REVUE DE PRESSE DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2008

22 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2008



Cei : Les listes électorales sur le net
Fraternité Matin
– « La Commission électorale indépendante (Cei) met à la disposition des populations ivoiriennes une méthode de consultation de la liste électorale 2000. «Elle innove en permettant par le biais des SMS aux électeurs de consulter leur inscription sur la liste électorale 2000. Il suffit aux intéressés de procéder à partir de leurs téléphones portables selon la méthode suivante : Nom + espace ; Prénom+ espace après chaque prénom ; Jour de naissance+ point ; Mois de naissance+ point ; Année de naissance. A envoyer par sms au 98099 puis attendre la réponse», indique un communiqué de l'institution transmis hier, et signé du secrétaire permanent et porte-parole, Auguste Miremont. Par ailleurs, le communiqué ajoute qu'après le lancement officiel des opérations d'identification de la population et de recensement électoral le 15 septembre, le déploiement du personnel d'identification sur l'ensemble du territoire se fera cette semaine. «Tous les agents techniques, de la CEI comme des autres structures œuvrant dans le cadre du processus électoral, seront déployés en totalité cette semaine pour amplifier sur le territoire national l'opération d'identification et de recensement électoral», a dit le porte-parole. »

Communiqué du porte-parole de la CEI: Le processus électoral est véritablement entré dans sa phase active
Communiqué de la CEI
– « La cérémonie de lancement de l'opération d'identification de la population et du recensement électoral dans sept grandes villes de notre pays, dont la capitale Yamoussoukro avec le chef de l'Etat en est le témoignage.
C'est pour expliquer le caractère majeur de ce processus et faire le point des derniers développements que le Président de la CEI s'est rendu à Ouagadougou, chez le Facilitateur, Son Excellence Blaise Compaoré. Tous les agents techniques, de la CEI comme des autres structures œuvrant dans le cadre du processus électoral, seront déployés en totalité cette semaine pour amplifier sur le territoire national l'opération d'identification et de recensement électoral. Cette dernière, on le sait, doit déboucher pour tous les citoyens ivoiriens remplissant les conditions sur l'attribution de la carte nationale d'identité et leur inscription sur la liste électorale 2008. C'est le lieu de rappeler à nos compatriotes l'importance de cette opération pour laquelle ils doivent tous se mobiliser. Toujours dans le cadre du processus électoral, la CEI procédera à la formation des animateurs des radios de proximité et des professionnels de la presse en ligne pour une meilleure sensibilisation des populations et pour une bonne couverture médiatique des scrutins à venir. Elle prévoit également de rencontrer dans les prochains jours tous les acteurs potentiels afin de coordonner toutes les énergies pour le succès du processus. La CEI rappelle son souci d'organiser des élections transparentes et crédibles. C'est ainsi qu'elle innove en permettant par le biais des SMS aux électeurs de consulter leur inscription sur la liste électorale 2000. [...] ».

Probable report de l'élection présidentielle Sagem le bouc émissaire
Le Nouveau Réveil
– « Le scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire, différé maintes fois depuis l'expiration du mandat de Laurent Gbagbo et fixé finalement au 30 novembre 2008 par l'APO pourrait connaitre à nouveau un report.[...] En effet le contrat signé entre les autorités ivoiriennes et la société française Sagem, chargée de fournir des cartes d'électeurs numérisées, stipule que celles-ci doivent être livrées avant fin janvier 2009. Or, l'élection présidentielle est toujours fixée au 30 novembre. Si l'on s'en tient à cette analyse, il est clair qu'il y aura un report d'au moins trois mois. A savoir décembre, janvier et février. Le problème qui se pose aujourd'hui est de savoir qui endossera la responsabilité de ce report. Selon des observateurs avertis de la scène politique ivoirienne le chef de l'Etat recherche un bouc émissaire. La CEI ou la Sagem ? Toujours selon ces observateurs, le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo pourrait imputer cet autre report à la société française Sagem chargée de la confection des cartes d'électeurs numérisées. Au niveau de l'Elysée, l'on considère que l'éventuel contentieux de nature privé, ne doit pas affecter le timide réchauffement entre Paris et Abidjan. »

Présidentielle du 30 novembre 2008, les dangers d'un éventuel report
Soir Info – « [...] Face à un certains nombre de contingences, liées à l'organisation d'élections propres, un report est pourtant plus que jamais nécessaire si l'on veut des élections justes, équitables, incontestables susceptibles de bénéficier de la certification de l'ONU. L'enjeu de la certification de l'ONU est donc capital. C'est à ce niveau que chaque camp devrait faire passer l'intérêt de la république avant celui de son camp. [...] des mains obscures peuvent profiter du flou dans cette période transitoire pour essayer de se faire entendre. Il est dès lors temps que l'on réfléchisse à des mesures politiques conservatoires pour éviter un saut dans l'inconnu».

Forces nouvelles : Soro en conclave avec ses hommes
Fraternité Matin
– « La branche armée des Forces nouvelles, comprenant l'état-major, les grands commandements et l'ensemble des commandants de zone, sauf Touré Hervé dit Vétcho qui s'est fait représenter, étaient réunis, samedi dernier, autour de leur secrétaire général, Soro Kigbafori Guillaume, au secrétariat général à Bouaké. Après plus de deux heures d'entretien à huis clos, le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), a déclaré à la presse que les discussions ont tourné autour des grades et de la cohésion en leur sein.
Il a également indiqué que ce problème et bien d'autres que rencontrent les Forces nouvelles dans l'application de l'Accord politique de Ouagadougou feront l'objet très prochainement d'un séminaire qui sera présidé par le secrétaire général des Forces nouvelles à Bouaké en personne. Revenant au problème de cohésion, le général Soumaïla Bakayoko s'est réjoui que cette rencontre ait pu se tenir en présence de la quasi-totalité des commandants de zone. De Chérif Ousmane à Wattao en passant par Morou, Fofié Kouakou et tous les autres. Selon le chef d'état-major des Fafn, Soro Guillaume a insisté sur la nécessité de la cohésion au sein des Fafn. Afin de démentir justement tous les échos qui font état d'un manque de cohésion dans leurs rangs. Et cela pour montrer à la face du monde que cette unité qui a caractérisé les Fn, au début de leur combat, demeure surtout à un moment où ce mouvement s'est résolument inscrit dans l'application de l'Accord politique de Ouagadougou pour sortir la Côte d'Ivoire de la crise.[...] ».

Rencontre avec l'aile militaire des Forces nouvelles - Guillaume Soro : "Je suis bel et bien à la barre avec mes hommes"
Le Patriote
– « Le Secrétaire général des FN est arrivé samedi à Bouaké par voie aérienne... Une grande réunion s'est tenue en ce lieu entre lui et l'entité militaire du mouvement. Avant l'entame de cette rencontre qui se poursuivra à huis clos, le secrétaire général a tenu à faire une mise au point : « J'ai tenu à venir à la suite des évènements qu'il y a eu ça et là, pour qu'ensemble, nous puissions faire un tour d'horizon de l'actualité de notre pays », a-t-il indiqué. Il s'est félicité de ce que le général Soumaila Bakayoko ait réussi à réunir tous les chefs militaires des Forces Nouvelles ''pour que nous puissions échanger''...Il a rappelé que le Président Compaoré a réuni les membres du CEA la semaine dernière, pour essayer de faire le point des préoccupations qui restent pendantes et qui doivent trouver des solutions. Ces questions, selon Guillaume Soro seront également évoquées. « Mais le plus important pour moi, et je tenais à le dire, c'est que je suis venu vous voir et je me réjouis de la bonne ambiance qu'il y a entre vous, je voudrais donc insister pour que cela continue, car à l'extérieur, les gens s'effraient. Ils disent : ''Oui les Forces Nouvelles, c'est fini ! Il n'y a plus de cohésion, Soro ne maîtrise plus ses hommes. Certains même sont allés jusqu'à dire : ''Guillaume Soro ne peut plus retourner à Bouaké parce qu'on ne veut pas de lui là-bas''. Moi, je leur rétorque que c'est parce qu'ils ne me connaissent pas. Ils ne connaissent pas aussi, la nature des relations qu'il y a entre nous. Ils ne savent pas ce qu'on a vécu. Je suis aujourd'hui 20 septembre à Bouaké ici avec vous, assis avec vous, c'est vous qui m'avez accueilli à l'aéroport. Je suis tranquille, je continue ma mission. Je suis là, je suis bel et bien là, je suis à la barre avec mes hommes», a précisé Guillaume Soro avant de s'entretenir à huis clos avec les responsables de sa branche militaire. »

Sortie de crise/ Blé Goudé aux Ivoiriens: "Dressons une muraille autour de l'accord de Ouaga"
Le Temps
– « Les partisans du candidat Laurent Gbagbo ne doivent crier victoire si vite. C`est le message que le président du COJEP a lancé le week-end dernier à San Pedro, à l`endroit de la jeunesse et des Ivoiriens. Il a aussi invité les Ivoiriens à dresser une muraille autour de l`Accord politique de Ouaga. [...]Les Ivoiriens ne doivent pas être pessimistes quant à la tenue des élections le 30 novembre 2008, a-t-il soutenu. Parce que pour lui tant que l`INS, la CEI et la SAGEM n`ont pas confirmé l`impossibilité de la tenue de ces élections, alors elles peuvent avoir lieu à la date indiquée. Par ailleurs, Blé Goudé s`est attardé sur l`actualité politique. L`accord politique de Ouagadougou est la seule voie pour sortir la Côte d`Ivoire de cette crise, estime le leader de la galaxie patriotique. Cet accord est une idée originale du président de la république, rappelle-t-il. S`il échoue, ce sera le président Gbagbo qui aura échoué. Même si cet accord connaît quelques retards dans son exécution, il doit être soutenu et défendu par tous les Ivoiriens. "C`est pourquoi, les Ivoiriens doivent dresser une muraille autour de l`accord politique de Ouagadougou ", a recommandé Blé Goudé. S`il est vrai que le premier ministre Guillaume Soro ne maîtrise pas ses troupes à Bouaké, Blé Goudé souhaite que celui-ci soit aidé comme il se doit dans sa tâche.

Circulation illicite des armes dans la zone CEDEAO - La société civile demande la ratification de la convention
Nord Sud :
– « La prolifération et la circulation des armes légères et de petits calibres, sous l'effet de la crise militaro-politique que vit le pays, a pris des proportions inquiétantes. Face à ce facteur essentiel d'insécurité, les organisations de la société civile de la Vallée du Bandama demandent au gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, la ratification de la convention de la Cedeao sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes, adoptée le 14 Juin 2006 à Abuja, par les chefs d'Etat de l'organisation d'intégration sous-régionale. Cette recommandation découle de l'atelier régional d'information et de mobilisation pour la ratification et la mise en œuvre de la dite convention, tenu à l'endroit des composantes locales de la société civile, les 18, 19 et 20 septembre dernier au foyer Jeune Viateur. A l'initiative du Rasalao-Ci (Réseau d'action sur les armes légères et de petits calibres en Afrique de l'ouest, section Côte d'Ivoire). Pour impulser une nouvelle dynamique à la lutte contre ce fléau qui accentue la vulnérabilité des populations, le second cri du cœur des Ong présentes, est relatif à la régularisation du statut juridique de la commission nationale de lutte contre les armes illicites. «Les séminaristes invitent l'Etat ivoirien à prendre les mesures idoines en vue de ratifier dans les plus brefs délais, la convention de la Cedeao sur les armes illicites. Ils demandent de même, la régularisation du cadre juridique de la commission nationale de lutte contre le mal», a indiqué Michelle Pépé, présidente nationale du Rasalao. Ces différentes dispositions réglementaires, poursuit-elle, vise à assurer au pays, un climat de sécurité sociale, favorable à son envol économique, dès l'avènement de la période post-crise. Le président de la cérémonie de clôture, le secrétaire général de préfecture, Yves Ahounan, a abordé dans le même sens. «L'exemple du Libéria, se justifie-t-il, nous interpelle à plus d'un titre».Par conséquent, l'administrateur civil a vivement recommandé aux participants d'être de véritables relais auprès des populations, pour juguler le phénomène. Les représentants de Forces nouvelles, ont été priés de sensibiliser les ex-combattants démobilisés qui détiennent encore, à l'insu de la hiérarchie, des armes. »