sera
publiée, tous les partis politiques pourront en faire des commentaires et faire
des propositions à la CEI, qui pendra bien sûr en compte toutes les suggestions
formulées. [...] ».




 






INCIDENT DE
KORHOGO: Un couac dans le processus de paix




Soir Info  – « Le
samedi 10 octobre 2009, une délégation du camp présidentiel, conduite par le
porte parole du chef de l'Etat, Gervais Coulibaly, a été bloquée au corridor de
Korhogo. Elle devait investir dans la ville, une coordination régionale du
Cap-Ur-Lg (Cap unir pour la réélection de Laurent Gbagbo). Coulibaly Gervais et
les membres de sa délégation dont l'ex-ministre de la sécurité, Dibonan Koné et
l'Ambassadeur Gnamien Konan, ont été contraints de surseoir à leur
manifestation, bien qu'en dernière minute, les autorités des forces nouvelles
aient décanté la situation. Cet incident, il faut le dire, est un couac dans le
processus de paix. Après les démêlés de Coulibaly Abou Sangolobé (Ddc de Gbagbo
à Dabakala) avec les Forces nouvelles à Dabakala, le calvaire du Pdci à Kong,
les menaces contre le président du Rdr à l'ouest, le fâcheux incident survenu à
Korhogo en rajoute à la crainte des Ivoiriens de voir les élections à venir, se
dérouler dans le cafouillage. En empêchant la délégation du camp présidentiel de
mener librement ses activités dans la cité du Poro, les éléments des forces
nouvelles mettent à mal le processus de sortie de crise qui n'est pas au mieux
de sa forme. Notamment, avec la liste électorale provisoire qui fait l'objet de
suspicions et de déclarations orageuses. Le premier ministre qui est à la fois
le gar ant de l'application de l'accord politique de Ouagadougou (Apo) et
secrétaire général des forces nouvelles, dans cet autre couac dans la sortie de
crise, doit prendre des décisions importantes au niveau de son organisations,
pour mettre fin au comportement peu honorable de ses soldats. Ses efforts en
faveur de la paix, ne doivent pas être salis par ses éléments. Ce qui s'est
passé à Korhogo, peut se passer ailleurs en Côte d'Ivoire, si rien n'est fait au
sommet de l'Etat. Les frustrations entrainant la haine, il faut craindre qu'au
moment de l'ouverture officielle de la campagne électorale, les choses
s'enveniment et compromettent le retour de la paix. La libre circulation des
hommes et des biens sur l'ensemble du territoire national ainsi que la liberté
d'expression, vont conditionner l'accalmie pendant les joutes électorales à
venir. C'est pourquoi, l'incident survenu à Korhogo doit être réparé. En clair,
Gervais Coulibaly et tous ceux qui faisaient partie de sa délégation, doivent
reprendre la route pour aller tenir librement leur manifestation à Korhogo. Ceci
calmerait les esprits. »




 






INCIDENTS DE KORHOGO:
Pourquoi le désarmement s'impose




Soir Info – «[...]
 
L'une
des leçons- sans doute la principale- qu'il faut tirer de ce double incident,
c'est bien que le désarmement des ex-rebelles se pose comme une nécessité. Il se
pose comme une urgence au regard même de la réalité sociopolitique. Des
personnes qui n'y ont pas droit, continuent de posséder des armes et en imposent
injustement à des citoyens qui tantôt, demandent à exercer leur droit d'aller et
venir, tantôt, souhaitent exprimer leur choix politique. Les éléments des forces
nouvelles ne sont pas à leur première réalisation. Il leur est arrivé de faire
un numéro devant des leaders politiques ou même devant de simples citoyens en
partance pour les zones Cno. Les évènements de Korhogo ont ceci de bénéfique
qu'ils mettent les dirigeants politiques face à leurs responsabilités : des
élections sans désarmement- à la lumière de ces fâcheux incidents- seraient la
porte ouverte à toutes sortes d'intimidations et de menaces. »