REVUE DE PRESSE DU MARDI 10 FEVRIER 2009

10 fév 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 10 FEVRIER 2009







L'ONUCI offre une
école à Odienné




Nord Sud : –

« Abou Moussa, représentant spécial adjoint principal du SG de l'ONU pour la
Côte d'Ivoire, a posé la première pierre d'une école primaire de trois classes
dans le village de Tomba, près d'Odiénné. [...] L'Onuci va également réhabiliter
la case de santé du village. ».




 




Karakoro,
éducation : l'ONUCI réhabilite une école primaire




Le Temps  –
«
Les populations du village Nahouokaha et environnant étaient en effervescence le
samedi 7 février dernier. La seule école primaire publique du village tombée en
ruine a retrouvé son rayonnement d'antan. L'Onuci à travers son contingent
nigérien basé à Korhogo l'a réhabilité. Coût de l'opération : 10 millions de
francs Cfa. [...] ». 




 






IDENTIFICATION: 20 jours pour
enrôler 4 millions de personnes




L'inter – « Le
28 février, c'est dans moins de 20 jours. Ce jour-là, l'opération
d'identification prendra fin. A quelques jours de cette date butoir fixée par la
Commission électorale indépendante (Cei), on est loin du résultat escompté.
Selon la Cei, il reste encore plus de 4 millions de personnes à enrôler. En 20
jours. Une mission quasi impossible, puisque cela reviendrait à faire, en 20
jours, ce qui a été fait en 5 mois. En effet, environ cinq mois après le
lancement officiel de l'opération à Abidjan, ce sont plus de 4 200 000 personnes
qui ont été enrôlées sur l'ensemble du territoire national. Soit la moitié de la
population électorale, estimée par la Cei à 8 663 149 personnes. Point n'est
donc besoin d'être un magicien pour déduire qu'il est quasiment impossible de
doubler le nombre de pétitionnaires enrôlés...en 20 jours. D'où l'appel à la
prorogation du délai qu'on entend ça et là. Il faut nécessairement une rallonge
si l'on veut atteindre au moins le même chiffre que celui obtenu depuis le
démarrage de l'opération le 15 septembre 2008. Encore que les dysfonctionnements
à l'origine du piétinement de l'opération n'ont pas été entièrement corrigés. A
ce jour, l'opération reste grippée en raison des revendications salariales des
agents d'identification et pour des problèmes logistiques. A 20 jours de la fin
de l'opération, on n'a pas encore atteint les 11 000 centres de collecte
initialement prévus. L'argent reste à ce jour un obstacle à l'accélération de
l'opération, au point qu'on peut se risquer à dire que le résultat attendu ne
sera point atteint le 28 février. Un report s'impose donc, le temps de permettre
à des millions de personnes concernées par la reconstitution des registres
d'état civil ou qui éprouvent des difficultés de se faire établir un extrait de
naissance, de se mettre à jour et venir gonfler le nombre de pétitionnaires déjà
enrôlés. L'opération d'identification ne sera considérée comme réussie que si la
majorité des Ivoiriens ont pu obtenir leurs pièces d'identité et,
accessoirement, leurs cartes d'électeur. »




 




Organisation des
élections / le FPI dit non, non et non




Le Jour plus  –

« Prévue pour se tenir cette année, après de nombreux reports, l'élection
présidentielle est en passe de ne pas respecter cette autre échéance. Tant les
acteurs et les formations politiques sont de plus en plus divisés sur la tenue
de ces joutes. L'année 2009 sera âprement discutée. [...] Après avoir lancé à la
face de la Nation qu'il a envie d'aller « vite, vite, vite » aux élections, le
chef de l'Etat, d'une pirouette dont lui seul à le secret rétorquera que « s'il
n'y a pas d'élections ça fait quoi ? » Et plus tard devant les diplomates que
« s'il faut signer  vingt accord complémentaires il les signera ». Cette
position du chef de l'Etat est largement partagée par ses partisans, alliés
comme militants actifs de son parti. [...] En tout état de cause, la tendance au
FPI, c'est le désarmement avant les élections, pas le contraire. L'on est parti
pour de long mois encore de polémique, de péripéties et de tergiversations. [...]
Pour le FPI c'est clair, les élections cette année sont une chimère. »




 




Le faux prétexte
des élections




L'inter  – « Les
élections sont chaque fois utilisées comme prétexte pour se soustraire à
certains problèmes devenant récurrents sur le front social en Côte d'Ivoire. La
grève annoncée des médecins, qui menace à grands pas, n'est pas une première. Le
corps médical est le théâtre d'agitations répétées, depuis plusieurs mois. On se
souvient encore de l'arrêt de travail observé, vers la fin de l'année dernière,
dans les hôpitaux. Un mouvement de ras-le-bol dont on ne peut évaluer les
conséquences, vu le nombre de morts enregistré dans le silence et la douleur des
familles touchées. S'il y a un secteur aussi sensible où l'Etat doit tout faire
pour éviter des sautes d'humeur, c'est bien celui de la santé. L'on ne peut, en
effet, au seul prétexte du serment d'Hippocrate, livrer un corps entier à une
situation de précarité, surtout quand il s'agit du domaine de la santé où les
praticiens se battent au quotidien pour sauver des vies humaines. Y compris
celles de ceux mêmes qui décident de leur sort et de celui de leurs familles.
Loin de là, la volonté de s'ériger en avocat des médecins, infirmiers et autres
techniciens de santé dans leur combat, il faut le dire, l'Etat doit trouver les
moyens, sinon les mots justes pour apaiser le corps médical en attendant qu'une
solution adéquate soit trouvée à ses problèmes. A propos, l'on déplore que les
membres du gouvernement, qui ont eu plusieurs séances de travail avec les
plaignants, évoquent dans leurs argumentaires, la question des élections,
lesquelles seraient la priorité dans le budget actuel de l'Etat. Ce calcul sonne
faux quand il s'agit de santé et surtout de santé des masses. Les élections,
elles s'organisent pour qu'il y ait des électeurs et en bonne santé, valides et
capables de se déplacer pour aller déposer leurs bulletins dans les urnes. Si
rien n'est fait jusqu'au 18 février prochain et que les médecins rentrent en
grève, comme le prévoit leur préavis déposé la semaine dernière, il est évident
que ce ne sont pas tous ceux qui se font enrôler actuellement qui verront les
élections. Il y aura encore des morts, et donc des disparus à purger des listes
électorales. A quoi devront servir tous les efforts qu'on déploie pour les
élections si, au bout, c'est pour se retrouver sans électeurs pour se présenter
dans les urnes ? Le chef de l'Etat et le Premier ministre sont peut-être pressés
d'en finir avec la crise que traverse le pays depuis plus de 6 ans maintenant.
Mais, ils ne peuvent pas jouer avec la santé et la vie des Ivoiriens qui ploient
déjà sous le poids de la misère et se meurent dans les hôpitaux, faute
d'infrastructures dignes pour les y accueillir. Si en plus d'être des mouroirs
pour leur état désuet, l'on doit subir les arrêts de travail, les états d'âme et
les imprudences de médecins et chirurgiens affamés dans ces lieux de l'espoir
devenus des points de rendez-vous avec l'incertitude, il est clair que l'on
risque de replonger dans une situation aussi dramatique que celle causée par les
armes. Il est vrai, le gouvernement a ses problèmes. Les infirmiers, les
médecins et leurs collaborateurs vivant dans la même société ne devraient point
l'ignorer. Mais ils doivent avoir de bonnes raisons de persister dans leur
mouvement. Aux dirigeants de les écouter attentivement et de trouver le
compromis qui vaille. Sinon, les morts de demain, ce n'est pas le serment
d'Hippocrate qui aura été violé par ceux qui le prêtent, mais c'est l'Etat qui
les y aura poussés, au détriment du peuple. »




 




Unicité des
caisses de l'Etat, malgré l'assurance du premier ministre, les Com'zones
toujours à la barre, ils continuent de prélever les taxes, Soro : 10 jours
infructueux à Bouaké.




Le Temps  –

« ''Le Premier ministre, par ailleurs Secrétaire général des FN, Guillaume
Soro,  dirigera en personne les grandes actions nécessaires à la mise en œuvre
du 4e accord complémentaire de l'Accord Politique de Ouagadougou'',
indiquait un communiqué de la primature signé de Alain Lobognon. Précisant
d'ailleurs que les grandes actions sont entre-autres, le rétablissement de
l'unicité des caisses de l'Etat, le redéploiement définitif de l'administration
judiciaire et notamment la passation de charges entre les commandants des zones
(com'zones) et les préfets et les sous-préfets. Si dans l'ensemble le bilan
semble être positif, puisique l'unicité des caisses a amorcé sa phase
d'exécution, il importe cependant le cas des com'zones. Ces derniers demeurent
toujours les maitres absolus et incontestables dans leur zone d'influence. Des
taxes sont encore prélevées et reversées dans leurs boites noires. Au détriment
des caisses de l'Etat. [...] Les préfets et sous-préfets doivent attendre et
prendre le temps. Tout en observant bouche cousue les tractations pécuniaires
qui se déroulent au vu et au su du Premier ministre, Guillaume Soro, qui pendant
dix jours à séjourné au sein des siens pour ''mener des actions concrètes''. Dix
jours passés, le Secrétaire général des FN est retourné à Abidjan sans qu'aucune
passation de charges entre com'zones et autorités légales n'ait eu lieu. [...] ».