REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009

19 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009






Processus
électoral : Choi monte au créneau




Le Temps  –

« Le porte-parole de l'ONUCI, Hamadoun Touré, annonce de nouvelles consultations
du Représentant spécial du SG de l'ONU, YJ Choi pour booster le processus
électoral. On le voit venir. L'homme est depuis toujours convaincu que la date
du 29 novembre est difficilement tenable.»




 






Communiqué hebdomadaire de la CEI
 




CEI –
« La
Commission Electorale Indépendante (CEI) porte à la connaissance de la
Communauté Nationale et Internationale que conformément à son chronogramme
d'activités, la réception des dossiers de candidature pour la présidentielle du
29 Novembre 2009 est achevée depuis ce vendredi 16 octobre 2009, à 12 h 00
conformément à ses communiqués précédents, avec un total de 20 candidats. Tous
les dossiers sont transmis au Conseil Constitutionnel, pour le choix des
candidatures définitives, avec copies au Représentant Spécial du Secrétaire
Général des Nations Unies et au Représentant Spécial du Facilitateur. S'agissant
de la Liste Electorale Provisoire, la CEI souligne que les recherches qui ont
été engagées ont permis d'identifier le statut de plusieurs milliers de
personnes. Elle se félicite du fait que ces investigations se déroulent à un
rythme satisfaisant. Le travail se poursuit pour identifier dans les plus brefs
délais le maximum de personnes en vue de la publication de la liste et de son
affichage. [...] ».




 




Présidentielle Pourquoi la date du 29 novembre est hypothétique




Fraternité Matin
 – « 
Les
candidatures pour l'accession à la magistrature suprême ont été réceptionnées du
26 aout au 16 octobre. Cependant, on s'interroge sur le respect du chronogramme
initial. Et même si l'on espère rattraper le temps perdu en réduisant la période
réservée à la gestion du contentieux, il est évident que cela ne se fera pas en
cinq jours. Sachant que le lancement de la campagne électorale pour le premier
tour de la présidentielle est prévue le 13 novembre et pour 15 jours. Or, l'INS
et Sagem doivent intégrer nécessairement les observations et réclamations des
pétitionnaires avant la publication de la liste électorale définitive. Document
de base qui servira à la production de cartes nationales d'identité et des
cartes d'électeurs. Si d'aventure la gestion des contentieux devait durer dix
jours ou deux semaines, nous serions à une dizaine de jours de la date normale
de l'élection. La question est alors de savoir combien de temps faudra-t-il pour
produire les titres d'identités et les distribuer aux populations à travers
l'ensemble du territoire national et à l'étranger ? Au delà, il faut décider du
mode d'affichage de la liste électorale. Selon nos sources, le Président de la
République qui n'est plus braqué sur la date du 29 novembre mais qui exige que
« l'élection présidentielle au moins, ait lieu avant la fin de l'année », aurait
instruit la CEI et les structures techniques pour que les listes électorales
provisoires soient publiées séparément. D'un coté, la liste électorale
provisoire validée et de l'autres, celle qui nécessite un traitement
complémentaire. Il aurait également demandé que les recherches se fassent dans
le but de donner satisfaction au maximum de pétitionnaires. A défaut, le taux
acceptable de dossiers introuvables dans aucun fichiers fusions devrait se
situer autour de 30%.Comme l'avait expliqué récemment le DG de l'Institut
national de la statistique, Meleu Mathieu, dans une interview accordée à
Fraternité Matin, la célérité des opérations passe par un affichage séparé des
listes .Or, il se trouve que l'operateur privé Sagem-sécurité qui doit imprimer
la liste électorale provisoire a conçu un logiciel pour une liste unique.
Maintenant que le Chef de l'Etat a tranché pour que l'affichage  se fasse
séparément, la société française a accepté à son tour de concevoir dans un temps
record un nouveau logiciel adapté à cette option. En tenant donc compte de tous
ces paramètres, plus personne ne se doute que la date de l'élection
présidentielle sera légèrement repoussée. Et la date probable pourrait être le
dimanche 27 décembre 2009 ou à défaut 2010. »




 




Présidentielle du 29 novembre Un défi technique qui divise




Nord Sud :
- « Au
delà des prises de positions publiques qui servent surtout à mobiliser les
militants, le respect de la date du 29 novembre relève désormais d'une illusion.
Car, les difficultés techniques qui l'empêchent ne pourront être levées dans la
précipitation sans créer d'autres problèmes. Les techniciens et les politiques
ne semblent pas encore totalement sur la même longueur d'onde. L'opposition
continue de réclamer à cor et à cri le vote pour le 29 novembre. Elle est
soutenue en cela par le commission électorale indépendante (CEI), dont le
président Robert Mambé Beugré est issu du parti démocratique de Côte d'Ivoire
(PDCI) du candidat Henri Konan Bédié. Malgré les attaques de ses adversaires qui
l'accusent de freiner des quatre fers, le président de la république, candidat à
sa succession depuis le 16 octobre, ne rate aucune occasion pour insister aussi
sur sa volonté d'en découdre à la date indiquée. Il l'a encore exprimée
récemment au cours de la séance de travail qu'il a eue avec le premier ministre
et les structures techniques, après qu'il a reçu la liste électorale provisoire.




Entre les souhaits
des politiques et la réalité, il y a un fossé. Car, il est évident que la
poursuite du traitement des données permet de repêcher plusieurs inscrits
initialement compatibilités dans la liste des 2,7 millions de personnes qui
n'ont pu être croisées avec succès avec la liste électorale de 2000 et les
fichiers historiques. Ces traitements additionnels qui ont permis de retrouver
les traces de plus de 800.000 personnes sont bases sur une multiplication des
critères lies à la filiation. Selon toute vraisemblance, les recherches vont se
poursuivre pour donner sa chance à chaque ivoirien et surtout d'obtenir sa carte
d'identité. Par ailleurs, les acteurs politiques demandent désormais un
découplage de la liste provisoire contre l'avis des operateurs techniques. Il y
aura donc une liste pour les cas à éclaircir et une autre pour les inscrits
confirmés. Selon une source bien informée, ce processus devrait durer un mois
environ. La liste électorale sera disponible à partir de la mi-novembre. Il
faudra encore quatre jours pour la convoyer dans tous les centres en vue de
l'affichage. La période du contentieux s'ouvrira alors pour un mois. Elle ne
prendra  fin qu'à une dizaine de jours de la date du 29 novembre, si tout se
déroule bien. Des délais incompressibles à en croire les techniciens. Tous les
partis politiques qui sont représentés au sein de la CEI ont connaissance de ces
difficultés techniques. Plusieurs raisons pourraient donc expliquer leur
discours. Parmi celles-ci, les questions budgétaires .La grogne de certains
candidats serait ainsi liée à l'impact financier du report. Car, leurs sources
de financement risquent de se tarir, ce qui les fragiliserait dans la course au
fauteuil. Pour le candidat du PDCI par exemple, la précampagne a commencé depuis
longtemps. Une prolongation devrait laisser des traces dans les caisses. Pour
certains candidats, la tentation est donc grande de privilégier les intérêts
immédiats au détriment de la question de fond qui est l'exclusion éventuelle
d'une catégorie d'Ivoiriens. »




 






Présidentielle: en avant
maintenant pour la grosse farce ?




L'inter  –
Le vendredi 16 octobre dernier, le Président Laurent Gbagbo a officiellement
déposé sa candidature à l'élection présidentielle du dimanche 29 novembre
prochain et ce, auprès de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Ainsi,
l'actuel Chef de l'Etat et candidat à sa propre succession a attendu le dernier
jour du délai imparti par cette institution électorale, pour marquer aux yeux de
tous son entrée dans la compétition électorale à venir. Qu'est-ce que ce dépôt
tardif de candidature de la part du Président Gbagbo signifie-t-il ? Est-ce une
façon très claire de nous dire que la Présidentielle prochaine se tiendra à la
date indiquée du dimanche 29 novembre prochain ? Il ne faut pas s'y méprendre. A
dire vrai, à compter de ce lundi 19 octobre 2009, les Ivoiriens sont à 40 jours
de la date de leur scrutin présidentiel. C'est-à-dire à 1 mois et 10 jours. Mais
en vérité, que de chemins non encore parcourus pour pouvoir arriver à cette
élection. Dans des éditoriaux précédents, nous prédisions que, si nous n'y
prenions garde, la date du dimanche 29 novembre 2009 risquait de devenir comme
un « Objet Volant Non Identifié », un OVNI. Sommes-nous loin de cela ? D'abord,
la « fameuse » liste électorale tant attendue n'a pas encore été affichée
publiquement, et personne ne peut, en l'état actuel des choses, dire avec
exactitude quand cette fameuse liste quittera ses vêtements de « liste
électorale provisoire » pour devenir « liste électorale définitive ». Même le
très communicateur Bamba Yacouba, porte-parole de la CEI, est incapable de
préciser une date exacte de publication de la liste électorale. Des sources non
officielles avancent que cette liste électorale provisoire ne connaîtra pas un
affichage public avant 1 mois. Autant dire en 2010. Ensuite, pour une question
de sécurisation même du scrutin électoral, les troupes militaires, les 8000
hommes demandés par le Chef de l'Etat, n'ont pas encore été déployées sur
l'étendue du territoire national par le Centre de Commandement Intégré (CCI). On
parle même, à 40 jours du scrutin, d'un taux de déploiement atteignant à peine
les 10% de l'effectif demandé. Et ce, tant au Nord qu'au Sud. Du côté des forces
impartiales de l'ONUCI, force d'appui, aucun mouvement de troupes militaires
n'est encore visible. Pour l'argent, le nerf de ce scrutin présidentiel estimé à
plus de 170 milliards FCFA, et considéré comme l'un des plus chers de tous les
temps, tantôt on le dit disponible, tantôt on le dit indisponible... La liste
électorale étant encore au stade provisoire et électronique, autant dire aussi
que le contentieux électoral n'est pas près de démarrer, alors qu'avant même que
cette liste ne soit publiée, il y a déjà près de 2,7 millions de cas litigieux,
et dans certaines chapelles politiques, on évoque plus de 3 millions de cas de
réclamations. Enfin, la liste électorale définitive n'étant pas encore
disponible, la distribution des Cartes Nationales d'Identité (CNI), pour
lesquelles les Ivoiriens se sont fait enrôler massivement, et des Cartes
d'Electeur (CE), n'est pas encore à l'ordre du jour alors qu'il y a plus de 6
millions de CNI et de CE à confectionner et à distribuer, sans erreur sur les
patronymes. Et tout cela, s'il vous plaît, est à faire en 40 jours, sinon 35
jours francs, si on se donne une campagne électorale de 5 jours pour être au
jour du scrutin. Autant le dire franchement, c'est un pari impossible à tenir en
40 jours...A la vérité, le Président Gbagbo est allé à la CEI pour appuyer cette
institution électorale, et ne pas la désavouer au moment où la communauté
internationale se résout à un report de cette Présidentielle, et non pas pour
aller à une élection quelconque. Vous avez dit OVNI ?...




 






Election présidentielle: Un
nouveau deal se prépare au sommet. 10 milliards pour calmer Bédié et ADO . Un
autre gouvernement en vue . Sarkozy tape du poing




L'inter  – « Nos
sources proches des leaders politiques, confirmées par une confidence du
confrère ''La lettre du Continent'', dans sa dernière édition, révèlent un haut
deal au sommet pour convenir d'une révision sans obstacle de la date fixée avec
les deux ténors de l'opposition ivoirienne, le président Henri Konan Bédié et
l'ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara. C'est l'ancien chef du
gouvernement de réconciliation, Seydou Elimane Diarra, dont la finesse et la
discrétion sont reconnues, qui, selon les informations, a eu pour mission de
rapprocher les leaders du PDCI-RDA et du RDR, candidats à l'élection
présidentielle...L'on avance la rondelette somme de 5 milliards que devrait
percevoir chacun des deux leaders pour combler ce qu'ils auraient perdu et
s'aligner sur le probable report des élections. Ce deal devra être totalement
ficelé à une prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), à
laquelle prennent part Bédié et Ouattara. C'est au cours de cette rencontre que
la nouvelle date des élections sera connue. Déjà, nos sources, formelles,
indiquent l'échéance d'octobre 2010...Jeudi dernier, dans un entretien accordé au
confrère ONUCI-Fm, le représentant du président Blaise Compaoré, Facilitateur
dans la crise ivoirienne, évoquait déjà cette tenue du CPC pour trancher des
difficultés du moment. « Chaque fois que nous aurons la possibilité de
dialoguer, de discuter pour trouver des solutions adéquates, nous avons le
devoir de le faire. (...). Si la date du 29 novembre ne devait pas être tenue,
nous allons simplement prendre des dispositions pour en informer le peuple
ivoirien. (...) Dans la foulée, un nouveau gouvernement serait également en vue
avec une configuration conforme aux impératifs du moment, tenant aussi compte de
la fièvre des campagnes auxquelles prennent activement part plusieurs ministres,
juges et parties au sein de l'équipe du Premier ministre Soro. Du côté de
l'Elysée, le président français et ses collaborateurs restent fermes sur la date
du 29 novembre, estimant trop couteuses les élections en Côte d'Ivoire pour
envisager une nouvelle prorogation du délai. En Conseil des ministres, Nicolas
Sarkozy, selon ''La Lettre du continent'' a tapé du poing sur la table pour
exiger le respect de l'échéance fixée par son homologue ivoirien, agacé, dit-on
de ce qu'il qualifie d'élection ''glissante'' en Côte d'Ivoire. »




 






Election présidentielle - Gbagbo
met en garde les fauteurs de troubles




Notre Voie  – « Le
président Laurent Gbagbo était samedi à Liboli, village côtier de la
sous-préfecture de Tabou. Il y a fait une mise en garde sévère aux fauteurs de
troubles...Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession lors de la
présidentielle du 29 novembre, a mis sévèrement en garde les fauteurs de
troubles qui n'ont pour seul stratégie de conquête du pouvoir que les coups
d'Etat. "Un pouvoir, ça se gagne. Et je suis d'accord avec Edouard Balladur dont
j'ai acheté le dernier livre intitulé, le pouvoir ne se partage pas. Celui qui a
perdu les élections ne gouverne pas. Il y en a qui veulent gouverner, même quand
ils ont perdu les élections. Celui qui croit qu'il aura le pouvoir avec les
fusils, il n'aura ni le pouvoir ni les fusils. Faisons campagne. Disons aux
Ivoiriens ce que nous voulons faire de leur pays et leur vie. Mais disons-leur
aussi ce que nous avons fait hier. Parce que nous avons tous gouverné par le
passé. Celui qui va prendre les fusils trouvera les fusils en face de lui. Mais
celui qui va prendre la parole trouvera la parole en face de lui", a-t-il dit
[...] ».




 








Eventuel report des présidentielles, Francis Wodié catégorique -
"On se fout des Ivoiriens en voulant reporter cette date du 29 novembre"





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
président du PIT (Parti ivoirien des travailleurs), Francis Vanga Wodié,
candidat aux présidentielles du 29 novembre 2009, a animé un meeting le samedi
17 octobre 2009 à la place publique de la sous-préfecture de Songon-Agban. Il a
dit son refus à un éventuel report de la date indiquée pour le premier tour des
présidentielles. Le président pour le vrai changement en Côte d'Ivoire n'est pas
d'accord pour un report de plus des élections. Il l'a fait savoir au cours de
son meeting avec le peuple atchan de Songon-Agban. Selon lui, ce n'est ni le
Pit, ni la Cei qui a fixé la date des élections pour le 29 novembre 2009. «
C'est le chef de l'Etat qui l'a fixée. Et lorsqu'un chef parle, il doit
respecter sa parole », a-t-il déclaré en s'adressant aux autorités
traditionnelles venues écouter le message du changement. Et d'ajouter qu'un chef
qui ne respecte pas sa parole n'est pas digne d'être chef. Pour lui, des gens
s'amusent aujourd'hui à vouloir reporter les élections. C'est ainsi qu'il a crié
son indignation contre ces gens qui n'ont aucune considération pour les
Ivoiriens. « On se fout des Ivoiriens en voulant reporter cette date du 29
novembre », a déclaré le président du Pit. Pour lui, c'est avec les élections
que la paix va revenir en Côte d'Ivoire. « Nul n'a le droit de faire reporter
les élections pour faire durer la souffrance des Ivoiriens, qu'il soit Wodié,
Soro ou Gbagbo », a-t-il insisté. [...]».




 








Le candidat Bédié face à la presse samedi : "Le 29 novembre est
toujours tenable"




Le Nouveau
Réveil  – «
Après
le meeting, le candidat du Pdci-Rda Henri Konan Bédié a eu des échanges avec la
presse que nous vous proposons.




 




M. Bédié, vous
donnez rendez-vous à vos militants pour le 29 novembre alors que plus de 2 700
000 ne sont encore repérés sur aucun fichier historique. Pensez-vous que la date
du 29 novembre est toujours tenable ?




Bien sûr que la date
du 29 novembre est toujours tenable pour la bonne raison qu`à l`issue du
recensement qui vient d`être effectué, nous pensons que tous les résultats sont
certes susceptibles d`examen par les partis politiques et la société civile,
mais cela ne donne pas à l`exclusion d`une si grande masse d`électeurs, par
exemple 2 750 000 comme on le prétend. Ces personnes sont tout à fait incluses
dans la masse des électeurs ivoiriens.




 




Le président
Laurent Gbagbo a affirmé qu`il y a des hommes et des femmes dont l`existence
politique ne dépend que de l`étranger. Quel commentaire faites-vous ?




Je ne sais ce que
cela veut dire. Ou bien après le recensement, on a des électeurs munis de leurs
papiers ou on n`en a pas. Mais dire qu`il y a des personnes dont l`existence
relève de l`étranger, je ne sais pas ce que cela veut dire.




 




M. le président,
il parle des hommes politiques




Je ne sais pas, il
est le seul à parler de cela. Moi, je suis candidat et vous ne pouvez pas dire
que mon existence relève de l`étranger.




 




M. le président,
il a aussi dit qu`il est candidat contre les ennemis de la Côte d`Ivoire. Que
lui répondez-vous ?




Il faut d`abord être
candidat pour le bien des Ivoiriens, pour l`intérêt général des Ivoiriens.
[...] ».




 






Alassane Dramane Ouattara
(Président du Rdr) à Bondoukou : "Nous allons déloger les refondateurs le 29
novembre!"




Le Nouveau
Réveil  – « 
Alassane
Dramane Ouattara (Ado), président du rassemblement des républicains, candidat à
l'élection présidentielle du 29 novembre prochain, poursuit sa vaste tournée
politique dans la région du Zanzan (Nord est)... Une délégation de la haute
direction dudit parti, ainsi qu'une importante délégation du Rassemblement des
houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) conduite par Kouakou Dapa,
maire de Bondoukou. Le ministre Yaya Ouattara représentait le président Henri
Konan Bédié, président du Pdci rda. A cette occasion, Ado a surtout voulu
rassurer que l'élection présidentielle se passera sans violence. " Il n'y aura
pas de coup de force pour prendre le pouvoir et la communauté internationale
reconnaîtra le président élu. Tchoco tchoco, on aura les électeurs le 29
novembre cette fois-ci. J'ai appris à la radio qu'un de mes frères qui tardait à
déposer sa candidature vient de le faire, alors nous serons tous présents dans
la compétition. Cette fois-ci, ces élections seront de vraies élections. Le 29
novembre, il n'y aura ni exclusion de candidat, ni exclusion d'électeurs. Tous
les Ivoiriens auront le droit de voter " a-t-il déclaré. [...] ».