REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 AOUT 2008

25 aoû 2008

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 AOUT 2008

CEI : Identification, recensement- Les candidats sélectionnés connus
Le Nouveau réveil
– « Consciente de sa mission première de réconcilier les ivoiriens par la tenue d'élections démocratiques à la date du 30 Novembre 2008, la Commission Electorale Indépendante ne cesse de mettre tout en œuvre pour réussir les différentes étapes qui structurent le processus électoral. Ainsi, elle a organisé le vendredi 22 août 2008 à son siège un séminaire à l'intention de ses agents chargés de la Communication et de la Sensibilisation. Celui-ci visait à instruire les travailleurs sur les différents mécanismes du processus électoral afin qu'à leur tour, ils puissent mieux l'expliquer aux populations en vue de susciter leur engouement pour les différentes phases du processus. Dans la même journée, la CEI a reçu une délégation du Bureau des Services de Contrôle des Nations Unies, en anglais Office of Internal Oversight Services venue s'imprégner des avancées électorales dans notre pays. La course contre la montre, la CEI l'a vécue les Mardi 18 et Mercredi 19 Aout, avec deux importantes rencontres. D'abord avec les partis, groupements et forces politiques signataires de l'Accord de Linas Marcoussis ivoiriennes et ensuite avec le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, (RHDP). Au cours de ces rencontres, la CEI a fait des exposés sur l'évolution du processus électoral et expliqué le dispositif mis en place pour consolider les actions aptes à aider au respect de la date du 30 Novembre 2008. Le jeudi 21 août, toujours au siège de l'institution, les membres du Comité d'Accompagnement et de l'Accord politique de Ouagadougou (CEA) et le Représentant Spécial du Facilitateur ont eu une longue séance de travail avec la CEI. Au terme de ces différentes rencontres, les acteurs politiques et les membres du CEA ont pu être instruits sur les différentes étapes de l'identification et du recensement électoral. Le même jour, la CEI a eu une importante réunion avec les structures techniques de ces différentes étapes clés du processus électoral et de l'identification que sont la CNSI, l'ONI, INS et l'opérateur technique privé SAGEM Sécurité en présence et avec le soutien du Cabinet de Monsieur le Premier Ministre afin d'harmoniser les différentes articulations quant à la date de démarrage des différentes opérations. La CEI a, par ailleurs, procédé à l'affichage de la liste des candidats présélectionnés pour conduire les opérations de recensement électoral à venir. La CEI saisit cette opportunité pour rendre un hommage au Président de la République, au Premier Ministre, à l'ONUCI et aux partis politiques pour la solidarité d'action et exprime par la même occasion sa gratitude à tous ses partenaires nationaux et internationaux. »

1000 micro-projets de l'Onuci : Les inquiétudes des groupes d'auto-défense
Fraternité Matin
– « Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi a appelé le 20 août, les membres des groupes d'auto-défense de la région du Bas- Sassandra, venus massivement l'écouter à la salle de la Mairie de San-Pedro, à travailler ensemble avec les Nations Unies et le reste de la population pour le retour de la paix dans le pays. «Votre échec sera notre échec. Votre succès sera notre succès. Travaillons ensemble, nous allons réussir», a exhorté Y.J Choi. Les membres des groupes d'auto-défense étaient venus s'informer sur les 1000 microprojets initiés par Onuci. Les jeunes du Bas-Sassandra se sont montrés intéressés par l'exposé fait par le chef de la Section du Désarmement, démobilisation et réinsertion, Sidi Ould Zahabi sur les 1000 microprojets. Ils ont souhaité que l'Onuci passe le plus tôt possible à la phase de mise en œuvre de ces microprojets. Ils se sont dit inquiets de l'inexistence d'une rubrique exclusivement réservée aux mutilés de la crise et aux groupes d'auto-défense, qui n'ont pas encore fait l'objet de profilage. «Le concept de jeunes à risque est trop vague pour nous et nous n'y comprenons pas grand-chose. Nous pensons être des laissés-pour-compte», a estimé un des leaders de ces groupes de jeunes. le chef de l'Onuci a tenu à préciser que le profilage est du ressort du gouvernement ivoirien par le biais du Centre de commandement intégré. «Pour les ex-combattants et les milices, nous avons la garantie du gouvernement. La question du profilage des jeunes à risque demeure», a expliqué M. Choi. Il a rassuré les jeunes concernés et les a invités à s'adresser au préfet et aux autorités locales afin de se faire recenser et de proposer d'ici à un mois, une dizaine de projets que l'Onuci pourra mettre en œuvre avec le concours de ses partenaires. »

Menaces sur le processus de paix en cote d'ivoire Le silence coupable de l'ONUCI
Site d'information officiel des Forces Nouvelles
– « Des soient disant démobilisés qui réclament 5 millions de francs Cfa chacun... comme droit. Des populations qui ont souffert des conséquences de la guerre. Dans une ville aujourd'hui qualifiée de capitale de la Paix pour avoir abrité la cérémonie de la flamme de la paix le 30 juillet 2007. Des déclarations provocatrices. Des reportages et autres comptes rendus sur Onuci Fm... honteusement qualifiée de radio de la paix. Ce décor n'émeut nullement le gardien de la paix en Côte d'Ivoire. Et pourtant ! Ce qui se passe depuis quelques jours à Bouaké est incompréhensible, inqualifiable, injustifiable, inacceptable... ! Des quidams qui prennent en otage des populations. Une réaction des Forces Nouvelles à la mesure de cet affront sera, à coup sûr, qualifiée d'atteinte aux droits de l'homme par le bureau des droits de l'homme de l'Onuci, habitué à produire des déclarations inacceptables. Pourquoi l'Onuci se tait-elle quand tout un processus de paix qu'elle a vu naître, mobilisant le Conseil de Sécurité au cours de plusieurs résolutions, est pris en otage ?Pourquoi l'Onuci s'engage à soutenir des déstabilisateurs qui, chaque fois que le processus avance, choisissent de le tirer vers le bas ? Comme d'habitude, l'Onuci s'empressera à justifier son silence et son inaction troublants par l'absence d'un mandat. Et pourtant sans ce mandat, ses milliers de personnels en Côte d'Ivoire n'auraient pas le choix chaque week-end d'aller se vautrer sur les pages ivoiriennes. Personne n'est dupe. Ce qui ce passe à Bouaké arrange l'Onuci. Tout comme ce qui s'était passé en décembre 2007 dans cette même ville où les mêmes que ceux d'aujourd'hui s'apprêtaient à mettre à exécution la stratégie du ''ôte toi de là que je m'y mette''.Les bureaux à Bouaké, de celui qui a été désigné Premier Ministre à l'issue de l'Accord Politique de Ouagadougou, détruits. L'Onuci apprécie les casses des fameux démobilisés et met sa radio au service des ennemies de la paix. Les entrées de Bouaké fermées par des démobilisés désarmés. L'Onuci s'enferme dans ses casernes et invite ses poupons à s'enfermer pour se préserver. Ainsi va le processus de paix en Côte d'Ivoire."

Soulèvement des ex combattants des FAFN : Les démobilisés annulent leur manifestation de ce lundi
Le Nouveau réveil
– « [...] Après l'analyse de la situation qui a prévalu durant les trois (3) jours, les autorités militaires des Forces nouvelles ont décidé de jouer la carte de l'apaisement et du dialogue. Selon une source, ''bientôt, une tournée de sensibilisation des éléments sera organisée dans toutes les casernes'' sur le processus du regroupement. Mais, d'ici-là, les autorités militaires des FAFN ont décidé de donner une nouvelle chance aux jeunes démobilisés. C'est ainsi qu'une délégation des autorités militaires conduite par le général Bakayoko Soumaïla, chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles, accompagné du commandant de la zone 3, (Bouaké), le commandant Chérif Ousmane et bien d'autres, a rencontré, hier dimanche 24 août, dans l'après midi, de 15 heures à 17 heures au corridor Nord de la ville, situé sur l'axe Bouaké-Katiola, les démobilisés, basés à cet endroit. Egalement, étaient de cette rencontre, selon nos sources, des responsables de l'Onuci du secteur Est. Après deux heures d'échanges, les deux parties décident de laisser la place au dialogue. Ainsi donc, les démobilisés ont annulé la manifestation prévue ce lundi, date limite de leur ultimatum. ''D'autres rencontres sont encore prévues dans les jours à venir entre les deux parties qui seront certainement assistés des responsables de l'Onuci'', nous affirme notre source. »

Les ex-combattants de Bouaké suspendent leur mouvement : 3 JOURS POUR TROUVER DES SOLUTIONS
Fraternité Matin
–« Le calme est revenu à Bouaké après les manifestations des ex-combattants durant 72 heures. Le calme est revenu à Bouaké, après trois jours de manifestations des ex-combattants qui exigent 5 millions de francs par personne pour les six ans passés dans la rébellion au sein du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI). Une des preuves de cette accalmie, c'est l'appel à l'apaisement lancé par le caporal Diaby, président du mouvement des insurgés qui présente, par la même occasion, leurs excuses aux populations pour les trois jours de troubles. «Nous ne sommes pas contre la paix. Tout le monde est fatigué. Avec mes camarades, nous allons dresser la liste de nos revendications que nous remettrons au général Soumaïla Bakayoko pour aller donner au Premier ministre. Nous allons nous concerter au Centre culturel Jacques Aka. Que la population nous excuse pour ce qui s'est passé», a déclaré hier le caporal Diaby au micro de Onuci-FM dans son journal de 18h. Dans cette même édition, le général Soumaïla Bakayoko a fait l'état des lieux quant au processus de démobilisation des ex-combattants. «Un certain nombre de dispositions ont été prises au niveau des différents programmes du gouvernement pour la réinsertion des ex-combattants et surtout l'appui considérable que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies apporte aux éléments démobilisés des Forces nouvelles à travers les mille micro-projets», explique le chef d'état-major des FAFN qui annonce que, pour éviter le blocage à l'avenir des voies, « les corridors seront dorénavant tenus par nos éléments afin qu'ils ne soient pas les lieux où on vient manifester d'une manière ou d'une autre ». Soumaïla Bakayoko a également plaidé afin « que chaque démobilisé soit réintégré dans le tissu social et économique de notre pays de façon honorable». Pendant que la situation se normalise à Bouaké, l'on apprend toujours sur les antennes de la radio onusienne que les démobilisés de Séguela ont commencé à percevoir, jeudi, leur allocation forfaitaire de 90.000F. Il s'agit des démobilisés de la 3ème, 4ème et 5ème rotation. Ces éléments ont dit leur joie de percevoir leur pécule qu'ils attendaient avec impatience. D'où les manifestations constatées ici et là dans les zones CNO. »

Mahon Glofiéi Denis (Président du FRGO) : "Pour la paix, tous les partis peuvent circuler chez nous"
Le Nouveau réveil
– « Le Front pour la libération du grand Ouest (FRGO) a choisi de s'inscrire résolument dans le processus de paix. A cet effet, il organise une conférence de presse dans son fief à Guiglo, le mercredi 24 août 2008 pour parler de profilage des ex-combattants. C'est une espèce de bilan qu'il veut faire connaître au grand public. Mais avant, il s'est confié à "Le Nouveau Réveil".
Pourquoi organisez-vous une conférence de presse ?
C'est pour faire le bilan du profilage des ex-combattants du FRGO. Nous soutenons l'accord politique de Ouagadougou qui doit nous apporter la paix. Nos combattants ont besoin d'être identifiés en vue de leur reconversion à travers le service civique. La politique de réinsertion avait commencé sous le Premier ministre Charles Konan Banny mais le processus avait été arrêté. Mais avec son successeur Soro Guillaume, il y a un travail qui est clairement effectué. Depuis la destruction des zones de confiance, il n'y a plus de problèmes qui devaient faire des blocages.

Croyez-vous au retour de la paix ?
Absolument sinon on n'aurait pas accepté de soutenir l'accord de Ouagadougou et de remettre les armes au président Gbagbo en 2007.
Nous avons confiance au Premier ministre Soro qui œuvre pour le retour de la paix. J'avais été le premier à aller à Bouaké pour le soutenir après l'attentat contre son avion. C'est la confirmation de la volonté d'aller à la paix qui nous animait. C'est une certaine logique du bûcher qui s'est poursuivie avec la flamme de la paix du 30 juillet 2008. Avez-vous posé des conditions ?
Non. C'est sans condition que nous avons agi parce que nous avons soif de la paix. Nous avons accepté le démantèlement de nos mouvements sans poser des conditions. A Toulépleu, nous avons de bonnes relations avec le Centre de commandement intégré (CCI) dirigé par le lieutenant colonel Kouakou Nicolas. Tous les mouvements de Duékoué, Guiglo, Blolequin, Toulepleu, Zouan-Hounien, Binhouyé sont concernés pour avoir été approchés. Bangolo y compris qu'on devrait rencontrer incessamment. Doit-on croire en votre sincérité dans votre nouvelle option de la crise ?
Bien sûr. Tous ceux qui sont fâchés ont fini par comprendre. Tous les éléments ont donc accepté la démobilisation. On veut la paix pour notre pays et pour tous les citoyens. On connaît la guerre parce qu'on a fait la guerre. On a vu la mort. C'est ceux qui n'ont pas combattu qui veulent que la guerre continue. On a vécu la mort. Désormais, on observe une position de neutralité.

Qu'est-ce que ça signifie ?
Le retour à la paix est indispensable pour nous afin que chacun mène convenablement sa vie.
Chaque parti politique peut circuler dans notre région sans crainte. Nous leur demandons de s'entendre pour ramener la paix dans ce pays. Si on n'était pas d'accord pour la paix, aucun parti ne peut fonctionner parce tout dépend de nous. De quelle paix s'agit-il si la sécurité n'est pas assurée pour tous ?
Je parle en tant que responsable de mouvement de résistants. La paix, c'est se regarder et s'entendre. J'étais à Bouaké avec Charles Blé Goudé. Les gens ont été surpris de me voir avec 5 éléments seulement au secrétariat général des Forces nouvelles. Nous voulons que les choses reviennent à la normale. Nous devons rester neutres face aux partis politiques. Nous avons combattu mais aujourd'hui, on veut la paix, donc on a accepté de déposer les armes. Nous voulons montrer à la communauté nationale et internationale pour dire que nous sommes sérieux dans ce que nous voulons faire à travers cette conférence sur le bilan. Nous avons confiance aux Ivoiriens. Il faut qu'ils fassent confiance également aux ex-combattants. Quelles garanties donnez-vous aux partis politiques autres que le Fpi pendant les élections ?
Franchement, on souhaite que les élections se passent dans de bonnes conditions. Il ne faut pas que les partis politiques tirent les ficelles de la crise pour ne pas qu'elle finisse. On a trop souffert, il faut que la paix revienne. Nous voulons une Côte d'Ivoire libre et prospère. C'est notre souhait. Que tu sois Kouakou ou Oulaï, il n'y a pas de différence. Pour la patrie, soutenons tous la paix. Que les militants des partis politiques prennent le taureau par les cornes en soutenant le démantèlement, la dissolution des groupes d'autodéfense pour l'amour du pays. Chacun doit faire le sacrifice pour que tout le monde retrouve la paix. »

Bédié met en garde ses militants contre l'opération "Inondation" : "ne confiez vos papiers a personne"
Fraternité Matin
–« Le président du Pdci-Rda a entamé, hier, son périple dans la région de la Vallée du Bandama, après six ans d'absence en raison de la guerre, par une cérémonie traditionnelle. Henri Konan Bédié n'aura pas manqué le rendez-vous de Bouaké. Malgré les récents remous des ex-combattants qui ont fait craindre un changement de calendrier, le président du Pdci a pris ses quartiers à Bouaké, à l'Est de la ville hier, dimanche, pour entamer une tournée dans toute la région. Le président Bédié (...) en commençant son discours par des mots de remerciements et de félicitations prononcés en langue locale, le Baoulé, a fait « noter que les présidents des Conseils généraux «n'ont pas de moyens» pour travailler. «Mobilisez-vous pour sanctionner par le verdict des urnes le régime Fpi qui a échoué partout et en tout», a lancé le président du Pdci. A Brobo, M. Bédié a aussi donné son avis sur l'«opération» inondation, sans prononcer le nom de ladite opération initiée par le Fpi. «Ne confiez vos papiers à personne...Ce n'est pas quelqu'un qui peut le faire à votre place! Il est écrit dans l'Accord de Ouagadougou que tous les actes seront établis et distribués à la population de façon gratuite», a-t-il justifié. En recommandant «que personne ne se laisse abuser».

En tournée depuis hier dans le Centre - Bédié rejoint Gbagbo
Le Temps
– «Depuis hier, le président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié entreprend une tournée dans la Vallée du Bandama. Une visite que ses partisans qualifient déjà d'historique. Arrivé hier, à Brobo, le président Bédié est entré à Bouaké dans l'après-midi. Il se rend aujourd'hui à Sakassou, où il animera un meeting. A l'issue d'une semaine de tournée dans le Centre, l'ancien chef d'Etat animera un meeting de clôture à Bouaké, ville actuellement en pleine crise. [...] Le président du PDCI-RDA rejoint le Président de la République. Laurent Gbagbo qui y a déjà effectué plusieurs voyages. Le président du PDCI-RDA récite parfaitement la leçon donnée par son adversaire politique, le chef de l'Etat. Un voyage qui n'est pas loin d'un courage politique que les Ivoiriens ne lui connaissaient pas. Car, Bouaké, on le sait, depuis la semaine dernière, est secoué par des troubles. Souhaitons tout simplement que ce courage appelé " Gbagbo " contamine tous les acteurs politiques. »

Francis Wodié : "La présidentielle n'aura pas lieu le 30 novembre"
Fraternité Matin
–« Le président du Parti ivoirien des travailleurs s'est prononcé sur le processus de paix. L'élection présidentielle annoncée pour le 30 novembre prochain par la Cei pourra-t-elle se tenir à cette date ? Pour Pr Francis Wodié, président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), la réponse est claire. «Il n'y aura aucune élection le 30 novembre prochain». Il l'a indiqué samedi dernier, à Toukouzou Hozalem, en marge de la cérémonie «du 23 août» qui s'est tenue dans ce village. Il estime que certains acteurs politiques, directement impliqués dans ce processus ne font pas d'effort pour le retour à la normale. «Nous avons l'impression que certains acteurs ont intérêt à ce que cette situation de ni paix, ni guerre perdure. Nous ne sentons pas en eux, une véritable volonté d'aller aux élections. A preuve, jusqu'à ce jour, aucune opération n'a pu débuter», fait-il remarquer. Pis, indique le président du Pit, des foyers de tension continuent de surgir çà et là, donnant ainsi le sentiment que le pays va de mal en pis. Pour lui donc, la solution, c'est la concertation. «Il faut que les principaux acteurs politiques ivoiriens et autres leaders d'opinion se retrouvent encore une fois autour d'une table pour réfléchir sur les solutions afin de sauver le processus de sortie de crise», propose –t-il. Tout en invitant les uns et les autres à jouer franc jeu et à penser à l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire. »