REVUE DE PRESSE DU LUNDI 4 MAI 2009

4 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 4 MAI 2009









Sortie de crise : Le Gal Soumaïla Bakayoko sensibilise ses hommes




Fraternité Matin
 –« 
Le
général de brigade Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des Forces armées des
Forces nouvelles (Fafn), a rencontré, hier, au siège de ce mouvement, les grands
commandements, les com'zones, les préfets de police et les commandants de
compagnie de gendarmerie. Pour les informer du déploiement des forces de
sécurité sur l'ensemble du territoire national. A savoir les 8.000 éléments des
Fafn et des Fds-Ci qui vont être redéployés probablement la semaine prochaine,
de façon progressive, sur l'ensemble du territoire ivoirien. "Il était important
pour nous de montrer à nos subordonnés l'intérêt de ce déploiement des forces",
a-t-il indiqué. Avant de préciser que cela répond au souci de la sécurisation de
l'ensemble du processus et surtout du schéma qui a été mis en place dans le
cadre des élections. Aussi, a-t-il noté, cela pourrait résoudre les problèmes de
police judiciaire au quotidien dans les zones Cno. Et améliorer l'ensemble des
aspects sécuritaires sur l'ensemble du territoire national. Au sortir de cette
rencontre d'environ trois heures avec ses hommes, le général Soumaïla Bakayoko a
déclaré que ces derniers en ont pris acte et s'impliquent totalement dans ce
processus. Il a alors saisi l'occasion pour demander à tous ceux qui seront
affectés aux différentes brigades mixtes de gendarmerie et dans les
commissariats mixtes de police de répondre à l'appel le moment venu. "Donc il
était nécessaire qu'ils soient présents et qu'ils prennent directement les
ordres avec nous pour que ce déploiement soit une réalité sur l'ensemble du
territoire de la Côte d'Ivoire", a-t-il affirmé. Puis il a fait cette précision
: "les instructions, ils le savent très bien, ce sont des officiers, en pareille
situation ce qu'il y a à faire ; ils le feront de telle sorte que les brigades
de gendarmerie puissent fonctionner de façon mixte et paritaire ainsi que les
commissariats de police et cela au fur et à mesure que nous allons leur demander
de les activer", a-t-il conclu. »




 






DEPART ANNONCE DES COM-ZONES: Les Forces nouvelles disent niet
à Gbagbo. Les vérités d'un conseiller de Soro




L'inter  -
" "Autant
le Général Mangou Philippe, chef d'état- major des FDS est au sud avec ses
hommes après le redéploiement des services de Police et de Gendarmerie, autant
ces services (ceux des Préfets) seront redéployés dans la zone CNO avec la
présence du Chef d'état-major des FAFN, le Général Soumaïla Bakayoko, et ses
hommes. Le devenir des Com'zones n'est donc pas compromis ", a déclaré le
conseiller de Guillaume Soro, en charge des associations, communautés ethniques
et religieuses. "Est-ce que les com-zones ne sont pas dans l'Etat de Côte
d'Ivoire ? Ils font bel et bien partie de l'Etat de Côte d'Ivoire. C'est des
militaires ivoiriens. (...) Les préfets sont des gens qui gèrent les questions
administratives. Mais les militaires ont toujours existé, même en dehors de la
période de crise ", a poursuivi Félicien Sékongo, avant de se montrer plus ferme
: "Les com-zones resteront en place, ils n'iront nulle part jusqu'à ce qu'on
procède à la reforme et à la restructuration de l'armée. Ça aussi, l'accord le
consacre. Donc les com-zones resteront en place jusqu'à ce qu'il y ait des
élections. Après les élections, le nouveau président va donc signer la loi
indiquant la composition de l'armée de Côte d'Ivoire." La réunion entre M.
Sékongo et les communautés religieuses de Bouaké, échanges qui ont porté
essentiellement sur l'actualité sociopolitique nationale, avait lieu deux jours
après un entretien télévisé de Laurent Gbagbo, au cours duquel le Président
avait affirmé que les commandants de zone Fn disparaîtraient le 5 mai 2009. "A
partir du 5 mai (2009), les préfets auront l'entièreté de leur pouvoir. Après
ça, nous allons installer les postes de douanes et les postes d'impôts ", avait
indiqué, jeudi 30 avril 2009, le chef de l'Etat. Au demeurant, les déclarations
du conseiller spécial du secrétaire général des Fn, prenant à contre-pied les
promesses de Laurent Gbagbo sur le départ des com-zones, apparaît comme le
''niet'' de l'ex-rébellion au chef de l'Etat, sur la question. [...] C'est le
Centre de Commandement Intégré (CCI) qui a la responsabilité de la sécurisation
de tout le processus électoral, de redéployer les services mixtes sur l'ensemble
du territoire. Mais des gens ont voulu interpréter de façon tendancieuse Ouaga
IV ", a accusé Sékongo Félicien. [...]. »




 




 






Sékongo Félicien:"Les com'zones ne disparaîtront pas"




Fraternité Matin
 – « 
Sékongo
Félicien, le conseiller spécial du secrétaire général des Forces nouvelles
chargé des Ong, des associations, des syndicats, des communautés ethniques et
religieuses, a reçu, samedi dernier, les religieux au siège de son mouvement à
Bouaké. Ainsi devant les hommes de Dieu, il a affirmé :"les com'zones ne
disparaîtront pas, même après la passation des charges entre eux et les
préfets". Et que si c'est l'appellation com'zone qui dérange, alors il propose
celle de "commandant de région militaire". "Aujourd'hui, on ne peut pas demander
que la zone Cno (ex-zone assiégée, ndlr) reste sans armée ; alors les com'zones,
quelle que soit l'appellation que vous voudrez leur donner, doivent exister et
perpétuer l'existence militaire ", a-t-il indiqué. Pour lui, les commandants de
zone (ou com'zones) sont des militaires ivoiriens " Il n'est pas question qu'ils
disparaissent parce qu'on parle du renforcement des pouvoirs des préfets sur
toute l'étendue du territoire ivoirien", a-t-il lâché. Il a fait savoir que les
préfets, pour la sécurisation, auront besoin du concours des militaires. «Les
services de police et de gendarmerie se redéploient, au même moment que les
Fds-ci restent dans la partie sud du pays. Pourquoi pense-t-on que les Fafn ne
doivent pas exister dans le nord de la Côte d'Ivoire?",s'est-il interrogé.
Sékongo Félicien a expliqué que les com'zones représentant l'armée dans la zone
Cno, "donc, leur existence ne pose pas de problème parce que les préfets n'ont
jamais été des militaires". Puis il a ajouté : "Ce sont les charges dévolues aux
préfets que les com'zones vont abandonner à leur profit. Ainsi dès qu'ils seront
déchargés des tâches administratives, a-t-il laissé entendre, les com'zones se
consacreront désormais à celles militaires. Selon lui, l'accord complémentaire
IV de "l'Accord politique de Ouagadougou reconnaît l'existence des deux
armées". »




 






Identification de la population et recensement électoral: le
communiqué de presse de la CEI du dimanche 3 mai 2009




Communiqué CEI –
« 
La
Commission Electorale Indépendante a le plaisir d'informer les ivoiriens et les
amis de la Côte d'Ivoire que, comme annoncé, l'opération d'identification de la
population et de recensement électoral a effectivement démarré dans les 40
Centres de Collecte retenus pour le District d'Abidjan. Le démarrage de cette
opération a permis d'enrôler à ce jour, près de 10.000 personnes. La CEI invite
instamment les populations d'Abidjan et banlieue non encore enrôlées et qui
disposent des pièces requises, à se rendre sans délai dans les centres de
collecte qui sont à consulter dans la presse, sur son site internet
www.ceici.org et sur

www.abidjan.net
. Il convient de rappeler qu'il s'agit d'une opération de
rattrapage qui s'achève après 15 jours effectifs de travail à compter de son
démarrage. Pour le District d'Abidjan donc, la fin est prévue pour le 10 Mai
2009 à 17 heures. »




 






Côte d'ivoire: Les Nations Unies plaident pour une forte présence
des femmes dans les élections




Communiqué CEI –
« 
Une
délégation du Fonds des Nations Unies pour la Femme conduite par Mme Rose
Rwabuhihi était ce jeudi 30 avril 2009 à la Commission Electorale Indépendante.
L'objet de cette rencontre, était comme l'a signifié le chef de délégation, de
prendre connaissance de la place de la femme dans le processus électoral en Côte
d'Ivoire et de s'informer sur les avancées du processus. Pour le Président de la
CEI , Monsieur Robert Beugré Mambé qui avait à ses côtés certains de ses plus
proches collaborateurs [...]. Il a souligné que la Commission Centrale de la CEI
comprend en son sein, cinq femmes, toutes dynamiques. Au niveau des Commission
Electorales Indépendantes locales également a-t-il poursuivit, de nombreuses
femmes ont été proposées par les partis politiques pour siéger au sein de ces
démembrements de la CEI. « Nous faisons tout ce qui est possible à notre niveau
pour respecter le genre mais tout ne dépend pas de nous. Lors des élections ce
sont les partis politiques qui proposent leurs candidats, en toute autonomie »,
a-t-il fait savoir. Abordant le volet du processus électoral, le Président de
l'institution en charge de la conduite des élections en Côte d'Ivoire a indiqué
que les choses avançaient au niveau de la CEI, en dépit des difficultés. Ce qui
a, selon ses propres chiffres permis d'enrôler plus de 70% de la population
attendue et de réaliser la visite de plus de 98% des 11.023 centres de collecte
que compte la Côte d'Ivoire. « Nous espérons terminer très bientôt l'opération
d'identification de la population et de recensement électoral. Nous avons
proposé au gouvernement une date de l'élection présidentielle avec tous les
détails. Et nous avons souhaité que la date proposée soit respectée et que les
quelques difficultés rencontrées sur le chemin des élections soient vite levés
», a expliqué le Président à la délégation. »




 






Axe Paris-Abidjan : La normalisation se consolide




Fraternité Matin
 – « 
Lentement
mais sûrement, Paris et Abidjan se rapprochent. C'est dans cette logique
prudente et graduelle de rapprochement entre la France et la Côte d'Ivoire,
peut-on dire, que s'inscrit le séjour en Eburnie, du Secrétaire d'Etat français
à la Coopération et à la Francophonie. La visite qu'entame Alain Joyandet à
Abidjan, aujourd'hui même, et qui prend fin le 6 mai, participe de la volonté de
la France de soutenir le processus de sortie de crise en cours en Côte d'Ivoire.
Le Secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie rencontrera, entre
autres, le Président de la République, Laurent Gbagbo, le Premier ministre
Guillaume Soro, les présidents du Pdci-Rda et du Rdr, respectivement Henri Konan
Bédié et Alassane Dramane Ouattara. En outre, Alain Joyandet se rendra à
Bouaké.  Le séjour du Secrétaire d'Etat français en Côte d'Ivoire intervient au
moment où la question de la disparition des commandants de zone (com'zone) au
profit de la plénitude des fonctions des préfets est sérieusement remise sur la
table. Le Chef de l'Etat a annoncé, dans une interview accordée à la télévision
Première chaîne le 30 avril, que ses premiers représentants dans les
départements et régions auront toutes leurs autorités sécuritaires à compter de
demain, 5 mai. Ce qui doit se traduire par la mise à la disposition des préfets,
de gendarmes et policiers pour la sécurisation de leurs départements. Alain
Joyandet va également inaugurer le Lycée français Blaise Pascal, endommagé dans
le courant des événements de novembre 2004 et qui a été totalement reconstruit
par le gouvernement ivoirien sur instruction du Chef de l'Etat. Par ailleurs, il
visitera le grand marché couvert de Gonzagueville, dont la construction a été
financée par la Coopération française. Toujours dans le cadre du renforcement de
l'axe Paris-Abidjan, le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances, Charles
Koffi Diby, lui, est annoncé pour être l'hôte du Medef (France) le 8 mai
prochain. »




 






Tournée politique dans le Zanzan : des jeunes barrent la route aà
Bédié- Le député Kobena Tah accuse l'ex-ministre Adjoumani




Fraternité Matin
 – « 
Hué
par la foule, Tah Thomas accuse Adjoumani  Un incident a émaillé la rencontre
que la délégation départementale de Tanda III-Assuéfry / Transua avait organisée
le vendredi 1er mai, en l'honneur du président du Pdci-Rda, Aimé Henri Konan
Bédié, en visite dans la région du Zanzan (Bondoukou). Un groupe de jeunes
surexcités, dont l'âge varie entre 13 et 23 ans, a hué et traité de voleur,
Kobenan Tah Thomas, député PDCI de ladite circonscription, par ailleurs délégué
départemental dudit parti. Pendant qu'un autre groupe s'est attelé à obstruer
l'axe Assuéfry –Transua, distant de 18 kilomètres; contraignant ainsi le couple
présidentiel et la forte délégation qui l'accompagne à faire un long détour de
plus de 70 kilomètres.




Dans le point de
presse qu'il a organisé, le député PdciTah Thomas, a révélé : «l'incident que
vous avez observé à Assuéffry, a été orchestré et manigancé par (l'ancien. ndlr)
ministre Kouassi Ajoumani qui se dit non seulement leader d'une région, mais
aussi qui dans l'esprit se prend pour le futur successeur du président Henri
Konan Bédié...» Il a profité de l'occasion pour présenter ses excuses au président
Konan Bédié ainsi qu'à toute sa délégation. Pour lui, la raison de cet incident
découle de ce que Transua a été érigé en chef –lieu de département en lieu et
place d'Assuéfry. [...] Approché, le délégué départemental de Tanda, Kobenan
Kouassi Adjoumani, a déclaré : «Ecrivez déjà ce que mon frère vous a dit. Je
répondrai après».




 




Médias : "Tous
gardiens..."




Fraternité Matin
 – « 
Hier,
c'était la journée internationale de la liberté de la presse. Aujourd'hui,
l'adresse du ministre de la Communication.  La liberté de la presse fait l'objet
de commentaires quotidiens dans la quasi-totalité des pays du monde. D'un côté
il y a ceux qui essaient de la respecter, de l'autre, ceux qui tentent de
justifier leur attitude parfois défavorable à son encontre.




Presse,Démocratie,
Liberté. Juxtaposer des concepts véhiculés par ce triptyque peut paraître
naturel. L'intérêt parfois excessif porté à la presse est, tout à la fois, un
atout et une contrainte majeure pour les acteurs des médias. Le poids de la
presse dans la fabrication sinon de l'opinion, du moins dans la perception de la
réalité sociopolitique, est désormais surdéterminant. Pourtant, en dépit des
plaintes et complaintes, la liberté d'édition est en passe de devenir une
réalité irréversible. Aucun homme politique ne remet en cause le principe de
cette liberté. Certes, de fortes démangeaisons de censure travaillent
épisodiquement ou en permanence certains responsables agacés. Mais ils y
résistent, parfois au prix d'efforts surhumains. Mais enfin, ils y résistent. 
Pour la plupart d'entre nous, la liberté de presse est une chose octroyée selon
leur bon vouloir ou leur intérêt par les pouvoirs publics. Une telle idée n'est
pas entièrement fausse. Cependant, s'il est vrai que les Etats ont, par le
passé, disposé de moyens presque illimités pour délimiter la liberté de presse,
il n'en demeure pas moins que la situation a beaucoup évolué. L'irruption
simultanée de Nouvelles technologies, l'aspiration démocratique, l'éveil des
consciences à la liberté sont autant d'éléments qui, aujourd'hui rendent
difficiles, sinon vaines les tentatives de censure. Si donc des Etats continuent
de menacer cette liberté, ils sont de plus en plus confrontés à la vigilance
générale. A contrario, d'autres types de menaces insidieuses pèsent sur la
liberté de la presse. Menaces de nature et d'intensités variables qui placent
différents acteurs face à leur responsabilité. Ces acteurs sont l'Etat et les
institutions, les professionnels eux-mêmes ; les forces économiques, lancées
dans une compétition exacerbée et n'hésitant pas à réclamer parfois des médias,
de l'ostracisme contre leurs concurrents. Voire l'opinion et les lecteurs qui
sont les ultimes instances de validation des choix éditoriaux. Or, tout en
faisant mine de réprouver les dérives, surtout celles touchant à la vie privée,
le lecteur s'en repaît bien souvent, pourvu que cela concerne d'autres
personnes. C'est un signal d'adhésion ainsi adressé à l'éditeur impécunieux qui
croit trouver la clé de la prospérité. Chacun de ces acteurs a donc une grande
responsabilité. [...] ».




 


Le Patriote

 annonce à sa Une « 
GBAGBO MET L'ARMEE EN ALERTE
MAXIMUM - DANGER SUR LES ELECTIONS »