REVUE DE PRESSE DU LUNDI 21 MAI 2010

21 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 21 MAI 2010







La résolution 1820 célébrée à Toumodi




Le Jour plus -

L'Unité Genre de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'ivoire (ONUCI) organise à Toumodi, 230
km au Nord d'Abidjan la célébration du 2ème anniversaire de la
résolution 1820 du Conseil de sécurité des Nations Unies.




A cet effet, deux
jours sont consacrées pour cette célébration, notamment les 18 et 19 juin 2010.
Pour la journée du 18 juin, une table-ronde sur le thème : « Les violences
sexuelles perpétrées contre les femmes et les filles en période post conflit :
stratégies et moyens d'actions pour la Côte d'Ivoire, a été organisée à la
mairie de Toumodi avec les structures de l'Etat, les Forces de Défenses  et de
Sécurité (FDS), les groupements et associations locaux d'hommes et de femmes,
les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et religieux et
les partenaires internationaux.




Eva Dalak,
responsable de l'Unité dans son mot d'ouverture de la table ronde, a  expliqué
le choix de cette ville pour la célébration de la 1820: « le choix de Toumodi
est basé sur l'initiative prise par les femmes en organisant une marche en
décembre 2009 pour montrer leur ras-le bol contre les Violences Basées sur le
Genre (VBG).»  (...)




Simone Tchina, Maire
de la commune a exprimé sa reconnaissance à l'ONUCI pour avoir choisi sa commune
et pour tout ce que la mission apporte pour le bien être de la femme en Côte
d'Ivoire. (...) Quant au Préfet du département, André Ekponon qui présidait
l'ouverture de la table-ronde, il s'est félicité de cette initiative. (...)




 






Guibéroua- L'ONUCI prône des élections apaisées





L'Expression-


Guibéroua a été la dixième et dernière étape de la première édition des journées
de l'ONUCI. Objectif : créer un environnement de paix entre les populations pour
une période électorale apaisée. Les activités qui ont duré du 15 au 18 juin
avaient pour thème central : «  Les populations de Guibéroua et l'ONUCI, main
dans la main pour un environnement électoral apaisé. La première journée a été
consacrée à une consultation médicale gratuite de plus de 400 personnes. Ensuite
le cap a été mis sur la conférence de presse hebdomadaire délocalisée quia été
animée par le porte parole adjoint de la mission de l'ONU. (...) La manifestation
de Guibéroua était dirigée par l'adjoint de Choi, le patron de l'ONUCI. Abou
Moussa a réaffirmé sa satisfaction ainsi que celle de l'ONUCI pour la réussite
de ces journées. Il a tenu à encourager les acteurs sur l'exécution des étapes
de l'Accord de Paix de Ouagadougou, avant d'annoncer l'ouverture prochaine d'une
station  de « ONUCI FM » à Gagnoa. La troisième et dernière journée a été
consacrée aux activités sportives et culturelles avec un concert gratuit de
Lukson Padaud et les frères Sehia.





 






Communiqué du Premier Ministre




Le Patriote  -

En accord avec le Président
de la République, Monsieur Laurent GBAGBO, et après consultation des membres du
Cadre permanent de concertation (CPC) issu de l'Accord politique de
Ouagadougou(APO), et des partenaires au processus de paix, le Premier ministre,
Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, porte à la connaissance des populations
ivoiriennes que l'Etat de Côte d'Ivoire a décidé de mettre en place un mécanisme
de vérification de la liste électorale provisoire afin de donner confiance et de
rassurer les acteurs politiques, de renforcer la transparence des opérations
d'identification et du processus électoral. Cette vérification de la liste
électorale provisoire dite « liste blanche » démarre dès le lundi 21 juin 2010.
Elle sera conduite selon une méthodologie ayant abouti à la rédaction d'un guide
technique opératoire dont les principes et les grandes lignes ont été adoptés le
4 juin 2010, après plusieurs rencontres successives, en présence de l'ONUCI, du
Représentant Spécial du Facilitateur et de toutes les structures impliquées, à
savoir : la Commission électorale indépendante (CEI), la Commission nationale de
supervision de l'identification (CNSI), l'Office national de l'identification
(ONI), l'Institut national de la statistique (INS), et Sagem sécurité. Les
membres du Cadre permanent de concertation (CPC) ont marqué leur accord pour
cette méthode de vérification. La vérification portera sur les pétitionnaires
croisés positivement par ascendance, présents sur la liste électorale provisoire
dite « liste blanche », par rapprochement avec des informations d'état civil.
Les populations concernées par cette opération n'auront pas à se déplacer. Cette
opération de vérification sera coordonnée par le Cabinet du Premier ministre.
Ainsi, au niveau central, elle sera menée par les structures impliquées en
présence de représentants des membres du CPC, de l'ONUCI et du Bureau de la
facilitation. Au niveau local, les travaux seront menés par 79 comités de
vérification départementaux, dont 10 pour le District d'Abidjan. Les résultats
de cette vérification seront remis au Premier ministre. Un communiqué du Premier
ministre sanctionnera la fin des travaux de vérification de la liste électorale
provisoire. (...)





 




Interview Doumbia
Brahima (RDR) : "Nous regrettons l'absence d'une date pour la fin de cette
opération"




Le Patriote




Le Patriote

: Le Premier ministre vient de lancer l'opération de vérification de la liste
électorale, sur la base d'un guide méthodologique qui serait consensuel.
Avez-vous connaissance de ce guide et que dit-il ?




Doumbia Brahima

: Effectivement, nous avons travaillé sur un guide et nous avons donné notre
accord sur les différentes étapes, deux au total, que contient ce guide. Il y a
l'accord cadre et le guide lui-même qui retrace la manière dont doit se dérouler
l'opération de vérification. Dans l'accord cadre, il est dit que la vérification
ne doit pas systématiquement exclure quelqu'un de la liste. Deuxièmement, la
vérification doit se faire en même temps que le contentieux sur la liste
électorale provisoire et troisièmement enfin, cette opération ne doit pas
prolonger le processus électoral.




Le Patriote

: Le communiqué ne mentionne pas la fin de l'opération de vérification. N'est-ce
pas là, une entorse à ce que vous venez de dire?




Doumbia Brahima
:
Tout en saluant la volonté du Premier ministre de relancer le processus
électoral, nous regrettons que ce communiqué ne comporte pas une période dans
laquelle doit se dérouler l'opération de vérification. Or, cela a été une
préoccupation constante des partis politiques, notamment le RDR.




Le Patriote
:
Pensez-vous donc qu'après l'opération de vérification, un autre contentieux sera
ouvert ?




Doumbia Brahima :

En principe cette opération de vérification devrait se dérouler en parallèle
avec le contentieux. En tout état de cause, le RDR souhaite que nous allions
après cette opération, à l'étape suivante qui est la confection de la liste
électorale définitive.




Le Patriote
:.
L'opération vérification est coordonnée par le cabinet du Premier ministre,
n'est-ce pas encore une entorse aux prérogatives de la CEI?




Doumbia Brahima 
:
Cette opération ne met pas en cause les prérogatives de la CEI. Car, la CEI
elle-même a affirmé ne pas être compétente pour trancher sur les questions
relatives à l'Etat civil; c'est-à-dire, les questions d'identité et de
nationalité.





 





 






Concours de police, organisation du Hadj, déchets toxiques, Sagem Sécurity -
Gbagbo saisit le Procureur pour une enquête




Notre Voie  -

Ivoiriennes, Ivoiriens, populations vivant en Côte d'Ivoire, Le 2
juin 2010, au cours du Colloque qui s'est tenu à l'Assemblée Nationale sur les
20 ans du multipartisme en Côte d'Ivoire, Monsieur Mamadou Koulibaly, Président
de l'Assemblée Nationale, a accusé Monsieur Désiré Tagro, Ministre de
l'Intérieur, d'avoir recruté massivement à l'Ecole Nationale de Police, les
ressortissants de sa tribu d'origine et d'avoir négocié l'Accord Politique de
Ouagadougou qui aurait échoué. Dans la foulée de ces déclarations, certains
organes de presse, reprenant ces accusations, ont en outre accusé le Ministre de
l'Intérieur d'avoir détourné pour son compte les sommes allouées à
l'organisation du Hadj ainsi qu'une partie de celles versées par la Société
TRAFIGURA, dans le cadre de l'indemnisation des victimes des déchets toxiques.
Face à toutes ces accusations, le Président de la République vient de saisir ce
jour, Monsieur Tchimou Raymond, Procureur de la République près le Tribunal de
Première Instance d'Abidjan Plateau, à l'effet d'ouvrir une enquête sur les
faits précis suivants : 1. Quel est le nombre d'admis au concours d'entrée à
l'Ecole Nationale de Police, Session 2007, 2008 et 2009 qui sont originaires des
sous-préfectures de Saioua et Nahio, tous Corps confondus ? Vérifier également
si le Ministre de l'Intérieur a directement ou indirectement marchandé les
places mises au concours ou s'il a fait obstruction aux poursuites engagées
contre une personne qui les aurait marchandées. 2. Le Ministre de l'Intérieur
a-t-il détourné pour son compte ou pour le compte d'autrui les sommes d'argent
mises à la disposition des éditions 2007, 2008,2009 du Hadj et à quel montant
s'élèvent ces détournements ? 3. Le Ministre de l'Intérieur a-t-il détourné les
sommes payées à l'Etat de Côte d'Ivoire par la Société TRAFIGURA pour
l'indemnisation des victimes des déchets toxiques ? 4. Le Ministre de
l'Intérieur a-t-il perçu seul ou avec autrui (notamment le Premier Ministre), la
somme de dix milliards de francs CFA qui lui auraient été versée à titre de
commission par la société S.A.G.E.M. Sécurité. Le Procureur de la République
devra dans un délai d'un mois, à compter de ce jour, dresser rapport de ses
investigations.




 Fait à Abidjan, le 20 juin
2010, Le Porte-parole, Gervais COULIBALY




 




 




Une mission de l'APDH
mitraillée en zone FN - Me Gouaméné : « C'est une attaque ciblée... » - Me
Affoussi Bamba (FN) : « Ça n'a rien à voir avec les FN »





L'Inter -

Un blessé gravement et trois membres de l'ONG Action pour la
protection des Droits de l'Homme (APDH) sous le choc. C'est le bilan provisoire
que l'on pourrait faire de cette scène d'effroi qui a eu lieu le vendredi 18
juin 2010 à environ 22 km d'Odienné, la capitale du Denguélé. Selon le site
connectionivoirienne.net qui rapporte l'information, une délégation de quatre
membres de l'APDH se rendant en mission dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire,
sous contrôle de l'ex-rebellion, a été mitraillée par des hommes lourdement
armés. Il était 19 h. Selon les informations en notre possession, cette mission
de l'APDH se rendait à Odienné dans le cadre d'une campagne nationale pour la
signature d'une pétition en vue de la réforme de la Commission nationale des
Droits de l'Homme (CNDH-CI). Les membres de l'APDH, au nombre de 4 seraient
tombés dans une embuscade, selon ce site, qui ajoute que le véhicule
transportant ces défenseurs des droits humains a été arrosé de balles.. Joint au
téléphone hier dimanche 20 juin 2010 pour en savoir davantage sur cette affaire,
le président de l'APDH, Me Hervé Gouaméné, a indiqué que cette attaque pose la
question de la sécurité dans la zone sous contrôle de l'ex-rébellion et la
sécurité des défenseurs des Droits de l'Homme. « C'est une agression. Nous
pensons que c'est une attaque ciblée et préméditée et cela pose la question de
la sécurité dans les zones CNO et de la sécurité des défenseurs des Droits de
l'Homme », a interpellé Me Gouaméné, annonçant une conférence de presse, demain
mardi 22 juin 2010 pour dénoncer ce regain de violence. Joint également par
téléphone pour avoir leur réaction, le porte-parole des Forces nouvelles, Me
Affoussy Bamba, nous a indiqué qu'il n'y a pas de problème dans la zone sous
contrôle des FN. « C'est forcément des coupeurs de route, ça n'a rien à voir
avec les Forces nouvelles », a déclaré Me Affoussy, avant de répéter : « ça doit
être certainement des coupeurs de route ».