REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 JANVIER 2010

19 jan 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 JANVIER 2010







Choi parle très
prochainement




Le Temps -
« Le
porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Hamadoun
Touré, à annoncé vendredi à Hiré, le voyage du Représentant Spécial du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, à New York,
pour présenter le dossier ivoirien au Conseil de Sécurité dès la semaine
prochaine. Ayons confiance en l'onusien. Il maitrise bien le dossier ivoirien. »




 




Crise CEI -
présidence de la République : Soro Guillaume appelle au calme et à la sérénité




Le Nouveau Réveil  -
« 
Le Premier Ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, porte à la connaissance
de l'opinion nationale et de la communauté internationale, qu'il a tenu deux
importantes réunions de concertation, les 7 et 12 janvier 2010 avec les
structures nationales d'identification et de recensement électoral, à savoir, la
Commission Electorale Indépendante (CEI), la Commission Nationale de Supervision
de l'Identification (CNSI), l'Office National d'Identification (ONI), l'Institut
National de la Statistique (INS) et la Sagem sécurité, en présence du
Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et du Représentant spécial
du Facilitateur, dans le but de renforcer la transparence des modalités de
confection de la liste électorale définitive.




A l'issue de ces
deux rencontres, suivies de plusieurs séances techniques entre lesdites
structures, un mode opératoire concernant la prise en compte des décisions sur
les réclamations exprimées par les pétitionnaires lors du croisement populaire
sur la liste électorale provisoire, a été formellement adopté le jeudi 14
janvier 2010.




Ce mode opératoire
confie la charge de l'examen, de la validation des décisions sur les
réclamations ainsi que du traitement informatique à un Comité de suivi qui
comprend des représentants de toutes les structures impliquées dans le processus
électoral, à savoir, la CEI, la CNSI, l'ONI, l'INS, et, avec elles, la Sagem
sécurité en tant qu'observateur. Ces Comités de suivi sont au nombre de 70 et
siègent dans les 70 centres de coordination.




Le mode opératoire
précise les missions des Comités de suivi. (...) »




 




Le forum des
confessions religieuses a rencontré Soro/ Mgr Jean Pierre Kutwa (archevêque
d`Abidjan) : "Le travail à faire, c`est l`apaisement pour que le processus
continue avec ceux qui sont là"




Le Nouveau Réveil  -

 « Apaiser les cœurs en vue de faire tomber la tension du moment pour retrouver
la paix par des élections transparentes organisées dans la période indiquée, tel
est le sens de la démarche engagée, samedi dernier, par le forum des confessions
religieuses. Les hommes de Dieu de Côte d'Ivoire ont, à cet effet, rencontré
avant-hier le chef du gouvernement ivoirien Guillaume Soro. Pendant une heure à
la primature au Plateau, ils ont recueilli ses observations et son avis sur les
accusations de fraude que le camp présidentiel porte contre le président de la
Cei Robert Beugré Mambé. Monseigneur Jean Pierre kutwa, archevêque d'Abidjan, a,
au nom de ses coreligionnaires, fait la déclaration ci-contre à la presse après
l'entretien avec le premier ministre : "Nous travaillons à l'apaisement
actuellement pour que le processus puisse continuer jusqu'aux élections. Les
esprits sont surchauffés actuellement. Le travail que nous avons à faire, c'est
d'amener à l'apaisement, à la sérénité pour que le processus continue jusqu'à
nous faire connaitre les élections avec ceux qui sont là. On a commencé, s'il
faut recommencer, ce sera toute une histoire. Nous voulons que le processus tel
qu'il a commencé, nous le continuions jusqu'au bout" a indiqué Monseigneur Jean
Pierre Kutwa, archevêque d'Abidjan. Poursuivant, l'homme de Dieu a ajouté :
"Quand il y a des problèmes, il faut s'asseoir, regarder en face ces problèmes
et faire un discernement. Parce qu'il ne faut pas se jeter sur un problème comme
ça et prendre position. Il faut un discernement. Ce que nous avons à faire
devant ce problème qui se pose, c'est de s'asseoir et rester sereins". Interrogé
sur l'action en justice enclenchée par le ministre Désiré Tagro qui a instruit
le procureur de la république, Monseigneur Jean Pierre Kutwa a dit : "Ce sont
les politiciens qui ont diligenté une enquête. Les politiciens font ce qu'ils
veulent. (...) ».




 








Présumée fraude à la CEI: Trois heures d'échanges entre les Chefs
Religieux et la CEI




CEI
- « Ils ont
décidé de ne pas rester les bras croisés face à la crise qui secoue actuellement
le processus électoral. Ensemble et toute religion confondue, ils ont jugé utile
de saisir le taureau par les cornes en vue de désamorcer la torpille qui menace
d'être lancée contre la bonne marche du processus de sortie de crise en Côte
d'ivoire, notamment dans son volet élection. Les Religieux ivoiriens- car c'est
bien d'eux qu'il s'agit- après avoir récemment échangé avec le Premier Ministre
Guillaume Soro Kigbafory ont eu un entretien ce dimanche 17 janvier 2010 avec la
Commission Electorale Indépendante en fin d'après midi. Cette réunion qui a duré
environ trois heures d'horloge avait principalement pour objectif, selon les
religieux, de s'informer, de comprendre ce qui se dit, ce qui s'écrit dans la
presse et ce qui se voit et s'entend. Pour sa part, l'Archevêque d'Abidjan,
Monseigneur Jean Pierre Kutwa, (il avait à ses côtés l'Imam Koudouss Idriss,
Ediémou Blin Jacob ...) porte parole de la délégation du Forum des Confessions
Religieuses s'est dit préoccupé pour la fièvre populaire qui s'est emparée de
cette affaire. A l'en croire, les ivoiriens doivent se concentrer sur
l'essentiel, à savoir la tenue dans la paix, la fraternité et la réconciliation
de l'élection présidentielle afin que le pays reprenne son chemin de
développement. .Les hommes de Dieu ont marqué leur détermination à jouer
pleinement et entièrement leur partition afin que la confiance qui s'est du coup
effritée, revienne au grand bonheur des ivoiriens qu'ils disent fatigués de
cette crise. Et qui, tout naturellement freine l'envol socio-économique d'un
pays pourtant riche par son sol, son sous-sol et dans sa diversité. L'occasion
était toute donnée au Président Robert Beugré Mambé d'éclairer la lanterne des
hommes de Dieu d'une part et des ivoiriens d'autre part sur cette sensible
question. Le Président Mambé qui était assisté de ses plus proches
collaborateurs, en l'occurrence, les Vice-présidents Gomis Jean Baptiste, Sinan
Bakary, Fatoumata Traoré et Dogou Alain, les Secrétaires Permanents, Auguste
Sévérin Miremont, Bamba Yacouba et Bayoro Dagrou Salomon a une fois de plus
rassuré ses hôtes sur la transparence et la crédibilité du processus qui, selon
ses propres, termes ne souffre d'aucune irrégularité. « Jamais je n'ai introduit
de façon frauduleuse le nom de 429.030 personnes dans le fichier électoral.
Comment pourrais-je introduire des personnes dans un fichier dont je ne dispose
même pas et qui est de surcroît logé dans les ordinateurs de l'INS et de la
Sagem ?» s'est-interrogé le Président Mambé. Pour le patron de la CEI, les
ivoiriens et la communauté internationale peuvent dormir tranquilles car tout le
travail réalisé l'a été non seulement de façon collégiale mais aussi et surtout
devant les yeux de chaque Commissaire qui suit à la loupe tout ce qui s'y
passe. »




 




Accusation de fraude
du président de la CEI - Ado (Pdt du Rdr) : "Pour nous, l'incident de la CEI est
clos" - Alassane Ouattara chez Compaoré à Ouaga depuis hier 




Le Nouveau Réveil -
« [...]

En réalité, le Fpi et le camp présidentiel savent bien qu`ils
n`ont pas gagné les élections à l`an 2000. Et ils cherchent toujours à gagner du
temps au détriment des intérêts de la majorité des Ivoiriens. La fraude dont on
accuse le président de la Cei n`est pas avérée. C`est tout simplement un
grossier montage comme ils en ont l`habitude en entrant dans des laboratoires
pour fabriquer des mensonges. Dès que cette fausse affaire a été mise sur la
place publique, le Premier ministre, responsable de la coordination du processus
électoral, a tenu une réunion au cours de laquelle il a fait des propositions
pertinentes de nature à nous permettre d`avoir un fichier propre et d`apaiser la
situation. Il a mis en place un comité de suivi comprenant toutes les structures
intervenant dans le processus électoral. Alors que cela n`était pas nécessaire.
Car la prise en compte des opérations du contentieux sont du seul ressort de la
Cei selon la loi. L`incident pour nous est donc clos et le processus électoral
doit se poursuivre normalement avec la liste provisoire qui compte déjà 53384000
électeurs, ayant fait l`objet d`un consensus. Si les palabres doivent continuer,
allons-y aux élections avec cette liste provisoire qui a été agréée, jugée
fiable et équitable par l`Onuci et adoptée par le Cadre permanent de
concertation de l`accord politique de Ouagadougou lors de sa dernière réunion.
[...] ».




 




Déclaration de la
coordination des commissaires locaux de Cote d`Ivoire




Le Nouveau Réveil -
« 
L'évènement
majeur de l'actualité ces derniers temps, est le reproche fait à la CEI pour
avoir réalisé en interne des recherches, afin d'aider à élucider la situation
d'omission de certaines personnes sur la liste électorale provisoire .Faisant
suite à la vague de désinformation relative aux radiations, relatée par le
porte-parole du Président de la République candidat à la prochaine élection
présidentielle le 10 janvier 2010 au journal télévisé de 20H. Nous Commissaires
locaux indignés par ces contrevérités, avons le devoir d'informer les Ivoiriens
sur ce qui s'est réellement passé, dans nos Commissions Electorales Locales
(CEL)




De quoi s'agit-il ?




Lors de la réception
des réclamations, des tiers ont présenté aux Commissions Electorales Locales,
des dossiers en radiation qui ne remplissaient pas les conditions cumulatives de
recevabilité. En effet, l'article 15 du décret N° 2008-136 du 14 Avril 2008,
fixant les modalités d'établissement de la nouvelle liste électorale stipule
que:




La requête visant à
saisir la CEI d'une réclamation sur la liste électorale doit préciser sous peine
d'irrecevabilité, les éléments suivants :




l-Les noms, prénoms,
date, lieu de naissance et filiation du demandeur,




2-Le motif de la
réclamation




3-La nature des
pièces justificatives.




NB. Les mentions qui
doivent figurer dans la réclamation sont exhaustivement énumérées. L'absence
d'une seule des mentions prévues est sanctionnée par l'irrecevabilité. La CEI
apprécie la régularité formelle de l'acte de saisine. La requête se fait par
écrit sous la forme d'un imprimé mis à la disposition des demandeurs.




Contrairement à la
volonté de désinformation manifeste qui fuse de part et d'autre, il est
judicieux de noter que les CEL n'ont pas refusé de recevoir ces dites demandes
de radiation, mais elles ont simplement rejeté ces réclamations en radiation,
qui présentaient des irrégularités formelles.




Par ailleurs, il est
bon de souligner que dans le fonctionnement quotidien de la CEI en général et
des CEL en particulier, nous nous sommes toujours basé sur les textes
consensuels, issus des différents accords. Il est aussi bon de savoir que tous
les commissaires locaux (représentant tous les Partis et mouvements Politiques
signataires de l'accord de Marcoussis et les représentants du Président de la
République et de l'Assemblée Nationale) participent aux différentes étapes de la
gestion du contentieux à savoir; la réception des réclamations, la délibération
en plénière et l'affichage des résultats des délibérations.




Nous sommes donc
surpris de ce virulent acharnement, de la part de certains de nos concitoyens,
tendant à discréditer la CEI malgré tous les gros efforts jonchés de difficultés
que nous avons fournis 50 jours durant sans répit.




Il est de bon aloi
de relever que nous n'avons reçu aucune instruction, émanant de qui que ce soit,
visant à inscrire 429000 nouvelles personnes sur le fichier électoral.




Nous sommes donc
forts indignés du procès qui est fait à la CEI et à son Président M. BEUGRE
MAMBE. C'est le lieu de rappeler à la Communauté Nationale et Internationale que
nous Commissaires Locaux (cheville ouvrière de l'exécution des taches et des
textes du Processus Electoral) soutenons avec véhémence le Président BEUGRE
MAMBE, qui fait actuellement l'objet d'une cabale politique notoire. De ce fait,
nous interpellons la Communauté Nationale, Internationale, le Facilitateur, le
Premier Ministre, l'ONU-CI, le PNUD, la Fondation Jimmy Carter et la société
civile, à tout mettre en œuvre pour que de telles cabales politiques
n'aboutissent pas à la remise en cause des efforts fournis au prix de mille
sacrifices. Et ce, dans l'intérêt supérieur de la Nation Ivoirienne qui n'a que
trop souffert. Fait à Abidjan, le 16 Janvier 2010. La Coordination Nationale des
Commissions Electorales Locales 498790 14 »




 




Fraude sur la liste électorale : Les révélations qui accablent
Beugré Mambé




Notre Voie  – « 
Beugré
Mambé, président de la commission électorale indépendante (CEI), a menti sur son
innocence dans cette affaire de 429.000 pétitionnaires qu'il a tenté
d'introduire dans le fichier de la liste électorale. En effet, la preuve de ce
mensonge qu'il a pourtant tenté de vêtir d'habits de vérité devant ses parents
ébriés du PDCI et devant la presse ivoirienne, vendredi au cours d'une
conférence de presse et hier devant les religieux, est venue du tribunal de
Daloa où un des informaticiens qu'il a envoyés a avoué devant le juge qu'il a
bel et bien été mandaté par le secrétaire de Mambé pour introduire des noms sur
la liste officielle. "J'ai été envoyé en mission sur le terrain par M. Séka
Ochi, secrétaire national de la Commission Electorale Indépendante pour former
les différents commissaires de la CEI et pour y installer de nouveaux logiciels
de la liste résiduelle. Par ces logiciels, chaque département devait avoir son
support numérique qui lui permettrait de repartir les 429 mille pétitionnaires
dans tous les centres de collectes en les inscrivant sur la liste officielle.
Sur ces listes additives, les intéressés n'y ont pas leurs photos. J'ai tiré la
liste de Bacoubly. Mais après avoir servi cette sous-préfecture, M. Séka Ochi
m'a donné ordre de détruire le logiciel et toutes listes résiduelles ou la liste
additive dans le fichier de la CEI ", a reconnu l'informaticien Essoh Badou à la
barre, vendredi dernier, devant le juge lors de son jugement pour flagrant délit
de fraude. Les révélations de M. Essoh Badou qui a été condamné à 3 ans de
prison ferme mais qui a fait appel de cette décision du juge - estimant qu'il
n'a fait qu'appliquer les ordres de ses supérieurs - montrent trois vérités qui
mettent à mal les affirmations du président de la CEI. La preuve par trois
Premièrement, Mambé a affirmé que le croissement qu'il a fait faire n'avait
qu'un usage personnel et qu'il n'était nullement question de mettre les
disquettes contenant les 429.000 personnes sur le terrain. Si on en croit les
affirmations à la barre de l'informaticien Essoh, le président de la CEI, a
menti. En effet, il a effectivement été envoyé sur le terrain. Par qui ? Par le
secrétaire national de la CEI M. Séka Ochi.




Ce monsieur peut-il
agir sans l'accord de Mambé ? Répondre à cette question par l'affirmative
voudrai dire que Mambé ne maîtrise rien et personne dans l'institution qu'il
dirige. Or, par ses propos, Mambé affirme qu'il maîtrise ses hommes. Donc, M.
Séka Ochi a agi sur instruction de son président. On peut aussi dire qu'en
annonçant l'ouverture d'une enquête interne à la CEI, pour savoir comment les
disquettes se sont retrouvées sur le terrain, Beugré Mambé veut se donner bonne
conscience et tromper le peuple. Deuxièmement, Beugré Mambé a affirmé qu'il
n'était pas possible d'introduire des pétitionnaires dans le fichier officiel.
"Faux" ! soutient Essoh qui déclare qu'il a été envoyé "pour former les
différents commissaires de la CEI et pour y installer de nouveaux logiciels de
la liste résiduelle. Par ces logiciels, chaque département devait avoir son
support numérique qui lui permettrait de repartir les 429 mille pétitionnaires
dans tous les centres de collectes en les inscrivant sur la liste officielle".
C'est dire qu'il avait la possibilité d'inscrire des personnes sur la liste
électorale sans que Sagem-Sécurité et l'INS ne soient informés. Et cela,
contrairement aux affirmations de Mambé. Troisièmement, le président de la CEI
dit qu'il n'a jamais eu l'intention de frauder. Alors, pourquoi son secrétaire a
donné l'ordre à l'informaticien Essoh de détruire le logiciel et toutes les
listes résiduelles ou la liste additive dans le fichier de la CEI ? Il y a
manifestement là une volonté de cacher quelque chose donc de frauder. La dérive
tribale de Mambé Voici, au moins trois preuves collectées grâce aux déclarations
à la barre et sous serment de M. Essoh qui permettent de dire sans ambages que
M. Beugré Mambé a voulu tricher. Ce sont là les faits qui le montrent. Alors que
dire des déclarations tribalistes de certains hommes politiques ébriés, membres
du PDCI, qui ont affirmé que toucher à Mambé, ça sera toucher à toute la
communauté ébrié. Cette prise de position nous ramène dans l'antiquité
ténébreuse du tribalisme qu'adorent, malheureusement, certains Ivoiriens. Beugré
Mambé est la tête de la CEI parce qu'il a été candidat pour le compte des partis
politiques de l'opposition regroupés à l'époque sous le vocable du "G7". Il a
été élu après un vote des partis politiques et groupements rebelles sensés
composer la CEI. On voit qu'il n'a jamais été élu par les ébriés et pour le
compte des ébriés. Donc, quand Mambé commet une faute, il doit l'assumer seul. A
la limite avec son parti politique, le PDCI-RDA qui l'a envoyé dans cette
institution. Tout le monde dans ce pays dénonce l'impunité mais personne ne veut
répondre de ses actes quand il commet une faute. Dès cet instant, il se réfugié
dans l'enveloppe de son ethnie. C'est tout simplement déplorable. Doit-on
désespérer des Ivoiriens ? »




 




 




 




Après la conférence de presse de Beugré Mambé : Grogne à la CEI




Notre Voie  – « 
Lors
d'une conférence de presse qu'il a animée, le vendredi 15 janvier dernier, au
siège de la CEI sis à Abidjan-2 Plateaux, le président de la Commission
électorale indépendante a nié en bloc les accusations de tentative de fraude sur
la liste électorale qui pèsent sur lui. "Aujourd'hui (vendredi dernier), c'était
le jour. Dites aux Ivoiriens et à la communauté internationale qu'aucun membre
de la CEI, commission centrale ou commission locale, n'a pris 429.000 personnes
pour les mettre sur une liste définitive. ça n'existe pas et ça ne peut même pas
exister. Président que je suis, je ne peux écrire aucun nom sur la liste",
a-t-il soutenu face aux journalistes. Beugré Mambé était entouré, au cours de
cette rencontre, du secrétaire permanent de la CEI, Auguste Miremont et de son
adjoint et porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba, ainsi que du trésorier de
cette institution, Coulibaly Gnénema. Aucun vice-président de la Commission
électorale indépendante (CEI) n'était présent. Même pas Jean-Baptiste Gomis
(vice-président au titre du RDR et présumé complice du président de la CEI),
dans cette affaire dite vaste fraude sur la liste électorale. Selon certains
d'entre eux qui se sont ouverts à nous sous le sceau de l'anonymat, la décision
d'organiser cette conférence de presse a été prise de façon unilatérale par
Mambé sans associer le bureau de la commission centrale. "C'est trente minutes,
voire une heure avant la tenue de cette conférence de presse que nous avons été
informés que Beugré Mambé tenait une conférence de presse", lance un
vice-président. Un autre s'insurge contre le fait qu'il n'y ait pas eu de
réunion du bureau de la commission centrale de la CEI pour débattre du sujet qui
a été abordé au cours de la conférence de presse. "Mambé n'a pas organisé cette
conférence de presse en son nom propre, mais en tant que président de la CEI. Il
a, de ce fait, engagé toute la structure. Alors que la position qu'il a adoptée
et les arguments développés ne sont pas ceux de la CEI", précise-t-il. Avant
d'ajouter qu'ils sont nombreux les responsables du bureau de la commission
centrale de la CEI qui ne se reconnaissent pas dans les déclarations tenues par
Beugré Mambé, vendredi dernier, face à la presse nationale et internationale.
"Ce n'est pas ensemble que nous avons préparé cette conférence. Et puis sa
décision d'une procédure judiciaire interne pour situer les responsabilités sur
cette affaire de fraude n'a pas de sens. Puisque c'est lui-même le premier
responsable de cette affaire", conclut ce vice-président. Sans cacher sa
colère. »




 




Suite à la
provocation de la minorité présidentielle / Le Rassemblement des Femmes
Républicaines (RFR) : "Que la CEI déclare la fin de la période du contentieux et
annonce la date de la présidentielle"




Le Nouveau Réveil  –
« 
Malgré
ces mesures spéciales prises par le premier ministre Guillaume Soro, le FPI et
ses satellites continuent d'exécuter leur plan macabre dont l'objectif n'est
rien d'autre que de reporter une fois de plus l'élection présidentielle à la
période décidée de commun accord au dernier CPC et s'approprier du processus
électoral. Au regard de tout ce qui précède, les Femmes du RDR réunies ce
jour:-tiennent à préciser que le calendrier électoral adopté lors du dernier CPC
doit être respecté et qu'elles n'accepteraient aucun nouveau report ;-exigent
que la Commission Electorale Indépendante déclare la fin de la période consacrée
au contentieux et par la même occasion annonce la date précise du scrutin
présidentiel;-demandent au Facilitateur de s'investir comme il l'a toujours fait
afin de maintenir la Commission Electorale Indépendante dans sa légitimité et
son intégralité pour que le calendrier adopté au dernier CPC soit
respecté;-invitent le RHDP, les structures du monde associatif proches du RDR et
tous les ivoiriens qui tiennent au respect du jeu démocratique à se tenir
mobilisés pour répondre énergiquement à toutes les tentatives de sabotage du
processus électoral en cours [...] Recommandent au CNCA de prendre ses
responsabilités pour éviter de faire de la RTI, une télévision "Des mille
collines". »




 




« Apres la
déclaration de Mambé - Les écologistes ivoiriens réagissent : Il vous faut
démissionner dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire »




Le Temps  - « 
Au
cours d'une conférence de presse tenue le samedi 16 janvier 2010 à son siège sis
MBadon, Yorokpa Séraphin, Secrétaire général du Mouvement Ecologiste Ivoirien
(MEI) a invité le président de la CEI à prendre ses responsabilités en
démissionnant. « Cette situation est déplorable. On ne peut pas penser un
instant que Beugré Mambé, avec tout l'argent du contribuable ivoirien puisse se
rendre d'un tel acte. ( ...) Le président de la CEO doit rendre sa démission (...)».




 




Abobo - Karamoko Yayoro (pdt du Rjr) : "Levons-nous pour libérer
notre pays de Gbagbo et des fossoyeurs"




Le Nouveau Réveil  
–« "La
Côte d'Ivoire va mal, et très mal même depuis l'avènement au pouvoir de Laurent
Gbagbo et ses hommes. Nous jeunes, surtout de la Fesci avaient cru que ce
monsieur allait faire le bonheur des Ivoiriens. Mais nous constatons que nous
nous sommes lourdement trompés sur son compte...", a dit hier Karamoko Yayoro
président du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr) et président en
exercice du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp)
mouvement qui rassemble les jeunes du Pdci, du Rdr, de l'Udpci et du Mfa.
C'était au cours du meeting tenu à Abobo dans l'arrière cour de la mairie de
ladite commune. Il était accompagné de Mongué Emmanuel de la Judpci, Affro
Ketekré de la Jpdci, Coulibaly Nemasse de la Jmfa. C'était en présence de Touré
Idrissa Kennedy, président du Rjdp d'Abobo. C'est Ouattara Clément Kouakou,
président du comité d'organisation de ce meeting qui, pour introduire Karamoko
Yayoro, a martelé. "Depuis le choix calamiteux des Ivoiriens qui nous a donné un
président calamiteux en la personne de Laurent Gbagbo, la Côte d'Ivoire est
devenue un pays calamiteux. Voyez-vous, pour aller simplement déposer une motion
de protestation à notre télévision caporalisée par Laurent Gbagbo, le président
de la jeunesse du Pdci a été battu et le siège dudit parti gazé par les
policiers aux ordres du même Gbagbo. Nous, soldats de la paix, nous les "peace
maker", nous sommes fatigués de ce pouvoir et nous n'attendons que vos mots
d'ordre, cher président, pour qu'on aille chasser les refondateurs du pouvoir".
Sur ce, Karamoko a livré le seul message dont il était porteur de la part de la
jeunesse de paix, la jeunesse Houphouétiste. "Notre seule mission, c'est de
faire instaurer la démocratie en Côte d'Ivoire. Tenez-vous prêts, jeunes
Houphouétistes. Nous allons bientôt marcher pour libérer notre pays. Et pour
cela, nous avons adressé une lettre au ministre de l'Intérieur M. Désiré Tagro
avec ampliation au Président Gbagbo, au Premier ministre Soro Guillaume, au
représentant du Facilitateur de la crise ivoirienne et au Représentant spécial
de l'Onu en Côte d'Ivoire. Le 26 janvier, nous allons commencer la conquête de
la démocratie et du développement de notre pays. Restez toujours mobilisés et à
l'écoute de notre mot d'ordre. Gbagbo et ses refondateurs accusent tout le monde
de fraude, tout ceci pour ne pas aller aux élections. Leur dernière trouvaille,
c'est la Cei. Levons-nous pour leur arracher la démocratie en les sanctionnant
dans les urnes". »




 




San Pedro : La Jpdci
ne veut plus quitter la rue




Le Nouveau Réveil  
–« Nous
PDCI-RDA, n'avons pas la culture de prendre la rue mais nous allons être obligés
de le faire. Nous ne quitterons plus la rue tant que la date précise de
l'élection présidentielle n'est pas fixée. Et plus jamais nous n'accepterons
qu'une minorité qui gouverne nous dicte sa loi. (...) On a lancé trop de peaux
de banane à Mambé Robert après avoir tenté en vain de le corrompre. C'est parce
qu'il ne veut plus prolonger le délai de la période du contentieux qu'on l'en
veut. Mais qui connaît bien ce cadre intègre Atchan, sait bien qu'il ne cédera
pas au chantage." C'est une substance des propos tenus par Siro Keh François,
président de la Coordination JPDCI du département de San Pedro. C'était à
l'occasion de la conférence de presse qu'il a animée dans un hôtel de la place
le samedi 16 janvier après le sit-in qui a eu lieu en face du bureau du système
des Nations unies à San Pedro (ONUCI). Ce qui irrite le plus le premier
responsable de la jeunesse Pdci-Rda de San Pedro, c'est bien le comportement de
Blé Goudé. "On ne sait pas pour qui se prend ce jeune homme qui n'a jamais eu de
numéro matricule, qui ne représente aucune institution mais qui n'a aucun
respect pour les institutions. Pour qui se prend Blé Goudé pour annoncer des
décisions alors que le Premier ministre Soro Guillaume qui pilote la sortie de
crise avait déjà tout tranché?" s'interroge -t-il. Kéh François qui avait à ses
côtés son premier vice-président Isaac Momo et MM.Yao Sanian et Yao André,
responsables Pdci-Solidarité, un mouvement de soutien à Henri Konan Bédié,
demande à l'ONU d'avoir une bonne lisibilité de ce complot contre la Commission
électorale indépendante pour punir ceux qui empêchent le déroulement des
élections.(...) ».




 






Abengourou
: Protestation contre le préfet et Anoh Gilbert : Le Rjdp menace.
 




Le Nouveau Réveil
–« "Blé
Goudé Charles était l'invité du président du comité de gestion de la filière
café cacao à une cérémonie d'hommage à Laurent Gbagbo à Abengourou. Du fait de
ses déclarations incendiaires notamment la demande de démission de Beugré Mambé
à la tête de la CEI, sans preuve et eu égard au danger que représente l'homme
pour le processus de paix en Côte d'Ivoire, sa médiocrité et son irrévérence
notoire, la jeunesse du Rhdp, après analyse et compte tenu des informations
reçues, a émis certaines réserves et opposé un refus quant à cette arrivée de
Blé Goudé à Abengourou. Informé, le préfet de région Anon Léopold Florent,
préfet du département d'Abengourou, a reçu la délégation du RJDP à son bureau le
vendredi 15 JANVIER 2010 A 16H 30 mn en présence de ses deux secrétaires
généraux. Au cours des échanges, L'administrateur s'est essayé à une
intimidation des leaders du RJDP, mais aussitôt, a-t-il compris la maturité et
la sérénité des jeunes leaders. Au terme de nos échanges, le préfet s'est engagé
à approcher les organisateurs de la manifestation pour que les propos de Blé
Goudé restent dans le cadre de la cérémonie .Bien avant la fin de la rencontre
avec monsieur le préfet, sa majesté Nanan Boa Kouassi III a envoyé un émissaire
à la préfecture chercher la délégation du RJDP. Aussitôt notre délégation s'est
rendue à la cour royale où sa majesté et ses proches collaborateurs nous
attendaient. En père attentif avec hauteur d'esprit, il nous a invités à
renoncer à notre action. Chose que les leaders du RJDP ont acceptée par respect
au roi et en espérant que le préfet honore son engagement. Nonobstant notre
accord, les organisateurs apeurés ont sorti l'artillerie lourde (un contingent
aéroporté, une panoplie d'éléments FDS avec à leur tête le ministre de la
Défense). Respectueux de l'autorité royale, nous avons dissuadé nos éléments qui
convergeaient vers les hôtels pour en découdre avec les ennemis de la république
et les larbins de l'ordre. Mais que fut notre surprise. L'hommage des
producteurs organisé par Anon Léopold et Ano Gilbert prend l'allure d'un meeting
du FPI où Blé Goudé rue au brancard les présidents Félix Houphouët-Boigny, père
fondateur de la Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié et l'opposition politique sans
recadrage comme promis. Pourtant assurance nous avait été donnée par monsieur le
préfet qu'on n'en serait pas là. Nous dénonçons le parti pris flagrant du
préfet, ce qui ne nous étonne guère, car c'est sous son autorité à Agnibilekrou
que Ouattara Fetigué, militant du RJDP, a été assassiné par la police nationale.
[...] De façon locale, nous connaissons les positions géographiques de tous les
ennemis de la république, ceux qui refusent la tenue des élections en Côte
d'Ivoire. Ils nous trouveront à coup sûr sur leur chemin. Nous n'allons pas
baisser les bras, jusqu'à la tenue des élections présidentielles". »




 




La
capitale économique est au centre d'une féroce bataille électorale entre les
principales formations politiques qui se disputent le leadership. Les enjeux
électoraux d'Abidjan





Fraternité Matin - «

Le
cœur de tous les états majors politiques bat la chamade pour Abidjan. Deux
raisons expliquent cette cour assidue faite à la capitale de la région des
Lagunes par toutes les chapelles politiques. La première porte sur la population
électorale (...) 24.10 %  de la population électorale. (...).La seconde raison tient
au suspense. La particularité des électeurs abidjanais tient au fait que leurs 
choix jusqu'aux dernières consultations avaient le chic de varier d'un scrutin à
un autre.

(...)".