REVUE DE PRESSE DU LUNDI 30 JANVIER 2012

30 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 30 JANVIER 2012







 




 




Ban Ki-moon:"Pourquoi
nous avons été fermes en Côte d'Ivoire"; "Il y avait des différences entre la
Côte d'Ivoire et la Libye"




 





Fraternité Matin -

L
e
Secrétaire Général des Nations Unies a déclaré, hier, à Addis-Abeba, qu'il y
avait des différences  entre les crises ivoirienne et libyenne. « En Côte
d'Ivoire, nous avons été fermes pour la défense de la démocratie, avec le
soutien de l'Union africaine et de la Cedeao. Disons-le tout net : il y avait
des différences entre la Côte d'Ivoire et la Libye
»,  a dit  Ban Ki-moon 
qui s'exprimait à l'ouverture de la 18e Conférence  ordinaire  des  Chefs d'Etat 
et  de  gouvernement,  à Addis-Abeba.




«Il
y avait des différences d'objectifs, il y avait des différences dans les
approches opérationnelles et stratégiques. Cela est naturel. La question est
comment nous gérons ces différences. Nous le faisons à travers le dialogue,
l'engagement et la collaboration
»,  a expliqué le Secrétaire Général de
l'Onu, plaidant pour le renforcement des relations  entre  l'Union africaine et
les Nations Unies.  Le partenariat entre ces deux organisations est, de son
point de vue, «stratégique et vital ». Un partenariat et  une
collaboration  qui  leur ont permis, a-t-il rappelé, d'obtenir également des
résultats au Darfour, en Guinée et en Somalie. « Là où il y a des
différences, nous devons
continuer de trouver des solutions communes pour
l'avenir
»,  a-t-il recommandé. L'Onu et l'Ua, a poursuivi Ban Ki- moon, 
doivent  réfléchir  aux moyens  d'apporter  des  réponses rapides et efficaces
aux crises. Il a relevé,  à  cet  égard,  le manque de moyens logistiques,
d'hélicoptères notamment,  auquel  sont  confrontées les forces de l'Onu au
Soudan du sud, ce qui les handicape dans leur  mission  de  protection  des
populations civiles. « Aujourd'hui, je lance, une fois encore, un appel à
vous-mêmes et aux Etats membres de l'Onu
», a- t-il confié aux dirigeants
africains. Un appel à doter l'Onu de moyens suffisants  pour  lui  permettre  de
mener à bien ses missions à travers le monde. Le  chef  des  Nations  Unies  a, 
par ailleurs,  annoncé  la  mise  en  place d'un  « programme d'action axé
sur le changement
»  qu'il  a  présenté  la  semaine dernière.  « Un
programme d'action qui nous permettra d'obtenir des résultats concrets dans cinq
domaines cruciaux et de bâtir ainsi l'avenir que nous voulons
», a-t-il 
observé. Il s'agit du développement durable  ; de  la  prévention  ; 
l'édification d'un  monde  plus sûr; l'aide  aux pays  en  transition ; 
l'autonomisation des femmes et des jeunes. Il a requis le concours de tous pour
le succès de ce programme.





Enfin, Ban  Ki-moon, qui participait pour la 6e fois à la réunion des Chefs  d'Etat 
de  l'Union  africaine, a attiré l'attention sur une forme de discrimination, 
jusque-là  ignorée, voire sanctionnée par plusieurs Etats,  la  discrimination 
basée  sur l'orientation  sexuelle  ou  le  genre. Plus clairement, il a dénoncé
l'attitude des Etats qui traitent  les homosexuels  comme  des  citoyens de 
seconde  zone,  voire  des  criminels. «  Mettre fin à cette discrimination
est un défi, mais nous devons nous conformer aux idéaux et principes de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
», a-t-il plaidé.




 




 





Sommet de l'Union africaine : L'Afrique salue les efforts du président ivoirien




 




Le
Nouveau Réveil

- La Côte d'Ivoire ainsi que les pays du continent secoués par des crises ces
derniers temps ont souvent été cités dans les interventions enregistrées à
l'ouverture de la 18e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de
gouvernement africains. Mais les efforts, consentis par le président Alassane
Ouattara pour remettre le pays debout et sur la voie du développement, n'ont pas
été ignorés par ses pairs africains et le Secrétaire général de l'Onu. Tous ont
salué sa détermination à repositionner la Côte d'Ivoire dans le concert des
nations émergentes et l'ont encouragé à poursuivre la réconciliation en cours.
Le nouveau président de l'Union africaine, le président Yayi Boni du Bénin, l'a
assuré de son soutien et de celui de l'Institution africaine, en vue de ramener
la totale sérénité en Côte d'Ivoire. «La crise pos-télectorale longue et
douloureuse qui a secoué le pays frère, la Côte d'Ivoire, a connu un heureux
dénouement. L'Afrique s'en réjouit profondément. Aussi, voudrais-je assurer mon
ainé le président Alassane Ouattara du soutien de l'Union africaine dans l'œuvre
complexe qu'il a engagée pour la réconciliation entre tous les Ivoiriens et le
redressement socio économique de la Côte d'Ivoire», a fait savoir l'actuel
président en exercice de l'Union africaine. Ban-Ki-moon a également encouragé le
chef de l'Etat, Alassane Ouattara, à poursuivre ses efforts de paix et de
réconciliation. Et toutes les rencontres que le président de la République par
la suite, dénotent de la satisfaction que les Africains et le monde entier
tirent du retour de la normalité en Côte d'Ivoire sous les auspices d'Alassane
Ouattara. Le pays du président Houphouët-Boigny a véritablement signé son retour
sur l'échiquier politique continental et intercontinental.




 




 




Présidence
tournante de l'UA : Yayi Boni succède à Obiang Nguema




 





AIP)-
Le
président du Bénin, Yayi Boni, a été désigné, dimanche, à Addis-Abeba (Ethiopie)
à la tête de l'Union africaine (UA) en remplacement de son homologue
équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, pour un mandat d'un an.




 




 




Paris / Banny aux
pro-Gbagbo : «Vous n'avez pas d'autres alternatives que la réconciliation»




 




Nord Sud

- Charles Konan Banny a rencontré, samedi, les responsables et membres
d'associations ivoiriennes à Paris. Au menu : un bilan des activités de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cvdr) et la participation de la
diaspora au processus de réconciliation nationale.




Partisans de
Laurent Gbagbo, étouffez vos récriminations et empruntez le train de la
réconciliation nationale, car il n'y a pas d'autres alternatives. Tel est en
substance, l'essentiel du message délivré, samedi dernier, à Paris, par Charles
Konan Banny, lors d'une rencontre avec les représentants d'associations
ivoiriennes.




(...)
Malheureusement, ceux-ci n'ont pas réellement répondu massivement à
l'invitation. Il n'empêche, Charles Konan Banny a délivré sans langue de bois
son message. « Le transfert de Gbagbo à La Haye (Hollande) est perçu par un
certain nombre comme une difficulté de plus vers la réconciliation. Est-ce pour
cela que nous n'allons pas continuer dans nos efforts de dialogue ? Il ne sert à
rien d'avoir des a priori. Vous n'avez pas d'autres alternatives que la
réconciliation », a-t-il claironné. Mais l'entreprise de convaincre tous les
sceptiques et autres demeure coriace. Malgré cela, il n'en démord pas. Par la
force des arguments, il entend convaincre surtout ceux qui brandissent (à tort
ou à raison) des préalables au processus de réconciliation lancé dès l'avènement
du président Alassane Ouattara.




 




 





Bouaké / Soumaïla Bakayoko menace les éléments indélicats : ''Tous ceux qui vont
s'adonner à des comportements dégradants et humiliants seront radiés'




 





L'Intelligent d'Abidjan

- Depuis sa nomination au grade de général de division et chef d'état-major des
Frci le 7 juillet 2011, le général de division Soumaïla Bakayoko a foulé le sol
de Bouaké, son ancienne base pour la première fois, le samedi 28 janvier 2012.
Il a échangé au 3ème bataillon avec l'ensemble des militaires. Formation,
cohésion, discipline et respect de la tenue militaire ont été les thèmes
spécifiques qui ont constitué l'ensemble de son discours.




(...)
Sur la question disciplinaire, le chef d'état-major n'a pas été tendre avec les
soldats du rang. «Tous ceux qui ne respecteront pas les dispositions
disciplinaires seront sanctionnés. La discipline est la force principale de
l'armée», a-t-il souligné. Appelant ainsi ces derniers à cultiver l'esprit de
discipline. Abordant le chapitre de la cohésion, il a souhaité qu'il n'y ait pas
« de distorsion » entre les militaires. «Il faudrait que vous soyez unis».
Aussi, a-t-il insisté sur la présence quotidienne des soldats dans les casernes.
Pour lui, la place du militaire se trouve dans la caserne. «On ne peut pas être
considéré militaire Frci lorsqu'on ne vient pas aux rassemblements». Sur cette
question, Soumaïla Bakayoko s'est voulu ferme. «Les actions seront sanctionnées.
Celui qui ne respectera pas ces mesures verra son compte suspendu». Il a saisi
l'opportunité pour s'adresser aux ex-combattants non retenus dans l'armée. A en
croire le Cema, le chef de l'Etat a décidé de la création d'une force de réserve
et la mise en place d'un service civique et d'action de développement (Scad).
(...)




 




 





Après la barbarie du Rdr au meeting du Fpi : La Jfpi exige une commission
d'enquête




 




Le
Temps

– La barbarie perpétrée par les militants du Rdr lors du meeting du Fpi ne
laisse personne indifférent. Les condamnations pleuvent sur Ouattara. Après les
organisations internationales, les missions diplomatiques, les Ong de Droits de
l'Homme, c'est autour de la jeunesse du Front populaire ivoirien de monter au
créneau. Justin Koua, secrétaire général par intérim, accuse Hamed Bakayoko
d'être responsable de ces actes de vandalisme. «Nous avons des informations
selon lesquelles, il aurait eu une rencontre avec ceux qui ont posé ces actes
ignobles. Nous avons compté sur sa bonne foi» fait-il remarquer. Et d'indiquer
que ce qui s'est passé lors de ce meeting ne doit pas resté impuni. Raison pour
laquelle, il exige la mise en place d'une commission d'enquête. Afin de
démasquer les auteurs. Et les punir. «Nous donnons deux semaines aux nouveaux
tenants du pouvoir à le faire. En plus, nous exigeons la publication de la liste
complète de tous ceux qui vont la composer» indique-t-il. Avant de faire une
mise en garde : «Si rien n'est fait pendant ces deux semaines, la Jfpi avisera.
Dramane Ouattara soutient qu'il est contre l'impunité. Alors nous l'attendons
sur le terrain. C'est le moment de le démontrer réellement. Nous ne pouvons pas
accepter que ses militants viennent toujours perturber nos meetings. Sans qu'ils
soient punis». Le premier responsable de la Jfpi n'a pas été du tout tendre avec
le porte-parole de la police. En effet, ce dernier, quelques heures après la
barbarie des militants du Rdr, soutient en ces termes : «C'est parce que les
organisateurs tenaient injurieux envers ce parti». Selon Justin Koua, c'est
scandaleux de tenir de tels propos : «C'est une honte faite à la police
nationale. Celui qui se respecte ne tient pas de tels propos. A la limite il
doit rendre le tablier. Parce qu'il ne mérite pas ce poste». Et d'inviter les
militants de son parti à ne pas baisser les bras. Parce que seules leur
détermination et mobilisation peuvent faire tomber le mur de la dictature. «Nous
voulons dire à Dramane Ouattara que la répression de nos meetings n'est pas un
programme de gouvernement. Encore moins un projet de société. Nous n'allons pas
reculer face. La violence n'est pas dans notre culture. Notre leader, le
Président Laurent Gbagbo ne nous a pas éduqués dans ce sens. D'où notre slogan
asseyons-nous et discutons» déclare-t-il.




 




 





Sécurisation du territoire : Des présumés mercenaires interceptés au corridor de
Gonzagueville




 





Soir Info

- Un minicar de marque Ford, immatriculé TB 1297 transportant 19 présumés
mercenaires libériens a été intercepté, le samedi 28 janvier 2012, par les
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), au corridor de Gonzagueville, sur
la route de Bassam. Les faits se sont déroulés aux environs de 19h. Selon les
informations de sources proches du dossier, depuis la veille, le véhicule en
question, en provenance du Ghana a été signalé aux Frci, par les services de
renseignements. Dès lors, pour en avoir le cœur net, les forces de sécurité
ouvrent une enquête. Une mission est envoyée à Noé, à la frontière
ivoiro-ghanéene. Le véhicule en question est aperçu en direction d'Abidjan.
Ainsi, les Frci en poste au corridor de Gonzagueville se mettent-elles en
branle. Des dispositions sont prises en vue d'intercepter le véhicule dont les
soldats ont tous les signalements. Aux environs de 19h, lorsque la Ford pointe
au corridor, elle est accueillie par de nombreux éléments des Frci en armes. Le
véhicule est conduit par le nommé Oro Jhon et convoyé par Kaï Sylvestre comme
indiqué par les renseignements. Sur le pare-brise avant, un macaron sur lequel
l'on peut lire Escorte Frci Noé-Abidjan, il est aussi mentionné Guiglo. Les
soldats se demandent alors comment cela peut-il se faire. Un véhicule parti de
Guiglo, en passant par le Libéria à destination d'Abidjan, via le Ghana, n'a pu
être contrôlé nulle part. Toujours est-il que les soldats Frci ont procédé à la
vérification d'identité des occupants, en compagnie des gendarmes et des
policiers qui les ont rejoints au corridor. Le minicar et ses occupants au
nombre desquels des femmes et des enfants a été ensuite conduit à l'état-major,
au Plateau, nous a confié notre source, pour approfondir les recherches.




 




 





Bruits de déstabilisation de la Côte d'Ivoire : La Police libérienne arrête 76
personnes




 





Soir Info -


Soixante-seize (76) ressortissants libériens et ivoiriens ont été arrêtés par la
police du Libéria. Il s'agirait de « mercenaires » ayant suivi une formation en
vue de mener une action déstabilisatrice sur le régime en place à Abidjan. Si on
s'en tient à la réputée agence de presse chinoise Xinhua, les suspects ont été
arrêtés par une unité de police spéciale lors d'une opération menée dans la
matinée du vendredi 27 janvier 2012 dans l'un des camps de mineurs d'or de
Zwedru (Liberia). Un suspect aurait été blessé pendant l'opération. Il a été
admis dans un hôpital de Zwedru tandis que les autres ont été conduits au centre
correctionnel de la même localité. Ces hommes, ressortissants libériens et
ivoiriens, auraient démenti être des mercenaires, expliquant qu'ils se
trouvaient dans la zone forestière pour des activités d'extraction d'or.




Zwedru
où les suspects ont été arrêtés est la capitale du comté de Grand Gedeh au
Libéria. La localité est située près du fleuve de Cavally à 31 km à l'est de la
frontière ivoirienne et à 296 km au sud-est de Monrovia.




C'est
régulièrement que des bruits de déstabilisation de la Côte d'Ivoire à partir du
Liberia sont relayés dans la presse. Des milliers de ressortissants ivoiriens
avaient fui les violences postélectorales (décembre 2010-avril 2011) pour
trouver refuge chez le voisin libérien. Des observateurs estiment la frontière
ivoiro-libérienne très poreuse. En 2011, les chefs d'Etat ouest-africains
avaient demandé l'aide des nations unies et de la Cedeao pour améliorer le
contrôle de la frontière régulièrement traversée par des mercenaires.




 




 





Méningite : une épidémie fait onze morts




 




Soir
Info

-

Depuis le lundi 9 janvier 2012, une épidémie de méningite sévit
dans certains districts sanitaires du cent- re et du nord de la Côte d'Ivoire.
C'est Pr Amonkou Akpo Antoine, directeur de cabinet du ministère de la Santé et
de la Lutte contre le Sida qui a donné l'information, le dimanche 29 janvier
2012, au Plateau, lors d'une déclaration. Selon lui, ce sont 36 cas qui ont été
signalés à Bouaké (Bobokro, Saminikro), Kani, Kouto et Tengrela dont onze (11)
décès. Cette épidémie de méningite à deux souches (pneumocoque et méningocoque)
est due, selon Pr Amoukon à la promiscuité, aux vents, à la poussière, au
voyage, aux migrations et en général, au vaste mouvement de populations.




 




 




Le
cerveau de gestion des finances publiques consumé




 





Fraternité Matin

- Le feu a ravagé, samedi, deux des quatre bâtiments en bois, annexes du
ministère d'État, ministère de l'intérieur dans l'enceinte de la primature.




(...) Le
préjudice, pas encore évalué, est énorme. Car, c'est le cerveau du système
intégré de gestion des finances publiques du ministère d'État, ministère de
l'intérieur qui vient d'être détruit. Ce sont, en effet, toutes les archives des
années 1990, d'exécution de budgets des conseils généraux, des mairies, les baux
administratifs, etc. qui viennent de partir en fumée. (...) Jean-Jacques Atsain,
sous-directeur du budget et de la comptabilité, est sans voix. Son regard balaie
l'étendue des dégâts. Puis, il se lâche : «Lors de la crise-post-électorale,
tout avait été pillé. Dans l'urgence, d'énormes sommes ont été engagées pour
reconstituer l'outil informatique... Aujourd'hui, tout cet investissement est
parti en fumée! Ce n'est pas possible!
» (...)