REVUE DE PRESSE DU MARDI 12 FEVRIER 2013

12 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 12 FEVRIER 2013







Sortie
de crise : l'ONU évalue la situation en Côte d'Ivoire




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP), Soir Info, Le Quotidien d'Abidjan  -


Une mission des Nations-Unies, conduite par le sous-secrétaire
général aux opérations de maintien de la paix, Edmond mulet, séjourne en Côte
d'Ivoire, où elle va évaluer jusqu'au 15 février les progrès réalisés par le
pays sur la voie de la stabilité à long terme, a appris l'AIP de l'Opération des
Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).




 




La
mission d'évaluation des Nations-Unies (TAM) va procéder, en collaboration avec
le Représentant spécial de Ban Ki Moon, Bert Koenders, à un examen approfondi de
la situation, en vue de formuler des recommandations sur la forme que devra
prendre, ultérieurement, la mission en Côte d'Ivoire, de même sur le rôle que
celle-ci devra jouer.




Cette
mission est commandée par le Conseil de sécurité de l'ONU qui a instruit, dans
sa Résolution 2062 sur la Côte d'Ivoire, adoptée le 26 juillet 2012, le
secrétaire général de procéder à une évaluation de la situation en Côte
d'Ivoire, de façon à lui présenter un "rapport spécial, au plus tard le 31 mars
2013".




 




La
délégation de la TAM, composée d'experts techniques civils et militaires,
comprend, outre le sous-secrétaire général de l'ONU, chargé des opérations de
maintien de la paix, le conseiller militaire de Ban Ki Moon, le général
sénégalais Babacar Gaye. Ces experts rencontreront, dans le cadre de leurs
travaux, des autorités, "y compris au plus haut niveau de l'Etat", de nombreux
acteurs nationaux et internationaux, et effectueront des visites de terrain,
notamment à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, informe en outre l'ONUCI.




 




 





Edmond Mulet (sous-secrétaire général des Nations-Unies) : «Il y a encore des
défis à relever»




 




Le
Nouveau Réveil, Nord-Sud –

Le
Sous-secrétaire général des nations unies aux opérations de maintien de la paix,
en mission d'évaluation de la situation en côte d'Ivoire, depuis le samedi 9
février dernier, a été reçu en audience, hier de 18h à 19h 45mn au plateau, par
le premier ministre, ministre de l'économie et des finances, Daniel Kablan
Duncan. À sa sortie, le diplomate onusien a levé un coin du voile sur le contenu
de leurs échanges. «J'ai eu le grand honneur d'être reçu par le Premier
ministre cet après midi et aussi l'occasion, depuis hier (ndlr dimanche) de
rencontrer plusieurs ministres du gouvernement durant cette journée et durant
toute la semaine, je serai là pour des rencontres à tous les niveaux. Comme vous
le savez, nous avons un mandat du Conseil de sécurité pour présenter un rapport
spécial sur la Côte d'Ivoire et évaluer les fonctions, les responsabilités de la
mission Onuci en Côte d'Ivoire. Le Conseil de sécurité, la communauté
internationale, le département des opérations de maintien de la paix, sont
vraiment très encouragés par tout ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Notamment,
les avancées dans le domaine diplomatique, politique, de stabilité, de sécurité
etc. Et nous voyons aussi qu'il y a un gouvernement extrêmement responsable à la
tête de la Côte d'Ivoire. Et cela est reconnu par tout le monde. C'est toute la
communauté internationale. Mais il y a encore des défis, des problèmes. Peut
être des affaires, des choses qu'on doit prévoir. Le mandat que nous avons reçu
du Conseil de sécurité, et de voir de quelle façon identifier les priorités du
gouverne ment ivoirien et ajuster les fonctions des Nations unies en Côte
d'Ivoire pour soutenir, accompagner et appuyer des meilleures façons, les
priorités du gouvernement ivoirien. Nous allons présenter un rapport au Conseil
et le Conseil va déterminer, peut être modifier la composante de la mission,
ajuster ou préparer des capacités plus spécifiques, plus techniques dans
certains aspects. Mais l'important, c'est de soutenir et accompagner ce
processus en Côte d'Ivoire
», a t il déclaré en présence de Bert Koenders,
représentant spécial du Secrétaire général des nations unies en Côte d'Ivoire,
et ses proches collaborateurs.




 




 





Amnistie demandée par le Fpi, municipales et régionales prochaines / Ouattara
après une audience avec Bédié, hier : «Les jugements en cours doivent aller à
leur terme». « Dans les jours à venir, nous serons amenés à fixer la date »




 




Soir
Info, L'Inter, Le Démocrate, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, Le
Jour plus, Le Patriote, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan -

1
heure d'entretien à huis-clos. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ont
échangé, lundi 11 février 2013 en début de soirée, sur bien de sujets. Le
président la République, qui a fait le déplacement de la résidence du président
du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) à Cocody-Amabassades, a fait le
point du raout à la presse. Le numéro 1 ivoirien a expliqué qu'il a fait avec
l'ex-chef de l'Etat, son «aîné », « le tour de l'actualité nationale et
internationale ». « En ce qui concerne la situation nationale, nous avons beau-
coup parlé du dialogue avec l'opposition. Nous avons affirmé notre ardent désir
et notre détermination à continuer ce dialogue et de le renforcer car la Côte
d'Ivoire a toujours été un pays de paix et d'entente. Et nous devons retrouver
cet environnement », a déclaré Alassane Ouattara, réaffirmant sa volonté de
lutter contre l'impunité.




« Il
faut aller le plus loin possible dans tout ce que nous faisons que ce soit la
réconciliation, la Justice. Et je pense que tous nos compatriotes comprennent
que nous devons également sortir de l'impunité et que les jugements en cours,
doivent aller à terme. Que par conséquent, la volonté est là, mais évidemment,
nous ne sommes pas en mesure de prendre des décisions unilatérales », a-t-il
répondu à la question de savoir dans quel sens veut-il aller dans le dialogue
avec l'opposition notamment le Front populaire ivoirien (Fpi) qui a demandé une
amnistie pour les événements de 2010 et 2011. « C'est un tout, vous savez. Un
Etat de droit veut dire que la Justice doit faire       son travail, l'Assemblée
nationale, le chef de l'Etat, l'exécutif. Et, c'est tous ensemble que nous
devons gérer l'avenir du pays. Mais, c'est important de savoir que la volonté
est là, que nous voulons sortir de cette situation d'ambiguïté et faire en sorte
que la reconstruction du pays, qui a bien démarré, puisse se renforcer et être
accélérée », a assuré le chef de l'exécutif ivoirien.




M.
Ouattara a, en sus, confié qu'il a parlé des élections municipales et régionales
avec son hôte. « En raison de ce dialogue, les élections locales ont été
reportées de quelques semaines. Dans les jours à venir, nous serons amenés à
fixer la date des élections locales ». [...]




 




 





Dialogue Gouvernement-Fpi / Dano Djédjé précise : "Voici nos trois exigences"




 





L'Inter, L'Expression -

Le
front populaire ivoirien (Fpi) est en pourparlers avec le gouvernement ivoirien
depuis quelques semaines, dans le cadre du dialogue républicain devant aboutir à
la réconciliation et la paix en côte d'ivoire. Dans ce rendez-vous du donner et
du recevoir, l'ancien parti au pouvoir est prêt à céder sur certains points,
mais reste fermement attaché à d'autres qu'il souhaite voir se réaliser.
Interrogé hier lundi 11 février par la radio Onuci, Sébastien Dano Djédjé,
membre influent du Fpi a clairement indiqué «ces grands points à négocier
essentiellement
», à savoir la réconciliation au sommet, la sécurisation du
jeu démocratique et l'amnistie générale. Ces points au nombre de trois, a-t-il
précisé, sont contenus dans un document qui a été remis le jeudi dernier au
premier ministre Daniel Kablan Duncan, chef de la délégation gouvernementale
dans le cadre de ce dialogue. «Nous attendons donc le retour du gouvernement»,
a dit dano Djédjé. Faut-il le rappeler, le Fpi souhaite une rencontre au sommet
entre le président Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo, écroué
au pénitencier de Scheveningen depuis le 30 novembre 2011. Cette «réconciliation
au sommet
», qui nécessite naturellement la libération de l'ancien président
ivoirien, est perçue par le parti à la rose comme la clé du processus global de
la réconciliation et la paix en côte d'ivoire. (...) Le gouvernement va-t-il céder
à ces trois exigences du parti de Laurent Gbagbo ? Les jours prochains nous
situeront.




 




 





Personnels soignants : syndicalistes et Raymonde Coffie chez Duncan aujourd'hui




 





Fraternité Matin

- La ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie,
et la Coordination des syndicats des personnels soignants de la santé (médecins,
sages-femmes, infirmiers...) rencontreront le Premier ministre, Daniel Kablan
Duncan, demain en fin d'après-midi, à la Primature. Les syndicalistes iront
exposer les préoccupations pour lesquelles ils ont fait grève du 4 au 8 février
dernier.




 




Cette
rencontre a été obtenue par la ministre après avoir fait la constatation hier,
que ces personnels ont repris le service dans les différentes formations
sanitaires. Cela, à la suite de la suspension de la grève, vendredi dernier, au
cours d'une assemblée générale tenue à l'Infas de Treichville. [...]




 




 





Défense: La restauration de l'armée ivoirienne au centre d'un atelier à l'EFA




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP), Le Nouveau Réveil, Le Jour plus -

Le colonel major Marc Paitier, formateur français et des officiers supérieurs de
l'armée ivoirienne sont en atelier à l'Ecole des forces armées (EFA) de
Zambakro, commune de Yamoussoukro, de lundi à mercredi, pour mener des
réflexions sur la restructuration de l'armée ivoirienne, restructuration qui,
selon eux, passe d'abord par la formation des hommes.




Cet
atelier de formation à l'EFA de Zambakro initié conformément au continuum de
formation des officiers dans le cadre du groupe de travail ivoiro-français
institué par l'accord de coopération et de défense signé par les deux pays, vise
à prendre en compte le mandat dudit  groupe de travail ; à faire l'état des
lieux de l'enseignement et de la formation militaire ; à réfléchir sur les
réformes à mettre en œuvre dans le domaine des programmes ; tout comme il
concerne aussi  l'organisation, l'encadrement, la sélection des élèves et
stagiaires, les moyens à mettre en œuvre, l'infrastructure. Il vise enfin à
faire des propositions et recommandations, et à préparer le voyage d'étude en
France pour le 18 février en France.




 




Dans
son adresse lors de l'ouverture présidée par le ministre auprès du Président de
la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, l'officier français a,
d'entrée, rappelé qu'en juillet 2011, le Président Ouattara a appelé à la
constitution d'une armée professionnelle animée par le sens du service et
agissant au profit de la population et de la défense des intérêts nationaux. Une
armée républicaine qui contribue à son niveau à la réconciliation et à la
reconstruction de la Côte d'Ivoire de demain. « Parmi toutes les actions à
entreprendre pour reconstruire l'armée ivoirienne, il n'yen a pas de plus vitale
que celles qui touchent le système de formation. Ce système représente le socle
sur lequel se construit et repose toute armée professionnelle digne de ce nom »,
a-t-il dit.  [...]




 




 





Malgré son repentir / Pourquoi Tia Koné ne peut pas échapper




 





Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, L'Expression -

Pour beaucoup d'Ivoiriens, Paul Yao N'Dré, l'ancien président du Conseil
constitutionnel, devrait être poursuivi au même titre que ses compagnons, pour
son rôle dans la crise postélectorale. Comme lui, son prédécesseur, Tia Koné
devrait aussi répondre de ses actes. Surtout qu'après son repentir, il tente à
présent de convaincre l'opinion sur le fait qu'il n'a fait que lire le droit. «
Je n'ai rien à regretter. Le juge a un devoir d'appliquer la loi. S'il ne
l'applique pas, il commet ce qu'on appelle une forfaiture. Il peut être
poursuivi en justice. Le juge n'a pas pour vocation de critiquer la loi et de
refuser de l'appliquer. C'est un devoir pour lui », tente-il de rectifier sa
repentance, dans l'interview qu'il nous a accordée. Qu'on ne se trompe pas sur
son compte. L'ancien bras droit du président fondateur de l'Union pour la
démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udcpi), a une grande responsabilité
dans les actes de violences meurtrières qui ont émaillé ces deux élections.
Avant de prendre les rênes du Conseil constitutionnel, Tia Koné, selon nos
sources, comptait parmi ceux qui ont poussé le général Robert Guéï à la faute. «
J'étais conseillé spé- cial du président Robert Guéi », admet le magistrat à la
retraite, dans la même interview. Après que son mentor, Robert Guéi, s'est
brouillé avec le Rassemblement des républicains (Rdr) et avec son président,
Alassane Ouattara, il a conditionné les membres de la Commission
constitutionnelle consultative et électorale (Ccce) pour tailler un texte
fondamental discriminatoire. Le costume taillé, il ne restait plus qu'à le faire
porter à celui qui devait être écarté de la course à la présidentielle, à savoir
Alassane Ouattara. Un rôle confié à Tia Koné. Sans trembler, il joue ce rôle.
Mais, pour donner l'illusion de son impartialité, il a décidé d'éliminer aussi
le président statutaire du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, Henri Konan
Bédié. Une démarche purement politique, loin du droit. Sinon qu'a à dire Tia
Koné, dans son repentir tardif, en ce qui concerne l'élimination du sphinx de
Daoukro ? Rien. Il attend sans doute de s'assurer que tout le clan Ouattara lui
a pardonné avant de prendre le chemin de Daoukro, pour aller se mettre à genoux
devant Henri Konan Bédié. « Tia Koné doit répondre de ses actes devant la
justice. Il y a eu pas moins de 500 morts dans les violences liées aux élections
de 2000 et de 2001. Alassane Ouattara et sa famille peuvent lui accorder leur
pardon, mais pour que nous, parents de victimes des violences pré et
postélectorales de 2000 lui pardonnions, il faut qu'il soit jugé en bonne et due
forme », préconise M. Camara, un militant du Rdr de Yopougon, contraint de
prendre justement le chemin de l'exil, pour échapper à la terreur qui s'abattait
sur les pro-Ouattara, à cette époque. [...].




 




 





Korhogo / Ange Kessi visite des prisonniers pro-Gbagbo




 





Nord-Sud -

Le
procureur militaire est depuis hier à Korhogo, à 600 kilomètres d'Abidjan, où il
a rendu une visite à des militaires, des gendarmes et des policiers prisonniers,
proches de l'ancien régime. Ange Kessi Bernard, selon l'information, s'est
enquis de la santé des détenus avec lesquels il s'est aussi entretenu. Dans
l'après-midi du même jour, le commissaire du gouvernement était dans l'enceinte
de la Compagnie territoriale de Korhogo, la quatrième région militaire du pays
pour les mêmes raisons. L'attention du premier responsable du Tribunal militaire
d'Abidjan (Tma) procède d'une routine qui consiste à prendre « régulièrement »
des nouvelles des soldats en détention. Aussi, la juridiction militaire se
préoccupe-t-elle des conditions de vie des pensionnaires des prisons. Le samedi
27 octobre dernier, 51 prisonniers militaires avaient été sortis de la Maison
d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour être convoyés à la maison d'arrêt
militaire de la capitale économique consécutivement à une rumeur d'attaque de
certains sites névralgiques. Entre autres ''corps habillés'' ainsi déplacés, on
peut citer le capitaine de corvette Léopold Borel Zagouri, le lieutenant. Zoh
Loua, Jean Michel Kouassi (policier), le Mdl Paulin Koffi (gendarme), le
sergent-chef Jean Claude Kobou, René Kouadio Koffi alias Bobby Yang, Franck
Serge Brékounou Yesso (marin). Ces derniers avaient été ensuite transférés de
ces geôles sises dans l'enceinte du camp Galliéni, au Plateau, à la prison
civile de Korhogo.




 




 





Arrestation des pro-Gbagbo : Un "proche" de Blé Goudé en route pour Abidjan




 





L'Inter -

La
police béninoise serait en voie d'extrader un journaliste arrêté à sa frontière.
Celui-ci, présenté comme un proche de l'ex-leader de la galaxie patriotique,
Charles Blé Goudé, aurait été arrêté avec des armes et des munitions.
L'information avait circulé le week-end du 1er au 3 février passé, notamment sur
les réseaux sociaux comme Facebook. Elle faisait état de l'arrestation entre le
Bénin et le Togo, d'un journaliste dénommé Patrick Billard, avec une importante
quantité d'armes et de munitions. Ce journaliste avait été présenté par la
presse comme un proche de Blé Goudé, arrêté lui au Ghana puis extradé en côte
d'ivoire. Une source d'information nous avait alors indiqué que le journaliste
en question avait été retrouvé sur les lieux de la découverte des armes et des
munitions. L'affaire est restée sans suite, jusqu'à ce que le site
d'informations koaci.com révèle hier, l'extradition imminente de ce journaliste.
Ce site souligne que le journaliste en question vivait avec Blé Goudé et
qu'après l'arrestation de celui-ci, Patrick Billard aurait tenté de fuir. «Après
son arrestation, il a été retrouvé sur lui une carte de presse et une
perquisition effectuée à son domicile a permis de retrouver des armes, des
munitions, des lance-roquettes et des grenades
», indique koaci.com qui
ajoute que «compte tenu des relations et des accords qui lient les deux pays,
il sera extradé en Côte d'Ivoire dans les tout prochains jours
».




 




 





Riviera / Des munitions d'armes de guerre découvertes près d'Akouédo




 





Soir Info –

Un
important lot de munition a été découvert le samedi 2 février 2013, à la
Riviera, à quelques encablures du nouveau camp militaire d'Akouédo. De fait,
avancent les informations, le propriétaire du terrain, situé non loin de ce camp
militaire, veut mettre son bien en valeur. Alors, ce samedi-là, il entend le
débarrasser de toutes les hautes herbes qui Un important lot de munitions a ont
pris possession de l'espace. A cet effet, il opte pour la technique du brûlis.
Ainsi, il met le feu à la broussaille. Mais alors que le feu consume les herbes,
l'on entend, soudain, de violentes détonations successives qui font même
décamper l'infortuné propriétaire terrien. Les militaires à côte se mettent en
alerte. Sait-on jamais. D'où proviennent donc ces détonations ? Et la réponse ne
va pas tarder. A la vérité, ces puissantes détonations proviennent de munitions
de kalachnikovs dissimulées dans ces hautes herbes sur le terrain. Au contact de
la chaleur du feu, certaines de ces cartouches ont donc explosé. La police,
informée, se rend sur les lieux. Et un important lot de munitions est récupéré.
Qui a planqué ces munitions dans ces hautes herbes ? Et à quelles fins ? C'est
ce que l'enquête ouverte par la police cherche justement à savoir.




 




 





Mali / Offensive des Djihadistes à Gao : au moins 5 morts dans les combats




 





L'Inter -

Au moins deux islamistes et trois civils ont été tués dimanche dans les
affrontements qui ont opposé un groupe de djihadistes aux forces françaises et
maliennes à Gao, dans le Nord du mali, qui ont également fait 17 blessés, a-t-on
appris lundi de sources militaire et médicales. A l'hôpital, "nous avons reçu 15
blessés par balle, tous civils", a indiqué un médecin urgentiste, Fatoumata
Kanté. "Les blessés étaient tous civils, nous n'avons reçu aucun islamiste", a
confirmé le chirurgien Jiteye Moulaye. Deux civils morts reposent à la morgue,
tandis qu'un troisième cadavre, lui aussi un civil selon des proches, a été
retrouvé dans la cour du gouvernorat proche des combats, a constaté un
journaliste de l'Afp. Deux soldats maliens ont également été légèrement blessés,
selon un haut gradé malien, ce qu'ont confirmé les médecins. L'officier a
indiqué qu'à sa connaissance, "au moins deux terroristes" avaient été tués. Un
commerçant du marché de Gao, où se situe le commissariat dans lequel les
djihadistes s'étaient retranchés, a lui évoqué "cinq personnes mortes (...)
tuées par des balles perdues". [...]